Chanette 32 – Drogue en stock – 3 – Pratiques extrêmes et flic ripou

Chanette 32 – Drogue en stock – 3 – Pratiques extrêmes et flic ripou
Attention, texte contenant un passage scato explicite

– Vous ne m’avez pas payé ! L’usage c’est de payer avant, mais comme la situation est un peu particulière… lui précisais-je
– Rassurez-vous, j’ai ce qu’il faut dans mon portefeuille. Répondit Bernardin
– Vous souhaitez prendre une douche ? Lui demandais-je par pure politesse.
– Oui, vite fait.

On se lève et voilà que l’on frappe à la porte d’entrée. Encore un qui ne sait pas se servir d’une sonnette ! Mais qui cela peut bien être à cette heure-ci ? Je m’en vais voir par l’œilleton.

C’est Marco, le chauffeur ! Manquait plus que ça ! Et qu’est-ce qu’il vient foutre chez moi ? Je ne lui ai pas communiqué mon adresse, à ce que je sache !

– Une seconde, je m’habille !

Je rattrape Bernardin toujours à poil qui vient de pénétrer dans ma salle de bain.

– Marco est sur le palier !
– Le chauffeur ?
– Oui !
– Faites-le entrer, je gère…

Bernardin se ceint d’une serviette pour dissimuler sa virilité et se précipite vers ses affaires, il n’a pas emporté son arme de service mais se saisit de sa carte de police et se dissimule derrière un meuble

Je fais entrer Marco…

– Bonsoir ! Désolé pour le dérangement, je veux juste vous demander un petit service… Me dit-il.

Et voilà Bernardin qui surgit comme un beau diable en exhibant sa carte comme un trophée.

– Police ! Vous êtes en état d’arrestation, plus un geste
– Les flics ont des nouveaux uniformes ? Se gausse l’individu.
– Madame d’Esde, trouvez-moi quelque chose pour lui ligoter les mains…

Et à partir de ce moment-là tout alla très vite, Marco se précipite contre le fonctionnaire de police et lui éclate l’arcade sourcilière, un deuxième coup de poing lui atteint l’estomac, le faisant se tordre de douleur tandis que le camionneur prend la poudre d’escampette.

– Ah, le salaud ! Ah, l’ordure !
– Je vais vous soigner.

Je vais chercher une compresse d’eau froide que je lui applique sur son œil.

– Il voulait quoi ?
– Me demander un service, mais il n’a pas eu le temps de me dire de quoi il s’agissait.
– Donc il reviendra. On va lui tendre une souricière, mais ça peut être dangereux. Est-ce que vous avez une adresse de repli ? Votre studio de passe peut-être ? Non ce n’est peut-être pas une bonne idée… une amie alors ?
– J’ai deux adresses possibles, je vérifie, je vous demande une seconde

Je téléphone à Anna Gaëlle, ma grande amie de toujours, elle est d’accord pour m’héberger, j’ai de la chance, elle s’apprête à partir quelques jours à l’étranger pour les besoins sa galerie d’art, elle me laissera les clefs. Quant à mon chat, la voisine s’en occupera.

– Préparez vos affaires, je vais vous emmener.
– Maintenant ?
– Oui, il est capable de revenir demain matin et de vous aborder ou de vous suivre.

Le téléphone du policier sonne. Il a l’air ravi de ce qu’on lui raconte, mais ne m’en souffle mot.

En fait, les spécialistes de la vidéosurveillance ont réussi à localiser l’endroit où est allé se planquer le camion bleu subtilisé par les hollandais.

Et c’est ainsi que je me suis retrouvé chez Anna-Gaëlle qui ne m’attendait pas si tôt, mais qui est néanmoins enchantée, ravie, de me voir débouler.

Je lui narre mes soucis, elle est chiante, elle m’interrompt sans arrêt.

– T’as vraiment le chic pour te foutre dans des situations pas possible. Me dit-elle.
– C’est pas de ma faute !
– Tu m’as l’air un peu stressée…
– On le serait à moins.
– Je vais te faire un petit massage déstressant.
– Tu crois vraiment que c’est le moment de faire des galipettes ?
– Juste un massage relaxant je te dis.
– Tu parles !
– Allez mets-toi à l’aise.

Je me déshabille et m’affale sur son canapé, sur le dos comme il convient de le faire pour ce genre de prestation.

