L’amour au château 3. Parties de jambes en l’air … par Mido

L’amour au château
3. Parties de jambes en l’air …
par Mido


Dans les jours qui suivirent l’arrivée des papiers et le certificat de « féminité » du frère médecin, le style de vie évolua beaucoup. J’évitais le détour par les écuries pour ne pas éveiller les soupçons de Charles-André. La belle-mère m’avait indiqué que dorénavant je pouvais aller me promener en ville comme bon me semblait. Charles-André m’emmena à la banque afin de m’ouvrir un compte. Il m’annonça à l’occasion qu’il opérerait des versements mensuels afin de m’assurer une bonne autonomie.

– Mais, rassures-toi ma chérie, les principaux frais, d’habillement notamment, resteront réglés par mes soins.

J’en profitais pour lui demander si la famille pouvait supporter de telles dépenses. Il me rassura. Son père était un noceur pragmatique. Il avait fait des placements risqués pour l’époque qui s’avérèrent vite fructueux. Alors que la noblesse partait de la caisse, lui l’avait largement renflouée. La famille n’avait aucun problème à redouter avant fort longtemps.

– Les rentes mensuelles du pétrole, des mines de pierres précieuses et de grandes usines internationales nous permettent de voir venir, ma chérie, et vous allez en profiter avec moi. Nous avons été bloqués au château, jusqu’ici, mais nous allons rattraper le temps perdu. Je vais vous emmener à notre appartement parisien dès la semaine prochaine et nous partirons en vacances à l’étranger cet hiver. Soyez assurée ma chérie que je vous suis reconnaissant de m’avoir accepté pour époux. Et je saurais me montrer à la hauteur de votre amour…

Il me le démontra très vite en me faisant faire un grand tour des magasins les plus huppés. Il me suffisait de dire que ça me plaisait pour qu’il me l’offre. J’élargis ainsi ma collection de sous-vêtements, de robes et de fanfreluches. J’adorais tout ce qui était doux au contact de la peau et pris essentiellement des tenues en soie ou en satin. Je fis attention aussi à prendre des tenues mettant en valeur ma féminité. Je ne craignis pas de prendre des décolletés plongeants. Charles-André trouvait cela adorable et abondait dans mon sens. Je le laissais payer et lui accordais un doux baiser une fois retourné à la voiture. En cours de route, il fit un détour par la forêt. Je compris vite ce que cela voulait dire et j’acceptais sans rechigner la turlutte qu’il souhaitait en remerciement des cadeaux. J’aurais eu mauvaise grâce de la lui refuser… D’autant que j’aimais cela et qu’il le savait. J’étais avide de sexe depuis ma « mue ». Et Charles-André appréciait cet état de fait.

Le dimanche suivant, madame mère décida de nous emmener à la messe.

– Il faut que les gens du bourg sachent qui vous êtes et que je vous présente aux autorités locales…

Bien évidemment, nous fûmes en retard pour la grand-messe – être à l’heure eut été indigne de notre rang – et il nous fallut traverser toute l’église pour aller vers les bancs qui étaient réservés à la famille à l’entrée du chœur. Je réussis à faire ce long chemin sous les regards de tous les fidèles sans rougir. Tante Émeline, il est vrai, m’avait éduqué pour cela. C’est à la sortie de l’office que les présentations commencèrent. Tour à tour, le député, le conseiller général et le maire vinrent saluer la belle-mère et s’enquérir de cette délicieuse jeune fille qui les accompagnait. Puis ce fut le commandant de la brigade de gendarmerie et le capitaine des pompiers. Notaire, médecin du village, pharmacien, huissier de justice et directeur des Ponts et Chaussées clôturèrent le défilé.

La comtesse saluait à grands coups de tête tous les gens qui sortaient de l’église, sans leur porter une particulière attention. De toute manière, tous ne regardaient que moi. J’en fus fière au fond de moi car cela prouvait que je ne laissais personne indifférent.

Le déjeuner fut pris très tard. Comme nous allions sortir de table, Charles-André annonça à sa mère que nous partions le lendemain pour Paris, mais que nous serions rentrés pour la chasse à courre du samedi suivant. Je me réjouis à cette idée car j’avais assisté à de telles chasses avec les copains de l’école autrefois, mais il était fort difficile de suivre à vélo par les sentiers forestiers. J’avais pourtant toujours été frappé de la beauté des dames qui suivaient à cheval ou en voiture et de leurs habits luxueux qui ne les empêchaient pas de courir la campagne.

Comme je le lui confiais, Charles-André me dit qu’un tailleur parisien spécialisé réaliserait ma tenue d’équipage dans la semaine afin que je sois aussi belle qu’elles. Il convia ensuite une des servantes à nous accompagner dans mon dressing-room afin qu’elle fasse nos valises car nous devions partir fort tôt le lendemain matin. Cela fait, nous décidâmes d’une promenade à pied, en amoureux, dans les bois entourant le château. L’automne était beau et la nature resplendissante avec ses palettes de marron et d’or. À l’abri des regards, du moins le pensions-nous, Charles-André commença à m’embrasser tendrement.

Un grand éclat de rire fusa dans notre dos. Victor, le palefrenier, sortit de derrière un arbre. Il avait un panier plein de champignons au bras.

