Noms d’oiselle par Patrik
Ce texte, sorte d’exercice de (dé-)style étant assez hard dans ses propos, est donc plutôt déconseillé aux âmes prudes et chastes… Les autres aviseront 🙂
Comme souvent lors de la pause du midi, sandwich en main, je m’assieds devant l’ordinateur, j’ouvre ma messagerie personnelle et je réponds à quelques messages ci et là. Ceci fait, après avoir vidé à moitié ma canette de Fantaginaque je repose dans un grand soupir de satisfaction, je jette un petit coup d’œil circulaire : oui, personne aux alentours.
Aujourd’hui, j’ai décidé que c’est une journée pour jouer avec ma chère femme, ma compagne selon la loi. Je sors de ma poche mon dé fétiche, celui qui est tout noir avec des symboles curieux dessus, un dé déniché complètement par hasard quand j’ai marché dessus dans la rue. Je n’ai jamais su à quoi il pouvait bien servir, de quel jeu il était issu, mais du moment que les six faces sont bien numérotées, c’est le principal. Dé étrange que celui-ci, avec un symbole (un soleil) pour le un, deux autres symboles pour le deux (des yeux), etc.
Je me concentre, puis je fais rouler le dé. Après quelques culbutes bien sonores, il s’arrête sur la face six ; enfin, sur la face où il y a un total de six symboles, des éclairs. Six, le maximum… Alors, au vu du résultat, je me jette à l’eau et je commence à rédiger pour Adeline, ma compagne, un mail bien épicé…
Ma belle salope à moi
J’exige les choses suivantes à partir du moment où tu poses ton mignon cul de pute dans la voiture :
– Tu me dis « vous » et « Maître » ;
– Tu parles de toi de façon dégradante ou insultante : « Je suis votre chienne/pute » ;
– Tu ne râles pas, tu es aimable, docile ;
– Quand je demande quelque chose, tu obéis.
Dès que tu rentres à la maison, tu te fous à poil devant moi, sans rien cacher tandis que je regarde le spectacle que tu accomplis avec un minimum de grâce. Puis, une fois nue, à genoux, tu me présenteras tes hommages et tu baiseras ensuite mes pieds.
Ensuite après m’avoir fait une petite sucette, tu as quartier libre pour aller sur le web, après t’être habillée de façon ultra sexy ou comme une traînée (je te prends en photo). Tu en profites alors pour répondre à tes mails et à tes adorateurs. Pour tes textes à corriger, tu viens me chercher gentiment, et pendant que je corrige tes fautes : à genoux devant moi.
À un moment donné, tu viens dans le salon, et pendant que je suis assis dans le canapé, debout, tu te caresses voluptueusement, tu te pelotes les seins, tu te tripotes le trou du cul, et tu te masturbes jusqu’à ce que tu jouisses comme la traînée absolue que tu es.
Pour manger, je vais chercher des pizzas. Ce sera plus simple ainsi.
À mon retour, la table est mise pour moi, tu m’accueilles à genoux, à côté de la table basse, puis tu manges par terre ta pizza dans son carton, sans les mains, le cul à l’air avec le gros rosebud dans ton cul (rosebud, plug ou crochet) que tu as mis dans ton fion pendant que je suis parti.
Une fois la pizza finie, tu me suces puis je t’encule. Une fois que j’ai éjaculé dans ton trou du cul, tu t’accroupis afin d’expulser mon sperme ; et comme dessert, tu lècheras ce qui est sorti de ton cul.
Durant les anims’ que nous regardons comme d’hab’, dévotions, branlettes, et bisous sur ma queue. Avant de dormir, je te baise. Après, tu pourras dormir.
Ton Maître
Et hop, je clique sur le bouton « Envoyer ». Rien que de le rédiger, ce mail m’a déjà rendu tout dur ! Je ne sais pas si on fera tout ce qui est mentionné, car dans le feu de l’action on fait souvent autre chose. Un mail bien balancé, très… vulgaire, mais Adeline aime qu’on la bouscule parfois. Je songe à tout ce que nous… oui, tout ce que nous… Puis, comme fatigué, je bascule en arrière. L’après-midi sera long ou court ? Long, je le crains ! Pour me redonner du courage, je vide ma canette.
Hélas, j’ai eu raison : ce fut un après-midi interminable ! Toujours un truc enquiquinant qui suivait un truc peu amusant… Enfin il est l’heure ; je descends au parking, téléphone en main. Un bref coup de fil :
– Allô, ma chérie ? Oui, j’ai fini et je viens de me mettre en route… Rien de particulier, non… Oui, je te phone dès que j’arrive à la bretelle, comme d’hab’ ! Hum… hum… oui… à tout de suite, bisous !
Et voilà, la journée est finie. J’espère qu’il n’y aura pas trop de circulation. C’est un mercredi ; en général, c’est plutôt cool, mais on ne sait jamais : il suffit d’un tout petit accrochage pour que tout dégénère en chaos.
Ce ne sera pas le cas aujourd’hui : tout roule nickel – tout au moins dans ma direction, ce qui n’est pas trop le cas dans l’autre sens. Il y a bien quelques semi-remorques qui gênent un peu, mais j’arrive vite à la bretelle qui mène à l’entreprise de ma compagne.