– T’as grossi des fesses ! Me fait remarquer Anna qui s’est à son tour débarrassée de ses fringues à l’exception de ses sous-vêtements.
– Mais non !
– Je vais te faire un tapotage pour les raffermir.
– Je croyais que c’était un massage relaxation.
– L’un n’empêche pas l’autre !

Et la voilà qui se met à me taper sur les fesses, et de plus en plus fort.

– On se calme, on se calme !
– T’aimes pas ?
– Si !

Elle tape encore un peu puis m’écarte les globes, et vient me renifler le trou du cul avant d’y introduire sa langue.

– Tu t’égares pas un peu, la ?
– Non, c’est du massage anal, c’est super relaxant.
– Ah bon !
– Et puis quand je vois ton trou du cul, je ne peux pas résister.

Elle résiste d’autant moins qu’elle en est maintenant à me doigter le cul. C’est qu’elle va finir par m’exciter cette petite salope !

Elle ressort son doigt, imprégné du jus de mon cul.

– J’ai plein de merde sur le doigt, t’es une vraie cochonne.
– T’as qu’à le lécher, comme ça il sera propre. !
– Bonne idée ! Répond-elle en fourrant son doigt dans sa bouche !

Quelle cochonne !

– Humm, c’est pas mauvais tout ça ! Je vais te faire goûter.

Et elle m’enfonce de nouveau son doigt, avant de me le présenter devant ma bouche !

– On se calme ! Je n’ai pas envie de faire ça ! Protestais-je
– Je l’ai bien fait, moi !
– Bon, bon !

Je ne fais pas ça souvent, mais ça ne me dérange pas, j’ai donc léché son doigt comme la grande fille que je suis (ou comme la salope que je suis, c’est au choix)

Anna s’éloigne, retire sa culotte et son soutif, puis se pointe en face de moi.

– Dis-moi si ma petite chatte sent bon ?
– Elle sent la femelle en chaleur.
– Lèche !
– Et si je veux pas ?
– Si tu veux pas, t’es une vilaine.

Et comme je ne suis pas vilaine, j’ai commencé à lécher cette délicieuse petite chatte qui commençait à mouiller sévère.

Position assez peu confortable, on a donc prit nos aises. Mais je n’ai pas quitté sa chatte, me régalant de ses sucs. Evidemment au bout d’un moment je n’ai pu m’empêcher de titiller son clito, lui provoquant un orgasme fulgurant.

Puis je me suis affalée, cuisses ouvertes afin que ma copine puisse de nouveau s’occuper de moi.

– Attends, faut que je fasse pipi, m’indique-t-elle.

Ça m’aurait étonné… j’ai donc ouvert une large bouche, son envie n’était pas trop abondante mais j’en ai néanmoins apprécié la qualité, on ne se refait pas.

– Maintenant je ferais bien un petit caca ! ajoute-t-elle. Je fais sur toi ?
– Mais t’es en plein trip scato ?
– Ben oui, ça m’arrive !
– Allez vas-y, je ne veux pas te contrarier !
– Demande le moi gentiment !
– Chie sur moi, ma chérie !

Je suis allongée, Anna m’enjambe de dos m’offrant la vue de son charmant petit postérieur.

Son petit anus plissé s’ouvre laissant sortir un petit étron qui ne demande qu’à s’allonger. Il me tombe sur les seins. Elle se retourne, on rigole. Puis se retourne de nouveau me présentant son anus merdeux.

– Tu vas être mon papier à cul !

Il faut vraiment que je sois super excitée pour entrer dans un tel délire, je lui ai donc nettoyé le fion. Son caca à bon goût.

Et après cet intermède scato, elle m’a envoyé à mon tour au ciel des goudous en me léchant l’abricot comme elle sait si bien le faire

Marco est dépité…

« Je voulais juste me faire héberger, et en profiter pour la sonder et voilà que je tombe sur un flic ! Ce doit être son mac, je vais donc l’éviter. Pour cette nuit je vais me prendre une chambre d’hôtel, mais après je vais être à sec. Il n’est pas question que je rentre chez moi, les sbires de Poivrevert doivent roder autour. Quant à récupérer la cargaison, je ne vois pas comment je pourrais faire ça, me voilà mal barré, très mal barré !. »

Effectivement en bas de l’immeuble de Marco, rue de Charenton, deux types aux mines patibulaires sont en planque dans une Peugeot.

