Il y avait si longtemps que je rêvais d’un après-midi à la campagne.
Le hasard me permit de réaliser ce rêve ; au-delà de toutes mes espérances.
Jennifer, une amie d’enfance que je n’avais plus revue depuis des années
mais qui m’avait retrouvée par hasard dans l’annuaire des téléphones,
m’avait gentiment invitée à fêter nos retrouvailles en allant la rejoindre
pour un pique-nique dans la grande maison qu’elle me disait avoir achetée un
peu à l’écart de la ville.
J’étais folle de joie à l’idée de retrouver et, à travers elle, de pouvoir
savourer à nouveau le goût de mon adolescence…
Le voyage fut cependant long et assez pénible.
En effet, je mis plus d’une heure pour trouver l’endroit exact.
Mais, une fois sur place, je fus surprise de l’isolement des lieux ;
l’endroit était presque aussi désert qu’en pleine forêt ! !
Elle habitait un vaste chalet de bois au centre d’une large clairière.
D’allure très austère à l’extérieur, la propriété ne manquait cependant pas
de charme lorsque, une fois à l’intérieur, on pouvait apprécier le calme et
la tranquillité qui y régnaient.
Je n’eus même pas à avertir Jennifer de mon arrivée car elle m’attendait
déjà, visiblement très impatiente de pouvoir m’accueillir.
J’étais à peine sortie de ma voiture qu’elle me sauta au cou en m’embrassant
joyeusement sur la joue… je dus rire car, dans l’enthousiasme de son
empressement, elle » rata » un peu sa cible et le coin de ses lèvres vint se
poser sur les miennes… c’était marrant !
Je ne l’avais plus vue depuis fort longtemps et je dois bien avouer que je
fus plutôt stupéfaite de constater qu’il ne restait rien de la frêle
adolescente boutonneuse et négligée que j’avais quittée quelques années
auparavant…
Aujourd’hui, mon amie Jennifer était devenue une splendide jeune femme aux
cheveux blonds cendrés, longs et bouclés, aux formes épanouies… et aux
pratiques plus délurées, vous le lirez ci-dessous ! !
Je dus sourire lorsqu’elle m’expliqua qu’elle s’était vite acclimatée à la
vie à la campagne… dont elle avait adoptée le rythme et le style.
Elle aimait se balader en forêt, monter à cheval, les ambiances » western »
; raison pour laquelle elle portait souvent des bottes en daim… (dont elle
m’obligea d’ailleurs à essayer la paire blanche que je porte sur les photos
!)
La seule concession qu’elle n’avait pu se résoudre à faire à la vie
campagnarde fut celle de sacrifier ses splendides longs ongles nacrés
qu’elle a toujours portés et entretenus soigneusement (qui, comme vous
pouvez le voir, tranchent d’ailleurs avec les miens, rouges vifs.)
Elle m’avoua avoir connu quelques cuisantes désillusions avec les hommes et
s’être d’ailleurs résolue à ne plus chercher le grand amour de ce
côté-là…
-Moi-aussi, j’ai souvent été abusée par des salauds, lui dis-je pour la
consoler.
-Tu sais, me dit-elle en me prenant le bras, il y a des jours où j’ai plus
envie de faire l’amour avec une femme qu’avec un homme…
Cette révélation m’impressionna !
D’autant plus que, de mon côté, je commençais à m’exciter tout doucement…
Car, à force de nous remémorer les meilleurs souvenirs de nos aventures
respectives, nous en étions arrivées à évoquer aussi les hommes qui avaient
marqués nos vies…
Et, parler des hommes, c’était aussi détailler nos expérience sexuelles…
Nous étant installées en plein soleil, nous avions également commis
l’imprudence d’y déboucher une bouteille de délicieux vin rosé californien
bien frais que nous nous sommes mises à boire avec délectation…
Nous entamions la deuxième bouteille lorsque je sentis des bouffées de
chaleur qui me remontaient de partout…
-Janet, tu ne trouves pas qu’il fait étouffant ? me demanda ma copine
visiblement très accablée par la chaleur.
-Oui, Jennifer, mais je pense que c’est aussi l’action du vin qui nous fait
cet effet-là ; lui répondis-je.
-Tu sais, ici, tu peux te dénuder à l’aise, il n’y a personne pour te
déranger ou te mater…
Ponctuant sa phrase par un large sourire, elle s’empressa de déboutonner le
haut de sa robe et de faire jaillir ses seins à l’air…
-J’adore prendre des bains de soleil complètement nue, et puis, c’est très
excitant de se balader sans vêtements… tu ne trouves pas ? !
Fais-moi plaisir, déshabille-toi aussi ; tu seras plus à l’aise…
ajouta-t-elle.