– Alors, les amoureux, on se promène, éructa-t-il tout en riant bêtement.

Charles-André le salua fort civilement et s’enquit de sa santé, avant de le brancher sur la chasse à courre du samedi suivant. Il parla de la vingtaine d’invités que l’équipage devrait encadrer, du nombre de chevaux à réunir et à préparer. Il demanda si la meute était bien prête pour cette première chasse de la saison… Et, sans attendre plus de détails, m’invita à continuer notre chemin.
Victor osa alors me regarder.

– Bonne journée madame la comtesse, à nous revoir monsieur le comte ! dit-il avec un grand sourire aux lèvres comme je commençais à tourner les talons.

Je sentis un long moment son regard posé sur mes fesses. Charles-André passa alors son bras autour de ma taille et cela estompa l’effet.

De retour au château à la nuit tombée, nous passâmes saluer madame mère et la prier de nous excuser d’être absent pour le dîner. Mais nous étions fatigués et nous préférions aller nous coucher. Mon mari avait surtout envie de s’amuser et préférait zapper la bouffe. Cette idée me fit sourire. Après tout !

Dans le grand salon, je vis six valises, alignées près de la porte, prêtes à être embarquées. Rassuré que la servante ait fini, Charles-André me prit alors dans ses bras et me porta jusqu’au lit. Il avait bien plus faim qu’il n’avait voulu l’avouer ! Il ne me laissa même pas le temps de me déshabiller. Une fois posée sur le lit, il se jeta à côté de moi et m’embrassa goulûment tout en glissant une main sous ma jupe. Il me caressa ainsi un long moment avant de retirer mon string. Puis il vint s’allonger sur mon ventre après avoir posé une noisette de baume lubrifiant sur mon anus. Il la fit pénétrer avec son doigt et se mit en place.

J’éprouvais toujours autant de plaisir à le sentir me pénétrer et donner ensuite de lents mouvements de piston à son sexe. Je faisais jouer mes sphincters et mes muscles du bas-ventre afin d’augmenter son plaisir. Reconnaissant, il m’embrassait sans discontinuer. Amoureux transi. Ses frottements répétés près de ma prostate eurent vite pour effet de m’apporter la jouissance. Je le ressentis à une recrudescence de l’écoulement de la liqueur séminale. Ma gorge laissa alors sortir des râles de bonheur. Je serais mes talons contre ses fesses afin qu’il entre encore plus profondément en moi. Mes mains passées sous sa chemise caressaient son dos. La salive, dopée par le duel de nos langues, commençait à couler à la commissure de nos lèvres. Charles-André se déversa en moi comme un torrent. Son sperme emplit mon bas-ventre réchauffant tout sur son passage. J’arrêtais les caresses dans le dos pour saisir ses fesses et les remonter contre moi afin qu’il ne puisse plus s’échapper. Je voulais que sa queue reste en moi toute l’éternité. Je la sentais mollir, mais je fis tout ce qu’il fallait pour qu’elle reprenne force et vigueur. Il était surpris, mais la force de mes pieds, alliée à celle de mes mains et à la ceinture constituée par mes cuisses, l’obligea à se laisser faire. Souriante, je sentis son sexe reprendre du volume. Je profitais de ce « réveil » pour faire sauter en vitesse mon top en soie et mon soutien-gorge. Il se rua alors sur mes seins qu’il suça, téta et mordilla tour à tour. Je les sentis eux aussi se raffermir. Leur pointe devint d’acier, le rendant encore plus épris. Le piston avait repris son va-et-vient, caresse permanente pour mon « sexe ». Je proposais de me tourner afin qu’il me prenne en levrette. Charles-André préféra rester dans la même position.

– Je veux voir ton regard plein d’amour, ton visage souriant de bonheur. Je veux t’embrasser à pleine bouche afin de te rendre heureuse.

Il fallut un bon moment avant qu’il n’arrive à cette deuxième extase que je souhaitais. Le sperme fut moins dense. Mais, ajoutées aux premières giclées, celles-ci furent source d’écoulements. Son sexe mollissant laissa passer un écoulement de plus en plus dense qui suivit la raie de mes fesses pour terminer son chemin sur le lit. Charles-André avoua me trouver merveilleuse. Il se laissa glisser sur le dos à mes côtés et parla du bonheur que je savais lui communiquer.

– J’espère te rendre aussi heureuse, car tu le mérites bien. Cette semaine, à Paris, tu vas voir, je vais t’emmener partout où tu le voudras et te présenter plein d’amis avec lesquels tu sympathiseras. Nous avons déjà plein d’invitations…