– Ça commence à être long ! Dit Bosse-dur.
– Je ne comprends pas pourquoi il ne repasse pas chez lui ? Répond Jo la bière.
– Comme il ne sait pas comment retrouver le camion, il se cache…
– Ben alors qu’est-ce qu’on fout là ?
– Il reviendra, il aura surement oublié quelque chose, peut-être en pleine nuit.
– C’est pas la joie, passe-moi la bouteille, j’ai envie de pisser… Demande Jo la bière.
– Essaie de ne pas en foutre à côté !

Les deux abrutis ne font pas attention à cette Audi garée trois véhicules derrière eux… A son volant le capitaine de police Julien Bernardin.

Il a tout de suite repéré les deux malfrats qui ne prennent pas de grandes précautions et qui allument leur torche électrique pour un oui ou pour un non.

Mais que fait-il là Bernardin ? Se demandera le lecteur.

Eh bien en fait il a un plan… Ou plutôt une esquisse de plan.

La première partie lui paraît claire, il va lui falloir aborder les deux drôles… Mais c’est là qu’il y a dilemme !

Option 1 : il tend un piège aux bandits et se débrouille pour récupérer la cargaison du camion. Opération de police classique, et sans trop de risque puisqu’il pourra compter sur des renforts. Bénéfice : une belle promotion avec mutation dans une brigade pépère genre brigade financière…

Option 2 : il négocie avec les malfrats et leur offre l’impunité en échange d’une valise pleine de méthamphétamine. C’est risqué à plusieurs niveaux mais faisable, il lui suffira de faire écouler sa part par l’intermédiaire de ses réseaux d’indic. Bénéfice : beaucoup de sous.

Il se tâte il hésite, sera-t-il ange ou démon ?

Et que croyez-vous qu’il fit ?

La voiture des deux guignols est garée entre deux autres véhicules empêchant toute velléité de fuite rapide.

Bernardin toque à la vitre côté conducteur.

– Police, vos papiers je vous prie.

Les deux hommes après s’être échangé un regard résigné sortent leurs papelards en soupirant d’exaspération.

– Si vous attendez Marco, ça ne sert à rien, il n’est pas là et il ne sait rien, en revanche j’ai l’identité du gars qui a piqué le camion. Leur déclare Bernardin

Stupeur évidente des deux hommes.

– On peut donc s’arranger, mais ce ne sera pas gratuit. Continue le policier.
– On ne sait pas de quoi vous parlez. Tente le conducteur.
– Je vous propose quelque chose, je vais m’éloigner cinq minutes le temps que vous téléphoniez à votre patron pour lui proposer un rancard au café du coin là-bas . En cas de refus, je reviens dans la légalité, j’appelle les collègues et on coffre tout le monde, vous y compris.

Cinq minutes plus tard la voiture des deux voyous faisait un appel de phares.

– C’est bon, on va au troquet, quelqu’un va nous rejoindre d’ici un quart d’heure.

Ils s’assoient et commandent, aucun mot est échangé, sauf…

– Et si c’était un piège ?
– Je n’aurais pas fait comme ça, je vous appréhendais , on remontais la filière et l’affaire était bouclée.

Vingt minutes plus tard, Poivrevert en personne, physique de catcheur, flanqué d’un impressionnant garde du corps déboulait dans le rade et posait son gros cul aux côtés de ses acolytes.

– Vous deux, regagnez votre voiture et reprenez votre surveillance, je reste avec ce monsieur.

Ils s’en vont, dépités du peu de considération que Poivrevert manifeste à leurs égards.

– Je vous écoute.
– J’ai le nom du voleur et l’endroit où est planqué la came.
– Je ne vois pas de quoi vous parlez mais je vous écoute.
– Ça a un prix !
– Je m’en doute bien, sinon vous ne seriez pas là !
– Combien ?
– Une valise pleine de came pour mon usage personnel.
– Quelle came ?
– Ne faites pas l’enfant !
– Une valise comment ?
– Une valise de voyageur, taille standard.
– Hum, ça pourrait se faire s’il était question de came… Et donc c’est qui ?
– Van Loy, le gang des hollandais.
– Ah ? Ils sont revenus ceux-là ?
– Oui, mais vous n’y touchez pas, on va se charger de les neutraliser. Ce sera fait demain matin. A 14 heures on se retrouve ici, nous irons ensemble à leur planque et je viendrais avec ma valise.
– Je suis obligé de vous faire confiance ?
– Avec tout ce qu’on sait, je pourrais vous faire coffrer, là on élimine la concurrence juste pour le contenu d’une valise, vous n’êtes pas perdant.
– Ok on va faire comme ça.

