UNE SEANCE INOUBLIABLE
Récit SM/SCATO en 4 parties
EXPLICITES
1/4 : Les Prémices
Les faits que je relate ici sont absolument réels, ils datent d’environ un
an. Si le lecteur doutait de leur véracité, il peut toujours tenter de
demander à Maîtresse Frédérique de les lui confirmer, si elle accepte bien
entendu ! Elle réside à Paris, tout près de la Bourse (impossible d’être
plus précis sous peine d’être exclus de son cheptel d’esclaves), mais si
vous ne la connaissez pas, avec un peu de réflexion et d’astuce, vous
trouverez facilement son immeuble en parcourant les quelques petites rues
qui débouchent sur la place.
Cette Dominatrice m’a amené peu à peu, en cinq ans, à lui être totalement
asservi. Je lui obéis en tout, même si certaines de ses exigences me
surprennent encore souvent. Ma persévérance m’a valu de recevoir, en date
mémorable du 9 décembre 1998, mon Certificat d’esclave attitré, entrant
ainsi dans le cercle fermé de ses sujets.
Je devais subir ce jour-là, comme chaque 2ème mercredi du mois, mon
après-midi de dressage. Je prends l’ascenseur et sonne à sa porte. Après
identification, Aurélia, son assistante, me fait entrer. C’est une personne
aux cheveux blancs, d’un certain âge, apparemment réservée et discrètement
vêtue qu’on n’attendrait pas rencontrer en ce lieu. Elle me fait asseoir
dans le petit salon rose. Je lui verse l’offrande habituelle, d’un montant
assez élevé mais entièrement justifié, qu’elle va remettre à la Maîtresse.
La porte du salon s’ouvre et je me lève, mais c’est l’assistante qui
revient. Le visiteur qui me précédait, un novice, et est en train de
confesser ses fantasmes, m’informe-t-elle. En attendant, les ordres sont :
me déshabiller intégralement en prenant soin de plier mes affaires qu’elle
prendra plus tard, m’agenouiller face contre terre, fesses en l’air tournées
vers la porte. Je m’exécute rapidement et c’est l’angoisse du silence
pendant de longues minutes. Il me semble bien qu’on a ouvert la porte, mais
aucun bruit…
Je murmure alors timidement : « Il y a quelqu’un? ». Trois violents coups de
cravache me cinglent le postérieur. Surpris, je ne peux retenir un cri de
douleur. « Si c’est ainsi que tu accueilles ta Maîtresse, aurais-tu oublié
mes leçons? Tu vas d’abord aller au carcan un quart d’heure où tu recevras
50 coups de martinet pour te remettre en mémoire tes obligations d’esclave ».
Ma réaction était pourtant involontaire, mais je ne proteste pas, le
châtiment serait pire. Avant cela, elle examine mon pubis, mon scrotum, la
raie de fesses pour vérifier qu’ils ne portent aucune trace de poil. De ce
côté, rien à craindre, je suis allé me faire épiler, il y a trois jours,
dans un institut d’esthétique spécialisé dans le 15ème arrondissement.
Nous passons dans le donjon somptueusement équipé, trois des murs ainsi que
le carrelage sont noir, le quatrième mur et le plafond sont tout en miroir.