Ah, ma compagne… Le hasard a bien fait les choses, en ce qui nous concerne. Le hasard, comme ce fameux dé que je trimbale toujours avec moi, et qui dort même sur mon chevet, sous la lampe, le compagnon de mes débauches ! Ce fameux dé que j’ai trouvé au sol, juste quelques minutes avant de rencontrer pour la première fois celle qui partage actuellement ma vie et mes nuits. Coïncidence troublante qui me permet de justifier allègrement certaines petites choses pas racontables aux esprits purs et chastes…
Je n’ai jamais compris à quoi servait réellement ce dé, d’où il sortait. Pas même une trace sur Internet, mais je sais m’en servir lors de nos jeux en chambre close. Une chose étrange quand j’y songe : il est toujours tombé sur la face que je convoitais. Enfin, presque toujours. Les rares fois où il ne l’a pas fait, c’était mieux ainsi…
Je secoue la tête ; je vais finir par croire au pouvoir mystérieux de ce petit cube noir ! Adeline, elle, y croit presque. Ça m’arrange.
Oreillette en place, je donne le second coup de fil rituel du retour. Chaque jour de la semaine, il en est ainsi : je la dépose au matin. Arrivé à mon travail, je donne un petit coup de fil. Idem à midi. Et juste avant de partir la chercher. Et enfin, quand je suis presque arrivé, afin qu’elle quitte son boulot.
– Allô, ma chérie ? Ca y est, je suis dans le grand virage final. Plus que deux feux et je serai là, à l’endroit habituel. Oui… Bisous !
Deux feux qui se mettent exprès au rouge alors que j’arrive. On dirait que c’est voulu, qu’ils me guettaient ! Tant pis, j’attends. Quelques minutes plus tard je suis arrivé ; je me gare comme je peux et je patiente. Peu après, Adeline apparaît au coin de la rue. Il est impossible ou presque de la récupérer juste devant son travail ; il est utopique de tenter de se stationner : il y a des piquets partout, et quand ce ne sont pas des piquets, ce sont de grosses bornes en béton. Rien que des bureaux dans ce coin, et aucun dépose-minute, pas une seule place de parking. Ces urbanistes sont vraiment nuls !
À présent, Adeline longe le grand bâtiment en acier et en verre, regarde à gauche puis à droite et traverse prestement la rue du mieux qu’elle peut, perchée sur ses hauts talons. Puis elle vient vers moi, bien en face. Je peux la contempler à mon aise : un beau petit lot, avec sa petite veste en jean, sa jupe de la même matière et son chemisier vif. Oui, un beau petit lot, assurément !
Je me penche, je lui ouvre la portière de l’intérieur, un geste qu’elle aime beaucoup. Elle s’engouffre aussitôt dans la voiture ; je mets le contact, elle met sa ceinture puis je redémarre aussitôt, car dès qu’il y a un peu moins de voitures qui passent, il faut à tout prix en profiter, sinon on peut rester coincé longtemps.
À peine cinquante mètres plus loin : feu rouge. J’en profite pour lui faire un petit bisou.
– Bonsoir, ma chérie.
Elle me tend ses lèvres mais ne dit rien. Je suis un peu déçu. Le feu passe au vert, et peu après nous sommes sur la voie rapide, dans un trafic particulièrement dense. Je sens que ça ne va pas être de tout repos de retourner chez nous, malgré le fait que nous soyons un mercredi. Là-bas au loin, un panneau lumineux indique quelque chose ; je vois un triangle rouge dessiné sur sa gauche, mauvais signe, c’est souvent à cause d’un accident, mais où ? Hélas, je n’arrive pas à lire correctement. Fichu panneau : trop loin ! Je tends le cou tout en plissant des yeux pour tenter de lire.
– Votre petite pute lit qu’il y a un accident signalé à deux kilomètres sur l’A1, Maître.
Surpris, je tressaille. La voiture dévie un peu de sa trajectoire.
– Eeeh, Maître, votre traînée aimerait bien vivre encore quelques années !
Je rectifie aussitôt. Je sens que ça va devenir palpitant d’ici très peu de temps…
À peine la dernière note passée, Adeline prend la parole :
– Au fait, Maître, votre poufiasse préférée a une suggestion.
– Oui, dis toujours, ma poufiasse préférée… Au fait, redis « je » pour l’instant, ça sera plus simple.
– Voilà : si je dois m’insulter et être insultée, autant que ce soit par des mots différents à chaque fois. Qu’en pensez-vous ?
– Hum… pourquoi pas ? Bonne idée ! Donc un mot que tu utilises, je ne dois plus l’utiliser ensuite ? Et toi de même ?
– Oui Maître, c’est bien ça.
– On a déjà commencé ou on commence à partir de maintenant ?
– J’ai déjà dit : pute, traînée et poufiasse… ce n’est pas grand-chose, Maître. Bien sûr, n’oubliez pas mon petit mot à chaque ordre que vous me donnerez.
Je fronce mes sourcils.
– Aïe, ça ne va pas être facile ; mon répertoire est limité. De plus, ma mémoire n’est pas très bonne.
– Pour vous motiver, je n’obéirai au doigt et à l’œil que si le mot est nouveau. Peu importe ce qu’il soit.
– Au doigt et à l’œil ?
– C’est bien ce que j’ai dit : au doigt et à l’œil, Maître. Et en français, s’il vous plaît !
Je laisse passer un peu de temps pour ma réponse.
– OK, pas de problème : au doigt et à l’œil. Au fait, en parlant de français, le safe word est « Mimosa » pour aujourd’hui.
– Mimosa ? Ah bon…
– Pourquoi pas « Mimosa » ? On conteste les ordres de son Maître, ma belle pétasse ?
– Non, mon Maître, votre gourde personnelle respecte et exauce vos désirs.
Voilà ce qui est nettement mieux ! Nous avons encore quelques kilomètres à faire, et j’ai besoin de parler normalement avant d’y aller franco :
– Mimosa, Adeline. Parle-moi de ta journée, mais normalement, sans tout le tralala du Maître et autres noms d’oiseau. Mais dès que nous arrivons à l’entrée de notre village, on repasse en mode « Maître et soumise ». OK ?