Bernardin fait dès le lendemain matin à l’aube, procéder à l’arrestation de Van Loy et de Ruyters en leur hôtel.

Eh oui, miracle de la vidéosurveillance qui a pu tracer Ruyter sortant de chez moi !

Interrogés ces derniers nient tout en bloc.

– On sait que vous avez récupéré un camion plein de came, il est où ? Demande Bernardin, alors qu’il le sait très bien
– N’importe quoi ! Je suis rangé des voitures, Vous le savez bien !
– Alors qu’est-ce que vous foutez en France ?
– On aime bien le climat.
– Et qu’est-ce que tu es allé faire du côté de Cahors ?
– On est allé faire un petit tour en Espagne je suis rentré, c’est bien la route non ?
– Et tu vis de quoi ?
– De mes rentes, j’ai des immeubles à Amsterdam.

On perquisitionne leurs chambres d’hôtel, on fouille la voiture, on n’y trouvera rien et Bernardin le sait très bien, sauf qu’il a dans sa poche deux sachets de méthamphétamine prélevés dans les Pieces à conviction d’une autre affaire, il les glisse subrepticement sous le matelas.

– Bingo ! Chef, regardez ce que j’ai trouvé, il devait les stocker ici et il en a oublié deux…

Évidemment Van Loy crie à la provocation policière, mais le but est atteint, la garde à vue peut à présent durer quatre jours dont trois sans avocat

Van Loy a tout de même du mal à comprendre. On l’emmerde pour deux sachets de drogues alors qu’il en a tout un stock dans un hangar. Alors évidemment il use et abuse de son droit au silence. Il ne comprend pas non plus pourquoi son « cas » n’est pas transféré à la brigade des stups.

Le plan de Bernardin peut donc se continuer sans qu’il ne risque d’être perturbé par les hollandais.

A 13 h 30, l’officier de police achète un jolie valise à roulettes bleu métallisé, puis se rend à son rendez-vous avec Poivrevert.

– J’ai neutralisé Van Loy, on va se rendre à sa cachette en taxi. Annonce le flic
– Ma bagnole est là …
– Vous la récupérerez plus tard…
– Mais…
– On fait comme je dis !
– Je ne comprends pas.
– Je prends simplement mes précautions, et en ce qui vous concerne vous allez récupérer votre camelote, alors arrêtez de pleurnicher.
– Hum…
– Et dans le taxi, on échange pas un seul mot, compris ?
– Ben oui, je ne suis pas complétement con !

Arrivés sur place, ils forcent l’ouverture de la porte et rentrent. Le camion est bien là et son contenu également.

– OK, tout cela est à votre disposition, vous faites ce que vous voulez mais à votre place j’irais planquer ça ailleurs, la garde à vue de Van Loy ne va pas durer éternellement.
– Certes…
– Mais avant vous allez me remplir cette petite valise.
– Vous voulez combien de doses ?
– Autant que la valise peut en contenir.
– Ça fait beaucoup…
– Arrêtez, vous n’allez pas pleurer. Et puis je vous signale que vous n’êtes pas en état de négocier.

C’est donc Poivrevert qui se charge lui-même de remplir la valise. Puis Bernardin la verrouille à l’aide d’un code à quatre chiffres.

– Voilà, pour l’instant, vous la gardez dans un coin, une personne viendra en prendre possession d’ici quelques jours dans un lieu qui vous sera communiqué ultérieurement. Et pas de lézard si je ne récupère pas la valise avec son contenu, je vous rappelle que j’ai largement assez d’éléments pour vous faire tomber.
– Oui bon, ça va….

A suivre

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Une réponse à Chanette 32 – Drogue en stock – 3 – Pratiques extrêmes et flic ripou

  1. Tadeuz dit :

    Quelles cochonnes 😉

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