Il y fait sombre, seuls les équipements de châtiment, comme le carcan, sont
éclairés par des spots. Je suis maintenant poignets et cou entravés dans
l’attente de la brûlure des lanières. Lorsqu’enfin je la subis, je serre les
dents pour ne pas hurler et je n’oublie pas de remercier l’Exécutrice. Ma
verge est bien sûr en érection. Sorti du carcan, je suis sanglé dans un
corselet muni d’anneaux, les poignets enserrés dans des bracelets à
mousquetons. Une fois ceux-ci attachés aux anneaux, je peux me déplacer,
mais je ne suis plus libre de mes mains. Je dois entrer dans une des 2 cages
du donjon, la porte cadenassée se referme sur moi, malheur à soi si l’on est
claustrophobe ! Ma seule occupation possible, est de regarder la Maîtresse
s’occuper du nouveau soumis, je crois me revoir cinq en arrière. Après avoir
complété sa fiche en notant ses mensurations, elle se gante de latex et
introduit son doigt lubrifié dans l’anus, c’est pour en estimer
l’élasticité. Il pousse un gémissement. Comment réagira-t-il lorsque, au
cours de la prochaine séance, elle en mesurera le diamètre maximal de
dilatation à l’aide de son spéculum gradué? Pour l’instant elle lui pose un
petit godemiché pour jauger la faculté de rétention de son rectum….
Mon sexe a perdu sa coupable turgescence.
– Je vais manquer de gel lubrifiant, m’annonce-t-elle, tu vas aller me
chercher de l’Hydromiel à la Pharmacie C.., avenue de Clichy. Tu demanderas
trois tubes et laisse-les dans le sac pour me prouver que tu es bien allé
dans cette pharmacie. Je m’assurerai que tu n’oublies pas ton statut
d’esclave pendant tout le trajet.
C’était bien la première fois que j’avais le droit de m’évader pendant une
séance, j’en étais tout heureux…mais la dernière phrase m’intriguait.
J’étais cependant loin de me douter de ce qui m’attendait !
Maîtresse Frédérique passe dans la salle de bain où se trouve déjà Aurélia
préparant, sans doute pour moi, un énéma. Elle revient avec son matériel
d’injection.
– Aujourd’hui je ne te donnerai un lavement que d’un litre et demi, je suis
dans mon bon jour
Et moi de répondre « Merci Maîtresse ». Elle m’ordonne de
m’agenouiller et, pour m’immobiliser, passe le bracelet d’une menotte autour
de mes testicules, l’autre poignet attaché à un barreau de la cage. Elle
introduit dans mon anus la longue canule souple à double bulbe que je lui ai
d’ailleurs offerte pour le 1er anniversaire de mon statut d’esclave, elle
procède au double gonflage et l’opération se déroule comme de coutume,
l’assistante maintenant le bock en l’air. Je sens mon intestin se remplir
peu à peu, mon tour de taille me semble énorme. Elle me libère les
testicules et m’extrait de la cage. Je devrai bien sûr attendre qu’elle
veuille bien dégonfler le bulbe interne pour aller me soulager. Mais, au
lieu de cela, elle me glisse sous les fesses une couche absorbante pour
adulte, dégonfle les 2 bulbes, extrait la canule et m’emmaillote
soigneusement. Je pense : « Tiens, la Maîtresse veut me faire découvrir le
« nursing » et je ferme déjà les yeux pour me laisser dorloter.
– Tu vas faire ma course maintenant.
Je suis affolé, car je sens déjà des gargouillements et lui dit ma peur de
me salir.
– Non seulement tu vas y aller de suite, mais je t’interdis de reparaître
ici au plus tôt dans une heure un quart, si tu sonnes à ma porte avant, tu
recevras 10 coups de martinet par minute d’avance. Tâche de ne pas souiller
ta couche ou ce ne serait pas le martinet mais le fouet. Synchronisons nos
montres, il est 14 h 10, tâche d’être là exactement à 15 h 25, sinon.. ».
Ebahi de ce qui m’arrive, je ne peux m’empêcher de dire :
– Mais Maîtresse, ça va être la catastrophe !
En réponse, je reçois une paire de gifles et l’assistante me met à la porte.
