Cela faisait un moment qu’elle repoussait l’échéance, mais à 35 ans elle était toujours célibataire malgré sa beauté, sa gentillesse, son sérieux et son intelligence, elle s’était décidée après s’être décommandée plusieurs fois elle irait aujourd’hui à ce rendez-vous de speed dating quoiqu’il arrive, après tout elle ne serait pas la seule femme loin s’en faut.
Elle était vêtue d’un tailleur pantalon de couleur gris perle, pour ses dessous elle avait adopté depuis très longtemps des culottes en coton blanc, elle les trouvait très confortables et c’était bien comme ça.
Le rendez-vous étant à 19 heures, elle était restée plus tard au travail et la tête à ses dossiers elle n’était pas allée aux toilettes de l’après midi, elle s’aperçut d’ailleurs de son envie au moment où elle se leva pour partir; un passage aux w.c s’imposait, hélas arrivée devant le lieu d’aisance elle s’aperçue que celui-ci était fermé pour cause de rénovations, elle se rappela aussitôt qu’elle avait vue l’affichette annonçant les futurs travaux sans en prêter cas en début de semaine.
Tant pis se dit-elle, ce n’est qu’un fâcheux contre temps j’irais une fois rendue là-bas.
Après une marche de 10 minutes elle arriva à ce fameux endroit où elle s’aperçut qu’elle était bonne dernière, après les présentations et le versement de son écot à l’organisatrice on la pria de s’asseoir pour commencer aussitôt les prises de contact ; son envie d’uriner commençait maintenant à devenir un véritable supplice, heureusement se dit-elle, que la galanterie fait bien les choses, je n’ai pas à me déplacer ce sont ces messieurs qui doivent venir s’asseoir l’un après l’autre.
Mentalement elle avait rapidement fait son calcul, 15 personnes à raison de 7 minutes chacune en ajoutant 5 minutes entre chaque, cela faisait exactement 175 minutes donc pratiquement trois heures sans pouvoir aller aux toilettes, sa timidité légendaire ne l’autorisant pas à s’éclipser pour ce genre d’envie, elle savait donc que l’inévitable se produirait tôt ou tard, elle espérait tout en commençant à serrer ses cuisses l’une contre l’autre que cela resterait discret.
Ses trois premiers temps de discussion se passèrent plutôt bien, mais à partir du quatrième tant son envie de pisser était grande qu’elle avait du mal à se raconter auprès de son interlocuteur, lequel ne se doutant de rien mis son allocution hésitante sur le coup d’une quelconque timidité.
Arriva le cinquième, à peine prenait-il place qu’elle lâcha un petit jet de pipi qui lui mouilla le fond de la culotte, elle serre plus fort ses cuisses, cela s’arrêta; pendant qu’il parlait, un second jet plus puissant parti en traversant son pantalon lui mouillant au passage quelque peu les fesses, elle croisa ses jambes l’une par dessus l’autre insinuant une main entre, elle faisait semblant d’écouter répondant par monosyllabes de temps en temps tellement elle luttait pour contenir sa vessie plus que pleine et au bord de la rupture, une nouvelle fuite s’échappa et coula entre ses doigts, elle était vraiment en bout de course, la catastrophe était toute proche.
Elle ne put s’empêcher de détailler son nouveau « courtisan », la quarantaine rayonnante, de ce qu’elle pouvait en voir il paraissait assez musclé, les cheveux châtains clairs et le teint halé, bref un bel homme,
– « Vous n’avez pas l’air en forme » lui dit-il de sa voix suave
– « Ce n’est rien » lui répondit t’elle en serrant plus fort ses cuisses en même temps qu’elle y pressait un mouchoir au niveau de sa fourche car un autre jet beaucoup plus puissant et surtout passablement bruyant venait encore de s’écouler.
L’homme dressa l’oreille et lui sourit tout en disant
– « Je comprends votre malaise, il n’est pas bon de se retenir, lâchez vous j’adore ça »,
Elle devint rouge à la fois de honte et aussi d’avoir été découverte, un bruit de cascade se fit entendre doublé d’un long soupir de soulagement pendant qu’elle disait à voie basse
– « Je fais pipi dans ma culotte, j’ai honte mais c’est bon ».
Tout excité il la pris par la main et lui dit
– « Viens je n’habite pas loin »;
Docilement elle se leva affichant au regard des autres participants son pantalon trempé dégorgeant d’urine, sans se presser, toute timidité, honte, remords laissés de côté et rejoignis celui qu’elle ne connaissais pas encore mais qu’elle avais hâte de découvrir.
Finalement tout tient en 3 lignes :
« Je fais pipi dans ma culotte, j’ai honte mais c’est bon ».
Tout excité il la pris par la main et lui dit
– « Viens je n’habite pas loin »;
Euh, non seulement c’est irréaliste mais l’auteur s’est-il demandé si son récit était réellement excitant en étant si court avec un personnage principal si peu approfondi