Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 7 – Le curé en crise suivi de la soumission d’Igor

Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 7 – Le curé en crise suivi de la soumission d’Igor

Valentine Ponchielli a pas mal cogité, l’histoire que lui a raconté Jodie Keller l’a intrigué bien davantage que ce qu’elle aurait imaginé.

« Je peux peut-être dénicher des choses intéressantes, et comme je n’ai rien de mieux à faire en ce moment, je vais y aller y faire un tour. Ça me fournira peut-être un sujet pour un prochain bouquin. »

Sur place, après avoir constaté que l’église était temporairement fermée, elle prend une chambre à l’hôtel du Cerf, le seul hôtel de la ville un peu potable.

Mardi 22 avril

Béatrice et Jodie s’étaient donné rendez-vous devant l’église. Cette dernière ouvre la porte et enlève le panneau préfectoral.

Les deux femmes s’embrassent chastement puis Béa va récupérer le détecteur de métaux et les casques à lampes qu’elle a emporté dans sa voiture..

Elles pénètrent dans l’église et se dirigent vers la fameuse trappe qu’elles ouvrent, puis elles descendent.

– Voilà, c’est cette cloison !

Béatrice tripote le mur à la recherche d’un indice, d’une rainure, d’une structure insolite, mais elle ne détecte rien.

– Les mécanismes cachés des passages secrets sont souvent en métal. Mon détecteur va nous le dire. Si le mécanisme est en bois nous le sauront aussi.

Mais le détecteur reste silencieux.

– Donc deux hypothèses : La première c’est un mécanisme sans métal ni bois, je n’y crois pas trop, à moins que le mécanisme soit au-delà des 12 centimètres, c’est la limite de mon appareil.
– Il existe des appareils plus puissants ?
– Oui, j’ai vu sur internet un appareil qui détecte jusqu’à 10 mètres, le problème c’est que ça coute 800 balles. Si votre contrôleur de gestion est d’accord pour réaliser cette dépense, je file à Dijon vous acheter ça.
– Pourquoi pas ? Et la seconde hypothèse ?
– La seconde hypothèse, c’est qu’il n’y a pas de passage secret.
– Bon on file à Dijon acheter votre truc !

Et en remontant ils tombent sur le curé.

– Je dois vous dire que mes paroissiens sont furieux, le maire a refusé de nous prêter la salle des fêtes pour la messe dominicale…
– Oui, bon, il a des morts, des blessés ? Se gausse Jodie.
– Bien sûr que non mais…
– Donc tout va bien. On va faire une petite course et on revient… Ah, je dois vous avertir que les deux individus qui se sont prétendus être mes collaborateurs sont en fait des petits délinquants avec des casiers judiciaires à rallonge. Je compte sur vous pour les virer s’ils s’avisaient de revenir fouiner dans l’église.

Quand Valentine Ponchielli repassa devant l’église, elle constata que le panneau de fermeture provisoire n’y était plus, et y entra avant de cheminer à la recherche du fameux vitrail.

– Vous cherchez quelque chose, ma fille, vint lui demander le curé Bombillac.
– Je ne suis pas votre fille ! Répondit Valentine avec agacement.
– C’est simplement un usage, mais comme je suppose que vous n’êtes pas croyante…
– Et alors ?
– Ici, c’est la maison de Dieu, ce n’est pas un lieu touristique !
– Et donc…
– Je vais vous prier de bien vouloir sortir.
– Et de quel droit ? Cet église ne vous appartient pas, elle appartient à la commune et vous n’avez aucun droit de m’en chasser !
– Créature du diable !
– Bon c’est un peu fini, oui ? Je vous propose de cesser les hostilités. Je ne suis pas là par hasard, je m’appelle Valentine Ponchielli et je suis professeur d’histoire à l’université. Je suis également historienne et auteur de plusieurs ouvrages.
– Et vous cherchez quoi ?
– Deux bruits me sont parvenus concernant cette église, d’abord la présence d’un local en sous-sol accessible par une trappe…
– J’avais pourtant préconisé une certaine discrétion.
– La discrétion est une valeur qui se perd, l’autre bruit c’est ce vitrail avec une inscription en latin…
– Je ne lis pas le latin… Mais qui vous a fourni ce renseignement ?
– Peu importe. Mais ces deux choses sont peut-être liées et comme je vous l’ai dit, je suis historienne et ce genre de mystère me passionne…
– Oui, bon ! Vous attendez quelque chose de particulier de ma part ?
– J’aimerais avoir accès aux archives de l’église…
– Mais pourquoi faire, le registre des mariages et des obsèques ça, vous intéresse vraiment ?
– Tout dépend de leur ancienneté.