– OK.
Et elle me parle de sa journée. Je sais qu’une femme a besoin de s’exprimer sur ce qu’elle a vécu, comme pour faire l’inventaire, comme pour se vider. C’est à l’homme d’écouter, d’abonder la plupart du temps dans son sens, et surtout de ne pas tenter de résoudre ses problèmes. Il m’a fallu des années pour comprendre cette chose toute simple : elle parle, j’écoute.
Nous approchons de notre village ; elle continue de parler de sa journée. Puis à l’instant même où nous dépassons le panneau indicateur, elle se tait. Adeline sait très bien jouer le jeu, à condition que la partie adverse soit irréprochable. Une fois ceci compris, ça ouvre de larges horizons, et j’en profite depuis quelques années.
– Va m’ouvrir le portail, belle catin.
– Votre belle putain y va tout de suite…
Alors qu’elle tourne la grosse clé et qu’elle fait pivoter les deux grilles, je me souviens de la fois où elle a tenu absolument à ouvrir le portail sous une pluie battante. Elle était trempée, ses vêtements collaient sur sa peau : c’était très érotique ! Ce serait dommage d’installer un portail automatique.
Et le bain plein de mousse qu’elle avait pris ensuite n’avait pas été un long fleuve tranquille…
Le portail ouvert, je rentre la voiture. Ça y est, nous sommes enfin chez nous. Je regarde dans la boîte à lettres tandis qu’Adeline s’engouffre dans la maison, où je la suis peu de temps après. Elle m’attend debout dans le salon, son imper déjà ôté, jambes écartées, mains sur les hanches. J’ai comme l’impression qu’elle a vraiment appris par cœur mon mail…
Pour éviter de parler – car mon stock de gros mots est faible – je me contente de claquer des doigts tout en m’enfonçant confortablement dans un fauteuil, histoire de profiter au maximum du spectacle.
Toujours vêtue de sa petite veste, de sa jupe en jean et d’un chemisier aux tons vifs, Adeline vient se planter, jambes en V, au milieu du salon, face à moi. C’est avec un large sourire qu’elle commence à ôter sa veste bleutée, révélant ses épaules couvertes d’un assez fin tissu. Elle minaude un peu, ce qui lui va très bien, puis d’un geste ample elle lance sa veste qui retombe sur la table basse du salon. Son chemisier est décidément trop fin ; encore heureux qu’elle ne travaille quasiment qu’avec des femmes, sinon je me poserais bien des questions. C’est vrai que je n’avais tout à fait bien réalisé ce matin combien ce vêtement pouvait être aguicheur pour qui sait voir.
Elle se caresse lascivement le corps, insistant sur ses hanches, ses jambes. Puis, pivotant sur elle-même, elle recommence son petit manège, côté pile afin que je ne perde rien de ses deux faces, ce dont je le remercie intérieurement. Puis d’un geste gracile, elle ôte sa première chaussure qu’elle pose à côté d’elle, au sol, révélant un mignon pied gainé de noir. Je ne suis pas un fétichiste des pieds, mais je ne déteste pas m’attarder parfois sur cette partie anatomique. Peu après, l’autre chaussure prend le même chemin, puis elle esquisse un pas de danse.
Elle virevolte sur elle-même, faisant quelques gestes aériens, se déhanchant un peu, me laissant entrevoir bien des promesses. Moi, durant ce temps, j’admire ma femme des pieds à la tête sans perdre un seul morceau de son anatomie.
– Poo poo pee-doo ! lance-t-elle en jouant visiblement les Betty Boop qui, la première, fit connaître ces quatre fameuses syllabes.
Je souris ; ma femme est décidément faussement ingénue. Elle me le démontre depuis quelques instants avec divers gestes évocateurs, ses frôlements, ses caresses, toutes ces choses qui cachent bien d’autres choses. Puis, me faisant face, lascive, c’est avec une lenteur interminable qu’elle déboutonne son fin chemisier. Ses seins jaillissent, toujours emprisonnés dans un soutien-gorge, entre les pans libérés. Lentement, le chemisier glisse, révélant une épaule, puis l’autre. La chair rose des bras se dévoile tandis que sa poitrine apparaît nettement dans toute sa splendeur. Puis d’un geste brusque, le chemiser vole à travers la pièce. Mains sur les hanches, Adeline se laisse admirer, pivotant lentement sur elle-même pour bien être contemplée.
Puis ses doigts fins s’attaquent au gros bouton de sa jupe. Elle fait durer les choses ; je reconnais bien là le caractère joueur de ma femme ! La tirette de la fermeture Éclair s’abaisse tout aussi lentement. Je suis assidu au spectacle. Puis, se trémoussant, sans mettre les mains, Adeline ondule du popotin afin de faire descendre la jupe qui arrive rapidement à ses pieds.
Elle est à présent en soutien-gorge, slip et bas autofixants, tout ce petit monde de couleur noire, sa couleur préférée en lingerie, splendide contraste avec sa peau blanche. Lascive, elle ondule de tout son corps, comme elle sait si bien le faire pour m’exciter plus encore. Pour ma part, je reste stoïque. De ma voix la plus neutre, je dis :
– La suite…
– Bien, Maître.
Elle retire lentement son soutien-gorge, révélant un premier sein et son téton à croquer. Elle me le laisse bien voir avant de continuer son petit jeu insolent. Son autre sein s’affiche alors à ma vue tandis qu’elle dégrafe son soutien-gorge tout en balançant son corps sur une musique inaudible. Beau spectacle que de voir le haut de son corps et ses trésors que j’aime tant et que je convoite toujours, même si j’en abuse tous les jours.