Après une douche et un changement de draps dans le lit, nous nous recouchâmes. J’avais passé une nuisette en soie blanche à damner un mort. Mais mon petit chéri, bien éprouvé par les deux premières fois, se colla contre moi et se contenta de me caresser et de m’embrasser de temps en temps. Il jouait avec mes seins, puis glissait sa main vers mon sexe masculin très atrophié avec lequel il jouait délicatement. Le bout de ses doigts glissait de mes petits testicules à mon anus. En un doux contact érotique. Ces petits jeux sans conséquence durèrent une bonne heure. Et puis je sentis son sexe retrouver vie. Reprendre une taille convenable. Je me laissais glisser vers lui afin de le prendre en bouche et l’aider à arriver vite à maturité. Une fois convenable, je pris du lubrifiant et me mis à genoux sur son ventre. Sa queue trouva aisément son chemin dans ce tunnel devenu son antre. J’imprimais moi-même la cadence au piston. Un bon rythme pour qu’il n’arrive pas trop vite au bonheur, mais suffisant pour que je le partage avec lui. J’avais trouvé la bonne position permettant un contact permanent avec mon point G. Et cela eut un effet extraordinaire. Mes sphincters furent brutalement pris de spasmes qui lui écrasaient la queue. Nous jouîmes ainsi de concert. Je me retirais vite et pris sa semence jaillissante à pleine bouche. Un délicieux nectar dont je ne pouvais me passer. Et puis au moins nous n’aurions pas à changer les draps…

*
 

* *
L’arrivée à Paris eut lieu vers midi. J’étais un peu paniquée par la circulation et l’immensité de cette ville m’effrayait. C’était, il est vrai, la première fois que j’y mettais les pieds. Charles-André m’assura que je reverrais mon jugement une fois que je la connaîtrais mieux. Sur la route, il m’avait parlé d’un dîner le soir avec un vieil ami à lui et son épouse.

– Tu vas voir, sa femme est comme toi. Elle est aussi une shemale. Vous devriez bien vous entendre toutes les deux.

Il y avait peu de temps qu’il m’avait parlé de « shemale » et qu’il avait expliqué cet anglicisme. Je le trouvais plus élégant que transsexuelle ou autre.

L’appartement se trouvait en plein XVIe arrondissement. Un immeuble de grand luxe avec un parking en sous-sol. Un chariot à bagages nous aida à transporter les valises jusqu’à l’ascenseur, puis au dixième et dernier étage. Il n’y avait que deux portes sur le palier, mais Charles-André m’expliqua que nous étions seuls à habiter l’étage. Père a acheté les deux appartements juste avant de mourir et les a fait relier en un seul, gardant malgré tout les deux portes. Les lieux étaient très « classe ». Le luxe de ce appartement-terrasse était partout visible. Outre la terrasse de 200 mètres carrés, le salon faisait bien 150 mètres carrés, la salle à manger autant. Les cinq chambres étaient du même calibre. La sienne était la plus éloignée des lieux de vie. Nous y déposâmes les valises et il m’invita à me préparer en vitesse.

– Nous n’avons pas de personnel aujourd’hui, c’est jour de congés, aussi nous allons descendre manger un morceau au restaurant d’en face. Ce n’est pas une grande table, mais on y mange bien !

Je passais un top en soie col châle vert et rouge, un peu transparent, sur une jupe droite marron avec des Dim up assortis. Un string et un soutien-gorge couleur chair complétèrent le tout. Je pris des boots en cuir marron avec des talons de 8 pour compléter le tout. Le comte était bien connu au restaurant et sa table préférée fut rapidement à sa disposition. Il me présenta au patron qui se jugea obligé d’offrir le champagne pour me souhaiter la bienvenue. Je laissais Charles-André faire les commandes, lui faisant pleine et entière confiance. Le repas fut vite expédié, ayant beaucoup à faire cet après-midi. Dès la sortie du restaurant, nous nous rendîmes chez le couturier chargé de faire mon costume de chasse. Il connaissait bien le comte et lui serra longuement la main. J’eus droit pour ma part à un baisemain très obséquieux. Le gars connaissait visiblement les problèmes sentimentaux du comte et ne s’étonna nullement de sentir un élément étranger dans mon string en prenant mes mensurations. Il fit comme si de rien était et continua à parler chasse avec Charles-André. Les mesures prises, il me convia à un premier essayage le lendemain soir, le suivant le jeudi matin et un dernier le vendredi matin avant que nous ne regagnions le château. Il promit que les délais seraient tenus et que je serais adorable pour la première chasse de l’année, samedi. Charles-André m’emmena ensuite à sa banque d’affaires où il avait des papiers à signer, puis au siège social d’une des sociétés lui appartenant. Les courbettes à mon intention ne manquèrent nulle part.

Le retour vers l’appartement se fit calmement. Nous prîmes le temps de regarder les vitrines des magasins de luxe qui ne manquaient pas dans le quartier. J’eus le tort de voir un ensemble qui me plaisait et de le dire. Cinq minutes plus tard, un sac à la main, je l’emportais.