Comment agir, alors que j’ai eu du mal à fermer ma ceinture? Evoluer
lentement pour ne pas provoquer des contractions de l’intestin déjà bien
suffisantes, ne pas relâcher le contrôle du sphincter anal. En quelques pas,
je suis à la station de métro Bourse, j’en descends les marches, le couloir
n’est pas long pour arriver au quai. Une rame arrive pas très pleine,
heureusement je peux m’asseoir. Une femme assez chic me fait face, nos
regards se croisent et à cet instant je mesure toute l’incongruité de la
situation. Ce pourrait-il qu’elle soupçonne mon état, mon esprit imagine le
pire et je panique intérieurement. Je n’ose plus la regarder. Mais voilà
St-Lazare, je dois prendre la ligne 13 et les couloirs sont longs. En
arrivant sur le quai, il y a du monde. Je laisse passer une rame bondée,
j’ai bien le temps, hélas ! La seconde que je prends est elle aussi chargée.
C’est à ce moment que survient une première giclée. Passe encore la surprise
de ressentir entre mes fesses une impression de chaleur humide, mais les
voyageurs qui m’entourent commencent à se regarder d’un air soupçonneux. Si
je ne veux pas me faire repérer, je dois faire l’innocent et agir comme eux.
Pas mal de voyageurs se précipitent sur le quai lorsque nous atteignons
Place Clichy. Je suis arrivé et m’échappe aussi vite que possible à l’air
libre… il n’est que 14 h 35… !
Je remonte un peu l’avenue de Clichy et j’arrive en vue de la pharmacie. Je
prends mon air le plus dégagé possible malgré cette gelée qui semble coller
la couche à mon postérieur, mon impression est sûrement exagérée, mais c’est
ainsi. J’attends en vain sur le trottoir qu’il y ait moins de monde, tout ce
que je réussis, c’est de me faire repérer par une vendeuse qui pousse
l’autre du coude en me désignant de la tête. Je n’ai pas d’autre solution
que d’entrer puisqu’il m’est interdit d’aller dans une autre officine. Ma
demande de gel lubrifiant ne surprend pas, mais un léger sourire passe sur
les lèvres de mon interlocutrice qui m’a vu tout à l’heure hésiter et
revient avec une boite. Timidement :
– Je vous avais dit trois tubes, Mademoiselle, s’il vous plaît » suis-je
obligé de préciser et je l’entends pouffer de rire avec sa collègue
lorsqu’elle repart dans la réserve.
Est-ce la honte ou l’inquiétude? Mon anus cède à une poussée plus violente
que les autres, à nouveau cette gêne comme si elle avait pu se rendre
compte, je paye et je m’enfuis.
Encore cette sensation désagréable avec en plus, maintenant, des
picotements, comme une légère brûlure. Serait-ce l’effet de la flagellation
que j’ai reçue tout à l’heure qui aurait attendri la peau de mes fesses?
Mais la chaleur ne se limite en dessous de la ceinture, je suis tout en
sueur. Comme je suis terriblement en avance, je déambule doucement, ce qui
donne le temps aux écoeurantes effluves de disparaître, mon esprit tout
occupé à serrer mon sphincter. Je commande un demi à la terrasse d’un café,
la bière me rafraîchis. Mais mon plaisir est de courte durée, aussitôt que
le liquide froid atteint mon abdomen, les contractions reprennent de plus
belle, heureusement que je suis assis, il m’est un peu plus facile de
contrôler mon orifice. Maintenant je souffre et il va falloir retourner au
plus vite, la punition qui m’attends au bout de ma route s’estompe devant
l’urgence de me soulager.
Pour être assis ce qui m’aide à serrer les fesses, ne plus marcher et aller
plus vite, je prendrai un taxi. Chose rare, il y en a à la station en bas de
l’avenue. Je monte en prenant des précautions et j’ai l’impression de
m’asseoir sur de la confiture. Je donne l’adresse. A hauteur de la rue du
Havre, j’ai un rejet, léger mais accompagné d’un bruit caractéristique. Les
narines de mon conducteur frémissent avant même que je n’aie le temps de lui
demander s’il est possible d’ouvrir la vitre. Aussitôt son air jovial se
transforme en mépris. Rouge de honte, mes yeux ne quittent pas le plancher.