Peu après, c’est son petit slip qui descend, millimètre par millimètre, révélant lentement son intimité au grand jour. Une belle intimité que je connais si bien et que j’apprécie tant ! Le petit slip choit sur ses pieds ; elle s’en débarrasse d’un bref geste de la jambe. Elle tourne lentement sur elle-même afin que je puisse la contempler de tout mon saoul. Adeline me connaît sans doute un peu trop bien. Ou bien, je suis peut-être un peu trop prévisible, comme beaucoup d’autres hommes ?
Elle s’apprête à ôter un de ses bas autofixants ; je l’arrête :
– Non, non, ma belle tapineuse. Reste en bas, c’est mieux. Tu es nettement plus bandante comme ça.
– Bien, Maître.
Alors presque totalement nue, elle s’agenouille devant moi, courbe la tête et dit :
– Je suis à vous, Maître. Je suis votre chienne…
– Je le sais déjà, ma adorable chiennasse !
– Vous trichez, Maître.
– Depuis quand une simple esclave ose reprocher quoi que ce soit à son Maître ?
– La moins que rien que je suis s’en excuse platement.
Elle baisse plus encore la tête puis, s’agenouillant plus encore, front presque au sol, elle baise mes chaussures. Perfect timing.
– Très bien. À présent, suce-moi, gourdasse !
– Avec plaisir, Maître.
Elle dégrafe ma ceinture, abaisse ma tirette. Je me soulève pour qu’elle dégage mon sexe qu’elle accueille directement entre ses lèvres toutes chaudes. J’adore être dans cette grotte si suave et me faire choyer de la sorte ; c’est un plaisir vraiment exquis. Et dire que certains hommes l’ignorent !
Avec application, elle lèche ma tige de haut en bas, suavement. Elle dépose mille baisers appuyés sur mon gland avant de faire à nouveau disparaître toute ma colonne de chair entre ses lèvres luisantes. Je la laisse s’activer autour de ma queue fièrement dressée, puis je préfère en rester là : surtout, je désire aller au bout de mon programme !
Je vaque à diverses choses, je traîne un peu dans ce que j’ai à faire, j’y vais sans hâte, piano comme le disent si bien les Italiens ; je sais que ça prendra du temps pour qu’Adeline se change. Et puis, ça me permet de refroidir…
– Me voici toute à vous, Maître !
Je me retourne, et je reconnais que ça valait la peine d’attendre un peu : Adeline a opté pour une tenue sexy-pute, ou l’inverse, je ne saurais le dire, mais l’effet est radical sur ma libido. Quand je disais que cette soirée allait être difficile pour mes nerfs… Décrivons-la des pieds à la tête :
– Des chaussures noires à hauts talons-aiguilles qui lui donnent une démarche sensuellement chaloupée.
– Des bas noirs à motifs, des volutes qui gainent admirablement le galbe de ses jambes.
– Un porte-jarretelles bleu électrique enrobant harmonieusement ses hanches en un étrange contraste, et une absence totale de petite culotte.
– Une sorte de nuisette du même bleu, très arachnéenne, mousseuse, flottante, qui ne cache rien du tout !
– Un redresse-seins qui remplit parfaitement son rôle, faisant pointer de façon insolente son admirable poitrine.
– Un collier massif en métal qui accroche la lumière, la faisant ressembler à une idole primitive mais très sensuelle.
– Un maquillage soulignant ses lèvres délicatement ourlées, ses yeux légèrement en amande, ses joues si douces…
– Ses cheveux si soyeux réunis en un simili-chignon désordonné de sauvageonne sophistiquée.
Comment voulez-vous rester de marbre devant pareil tableau ? Si j’avais quelques années de moins, jeune lycéen, j’en éjaculerais illico dans mon boxer ! Je veux immortaliser ce moment ; je me précipite sur mon appareil photo numérique à défaut de me jeter sur elle. Puis pendant un bon cinq-dix minutes, enfiévré, je la mitraille sous toutes les coutures, sous toutes les poses, éthérées comme impudiques ; elle se prête à tous mes petits délires du moment tandis que je résiste à l’envie de lui arracher tous ses vêtements !
– C’est bon, ma chérie, tu as droit à ta petite pause.
– On ne joue plus ?
– Il faut savoir y aller doucement mais sûrement.
Elle sourit curieusement puis elle lâche perfidement :
– Ton chapiteau est peut-être un peu trop tendu ; tu as peur que le mât casse ?
– File dans ta chambre pour répondre à ton courrier !
– Oui, Monsieur mon mari. Tout de suite !
Et elle se refugie aussitôt dans notre chambre, ondulant ostensiblement des fesses, provocante à souhait. J’ai un mal de chien à décrocher ma vue de la porte où elle vient de disparaître ; cette femme me fera mourir cardiaque avant l’âge !
Fidèle à ses habitudes, Adeline est à présent dans notre chambre afin de surfer sur son ordinateur portable. Assise au bord du lit, l’ordinateur posé sur une desserte à roulettes, elle consulte ses messages, ses blogs et ses forums. Elle adore tout savoir, mettre son nez partout, et ça lui prend un certain temps. Durant ce temps je vaque à mes petites occupations, ma température interne descendant à un niveau moins périlleux.
Pour certaines réponses, elle n’aime pas faire de fautes, alors je suis son correcteur attitré… et je peux parfois en retirer un certain profit. Souvent, même ! Bref, un bon arrangement pour elle comme pour moi. Profiteur, moi ? Quelle idée !
– C’est bon, Maître, j’ai fini mes messages.
– OK, j’arrive.