Le curé est excédé par le toupet de cette femme qu’il commence à détester.

– Vous ne croyez pas que je vais déballez tout ça rien que pour vous faire plaisir.
– Je vous aiderai… et puis j’aimerais voir cette trappe !
– C’est tout oui ?

Le curé est au bord de la crise de nerf, son visage est congestionné, il est sur le point de péter un câble.

Il ouvre la trappe,

– Il n’y a pas de lumière ? Demande Valentine.
– Descendez, faites attention où vous posez vos pieds, je vous rejoins avec une lampe de poche.

Et saisi d’un accès subit de déraison, le curé remonte l’échelle et remet la trappe en place.

– Hé, oh ? Vous faites quoi ? Hurle Valentine qui se retrouve donc prisonnière dans cette pièce sans lumière.

Elle appelle plusieurs fois le curé, en vain…

Le curé est sortie de l’église et décide d’aller faire une virée en voiture jusqu’à Dijon où il connait une douce personne très ambigüe qui fera ce qu’elle peut pour le calmer.

« Je libèrerai cette emmerdeuse en revenant. Quelques heures dans le noir, ça va lui faire du bien ! »

Sur la route, un motard veut le doubler, le curé se déporte sur la droite un peu trop brusquement et se paie un platane.

Voiture foutue, curé à l’hôpital !

Les heures passent, Valentine appelle au secours, mais personne ne l’entend. Elle essaie de passer le temps en éclairant les cloisons à l’aide de son téléphone portable.

« Cette cloison n’est pas d’origine, elle est de construction récente, c’est sans doute là qu’il y un passage secret ! »

– Au secours, il y a quelqu’un ?

Vous allez me dire, les gens qui entrent dans l’église auraient dû entendre ses appels au secours. Parce que même si elle n’est pas conséquente la fréquentation existe. Il y a toujours quelques dévotes qui viennent prier le seigneur ou bruler un cierge à l’attention de leur saint préféré… Oui mais pendant que Valentine appelait au secours, elles n’étaient pas là… et quand elles étaient là Valentine n’appelait pas au secours.

Alors Valentine se demande quand on l’entendra, parce que, que faire d’autre ? Bouger la trappe est impossible, la pièce mesurant 2,50 m de haut ! et il n’y a rien pour grimper.

Et puis, détail trivial, c’est toujours dans ce genre de circonstances que nait une irrépressible envie de pisser. Elle commet l’erreur d’essayer de se retenir. Mais un quart d’heure plus tard l’envie devint trop forte et alors qu’elle commençait à baisser son pantalon elle le mouilla fort et bien, le reste alla constituer une insolite petite flaque.

Le heures ont passé, elle finit par s’endormir à même le sol.

Béatrice et Jodie ont eu du mal à trouver le modèle de détecteur qu’elle cherchaient. Et ce n’est à 19 heures qu’elles regagnent la bonne ville de. Grimpeau-Ridot

– On attend demain ou on y va maintenant ? Demande Béa.
– Allons-y de suite, j’ai hâte de voir le résultat.
– En espérant que le curé n’ait pas fermé l’église.
– Ne vous inquiétez pas, je me suis fait faire une copie !

De toute façon, le curé n’avait pas fermé…

– Bizarre, l’échelle est remonté ! Constate Jodie.

Les bruits du déplacement de la trappe réveille Valentine de sa torpeur

– Au secours, il y a quelqu’un ?

Inutile de vous décrire la stupéfaction des deux femmes. Stupéfaction encore accentuée chez Jodie quand elle reconnait Valentine.

– Vous ! Mais que faires vous ici ? Et qui a remonté l’échelle ?
– J’ai soif, j’ai horriblement soif !
– Mais vous êtes là-dedans depuis combien de temps ?
– Depuis ce matin ! Euh on peut sortir j’ai vraiment besoin d’un verre d’eau et en plus je me suis pissé dessus.
– Bon ok, on remonte, mais qui vous a enfermé ?
– Le curé ! Cet abruti de curé.

Les trois femmes cheminent jusqu’au bistrot du coin et s’installe en terrasse.

Valentine est à demi-choquée par son enfermement.