Nous arrivons bientôt rue…. Mon chauffeur, avant que je le règle, a
ostensiblement vérifié que le siège arrière ne portait pas de traces.
Dans ma tête, une seule image : la lunette accueillante des toilettes de ma
Dominatrice. Je suis dans l’ascenseur, seul heureusement. Avant d’arriver à
l’étage, je repense au problème de l’heure. Horreur ! Il n’est que 15 h 08
exactement et je me contorsionne pour ne pas aggraver la situation. Sur le
palier, je n’ai d’autre ressource que de m’asseoir sur une marche, face à la
porte qui porte la plaque « Soins Esthétiques », et de me serrer énergiquement
les fesses en m’aidant des deux mains. Mes yeux sont hagards. C’est le
moment que choisit une jeune femme pour sortir de chez elle. L’ascenseur est
encore là. Elle en ressort précipitamment en me fusillant du regard. Sans
doute au courant de quels genres de soins se pratiquent dans l’appartement
voisin du sien, elle ne peut pourtant pas imaginer le degré d’humiliation
que je subis. Elle préfère prendre l’escalier. Les chiffres de ma montre
semblent figés. Il n’y a que cinq minutes que je suis là, pour moi une
éternité. Violente contraction, je me rue sur la sonnette. On m’observe à
l’œilleton de la porte. Vite, vite, je ne peux plus ! L’assistante, qui en a
sûrement reçu l’autorisation, me fait passer directement dans les toilettes
dont je dois laisser la porte grande ouverte. Elle me fait déshabiller et
prend mes vêtements. La montre indique 15 h 20, pour si peu d’écart, la
punition sautera peut-être?
A part le lange, je suis nu. La Maîtresse arrive et demande à Aurélia de me
le retirer. Elle me demande d’écarter un peu les jambes, dégrafe les quatre
pattes de maintien et fait glisser la couche sur le carrelage, face souillée
bien en évidence. Ce n’est pas la catastrophe, la marque crémeuse brune
n’est pas aussi large que je le craignais.
– Tu as la permission de te vider, me dit la Maîtresse, nous ferons les
comptes après.
C’est le bonheur ! Une première explosion garnit la cuvette. Je vais déjà
mieux, en dépit de ma tortionnaire qui observe la scène, de même qu’Aurélia
toujours imperturbable. Derrière elles, un soumis qui n’était pas là tout à
l’heure, à genoux, est contraint de regarder, il n’ose pas lever les yeux !
Mais c’est au troisième rejet, seulement, que mon ventre retrouve la paix.
Le soumis qui a omis de me regarder suffisamment, doit, en punition, me
laver. Il a le droit de porter des gants. Je sens le latex, rendu encore
plus glissant par le savon, me caresser la peau, ses doigts me pénètrent le
rectum. Il me rince abondamment et m’essuie avec soin. Pendant ce temps les
pièces ont été aérées, on me met des menottes dans le dos et je dois me
mettre à genoux, les yeux baissés, face à la Maîtresse installée dans son
fauteuil, son assistante est debout, à côté d’elle. Le lange que je portais
est posé sur une table basse entre nous.
– Nous allons procéder au jugement, ton avocat sera Aurélia.
C’est une chance pour moi, j’ai toujours été poli avec cette femme dont la
présence en ces lieux de perversion m’a toujours étonné.
– Tu as désobéi, tu es 12 minutes en avance sur l’horaire, tu es bien
d’accord !
– Mais, Maîtresse, il était 5 h 20 quand je vous ai revue.
– Peut-être, mais tu as sonné à 15 h 13, le nieras-tu? C’est à cet instant
que tu as remis les pieds dans mon domaine. Ton avocate a-t-elle quelque
remarque à faire ?
La pauvre assistante, toute ennuyée, est obligée d’approuver.
– Donc tu recevras 120 coups. Quant à l’instrument du supplice, puisque tu
as souillé ta couche, tu subiras le fouet.