L’empressement de Charles-André était un régal pour la shemale que j’étais. J’attendis d’être à l’appartement pour lui donner le baiser qu’il méritait (ça ne se fait pas dans la rue, avait insisté la belle-mère pendant ses cours). Comme le rendez-vous avec les amis était assez tardif, nous prîmes le temps de faire l’amour avant de nous préparer. Je me montrais prévenante avec mon mari, tenant à lui montrer mon amour tout en le comblant au plan sexuel. La belle-mère m’avait bien fait la leçon là-dessus. Aux caresses qu’il me prodigua et aux longs baisers auxquels j’eus droit, je pensais avoir fait l’essentiel. Mais, alors que nous venions tous deux de jouir pleinement, Charles-André me demanda brutalement s’il pouvait me parler. Je me demandais bien ce qu’il avait ainsi à me confier. Ce fut très dur à sortir de sa bouche. Bien des circonvolutions plus tard, je compris que, ce soir, nous risquions de finir à plusieurs dans le même lit. Je lui dis ne pas être contre a priori, du moment qu’il était d’accord. Il écarta le problème de ma transsexualité me faisant remarquer que le dîner se ferait avec seulement des couples semblables au nôtre. Pour bien me faire comprendre son accord, il m’embrassa et me dit que voir ses amis m’honorer serait une fierté pour lui. Il avoua qu’avec Isabelle, semblables réunions avaient lieu au moins une fois par mois.

– L’ennui naît de l’uniformité, dit-on, et je ne veux surtout pas te voir t’ennuyer.

Machinalement, je lui caressais la queue et il se mit à bander de nouveau. J’embrassais son dard et lui recommandais d’en garder un peu pour ce soir s’il ne voulait pas, lui, s’ennuyer. Il sourit. Avant de commencer ma toilette, il me colla un suppositoire dans le derrière et me dit d’attendre un peu car cela m’aiderait à être propre une grande partie de la nuit. Nous ne prîmes notre douche qu’une heure plus tard. Il nettoya avec soin mes parties intimes comme s’il n’avait pas confiance en moi. Je le lui fis remarquer. Il prétendit que c’était avant tout par amour. À l’heure de s’habiller, il fit lui-même le choix de ce que je devais porter. String et soutien-gorge de couleur noir et rouge, bas noirs rehaussés de dentelle, porte-jarretelles noir et rouge. Pour couvrir cette parure affriolante, il me tendit un top fourreau sans bretelle, en satin blanc un peu transparent, recouvrant de la pointe de mes seins au nombril, et une minijupe rouge découvrant mes reins et la plus grande partie de mes cuisses. Debout, on ne voyait pas le haut des bas mais, une fois assise, on les voyait largement.

– N’ai-je pas l’air d’une prostituée ainsi habillée ? lui demandais-je.

En réponse, il me certifia que toutes les femmes seraient ainsi vêtues. Et dans la rue, avec le manteau de fourrure, nul ne verrait rien. Je le crus sur parole.

Quoi que les amis habitent à moins d’un kilomètre, Charles-André sortit le 4×4 du garage pour faire le chemin. Il le gara dans la cour intérieure de leur hôtel particulier. Cinq autres voitures y étaient alignées. De fait, nous nous retrouvâmes à six couples dans le vaste hall d’entrée. Charles-André n’avait pas menti. Les autres femmes faisaient aussi putes que moi, une fois les manteaux posés. Elles étaient toutes mignonnes et élégantes dans leur tenue, malgré tout. Les présentations furent chaleureuses, les poignées de main s’accompagnant le plus souvent de bises amicales. Il y avait une autre comtesse, Rachel, une vicomtesse, Sarah, et une baronne, Emma, et deux dépourvues de particules, Jennifer, une Anglaise de naissance, et Dee, notre hôte, Thaïlandaise. Dans l’ordre, leurs époux se prénommaient Jean-Louis, Alexandre, Pierre-Emile, Ivan et Jean-Marc. Le champagne était la seule boisson alcoolisée de la soirée. Il commença à couler au salon pour l’apéritif. Puis dans la salle à manger pendant le repas. Toutes les femmes furent mises à contribution car le personnel, là aussi, était en congé. Le dîner consistait essentiellement en un buffet où chacun pouvait aller se servir. L’apparition d’une musique donna le signal de début de la fête. Il était interdit de danser avec son époux. Sinon, tous les couples étaient possibles, homme-femme, femme-femme, homme-homme.
À ma surprise, ce fut Dee qui vint m’inviter aussitôt. Elle me félicita pour ma beauté et aussitôt commença à me draguer. À l’autre bout de la pièce, je vis Charles-André inviter Jennifer.
Dee était aussi très belle et sa manière de danser me donna des frissons sensuels dans le dos. Elle était littéralement collée à moi. À chaque mouvement, ses seins fermes frottaient les miens. Dans le même temps, je sentais son sexe prendre de l’ampleur et me masser le bas-ventre sous l’effet du déplacement de son bassin. Sans pudeur, elle me prit par la main et m’entraîna vers le couloir, sans que personne n’y prête réellement attention. Deux minutes plus tard, nous étions allongés sur un lit et elle me roulait une pelle très sensuelle. Son sexe était encore bien développé pour une shemale, pensais-je en le prenant en main. Elle sembla contente de ce contact et m’embrassa encore plus chaudement. Ma jupe, mon top et mon string furent vite retirés par les mains expertes de Dee. Elle se laissa alors glisser vers mes « vestiges masculins » et entreprit de les embrasser. Je fis de même avec le sien. Nous en étions là quand je sentis quelqu’un se glisser près de nous sur le lit. Dee se lova encore plus contre moi comme pour signifier qu’elle était là avant. Je vis alors une autre personne entrer et se glisser derrière elle. Nous étions prises en sandwich. Bientôt une main caressa mes fesses. Un doigt titilla mon anus. Deux, puis trois y pénétrèrent ensuite, parfaitement oints d’un baume apaisant. Ils constituaient les prémices d’une pénétration que j’appréhendais. Jusqu’à présent, mon « vagin » avait été réservé à Charles-André et ses frères.