Quand j’entre dans la chambre, elle se lève du lit pour me laisser la place. Mon Dieu, qu’elle est sexy ! Toujours ondulant sur ses hauts talons, elle embarque un oreiller au passage. Je m’assieds à sa place tandis que, fidèle au mail de ce midi, elle s’agenouille face à moi, l’oreiller sous ses genoux. Sage précaution.
Je consulte les différents messages sur le traitement de texte. Pas beaucoup de fautes, sauf quelques accords, mais le français n’est pas une langue facile, je le lui accorde.
– Impec ou presque, ma gourgandine : tu fais de réels progrès, bravo !
– Votre saligote est indigne de vos félicitations…
– Tu es peut-être ma putasse, mais quand c’est bien, il faut le dire.
– Bien, Maître.
À sa grande surprise, je dépose un bisou sur son front puis je me lève. Elle s’étonne :
– Vous ne souhaitez pas que je vous prouve ma reconnaissance ?
– Je m’en voudrais que tu attrapes une crampe à la mâchoire, d’autant que la soirée ne fait que commencer. Qui veut aller loin, ménage sa monture.
– Dois-je comprendre que je suis votre monture ?
– En quelque sorte… oui, c’est indubitable.
– Beau jeu de mots !
Je me contente de sourire et je sors de la chambre. Avant de franchir la porte, je lui lance :
– Et puis pour la suite, il te faut quelques forces…
– La suite ?
Je me retourne, l’air sévère :
– Ne me dis pas que tu as oublié, petite idiote !
– De me tripatouiller devant vous, Maître ?
– Exactement. Attends un peu que j’aille m’installer dans le salon afin de profiter au mieux du spectacle que tu vas m’offrir. C’est vrai que tu as tes copiés-collés à envoyer à tes correspondants avant.
– Bien, Maître.
Quelques instants après, je suis confortablement installé, attendant l’agréable suite à venir.
Adeline arrive aussitôt d’une démarche ondulante ; une bonne entrée en matière, si je puis dire. Avec une certaine théâtralité, elle pousse du pied un pouf rouge qu’elle dispose devant moi puis elle s’assied dessus, jambes largement écartées : une splendide pouf sur un pouf ! Et le contraste des couleurs est assez saisissant.
M’offrant une vue magnifique sur sa belle fente déjà largement entrouverte, elle joue de ses doigts manucurés. Elle caresse ses douces lèvres luisantes, s’amuse avec un capuchon rosé et taquine un petit clitoris qu’on pressent très sensible…
– Continue ainsi, gourgandine !
– Hummm… Oui, Maître… dit-elle dans un souffle.
Bouche ouverte, aspirant l’air, elle s’active plus encore, ses doigts chargés de cyprine, sa fente devenant de plus en plus blanche sous l’évidente excitation. Elle gémit, elle souffle, elle tressaille. Ses ongles disparaissent sous la cyprine qui les couvre. Sa fente s’élargit plus encore pour accueillir ses doigts qui lui font tant de bien. J’imagine toutes les queues qu’elle pourrait engloutir pour assouvir son désir ! Elle murmure, elle expire, elle soubresaute.
Je suis fasciné par les longs filets de cyprine qui relient ses doigts à sa chatte. Je suis envoûté par le plaisir qu’elle se donne, ma sensuelle soumise si obéissante à mes ordres, ma tendre trimardeuse que j’hésite entre la donner à tous et me la réserver exclusivement.
Ses doigts détrempés et gluants, sa fente largement ouverte et ruisselante, elle jouit sans retenue, bruyamment, impudiquement, tandis que je contemple le splendide spectacle qu’elle m’offre.
Adeline est à nouveau dans la chambre, se reposant ; je m’empare d’un périodique. Les minutes passent, les pages se tournent une à une. À la fin d’un reportage, je consulte ma montre puis je lance :
– J’y vais. Prépare tout, ma morue salée !
– Ma morue salée ? Tu as été chercher ça où ?
– Je ferai comme si je n’ai rien entendu, ma merluche.
– Oh, pardon, Maître…
Je monte dans la voiture. La campagne, c’est bien beau, mais souvent il faut parcourir des kilomètres pour trouver une boulangerie, et ici, une pizzeria. Bon, il est vrai qu’il n’y a pas un chat sur la route non plus. Quelques kilomètres plus tard, j’arrive à bon port. Ma commande étant déjà prête, je repars aussitôt. Juste après être sorti du village où est située la pizzeria, je donne un coup de fil :
– Allô, mon boudin préféré, c’est bon, j’ai tout. Je serai là dans cinq minutes environ.
– Bien, Maître. Votre crevette des mers aura tout préparé.
– Crevette des mers ? C’est une insulte, ça ?
– Une crevette, ce n’est pas précisément un prix de beauté, Maître…
– Dois-je comprendre, ma leste limande, que tu es justement un prix de beauté ?
– C’est vous qui l’avez dit ; pas moi, Maître vénéré.
Je me contente de rire tout en coupant la communication. Cinq minutes après – je suis ponctuel – je suis de retour. Je referme le portail puis je rentre, pizzas en mains. Comme convenu, la table basse du salon est apprêtée tandis qu’Adeline est agenouillée juste à côté. Entre-temps, elle a ôté son espèce de nuisette ainsi que son lourd collier, mais elle reste toujours aussi torride ; ses seins semblant pointer encore plus. Mes couverts et mon verre sont placés, ainsi qu’une serviette en papier. Sur le côté gît un tube à moitié plein. Je regarde mieux : c’est un tube de vaseline. Décidément, ma prévoyante soumise pense à tout ! Je hoche la tête et, après m’être un peu incliné, d’un geste décontracté je balance au sol un carton de pizza, juste à ses genoux.
– Ta pizza, connasse !
– Merci, Maître. Votre suceuse de bite vous remercie.