Le martinet est déjà douloureux au-delà de 50 coups, mais avec le fouet,
c’est terrible ! Sa lanière unique mord plus directement la chair et sa
brûlure devient vite insupportable. Les meurtrissures gonflent rapidement et
laissent des traces. Physiquement, je ne supporterai pas 120 coups de fouet
malgré mon entraînement et ma recherche de la souffrance !
puisqu’en fin de séance elle est amenée à appliquer, de temps à autre, une
pommade désinfectante et calmante sur les sillons boursouflés imprimés par
le cuir sur le corps des esclaves.
– Madame Frédérique, intervient-elle, la souillure dans la couche n’est pas
très grande, elle représente, à mon avis, pas plus d’un verre ou deux, un
dixième de l’injection que j’avais préparée, beaucoup de vos sujets auraient
rejeté un demi litre
– Tu m’ennuies Aurélia, tu es trop indulgente. Exceptionnellement, je
t’accorde que l’application du châtiment sera faite moitié au martinet,
moitié au fouet. N’insiste pas davantage, mais sache que ce ne sera pas
gratuit ni pour toi, ni pour lui.
Sympathique, cette femme, qui va peut-être récolter des ennuis par ma faute
!
Libéré de mes menottes mais enfermé dans la cage basse, je récupère un peu.
J’attends maintenant le supplice qui, malgré le petit allégement, reste très
lourd. Je fais des calculs, en général il y a un coup toutes les deux
secondes, compte tenu des inévitables poses, des changements de côté, cela
durera 8 à 10 minutes. C’est atrocement long ! Pour la première fois, je
songe à demander grâce et à tout abandonner. Mais je ne serai plus jamais
admis en ces lieux, le seul endroit où je trouve, depuis cinq ans, la
suprême jouissance. Je sais que je le regretterais dans l’heure qui suit.
Une demi heure d’attente angoissante, accroupi, coincé entre les barreaux,
je vois le soumis aperçu tout à l’heure. Il pousse des cris, il subit en ce
moment l’épreuve de la cire chaude sur son pénis. Il faisait des manières
parce que la Maîtresse, munie de son long gode-ceinture, en forme de sexe de
chien, le sodomisait et pour couronner le tout il avait oublié de la
remercier. Je doute vraiment qu’il soit fait pour le SM. La voilà, elle est
furieuse, c’est bien ma chance ! Elle m’ordonne de sortir et me fixe des
bracelets portant des anneaux, aux poignets et aux chevilles, et me conduit
au chevalet. Le chevalet, je ne sais si le lecteur en a l’expérience, est la
pire des positions pour recevoir une flagellation. Alors que la croix, le
poteau ou le carcan permettent encore de bander les muscles pour mieux
résister au cuir qui cingle, sur le chevalet, rien de tel, les fesses sont
en extension, la peau distendue est fragilisée. Ma Dominatrice me fait
allonger sur le support recouvert de chevreau noir, la verge et les
testicules passés dans l’ouverture prévue à cet usage à l’une des
extrémités. L’érection a tout loisir de se développer sans que le sujet
puisse frotter son gland sur le cuir.
J’admire cette femme, elle est vraiment exceptionnellement intelligente et
vicieuse, sa perversité est raffinée, sophistiquée. Elle a de la classe, je
ne l’ai jamais entendu prononcer un mot grossier, même dans les propos les
plus obscènes. Elle fait coucher le soumis sur le sol, sous le chevalet, sa
face évidemment tournée vers mon sexe. Il devra compter les coups et
prévenir si jamais j’éjaculais, ce qui est, sauf permission exceptionnelle,
formellement interdit. Je dois d’ailleurs en faire autant vis-à-vis de lui,
son membre dressé est à peine à un mètre de mes yeux. C’est ainsi que je me
retrouve totalement entravé, à la merci de ma tortionnaire et espionné par
ce voyeur. Dans la panoplie d’instruments, elle choisit un martinet
classique dont les neuf lanières font environ 60 centimètres, elle est
derrière moi et… il ne se passe rien pendant de longues minutes !