À l’instant même où le sexe entrait dans le petit tunnel amoureux, je reconnus Ivan à sa voix. Il se faisait tendre et me remerciait de l’accueillir aussi courtoisement. Je frémis de plaisir et le laissait impulser le mouvement de piston, trop occupée à sucer Dee. Jean-Louis était derrière Dee et lui caressait l’anus de sa langue. À l’instant où je jouissais, Ivan se retira de moi et laissa son sperme jaillir sur mes fesses. Dee cessa de lécher mon phallus inerte et se mit à lécher mes fesses à grands coups de langue. Puis elle se retourna et m’embrassa à pleine bouche me refilant sa salive imprégnée du sperme d’Ivan. Toujours en érection, elle se plaça ensuite sur Jean-Louis et l’encula sans ménagement. Celui-ci se mit alors à jouir, poussant de petits cris assourdis.

Voyant que nul temps mort n’était observé, je pris la queue de Jean-Louis en bouche et avalais tout le nectar émergeant de son sexe. Sans même nous rhabiller, Dee m’entraîna vers la chambre contiguë. Jean-Marc s’y trouvait avec Jennifer. Elle me fit entrer en me faisant signe de m’occuper du cul de l’homme pendant qu’elle s’occupait de celui de l’Anglaise. Cette dernière, comme moi, était plutôt démunie à l’avant, mais elle semblait une spécialiste de la pipe à en croire les petits cris de Jean-Marc. Assez vite, Dee laissa sa place à Alexandre. Elle me fit un baiser sur les fesses avant de quitter la chambre.

De tous les garçons aperçus jusqu’à présent, le nouvel arrivant semblait le mieux membré. Quand il me vit, il vint aussitôt se placer derrière moi. Son anulingus fut torride. Puissante, sa langue parvint à pénétrer dans mon anus. Il y déposa plein de salive. Mon petit cul bien préparé, il y plaça son sexe et doucement, doucement, il entra dans mon petit tunnel d’amour. Je ne m’étais pas trompée, il avait un plus gros sexe que les autres. Même que Charles-André. Je laissais échapper un petit cri de douleur à son entrée. Cela se transforma vite en plaisir. Alexandre était tendre dans ses gestes et ses caresses ajoutées au piston eurent tôt fait de m’amener à la jouissance. Je sentis la liqueur séminale s’écouler de mon sexe. Contrairement à Ivan, il resta en moi bien après avoir joui, lui aussi.

Heureuse, je lui donnais un long baiser de remerciement et l’emmenais par la main jusqu’au buffet. L’amour m’avait ouvert l’appétit ! Je retrouvais Dee en train de boire un verre. Elle n’eut pas le temps de me parler car Charles-André passa comme l’éclair et l’entraîna vers les chambres. Je participais à ma première partouze aristo et je n’étais pas déçue. Je comprenais mieux la faim de mon mari pendant que nous étions au château….

Le petit break me fit grand bien. Je dus l’interrompre sur invitation de Pierre-Emile qui me prit par la main et m’emmena dans une chambre que je ne connaissais pas encore. Nous n’y étions que tous les deux et il me fit l’amour normalement, me laissant sur le dos. Il était mignon, mais moins chaud qu’Alexandre. Quand je le sentis à point, je fis semblant de jouir au même instant que lui, en poussant quelques petits cris.

Sarah arriva sur ces entrefaites en compagnie de Jean-Marc. Tous deux m’encadrèrent et s’occupèrent de moi. Elle m’embrassait et jouait avec mes seins pendant que lui me sodomisait. Il n’était pas trop mauvais et il parvint à me faire jouir très vite. D’autant que les caresses de Sarah me stimulaient parfaitement.

Pour remercier Sarah de son aide, je tendis une main vers ses fesses et après l’avoir caressée, je plantais un doigt dans son anus. Son baiser se fit alors plus fougueux. Visiblement, elle appréciait. Jean-Marc explosa au moment où je l’attendais le moins. Je laissais Sarah faire le nettoyage de son sexe et du sperme qui commençait à s’écouler de mon anus. Nous retournâmes ensemble vers le salon.

Du café et de la brioche avaient fait leur apparition sur la table et nous nous servîmes. Bientôt, tous les invités se trouvèrent présents. Il fut alors question d’aller se coucher pour dormir. Ivan et Alexandre firent remarquer qu’ils avaient du travail et devraient être de bonne heure au bureau. Charles-André se fit chambrer pour sa bonne vie de rentier…

Il était cinq heures quand nous arrivâmes à l’appartement. Dee ayant émis le vœu que nous nous voyions dans la journée afin de faire plus ample connaissance, Charles-André lui dit que j’étais seule tout l’après-midi et qu’elle n’aurait qu’à passer me prendre. Seule obligation, l’essayage de ma tenue de chasse.