– Tiens, c’est pas une mauvaise idée, ça…
Et j’abaisse illico ma braguette, extirpant mon service trois pièces. Ma suceuse s’en saisit et commence une sucette particulièrement voluptueuse. Je me laisserais bien aller mais j’ai un programme à tenir, et c’est avec regret que je me dois de me retirer de sa bouche. Son air gourmand indique bien qu’elle a compris le pourquoi de ce retrait assez rapide, et elle est visiblement fière d’elle.
Avec un petit soupir, je remballe mon service trois pièces puis, de mon ton le plus sévère, je déclame, péremptoire :
– Maintenant, gobeuse de bites, bouffe ta pizza par terre dans son carton, comme la chiennasse que tu es, sans les mains, le cul à l’air avec ton gros rosebud dans le fion ! Au fait, tu l’as bien mis ? Je n’ai même pas vérifié.
Restant toujours par terre, elle se retourne, popotin bien en buse :
– Comme vous le voyez, Maître, votre grosse dévergondée n’a rien oublié.
– Félicitations, belle enculée : j’aime quand ton cul est décoré ainsi.
Elle tortille indécemment du croupion.
– Merci, Maître ; je sais que vous aimez ça.
– Bon, maintenant, bouffe ta pizza tout en me montrant bien ton cul de pu… euh… de garage à bites.
– Oui, oui, oui : votre merdeuse adore les bites à cet endroit !
Cette femme me fera perdre mes moyens ! C’est avec difficulté que je ne la viole pas là tout de suite. Une grande respiration et je m’assieds au bord du fauteuil, ma pizza face à moi, tandis que déjà Adeline plonge son nez dans son carton et commence la dégustation de la sienne. Face à moi, deux cercles : celui de la pizza et celui du gros rosebud. Et je vous prie de croire qu’il n’est pas du tout évident de rester totalement zen dans pareille circonstance ! Surtout devant un magnifique cul splendidement encadré par un porte-jarretelles et ses lanières, sans parler de ses bas à motifs qui lui magnifient les jambes. Néanmoins, en fermant beaucoup les yeux, je parviens à finir ma pizza. Durant ce temps, ma compagne, sans les mains, parvient elle-aussi à tout faire disparaître dans son carton. Puis, s’asseyant sur ses talons, elle se tourne vers moi. Je ne peux m’empêcher de sourire : elle a le nez tout rouge et maculé d’aliments. Ses joues et son menton ne sont guère mieux.
– Fini, Maître ; votre grosse cochonne a fini.
– Je vois ça, ma salopiotte. Va te donner un petit coup sur le museau ; mais vas-y à quatre pattes !
– Oui, Maître.
Et je la vois partir doucement vers la salle de bain tout en tortillant son mignon petit cul bien orienté vers moi, un gros point écarlate et brillant me narguant. J’en profite pour me servir un verre, j’en ai besoin ! Dans mon pantalon, mon sexe n’en peut plus : il est temps qu’il reprenne l’air. Ce que je fais tout de suite.
Quand elle revient, Adeline, toujours à quatre pattes, seins ondoyants bien enserrés, se dirige droit vers moi, puis dans la continuité de son déplacement elle enfourne ma bite bien raide sans que je ne le lui dise. Elle joue lascivement avec elle, la titille, la torture. C’est sublime, mais très difficile à tenir. Cette belle salope sait décidément très bien y faire…
– Stop ! Retourne-toi, trou à bites !
– Hum hum… (bouche toujours occupée)
Avec célérité, elle abandonne mon sexe et se retourne. Son gros rosebud me nargue. Mes doigts en crochet s’en emparent, et fermement l’extirpent de son endroit chaud et douillet. Je dois forcer un peu, le diamètre est conséquent. Elle gémit un peu, pousse du mieux qu’elle peut pour l’éjecter. Soudain, le volumineux et lourd bijou s’expulse. Puis, petit à petit, sa rosette toute rouge se ferme.
– Aaah, ça fait du bien ! soupire-t-elle de soulagement.
Je ne réponds rien, fasciné par cet anneau légèrement rouge qui se referme.
– Vous avez été brutal, Maître… morigène-t-elle.
– Tais-toi et suce, putasse (ah zut, je me suis répété) !
Je lui mets sous le nez le rosebud tout chaud. L’acier chirurgical a du bon ! Sans hésiter, sa bouche s’empare du bijou. Elle aime avoir la bouche pleine ? Elle est servie ! Et dans peu de temps, c’est ailleurs qu’elle sera aussi pleine. Je me saisis du tube de vaseline. Dans ma précipitation à l’ouvrir, je laisse tomber le bouchon qui roule je ne sais où. Sans trop de précautions, un gros tas de vaseline épouse la cuvette de son anus. Du bout du doigt, j’en pousse une petite partie dans sa rondelle qui s’écarte déjà un peu tandis qu’elle me tend ses fesses. Mon doigt s’aventure un peu plus loin en elle ; elle pousse un petit cri étrange.
Je n’en peux plus ! Elle m’excite trop depuis tout à l’heure ! Elle, ses talons-aiguilles de putain, ses bas de dévergondée, son porte-jarretelles de débauchée, son redresse-seins de salope… Tout, quoi ! J’ôte mon doigt, j’agrippe ses hanches, et d’un seul élan j’enfourne la moitié de ma tige en elle. Elle soupire abondamment. Je me cale mieux, je me retire un tout petit peu pour mieux tout mettre ensuite jusqu’au fond.