Je n’hésitai pas la moindre seconde, considérant qu’à la plage aussi,
j’étais la première à me faire dorer au soleil sans soutien et avec le slip
le plus minuscule possible… dès lors, quel gêne pouvait-il y avoir à
m’exhiber ici en toute sécurité ?!
-J’avais donc gardé ma petite culotte de soie blanche lorsque Jennifer
s’approcha de moi en disant :
-Janet, je t’en prie, j’aimerais que tu sois complètement nue, j’ai très
envie de faire l’amour avec toi ! !
Je n’étais pas sûre d’avoir bien entendu ce qu’elle venait de me dire mais
j’en eus l’immédiate confirmation lorsque je constatai qu’elle s’était déjà
entièrement dévêtue et plaquait maintenant sa bouche sur la mienne pour
m’embrasser profondément…
Ce baiser langoureux me fit naître de drôles de sensations… bien plus
intenses que celles de son chaste bisou sur mes lèvres de tout à l’heure…
Je sentais sa langue agile sui s’enroulait autour de la mienne, à travers sa
salive, je retrouvais le parfum du vin que nous avions absorbé en
abondance…
Ses mains vagabondaient partout sur mon corps ; j’étais électrisée !
-Hum, tu es délicieuse, Janet chérie ; je t’adore ! me dit-elle pleine de
passion.
Je ne savais plus trop quoi faire ou répondre…
M’étant doucement dégagée, je décidai de me laisser prendre au jeu… je
m’approchai d’elle et commençai alors à lui caresser les seins…
-Ah, fit-elle, je vois bien que tu es aussi une belle gouine, allonge-toi
que je prenne possession de ton entrejambe !
Je n’ai jamais été exclusive ; ni dans mon comportement, ni dans mes
relations sexuelles…
S’il est clair que je préfère les hommes, je ne refuse cependant jamais une
partenaire féminine ; surtout si celle-ci est douce et attentionnée… et
si je pressens qu’elle m’apportera beaucoup de sensualité et de plaisir.
Ce fut le cas avec Jennifer qui m’inspira confiance et dans les bras de qui
j’eus tout de suite l’envie de me laisser aller…
Pour cette excitante expérience homosexuelle féminine, j’avais donc décidé
de m’abandonner totalement à ses caresses et son savoir-faire ! !
-Fais ce que tu veux de moi, Jennifer, je suis toute entière à toi ! !
dis-je lascivement à ma tendre amie…
-Super, ma chérie, il y avait si longtemps que j’avais envie de toi, Janet,
tu ne vas pas le regretter !
Tout naturellement, je m’étendis donc sur le dos.
Jennifer commença par m’enjamber et vint se positionner entre mes
cuisses…
Nue elle aussi, je sentais la douceur et, déjà, l’humidité de son sexe sur
le mien…
Elle m’avait demandé de garder mes bottes car elle aimait conserver les
siennes et s’en était justifiée en expliquant :
-J’adore faire l’amour à la cow-boy ; c’est sauvage et très intense, tu sais
ma chérie ! !
Nos jambes imbriquées comme la fourche de deux compas l’un dans l’autre,
nous nous caressions mutuellement les seins et nous embrassions à pleine
bouche ; elle était vraiment délicieuse !
En imprimant à ses anches un lent et persistant rythme d’avant en arrière,
caressant mon sexe avec le sien, elle provoqua rapidement de douces et
délicieuses brûlures de plaisir sur ma chatte !
Ce petit jeu de préliminaires dura de longues et passionnantes minutes.
Au contact de ses chairs intimes sur les miennes, je me sentis défaillir et
lui demandai sans plus attendre de s’occuper de mon minou » plus
profondément « …
Elle s’appliqua donc à poser sa bouche sur ma fente et à en écarter les
grandes lèvres pour venir me lécher l’intérieur…
L’application qu’elle déploya à me faire minette eut le don de mettre mon
bas-ventre en fusion… déjà, mon petit clito était en pleine érection ;
j’avais envie qu’elle m’emmène le plus vite possible au 7 ième ciel !
-Oh, Jennifer, Jennifer chérie ! Mange-moi toute entière ! Mange-moi encore,
je vais jouir ! ! lui avouai-je dans un souffle chaud entre deux longs râles
de plaisir.
Elle ne répondit rien mais continua à enfoncer sa langue de plus en plus
profondément entre mes jambes ; jouant à titiller du bout de la langue mon
joli bouton d’amour ! !
Le résultat ne se fit pas attendre : sans la moindre gêne, je criai ma
jouissance et me lâchai complètement en sentant l’intérieur de mes cuisses
recevoir l’abondante vague de cipryne qui coulait de mon sexe.