*
 

* *
La nuit fut courte. Charles-André n’éprouva, heureusement, nul besoin de remettre ça. Il se leva discrètement vers 9 heures… Me laissant finir ma nuit. Je ne me levais qu’à onze heures. J’allais à la cuisine vêtue de ma seule nuisette quand je m’aperçus que je n’étais pas seule dans l’appartement. Je retournais à la salle de bain, pris une douche et m’habillais promptement. Je pus alors faire la connaissance de la bonne et de la cuisinière. J’eus bien évidemment droit à nombre de courbettes et à des « madame la comtesse » de bienvenue.

La belle-mère m’avait expliqué qu’il ne fallait jamais se sentir pris au dépourvu. Je dis à la cuisinière de me préparer un petit-déjeuner anglais et demandais qu’il me soit servi dans le salon. Ce fut fait sur une petite table qui se trouvait devant la baie donnant sur la terrasse. L’automne était beau et de nombreuses plantes faisaient encore l’agrément de l’espace. Dee arriva très tôt. Elle me donna une longue bise à son entrée. Comme moi, elle avait shunté le déjeuner, mais elle accepta le café que je lui offris. À aucun moment, il ne fut question de la nuit passée. Elle me proposa ensuite d’aller faire les magasins.

– Ton mari m’a dit que tu ne connaissais pas vraiment Paris, alors je vais te faire connaître la capitale.

Elle avait pris sa voiture et m’emmena rue du faubourg Saint-Honoré, à la découverte des magasins de luxe. En route, Dee m’expliqua sa vie avant l’arrivée en France et sa faim de vie. Petite fille, elle avait été violée par un pasteur américain, vendue par ses parents puis prostituée à Bangkok. On l’avait forcée à devenir shemale et finalement, elle ne le regrettait pas. Jean-Marc l’avait rencontrée à Pattayah, était vite tombé amoureux et lui avait offert de rentrer avec lui en France. Il avait payé le proxénète sans sourciller et elle lui en était profondément reconnaissante. Prête à tout pour lui. J’expliquais en retour ma rencontre avec Charles-André.

La tournée des grands magasins de luxe fut sage. Je ne voulais pas me lancer déjà dans des dépenses inconsidérées. Ce n’était pas le cas de Dee. Je m’offris cependant quelques babioles, slips et soutiens-gorge de renom, alors qu’elle prenait de fort belles jupes et des hauts de toute beauté.

Sur le chemin du retour, nous allâmes faire l’essayage de ma tenue de chasse. Dee m’accompagna car elle voulait me voir avant tout le monde. Elle m’avoua en effet qu’elle était conviée à cette chasse et qu’elle et son mari devaient d’ailleurs passer deux ou trois jours au château. Je fus épatée de la rapidité du couturier. Dès ce premier essayage, j’eus une idée de ce que l’ensemble donnerait. Je souris à la pensée que j’allais entrer dans le cercle fermé que j’admirais en étant gamin. Dee interpréta cela d’une autre manière et me dit que j’allais faire des envieuses.

Elle me laissa au pied de l’immeuble prétextant que son mari devait l’attendre. De fait, nous n’avions pas vu l’heure tourner, mais je trouvais moi-même Charles-André m’attendant. Comme j’allais à la chambre me changer, il me suivit et me fit l’amour en guise d’apéritif. Au passage, il m’annonça que Dee et Jean-Marc venaient dîner ce soir en toute amitié.

De fait, ils arrivèrent comme nous venions juste de nous changer. Dee était devenue une véritable amie depuis que nous avions fait ample connaissance, la veille. Son enfance malheureuse m’avait émue et je pensais être la plus à même de la comprendre pour n’avoir pas été élevé dans le luxe, même si ma mère avait tout fait pour que nous vivions heureux. Dee semblait le comprendre et me rendre cette amitié. Tout dans son comportement était tendresse à mon égard.

Au cours du dîner, elle m’expliqua, contre l’avis des hommes, les dessous de la vie parisienne chez les bourgeois. Il leur était facile de donner des leçons de morale, mais il y avait beaucoup de laisser aller dans l’observation des règles.

– Charles-André ne t’a pas encore emmenée au club ? demanda-t-elle tout de go.

À mon air interrogatif, elle comprit que non. Elle expliqua alors que c’était là-bas qu’elle et son mari avaient fait la connaissance de tous les amis de la veille. « Les soirées se terminent en partouzes pas possibles » précisa Dee qui, pourtant, en avait vu d’autres.

Nos maris dirent ne plus fréquenter ce lieu depuis un moment, mais avouèrent y avoir trouvé un plaisir que nous ne pouvions seules leur procurer. Un sourire complice fut échangé avec Dee. Elle se lova alors contre moi et me roula une pelle sous le regard des deux hommes. Dans le même temps, sa main partit se promener sous ma jupe. Ses ongles firent crisser mes bas avant de caresser la partie dénudée du haut de mes cuisses. Sa main était douce et agréable dans son déplacement. Je me tournais légèrement afin qu’elle puisse atteindre le but qu’elle s’était fixé et que j’imaginais aisément. De fait, la progression alla jusqu’à mon anus. Elle le titilla avec méthode jusqu’à ce qu’un relâchement se produise et que son doigt pénètre dans mon antre d’amour. Nos salives mêlées commençaient à dégouliner à la commissure des lèvres. Dee me lécha les joues. Je lui fis de même. Ma main était aussi partie en exploration sous sa jupe. Je découvris que son sexe avait pris de l’ampleur et qu’elle me désirait vivement. Ma main entoura le gland et commença à lui donner un lent mouvement. Elle devait apprécier, son baiser se fit plus passionné encore !