Alors que je commence mon pistonnage, je sens ses doigts sur mes testicules tandis qu’elle commence à se masturber. Le contact de ses ongles sur ma peau fragile entre les lanières du porte-jarretelles augmente encore plus mon excitation, et c’est à un effort surhumain que je dois de ne pas éjaculer tout de suite. Serrant les dents à les faire crisser, je rentre en elle, j’en ressors aussi vite, je coulisse dans son tunnel tout sombre. À chaque coup bien profond, mes boules caressent à nouveau sa main qui s’agite fiévreusement dans sa fente humide.
– Oh oui, Maître ! J’adore votre bite en moi ! J’adore vos couilles sur ma main !
– Ah oui, sac à foutre ? Tu vas être servie !
– Oh oui ! Encore ! Encore !
Je lui défonce carrément le cul – je ne vois pas d’autre expression – tellement je suis excité. Elle se masturbe frénétiquement tandis que j’essaie d’attendre un peu. J’ai envie de lui dire des tas de mots crus, mais je sais que si j’en prononce un seul, je ne pourrai pas me retenir.
Elle gémit de plus en plus ; c’est intenable, je serre les dents, essayant dans un dernier effort de juguler le flot qui monte en moi. Puis elle pousse un petit cri. Je ne résiste plus : je la pilonne à fond, comme pour l’exploser. Elle crie, je dis des tas de choses désordonnées, elle hurle des syllabes incompréhensibles… Fiévreux, je la secoue, la pistonnant sans relâche puis, dans un grand râle, je m’éparpille en mille éclats dans sa sombre chaleur.
Dans un brouillard lumineux, j’expulse ma semence en longs jets qui viennent la remplir tandis qu’elle hulule toujours, assaillie de transes. C’est une jouissance démentielle qui semble nous lier, quelque chose de primal, de terriblement basique, mais si jouissif, si… indescriptible, inexprimable, indicible, sublime !
Nous restons rivés l’un à l’autre, figés, le temps étant suspendu. Puis épuisé, je me retire, vidé… Elle reste immobile, tétanisée… Puis, chancelante, elle s’accroupit alors au-dessus du carton à pizza. Mains au sol, fesses bien écartées, elle pousse afin que mon sperme s’évacue de son corps, chutant goutte à goutte… D’où je suis, je vois distinctement ses efforts pour chasser ce que j’ai fougueusement déposé en elle. Puis elle recule, s’agenouille, plonge le nez dans le carton et, avec application, lentement, voluptueusement, elle lèche en dessert cette gelée étrange qu’est mon sperme chaud issu de ses sombres profondeurs…
Collée contre moi, elle ronronne :
– Eh bé, tout à l’heure, ça a été l’enfer ! Tu étais déchaîné, petit salaud !
– Et toi, tu n’étais pas en reste, petite vicieuse !
– J’ai eu un bon professeur…
– Oui, je vois ça.
– Vantard !
Comme de coutume, le dé noir est sous ma lampe de chevet. Parfois, je le lance pour savoir ce que je vais faire subir à mon infortunée compagne. Aujourd’hui, je pense qu’il sera au repos, il l’a bien mérité. Surtout avec le six qu’il m’a offert ce midi ! Un six parfaitement concrétisé jusqu’à présent.
Allongés ainsi tous les deux, il n’est pas rare qu’Adeline fasse joujou avec mon sexe. J’en fais souvent de même, et j’ai même plus de choix qu’elle car je peux aussi bien titiller son bouton rose, taquiner son mignon trou du cul ou agacer un téton arrogant. Au choix… Et bien sûr, je ne m’en prive absolument pas ! Si Dieu a mis tout ça sur le corps d’une femme et s’il a donné de larges mains aux hommes, c’est qu’il y avait une bonne raison.
– On se regarde la suite, Maître ? J’ai hâte de savoir quelle connerie ils vont nous pondre cette fois-ci.
– Pas de problème, ma branleuse ; je lance ça tout de suite.
Et je clique sur le fichier en question. Sans que je ne lui dise quelque chose, bien que ma dernière façon de la traiter était assez explicite, Adeline s’empare de mon sexe tout mou et entreprend de le durcir peu à peu. Et je dois, une fois de plus, constater qu’elle sait très bien s’y prendre ; elle sait très bien alterner les pressions, les caresses, les repos…
– Il n’y a pas à dire, ma rouée roulure, tu sais bien y faire !
– Je me répète sans doute, mon cher Maître, mais j’ai eu un bon professeur.
Et elle continue sans faiblir, avec doigté et application, tandis que les images défilent à l’écran.
Une fois l’anim’ terminée, elle décide de finir ce qu’elle avait commencé : elle suce mon téton puis descend doucement vers mon nombril. Je me laisse faire comme un gros chat. Elle pose sa tête sur mon ventre, son nez très près de ma bite dressée, ses doigts caressant tendrement mes couilles. Un bisou à la base de mon sexe, un autre un peu plus haut, elle remonte le long de ma tige… Coquine, elle donne de petits coups de langue assassins sur mon gland qui frémit. Puis elle repose sa tête sur mon ventre, me masturbant faiblement mais fermement à ma base.
– Vous voulez quoi de votre biteuse, mon Maître ? Que je vous pompe et que j’avale ? Que je vous branle et que j’en aie plein la figure ? Que je m’asseye sur vous et que je remue des hanches sans que vous ayez quoi que ce soit à faire ? Autre chose, mon Maître ?
– Hum, laisse-moi réfléchir, ma belle garce… Tout ce que tu me proposes est fort tentant… Très tentant. Oui, il n’y a pas à dire, tu es la plus belle des aguicheuses que je connaisse.
– Merci, Maître ; votre pouffe est très honorée.
Je me cale mieux sur le dos.
– Eh bien, sale vicieuse, on peut conjuguer tout ça.
– Comment ça, Maître ?
– Tu me branles jusqu’à ce que je te jute sur le visage, puis tu enfournes ma bite pour avaler le reste, mon doux sac à foutre.