– Vous être sûre que c’est le curé de l’église qui vous a enfermé ?.
– Je ne sais pas si c’est le curé de l’église mais c’est un curé !
– Mais pourquoi ?
– C’est un fou ! On ne peut pas expliquer les gestes d’un fou !

Le garçon de café vient s’enquérir des commandes de ses dames :

– Un grand verre d’eau gazeuse et un Johny Walker… dans un autre verre bien sûr.

Un silence s’installe, Valentine semble partie ailleurs…

– Mais sinon, je ne m’attendais pas à vous voir dans ce patelin ! Reprend Jodie.
– Ben vous savez, je suis historienne, alors je suis toujours à l’affut d’anecdotes surprenantes… et comme vous aviez éveillé ma curiosité…

Le garçon apporte les commandes, c’est un rapide…

– Et vous espériez trouver quoi ?
– Attendez !

Elle engloutit coup sur coup son grand verre d’eau pétillante, puis la moitié de son verre de whisky.

– Je suis Béatrice Clerc-Fontaine, chercheuse indépendante, intervient cette dernière, je n’ai pas l’honneur de vous connaitre…
– Mais si souvenez-vous, vous m’aviez réparé l’an dernier un automate du 18ème siècle…
– Ah ! Je vous prie de bien vouloir m’excuser mais je ne peux pas me souvenir de tout le monde.
– Pas de souci, je suis Valentine Ponchielli, ancienne professeur d’histoire à la Sorbonne. J’ai rencontré par hasard Madame Keller, nous avons sympathisé et c’est moi qui lui ai fourni vos coordonnées.
– D’accord mais vous espériez trouver quoi en venant ici ? Reformule Béatrice.
– On ne sait jamais ce qu’on va trouver ! C’est un des charmes de la recherche historique, on démarre avec des indices, là j’en avais deux, le vitrail et la pièce du sous-sol. Quand je pense que l’autre enfoiré m’a enfermé là-dedans, si je lui remets la main dessus, je le massacre ! Je lui arrache les couilles.
– On se calme !
– Vous croyez que c’est facile, vous ?
– On va retourner à l’église, on a acheté un détecteur qui va nous dire ce qu’il y a derrière la cloison… Vous venez avec nous ?
– Ben oui, si je reste seule, je vais baliser !

Dans la nef, elles sont abordées par une dame patronnesse.

– Ah ! Bonjour mesdames, je cherche après monsieur le curé, il est nulle part, vous ne savez pas où il pourrait se trouver ?
– Ah, non !
– Je vous dit, il est devenu fou ! Commente Valentine après que la dame se soit éloignée.

Revenues dans la pièce sous la trappe, Béatrice brancha son détecteur. La réponse ne se fit pas attendre, il y avait du bois et de l’acier, mais non pas dans la cloison mais au-delà.

– Il ne semble pas y avoir de mécanisme secret, mais maintenant on est sûr que de l’autre côté, ce n’est pas vide !

Valentine examine l’état de la cloison.

– Ce ne sont pas des matériaux très anciens, je dirais que ça a été construit il y a environ 200 ans.
– C’est ce qui me semble aussi ! Approuve Jodie.

Celle-ci explique alors que si l’accès est impossible de ce côté…

– Il doit l’être de l’autre côté, sauf que cet autre côté ne fait pas partie l’église mais d’un local privatif…
– On devrait pouvoir pourrait s’arranger avec le propriétaire ? Suggère Valentine.
– J’ai essayé, ça été un refus catégorique.
– Bof, on peut toujours soudoyer les gens…
– J’ai essayé ! Répond Jodie.
– Vous lui avez proposé combien ?
– Peu importe, cette personne est intraitable !
– Alors il faut percer !
– En prenant le risque qu’un retable du 14ème siècle ou une tapisserie soit apposé sur la paroi ?
– Oui, évidemment. Donc on laisse tomber ?
– Non on laisse pas tomber, on réfléchit !

Et les trois femmes remontèrent.

– Je voudrais examiner tous les vitraux, on ne sait jamais… vous restez avec moi ?

Sara et Igor ont sillonné plusieurs fois le centre-ville sans trouver trace de Mattéo…

– Il est peut-être parti ? Suggère Sara.
– Oui peut-être ! On va aller regarder les bagnoles, on ne sait jamais.

Et quelques instants plus tard….

– Tiens une bagnole immatriculée « Ille de France » !

