Tu rêves, Herbert ?
Poésie libertine (golden version)
par Nicolas Solovionni
———
Tu rêves, Herbert ?
Il rêve !
Il rêve qu’il monte !
Il rêve qu’il monte une marche !
Puis deux marches !
Puis trois marches !
Puis dix marches !
Puis cent marches !
Puis milles marches !
Et, en haut des marches…
Il y a une arche,
Ou plutôt un pont
Qu’il veut franchir d’un bond !
Mais il rate la dernière marche
Et tombe de tout son long !
Il va s’écraser
Dans un pré !
L’approche de sa mort l’effraie,
Et le sol est là, tout prêt !
Mais ne voilà t-il pas
Que sa chute ne s’arrête pas !
La Terre, il va maintenant la traverser !
Un réflexe insensé :
Une touffe d’herbe ! L’empoigner !
Et il vient à se réveiller !
Son amante dort à ses cotés !
» – J’ai rêvé que je descendais !
Je viens de remonter ! »
» – Moi j’ai rêvé que je montai !
Je viens de retomber ! »
» – Alors on vient de se rencontrer !
Profitons en pour s’aimer !
Doucement tu vas te retourner
Car ma petite chatte veut être léchée
J’ai une gosse envie de pisser
Et un peu la flemme de me lever
Dans ta bouche je vais tout verser
Et tu vas, mon chéri, tout avaler
Post-scriptum :
» – Mais avant cesse de m’agripper
Les poils de ma chatte !
Que tu m’as attrapée dans ta hâte !
Que te serais t-il donc arrivé
Si je me l’étais épilé ?
Quand humour , poésie et décontraction se rencontrent lors d’un rêve, ça donne quoi, ça donne ça et même si ce n’e’st pas de la grande poésie (c’en est même assez loin) , ça fait plaisir à lire !
un poème sans prétention mais bien amusant, quant à l’illustration,… quelle merveille !