Un bref regard me montra que les hommes semblaient s’échauffer à notre spectacle. De fait, ils vinrent nous rejoindre sur le canapé et commencèrent à nous déshabiller, sans nous interrompre dans nos ébats. Bientôt, ils se firent plus pressants et je sentis le sexe de Charles-André caresser mes fesses. La parade d’amour ne faisait que commencer. Vite, il céda la place à Jean-Marc qui continua la parade et finit par me pénétrer.

En face, je supposais qu’il en était de même et que Dee recevait la visite de mon mari. Notre étreinte n’en fut que plus douce. Dee semblait zapper la présence des deux hommes et ne voir que moi. La caresse de ma main la ravissait. À défaut de pouvoir faire de même avec moi, elle se rabattit sur mes seins. Leur pointe devint vite dure comme du bois à force d’être stimulés par ses ongles. Quoique inerte, mon sexe laissait s’écouler un mince filet de liqueur séminale. Ma « cyprine » comme je l’appelais. Dee se pencha pour la sucer. Au même instant, je sentis la jouissance de Jean-Marc s’écouler en moi en une tiède caresse.

Comme il se retirait, je me laissais glisser du canapé pour « achever » Dee avec ma bouche. Le glissement de mes lèvres tout autour de son gland eut vite raison d’elle. Sa semence partit en longues giclées dans ma bouche seulement freinées par ma langue avant que je ne les avale. Je suçais ma copine jusqu’à la dernière goutte. Charles-André, peut être fatigué par son apéritif, fut le dernier à exploser. J’invitais alors Dee à venir prendre une douche avec moi, avant de nous rhabiller. Sous l’eau, nous rîmes comme des folles à nous caresser, nous chatouiller et nous asperger. Comme nous nous séchions, Dee me regardant me dit « comme tu es belle ! Tu es si féminine que n’importe quel homme tombe amoureux de toi. Tu pourrais te faire une fortune dans le tournage de films ou dans des séances photo ».

Rhabillées, nous allâmes rejoindre nos maris dans le salon où ils nous attendaient. En réalité, comme la nuit n’était pas trop fraîche, ils buvaient un verre sur la terrasse, admirant les lumières de Paris. Je fus agréablement surprise de sentir un petit vent coquin s’infiltrer sous ma minijupe et caresser la mince bande de peau laissée à nu entre le haut des bas et le string. C’était la première fois que je ressentais telle caresse et cela m’amusa. Je le confiais à Dee qui me dit de retirer le string et que ce serait encore mieux.

Voyant que je ne bougeais pas, elle passa sa main sous ma jupe et fit glisser le bout de tissu. Dans la foulée, elle retira aussi le sien. Elle prit les deux et alla les porter dans les poches de nos maris. Ils rirent et nous demandèrent alors si une sortie en boîte de nuit nous intéressait. Notre hochement de tête approbateur les décida. Et leur choix se porta sur un verre au Baron. Ils étaient tous deux connus et l’entrée fut rapide. Trouver une table fut plus dur. Pendant qu’ils cherchaient, Dee m’entraîna vers la piste de danse. Nous n’avions pas jugé utile de remettre nos strings. Un coup à se faire violer par ceux qui le découvriraient. D’autant que tous les regards, depuis notre arrivée, étaient tournés vers nous. Dee était connue. Elle distribua quelques bises à la ronde. Puis elle revint vers moi. Nous fûmes interrompues dans nos ébats par les deux hommes qui nous rapportaient nos verres et nous entraînèrent vers une table en bord de piste où il y avait des poufs de libre. Ils connaissaient les autres « occupants » et firent les présentations. Le plus dur pour moi fut, ensuite, de m’asseoir et de tenir genoux serrés sur ces micro-sièges. Dee semblait aussi embarrassée. Et nous éclatâmes de rire en nous regardant.

Heureusement, les invitations à danser ne manquèrent pas et le temps passé sur le pouf fut réduit. Le retour à l’appart se fit à une heure avancée de la nuit. Dee et Jean-Marc nous déposèrent au pied de l’immeuble et refusèrent le « petit dernier » proposé par Charles-André.

Insatiable, mon époux commença à me déshabiller dans l’ascenseur et nous franchîmes la porte de la chambre totalement nus ! Comme je lui demandais si toutes les soirées parisiennes seraient aussi animées que les deux que nous venions de passer, Charles-André me répondit « sinon plus ! ». De fait les parties de jambes en l’air ne manquèrent pas.

À l’heure de regagner le château, j’étais épuisée, mais finalement heureuse de la vie que mon mari me faisait mener.

J’avais hâte d’être au samedi pour faire admirer à ces dames ma grande tenue d’équipage et les beaux atours que Charles-André m’avait offerts pour la soirée qui allait suivre.