Ils s’approchent, regardent par la vitre, découvre un sac marqué « Galeries Lafayette » posé sur la place passagers.

– C’est forcément lui ! Conclue Igor.

Igor possède la technique pour ouvrir les portières de voiture. Il regarde négligemment le contenu du paquet des « Galeries Lafayette ».

– Bof, un gilet !

Dans la boite à gants, il trouve un bloc note, il en arrache une page vierge et griffonne un mot.

« On ne veut plus voir ta sale gueule ici ! Si tu ne fous pas le camp, on crame ta bagnole. »

Et il envoie un message à la baronne.

« Mission accomplie ! »

Et celle-ci répond !

« Bravo, tu peux venir chercher ta récompense ! »:

La baronne a envie de s’amuser mais ne souhaite pas se fatiguer à endosser sa tenue de dominatrice. Non elle est en jeans et pull-over et restera ainsi.

Elle conduit Igor dans une petite pièce dédiée à ses petits plaisirs particuliers, un mini donjon en quelque sorte, avec sa croix de Saint-André, son chevalet, ses chaines et toute la quincaillerie qui va avec.

– Alors, tu vas être mon petit esclave ? Le toise-t-elle.
– Oui, maitresse !
– Alors, à poil et à genoux.

Une entrée en matière toute simple mais qui a le pouvoir de faire bander Igor.

– Hum ! Monsieur est en forme on dirait ! Commente La baronne.
– Forcément ! Vous êtes si belle !
– Je ne te le fais pas dire !

Elle se retourne et se débarrasse de son pantalon.

– Lèche-moi les pieds !
– Oui, maîtresse.
– Mieux que ça, suce le gros orteils comme si c’était une petite bite

Les pieds de la baronne sentent un peu la sueur, mais Igor en a cure, que ne ferait-il pas pour adorer sa maîtresse ?

– Maintenant, tu vas baisser ma culotte et me lécher le trou du cul
– Oui maîtresse.
– Mieux que ça, connard ! Fais bien pénétrer ta langue. Voilà comme ça… Tu vois quand tu veux, bon arrête maintenant. Tu l’as trouvé comment aujourd’hui mon trou de balle ?
– Délicieux, maîtresse.
– Il avait quel goût ?
– Un petit goût indéfinissable, maîtresse.
– Je t’en foutrais des indéfinissables, allez debout.

Et elle lui accroche une pince sur chaque téton. L’homme grimace mais supporte. La baronne ne s’arrête pas en si bon chemin, deux autres pinces viennent lui mordre les couilles.

Igor grimace de plus en plus ! Eh oui, mettez-vous à sa place ! Mais ce n’est pas terminé, la baronne ajoute des poids à chaque pinces, puis lui ligature les testicules.

– C’est trop, maîtresse !
– De quoi ? Si tu veux que j’arrête il faut me dire le mot de sécurité, autrement je continue.

Il ne dit plus rien, il attend la suite.

– Bien, je suis un peu fatiguée, je vais un peu faire la spectatrice… reste comme ça je reviens tout de suite.

La baronne revient avec Sara.

– Voilà tu vas l’attacher à la croix et tu vas lui donner trente coups de cravache.

Sarah sait être aussi sadique que sa maîtresse et se met à taper copieusement le joufflu du « pauvre » Igor qui devient vite rouge comme une tomate.

La baronne affalée dans un fauteuil profite du spectacle en se tripotant la minette.

– Ok, c’est bon détache-le retire lui ses pinces et s’il a soif pisse lui dans la gueule.

Savez-vous que le retrait des pinces est autrement plus douloureux que la pose, d’autant que Sara opère sans aucun ménagement. Et cette fois Igor crie.

La soubrette demande ensuite au soumis de se coucher sur la dos, à même le sol, bouche ouverte. Mais l’urine qui lui tombe dans la bouche n’est pas pour une épreuve, ce serait davantage une récompense.

– C’est fini, tu peux aller te rhabiller…quand à toi Sara vient donc me lécher l’abricot !
– Avec grand plaisir, Madame !

Et Sara en soubrette dévouée vint lécher la chatte dégoulinante de sa patronne tout en lui doigtant le trou du cul d’un index énergique.

A suivre

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2 réponses à Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 7 – Le curé en crise suivi de la soumission d’Igor

  1. Anatole dit :

    Bien fait pour Igor, il est trop chelou

  2. Stablinski dit :

    Personnages pittoresques, situations excitantes ! C’est bien !

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