Je suis entièrement contracté par la peur. Enfin tombent les premières
frappes, ça cingle dur, mais j’en suis presque soulagé. Pour agrémenter la
chose, Maîtresse Frédérique a la spécialité de ne jamais donner les coups de
façon régulière, ni en cadence, ni en force. Je viens d’en recevoir quatre
légers en série puis deux autres que j’attendais violents, mais non, je me
trompais. Elle manie son martinet de façon totalement aléatoire. C’est, en
plus une fine psychologue et… une perfectionniste ! En effet, aux trois
quarts de cette première partie d’épreuve, elle pause une paume sur ma fesse
gauche puis sur la droite : je sais que la rougeur de la peau ne lui suffit
pas, elle en prend la température pour savoir si elle doit poursuivre en
flagellant un côté plus que l’autre. Pour moi, mon derrière est en feu,
c’est tout, et je suis loin de ces subtilités. On arrive enfin au bout de
l’épreuve « martinet », le plus dur reste à venir. J’ai peur, peur, peur !
Mais je vais encore angoisser un long moment, Aurélia a préparé un thé. Ma
Dominatrice reprend des forces en dégustant des biscuits. Ce n’est pas que
j’en désire, mais je trouve la situation humiliante : ces dames papotant,
moi fixé comme une larve sur ce chevalet et le soumis les yeux fixés sur mon
pénis. Maîtresse se lève, ouvre son placard à godes et instruments divers.
Je pense que je vais y avoir droit, en prime. Non, mais elle revient avec un
fouet que je ne connaissais pas et qui me fait dresser les cheveux sur la
tête. Où a-t-elle pu se le procurer? Je n’en ai jamais vu en sex-shop,
peut-être dans une sellerie mais alors c’est du sur mesure. C’est un fouet
de cocher en réduction, son manche en cuir brut tressé devient, en
s’effilant, une lanière de plus en plus fine. Une œuvre d’art faite pour
cingler efficacement : j’admirerais si ce n’étaient mes fesses qui vont
l’éprouver.
– Il n’est pas beau mon nouveau fouet, c’est un cadeau de mon esclave
Adrien, un bourrelier normand. Je ne m’en suis pas encore servi, mais son
claquement est sympathique, j’ai hâte de l’essayer.
–
De fait, elle le fait claquer plusieurs fois en l’air, le son est puissant
et sec. Elle, si calme d’habitude, est dans un état de quasi jouissance, son
regard brille, sa voix se couvre. Elle aime vraiment ce qu’elle fait, c’est
là que cette Dominatrice se distingue de beaucoup de ses collègues.
– Comme tu fais partie des connaisseurs, tu vas en avoir la primeur !
Je me serais bien passé de cet honneur, mais je ne peux rien y faire,
d’ailleurs même si je demandais grâce, elle est trop excitée pour pouvoir
s’arrêter.
Là, je n’attends pas ! Une série de coups dont le rythme est tel que le
soumis-espion a du mal à compter, cet imbécile. La douleur est si vive que
je tous mes muscles sont tétanisés. A cet instant je sens comme une pâte
chaude me couler entre les cuisses. Je crois bien que, le reliquat du
lavement aidant, je me suis oublié sans m’en apercevoir. Dois-je le dire?
Mais la Maîtresse s’en est de suite rendue compte, ne serait ce que par
l’odeur ! Elle ordonne au soumis (c’est bien fait pour lui !) de me
nettoyer, sans me détacher. Aurélia apporte cuvette, éponge, savon, et
serviette cette fois, je remarque qu’il n’a plus droit aux gants latex. Il
ne s’acquitte pas mal de sa mission, écarte bien mes fesses, savonne, sans
oublier mon orifice, va lui-même changer l’eau, me rince bien et me tamponne
doucement pour me sécher. Le volume et la couleur des boursouflures doivent
être telles qu’il a pris soin de ne pas frotter. Après tout il n’est pas si
mal, ce garçon !