*
 

* *
La nuit était largement tombée à notre arrivée au château. La belle-mère semblait nous guetter depuis un long moment. Nous n’eûmes pas à attendre longtemps pour la voir en travers de notre chemin. Il y avait tant à faire, il est vrai, pour l’organisation de la chasse du lendemain. « Heureusement qu’elle était là… » se plut-elle à nous répéter à deux ou trois reprises ! Charles-André fit monter toutes nos valises, sacs et achats dans nos appartements et demanda à sa mère de faire servir le dîner sans tarder. « Nous aurons ainsi le temps de parler ! » ajouta-t-il en conclusion.

De fait, une centaine d’invités étaient attendus le lendemain. La messe de Saint-Hubert serait dite à 9 heures devant la chapelle de la forêt d’où le départ de la chasse serait ensuite donné. Pour le dîner de chasse, le traiteur était parvenu à loger tout le monde dans la grande salle du pavillon attenant aux écuries. Les deux cheminées seraient en route. Côté invités, ceux que nous logions, Dee et Jean-Marc, Rachel et Jean-Louis, Alexandre et Sarah, devaient plus arriver tard dans la soirée. Une collation leur serait aussitôt servie dans notre salle à manger. Cinq autres couples que je ne connaissais pas encore seraient logés dans les chambres du pavillon de chasse. Madame mère me fit alors remarquer que je devrais être debout de bonne heure le matin car elle m’avait pris un rendez-vous avec la coiffeuse qui passerait au château à 7 heures. Je la remerciais de ses prévenances et l’assurais que je serais dans les temps.

Nous venions juste de finir de manger quand la première voiture arriva. Dee, Sarah, Jean-Marc et Alexandre en descendirent. Nous les entraînâmes aussitôt dans notre aile après un rapide salut à madame mère. J’étais heureuse de ces retrouvailles qui allait « aérer » l’ambiance de la chasse.

D’autant que les hommes allaient suivre à cheval alors que nous les femmes allions devoir suivre dans la voiture de la belle-mère. Certes, elle connaissait la forêt comme sa poche, mais j’avais du mal à imaginer ce que serait cette journée dans un espace aussi restreint qu’une voiture…

En attendant, place fut faite aux distractions. Dee était venue m’enlacer aussitôt que nous nous étions trouvés dans nos appartements. Elle m’offrit sa bouche comme si nous étions restées une éternité sans nous voir. Sarah s’approcha et se moqua de nous en passant ses mains sur nos fesses.

– Il est vrai qu’Élisabeth est notre hôte ce soir, elle nous doit tous nous accueillir comme il se doit en s’offrant à nous, lança-t-elle à la cantonade.

Dee fut la première à acquiescer. Bientôt suivie par les hommes.

Aussitôt, les trois femmes prirent la direction de la chambre au lit rond et aux miroirs. Dee et Sarah me déshabillèrent lentement, ne me laissant que mes jarretelles et mes bas. Elles me firent ensuite positionner à quatre pattes sur le lit. Rachel se positionna la première. Dee se glissa alors sous moi pour me caresser et m’embrasser goulûment. La petite zigounette de Sarah glissa sans heurt dans mon œillet. Elle était une caresse fort agréable pendant que Dee me léchait les seins. Les hommes s’étaient rapprochés et nous encourageaient en promenant leurs doigts dans nos zones les plus intimes. Sarah explosa assez vite et permuta alors avec Dee. La queue de ma copine était plus longue et plus raide.

Elle parvint assez vite à m’arracher des petits cris de jouissance. Pendant que Sarah s’amusait avec mes seins, Charles-André me plaça son sexe dans la bouche pour une fellation de « mise en forme ». Quand elle le vit à point, Dee lui laissa la place. Je me doutais qu’elle avait une arrière-pensée en agissant ainsi. Charles-André ne traîna pas à mon grand étonnement et se retira aussi vite qu’il était arrivé à l’éjaculation. Alexandre allait lui succéder quand Rachel et Jean-Louis arrivèrent. Mon mari leur expliqua la soirée et les emmena prendre une petite collation avant qu’ils ne rejoignent le « lit de bienvenue ». Ils eurent tout le temps nécessaire pour se sustenter, Alexandre et Jean-Marc faisant durer leur plaisir à me sodomiser. Ils étaient des jouisseurs et savaient partager leur plaisir. Je pris largement mon pied sous leurs coups de boutoir. D’autant que Dee avait repris sa place sous moi afin de me caresser comme elle seule savait le faire. Un massage délicat des parties intimes comme les Thaïs en ont le secret. Ses seins venaient rouler sur les miens et leurs pointes excitaient les miennes dans un frôlement délicieux.

Rachel et Jean-Louis vinrent clore le « défilé » amoureux. À l’heure des séparations, Dee annonça à son mari qu’elle voulait coucher avec moi. Charles-André et Jean-Marc décrétèrent alors qu’ils étaient crevés et allaient se coucher dans leurs lits respectifs. Dee et moi décidâmes de rester alors dans le lit rond pour finir la nuit. Celle-ci fut plutôt courte mais riche en émotions. Dee était une experte en caresses sensuelles. Elle parvint à me faire jouir sans jamais toucher à mon sexe, ni à mon petit œillet… Nous nous endormîmes étroitement enlacées…

(à suivre)

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