Mirage
poésie en prose
par DouxArnaud
Après t’avoir donné un massage à l’huile, nous nous retrouvons dans le hamann.
La chaleur, la transpiration favorise la migration externe de cet artifice, qui peu de temps auparavant sous la force de mes mains, avait fait le chemin inverse.
Nos regards se parlent, je te prends la main.
Après avoir pris plaisir à se sentir, à se vouloir, à nouveau le désir monte en nous.
Allongés sur ce canapé de ciment recouvert de mosaïque nos corps se rapprochent, l’huile qui les recouvre, permet un glissement sans limite de l’un sur l’autre, aussi de nos mains sur nos sexes réciproques.
Oh combien j’aime sentir ta croupe tonique entre mes paumes, la pointe ferme de tes seins le long des miens, mon index glisse le long de la raie de tes fesses, passe délicatement autour de ton anus, alors que mon sexe turgescent te caresse le ventre et y glisse de bas en haut, je sens mes bourses entrer en contact avec ton mont de vénus, nous nous embrassons fortement, totalement, mon doigt entre délicatement.
L’huile et la chaleur à ce moment créent un cocktail magique, une enveloppe commune, qui outre nos bouches, nos sexes maintenant et mon doigt au fond de ton cul, lentement vont et viennent profondément, nous unie.
L’un de mes bras lentement t’enlace et glisse sur ton corps entier, tu sens ma verge turgescente en toi, mon doigt fin et long, profondément ; je sens tes mains crispées de plaisir sur mes flancs, je t’entends, tu me sens me répandre en toi.
ça va ? pas trop fatigué ?