Visiblement très satisfaite de pouvoir recueillir mon jus d’amour, Jennifer
leva les yeux vers moi et me dit avec ferveur :
-Mmmmm, tu as déjà joui et tu mouilles comme une vraie salope en chaleur !
Laisse-moi te mettre un doigt dans ta petite chatte trempée, tu vas beaucoup
aimer ! !
Je n’eus pas beaucoup à protester car, c’est vrai, j’avais terriblement
envie de recevoir autre chose qu’une langue entre mes cuisses !
Véritable experte en plaisirs lesbiens, Jennifer enfonça donc sans
hésitation son index dans mon vagin et entreprit de me caresser de la
manière la plus lascive qui soit… plongeant toujours plus profondément
dans mon ventre !
Constatant que j’appréciais tout particulièrement de me faire doigter de la
sorte, elle s’empressa alors de m’introduire un deuxième puis un troisième
doigt dans la vulve !
-Tu aimes te faire bourrer la chatte, hein ma salope ? !
-Oui, Jenny’, mets-moi tout, je t’en supplie ! !
C’était si excellent que je devenais folle de plaisir et en espérais
toujours plus de sa part…
A ce massage intérieur, je ne pus résister très longtemps : il me fallait
autre chose, plus long, plus gros, plus efficace !
Elle se releva précipitamment et s’enfuit vers le chalet.
-Ne bouge pas, j’arrive ! me dit-elle en s’éloignant.
S’éloignant, elle se retourna et me lança encore :
-Je t’apporte de quoi jouir comme une folle ; en attendant, tu peux
continuer à te branler toute seule ; il faut que tu restes bien chaude ! !
Ca, elle n’avait vraiment pas besoin de me le préciser car je m’étais déjà
mis deux doigts dans la chatte qu’elle venait d’abandonner …
Jennifer revint moins de cinq minutes plus tard, munie de plusieurs
godemiches !
-Maintenant, je vais vraiment te faire plaisir ; me dit-elle avec grande
assurance.
J’étais toujours étendue sur le dos, jambes largement écartées ; une main
s’activant en – dessous du Mont de Vénus.
-Retire tes doigts, me demanda-t-elle sans ménagement, je vais te coller un
beau vibro entre les jambes !
Et de fait ! Elle présenta à l’entrée de mon vagin un splendide gode en
plastique d’au moins 30 centimètres de long.
Elle n’eut aucune difficulté à l’introduire, puis à le faire glisser jusque
tout au fond de mon canal.
Une fois bien en place, elle déclencha le petit moteur à piles qui fit
vibrer et tournoyer sur lui-même le bout arrondi de l’engin qui venait
cogner dans le fond de mon trou !
-Tu aimes cela ? me demanda-t-elle.
-Oui, j’adore me faire défoncer comme une putain ! dus-je lui avouer,
terriblement excitée maintenant par ce gros ustensile vibrant…
Soucieuse de m’accorder le plus de plaisir possible, elle tourna la petite
molette afin de régler l’engin sur la vitesse maximum.
Les sensations procurées par ce gros morceau de plastique qui gigotait dans
mon ventre me firent passer d’intenses moments d’un plaisir réel que je ne
me privai pas de crier bien fort.
Alors que je pensais lui demander de laisser ce truc me branler
automatiquement pour me permettre de » faire autre chose » en même temps,
elle vérifia que le gode était bien mis, le repoussa encore un peu (car il
avait tendance à sortir sous l’effet des vibrations) et vint tout
naturellement s’asseoir sur mon visage ; offrant enfin à ma bouche gourmande
l’accès à son intimité !
C’était vraiment une excitante position !
Avec Jennifer assise sur moi, j’étais couchée sur le dos, accompagnant d’une
main les mouvements du vibro dans mon ventre, cherchant de mon autre main
les parties du corps de Jennifer que je pouvais attraper…
Ce petit jeu ne se prolongea pas très longtemps car, cette fois, c’est elle
qui arriva au plaisir avant moi :
-Tu vas me faire jouir, jolie coquine ! Attends un peu… .voilà ; je
t’inondes de mes sécrétions… tiens !
C’est ce qu’elle me dit juste avant de me décharger une belle coulée de
cipryne en pleine figure ; je n’eus d’autre recours que celui de plaquer ma
bouche à sa fente et d’aspirer du plus fort que je pus afin de ne pas
gaspiller la moindre de goutte de son nectar…
Ainsi abreuvée, je ne tardai pas à me laisser aller à ma deuxième jouissance
de l’après-midi.
Après avoir ainsi pris mon pied, je ressortis de mon vagin le vibro trempé,
lui aussi… Jennifer me l’arracha des mains pour le porter à sa bouche en
me disant :
-Je veux vraiment te goûter toute entière !