…57,58,59, enfin le 60ème coup est tombé, je suis épuisé, égaré par la
souffrance, le postérieur en feu.
– Aurélia, occupe-toi de ton protégé !
L’assistante compatissante s’approche avec sa trousse. En s’excusant, elle
tamponne avec un coton imbibé de mercurochrome les zones à vif, et se met à
enduire mes fesses de Cicatryl, une pommade à la fois apaisante et
désinfectante. Elle agit avec douceur et application, rien qu’à sa façon de
procéder on voit, bien qu’elle en ait l’habitude, que la vue de mes chairs
meurtries l’impressionne. Elle me pose une large bande de gaze sur chaque
fesse et me recommande de garder ces compresses pendant 24 heures.
soumis. En extension, suspendu par les mains, elle l’initie à l’épreuve du
pincement des seins. C’est un supplice très classique, sauf que les pinces,
chez elle, sont équipées d’une molette qui permet de régler l’intensité de
la morsure. Bien qu’elle lui ait posé un bâillon pour étouffer ses cris, un
gémissement continu envahit le donjon, seule notre Dominatrice en paraît se
délecter. C’est dans cet état qu’elle l’abandonne pour se tourner vers nous
et plus particulièrement Aurélia.
– Ma chère, la sensiblerie dont vous faites preuve envers mes sujets me
déplaît. Ce manquement à nos conventions doit être sanctionné. Telle que je
vous connais, un acte humiliant pour vous sera votre peine. Vous allez
devoir vous laisser lécher la raie des fesses par mon esclave. Je suis bonne
en ne vous faisant pas déshabiller, vous allez juste retirer votre culotte.
Allez, allez, plus vite que ça !
Aurélia essaie de bredouiller qu’elle n’est peut-être pas bien propre, notre
tourmenteuse éclate de rire : … il paraît, d’après elle, que j’en serai
ravi ! Bien, donnez-la ! ». De fait, alors que les dessous de la Maîtresse,
lorsqu’elle en porte, sont toujours nets et ultra sexy, la culotte en coton
épais ne fait pas très soigné.
– Esclave, allonge toi par terre sur le dos. Aurélia, viens au-dessus de
lui, tes yeux tournés vers son sexe, les pieds largement écartés de chaque
côté de sa tête. Mets-toi à genoux, baisse-toi jusqu’à sentir son souffle
sur ton entrejambes, là, penche-toi un peu en arrière en prenant appui sur
tes mains. N’aie pas peur de t’accroupir pour que les bords de ton anus soit
au contact de ses lèvres, ça y est ? Esclave, tu connais ta tâche ! Entre
profondément ta langue dans le trou de ton avocate, remercie-la bien des
bontés qu’elle a eues pour toi, je veux l’entendre gémir de satisfaction.
Elle va se retenir, mais tu vas faire un va et vient jusqu’au fond de son
rectum, tu es condamné à la faire jouir ! »
Sous la jupe ce n’est pas palpitant : ceinture-jarretelles rose retenant des
bas beiges plus ou moins douteux. L’odeur est très forte et la saveur de son
orifice, est amer, mais, contre toute logique, cela m’excite au plus haut
point, les mouvements de ma langue sont de plus en plus profonds. Comme
prévu, Aurélia voudrait cacher son plaisir que je mesure aux contractions de
son sphincter, mais sa respiration est de plus en plus rapide. Elle a
emboîté mon menton dans sa vulve dont les lèvres pendantes et gluantes de
mucus mouillent le bas de mon visage. Elle s’agite d’un mouvement effréné,
un goût à la fois abominablement âcre et d’une fadeur indicible emplit ma
bouche. Simultanément, une odeur aigre trahit un jet d’urine qu’elle vient
d’émettre sur ma poitrine, sans s’en apercevoir. Manifestement, elle ne
contrôle plus ses orifices. En poussant un long gémissement lubrique, elle
s’affale sur moi. Au même moment, sans qu’il y ait eu le moindre frôlement
manuel ou autre sur mon sexe, mais trop excité et incapable moi aussi de me
contrôler, je réalise que je viens d’éjaculer sans permission. Horreur !