– OK, Maître. Et pour ce qui est de m’asseoir ?
– Pas de problème : après la sucette, tu te frottes à ma bite jusqu’à ce qu’elle reprenne de la vigueur.
Elle soupire, me branlant toujours délicatement.
– Décidément, Maître, vous aimez avoir le beurre et l’argent du beurre…
– Oui, ma grognasse, sans parler de la crémière que je nique par tous les trous !
– C’est bien ce que je disais.
Elle soupire à nouveau, mais elle s’exécute. Elle s’active autour de ma tige, alternant doigts et langue. Elle s’offre même le luxe de chapeauter mon gland de ses douces lèvres humides. Que faire de plus que de se laisser aller ?
– Mets ta tête sur mes cuisses, ma belle suceuse : je veux pouvoir te voir quand je t’en foutrai plein le visage.
Sans me lâcher, elle change de place. Elle sait très bien s’y prendre pour rendre un homme fou. Je me demande soudain si d’autres en profitent actuellement… Je chasse cette idée ; l’instant est à ma branlette, qu’elle mène d’une main d’experte.
– Votre grognasse vous contente comme il faut ?
– Oui… oui… T’es une branleuse d’enfer !
– Merci Maître. Donc votre fosse à jus d’homme vous donne toute satisfaction ?
– Ah… je ne la connaissais pas, celle-là : fosse à jus d’homme.
– Votre chieuse essaie de faire preuve d’imagination… ce n’est pas toujours facile.
– Je vois ça… je vois ça… Tais-toi, belle connardeuse (je viens juste de l’inventer), et travaille !
– Bien, Maître.
Elle s’active de plus belle, presse mes couilles, joue avec mes boules ; c’est divin. Elle comprime adroitement ma tige, la caresse, la choie, utilisant alternativement doigts et langue comme tout à l’heure. Elle coiffe à nouveau mon gland de ses délicieuses lèvres chaudes ; sa langue insidieuse titille mon méat. Je commence à avoir des spasmes, une envie irrésistible de tout lâcher ; ma tige frémit, oscille, elle amplifie le mouvement, l’accentue, le magnifie !
Dans un râle, je lâche ma première salve qui vient s’aplatir entre nez et sourcil, sur son œil fermé. Elle continue de me masturber fortement ; une deuxième salve jaillit pour mourir sur son front.
– Enfourne, salopiotte !
– Oui, Maître.
C’est sur ses dents du bas que s’écrase la troisième décharge, dont une partie dégouline sur son menton. Elle engloutit toute ma tige ; je me laisse aller. D’autres salves jaillissent, tapissant sa bouche.
– Avale tout, grosse bâtarde !
– Hon, hon…
– Avale tout, trou du cul, bac à sperme, grosse vache à foutre ! Tout ! Tout !
Elle avale tout. Vous ne pouvez pas savoir à quel point avoir une femme qui avale peut procurer comme satisfactions ! Sans parler du sperme, de mon sperme qui dégouline le long de son visage… Je ne saurais pas expliquer, mais c’est génial ! Il a y quelque chose comme de l’obéissance, de l’abandon, le fait de faire plaisir à l’autre. Et puis, nous aimons bien avoir une belle cochonne dans notre lit ; et avaler, c’est le signe des vraies cochonnes !
Peu après, c’est elle qui se frotte sur ma queue qui reprend de la vigueur. Je résiste tant bien que mal à ces sensations si fortes. Ma belle salope se déchaîne, elle épouse à fond ma tige autour de ses lèvres détrempées, mon gland qui ripe sur son clitoris. Je regarde son visage révulsé aux yeux clos, ses commissures luisantes de sperme, mes deux traces de jets sur son front et un peu plus bas. Oui, quelle admirable salope ! Ma femme est une admirable salope, c’est indéniable ! J’ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, et encore plus d’en profiter ignoblement, comme je le fais depuis quelques années.
Elle jouit formidablement, dans une longue mélopée qui se change lentement en un cri rauque, enroué, intérieur, telle la plainte d’une chienne comblée, saturée…
Puis, dans les bras l’un de l’autre, nous nous endormons. Ce fut assurément une belle nuit avec plein de rêves très érotiques ; très cochons, même ! Ce que j’avais alors vécu alimentait sans problème mon imaginaire nocturne. J’ai fait de très nombreux songes plus que plaisants, me rejouant tout notre retour à la maison et notre soirée torride, y ajoutant des détails, en enlevant d’autres…
C’est ce matin, au petit déjeuner, que j’ai une certaine surprise :
– Tu… tu peux répéter, Adeline ?
– Oui, je répète : on recommencera tout ça au moins une fois par semaine ; et pas besoin de ton dé « magique ».
Ne jamais réveiller l’eau qui dort : ça, je le savais. Mais j’ignorais encore la profondeur du lac faussement paisible qu’est ma femme. Et quelque chose me dit que je suis loin du compte concernant les abîmes qu’elle recèle… Mais je saurai me sacrifier à cette noble cause : de tout mon corps, et du sien !
J’ai beaucoup apprécié, tant les actes, les situations et tous ces mots grossiers, voir insultes, font un bon ingrédient…Félicitation à vous deux.
Zita
J’ai trouvé cet exercice de style très bien mené et finalement plus excitant que ce que j’aurais pensé
On ne peut ps dire que l’auteur fasse dans la dentelle, mais j’avoue avoir apprécié
Enfin un récit qui ose mettre en avant la coprolalie c’est à dire l’utilisation de mots grossiers pendant les rapports et les jeux sexuels, en ayant soin de contextualiser tout ça.
Un récit excitant, bien écrit et tellement nécessaire.
Merci Patrike