Nous nous sommes ensuite réservé quelques instants de repos pendant lesquels
nous avons bavardé, plaisanté sur nos situations respectives, complimenté
nos corps ; tout en continuant à boire du vin rosé…
Loin d’être rassasiées par nos premiers ébats – et toujours d’avantage
grisées par la boisson – , nous eûmes très rapidement envie de » remettre le
couvert » !
Les choses devinrent à nouveau rapidement sérieuses.
Jennifer m’obligea à m’abaisser devant elle qui se tenait toujours debout.
Elle me dit :
-Nous sommes deux femmes seules ici, mais je vais maintenant te baiser comme
le ferait un vrai mec !
Elle prit alors un gigantesque gode-ceinture dont elle se ceint la taille.
L’impressionnant mandrin de caoutchouc avait la taille et le diamètre d’un
vrai phallus ; celui d’un homme jeune et au mieux de sa forme !
-Suce-moi la queue, salope ! m’ordonna-t-elle en me présentant le gros
machin à avaler.
Je ne me fis pas prier pour exécuter son ordre et m’appliquai du mieux que
je pus.
Agenouillée devant elle, je pris la tige de latex en mains et la suçai avec
ferveur et application ; l’avalant au plus profond de ma gorge et la léchant
généreusement pour qu’elle soit parfaitement lubrifiée…
Au bout d’un moment, elle décida d’arrêter cette splendide fellation et me
fit mettre à quatre pattes pour lui présenter mes fesses ; d’un geste sûr et
adroit, en levrette, elle m’enticha le gode dans la moule : c’était divin !
Elle se démenait en moi comme l’aurait fait un amant dans la force de l’âge,
allant et venant, changeant de rythme ; me limant comme un homme !
Elle se courbait sur moi, je pouvais alors sentir ses beaux seins dont elle
me caressait le dos…
Voyant que j’étais à nouveau aux portes de l’orgasme, Jennifer décida
subitement de changer de position et, d’un geste brutal, me fourra l’engin
un rien plus haut ; dans l’anus !
J’eus assez mal au moment où le rouleau de latex força l’entrée de mes
sphincters ; mais quelles sensations délicieuses lorsqu’elle entreprit de
l’enfoncer plus profondément dans mon étroit passage de derrière !
Je ne pus réprimer mes cris de joie, hurlant que » j’adorais me faire baiser
comme une salope » ! !
-Tu voudrais être remplie des deux côtés, n’est-ce-pas , me demanda-t-elle
en continuant à me ravager l’arrière-train.
-Oh oui, Jennifer, continue à me bourrer comme cela, c’est vraiment
excellent…
Elle empoigna alors le vibro qui nous avait servi auparavant et, d’autorité,
me l’introduisit par devant !
Ainsi branchée, avec le vibro devant et le gode derrière, je sentais
Jennifer se démener sur moi comme une vraie tigresse… il y avait bien
longtemps que je ne m’étais pas fais prendre en sandwich comme cela !
Evidemment, je ne mis pas beaucoup de temps à jouir ; cette fois
complètement anéantie par les successives vagues de plaisir qui déferlèrent
dans mes entrailles …
Tour à tour, nous prîmes chacune l’initiative de nos jeux érotiques ou nous
laissâmes aller aux mains expertes de l’autre…
Je fus ainsi initiée aux joies du » fisting » (après y avoir mis un, puis
deux et trois doigts, Jennifer parvint à introduire toute sa main dans mon
vagin ; assez effrayant au début, mais terriblement excitant par la suite !
!) ainsi que j’expérimentai pour la première fois le fameux » golden shower
» ou » douche dorée » qui consiste à uriner de manière non dégradante sur le
sexe et/ou le visage son (sa) partenaire…
Autant de pratiques jusqu’alors inconnues pour moi ; mais au combien
jouissives depuis lors ! !
Nous nous sommes encore adonnées à bien d’autres jeux aussi originaux que
pervers ; pendant de longues heures de plaisir ininterrompu !
Je retiendrai de cette fantastique expérience que l’amour en pleine nature
est manifestement délicieux… même si, en ville aussi, on peut prendre son
pied de manière fantastique !
J’ai déjà invité Jennifer à venir me rejoindre le week-end prochain dans mon
petit appartement pour prolonger nos inoubliables ébats de ce magnifique
après-midi à la campagne !
PHM – phm@mail.be
Juillet 1998
Première publication sur Vassilia, le 11/11/2001
La fin est complétement bâclée !
Deux choses :
1) J’ai trouvé la relation trop classique et peu personnalisé , ce qui ne l’empêché pas d’être chaude
2 ) J’attendais patiemment le passage uro, et là j’ai comme l’impression que l’auteur se fiche un peu du monde (cela dit en toute sympathie)