J’ai transgressé une des règles fondamentales en usage en ces lieux !
Aurélia reste prostrée sur mon visage, à la fois ravie et honteuse de s’être
laisser aller devant nous. La Maîtresse lui prend la main et l’aide
gentiment à se relever :
– Puisque tu as apprécié mon châtiment, tu es pardonnée, Aurélia.
Promets-moi d’être, à l’avenir, aussi sévère que moi avec mes visiteurs,
sinon je t’humilierai encore bien plus, tu vois à quoi je pense ?
Et Aurélia, toute rouge, de répondre
– Oh non, jamais ça, par pitié !
Je n’en saurai pas plus, mais ce doit être particulièrement délirant. Son
bas gauche, à hauteur du genou, porte visiblement une dégoulinure de sperme.
Ayant ordonné au soumis d’aérer la pièce et de laver le carrelage qui porte
les traces de nos multiples déjections, la Maîtresse se tourne vers moi :
– Esclave, vas d’abord te laver, tu sens mauvais et, en revenant, demande à
Aurélia de t’excuser pour la souillure sur son bas, nettoie-le en le
léchant. Aujourd’hui je suis trop fatiguée pour te punir avec la sévérité
que tu mérites, mais ne crois pas que tu t’en tireras ainsi. Je note sur ta
fiche personnelle l’offense majeure d’avoir joui sans ma permission. Dès le
début de notre prochaine séance, nous commencerons à régler nos comptes !
Ainsi, dès maintenant et pendant un mois mes jours vont être empoisonnés par
cette sourde menace. Libre à moi de l’éviter en ne me présentant pas, mais
je sais dès à présent que je n’aurai pas la volonté de m’y soustraire !
Obéissant et toujours soumis, je nettoie le bas. Cela n’a l’air de rien à
côté de ce tout ce que je viens de subir, mais, vous lecteur, prenez donc un
bas porté plusieurs jours, dégageant l’odeur typique ammoniaquée de l’urine,
et masturbez-vous avec jusqu’à éjaculer dedans. Puis portez-le à votre
bouche pour le lécher jusqu’à complet nettoyage, vous aurez une toute petite
idée des humiliations subies chez Maîtresse Frédérique, et encore sans
ressentir la honte d’avoir à le faire en public.
Pour l’heure, il est temps de lui faire mes adieux. A genoux, je baise les
pieds de ma tortionnaire en l’assurant de mon indéfectible soumission, le
pire c’est que ce n’est pas une formule mais la terrible réalité.
Dans le salon, en me rhabillant, je sens la douleur cuisante de mes fesses
qui se réactive et va croissant, je sais que j’en ai pour au moins une
huitaine. Aurélia me fait sortir en me glissant à l’oreille :
– Merci de ce que vous m’avez fait, j’espère que vous désobéirez encore
souvent !
illustration fournie par l’auteur
Puis je contacter cette maîtresse
Ce texte date de 2002 et je n’ai plus le mail de l’auteur
Non, je n’ai eu aucun plaisir a la lecture de ce texte, d’ailleurs je n’ai pas été jusqu’au bout. La scato je veux bien mais il faut au moins que ça reste festif et décontracté. A la limite ce texte n’a rien à faire ici
C’est limite, ce n’est pas festif pour deux sous, mais ce n’est pas hors charte, puisqu’il y a consentement, donc on le garde… pour l’instant