Martinov 27 – La possession de Pétula – 8 – Partouze chez Brigitte par Maud-Anne Amaro

Martinov 27 – La possession de Pétula – 8 – Partouze chez Brigitte par Maud-Anne Amaro

A Paris, Brigitte Silverberg, détective privée, que nos lecteurs connaissent déjà, reçoit Béatrice et Gérard dans les locaux de l’agence. Ceux-lui expliquent avec forces détails la situation qui les amène.

– Ok c’est du prémâché, je vais lire votre rapport attentivement, à tous les coups, il va manquer des trucs pour le dossier, il faudra que j’envoie un enquêteur sur place. Donc j’ouvre le dossier au nom de Monsieur Forville, je suppose que c’est lui qui va payer ?
– Il est d’accord.
– Bon, je m’occupe de tout ça, on pourrait se revoir ce soir chez moi afin de faire le point. Venez donc avec votre charmante épouse et aussi avec Monsieur Martinov et sa collaboratrice, on se fera une soirée pizza.
– Avec plaisir.

Et donc la fine équipe se retrouve à 20 heures chez Brigitte.

– Il y a une seule chose qui cloche, c’est ce rendez-vous du Panier Fleuri qui a foiré. Le gars risque d’être sur ses gardes, ça peut poser des problèmes.
– Vraiment ?
– Il peut avoir une réaction imprévisible. Autant prendre les devants.
– Mais comment ?
– Je vais envoyer un enquêteur sur place, il va le bluffer et se faire passer pour un maître chanteur..
– Super !

Ils dégustèrent leur pizza dans la bonne humeur et la décontraction, chacun sachant pertinemment comment cette rencontre allait se terminer.

Le petit jeu étant de savoir qui allait donner le signal.

Ce fut Brigitte qui de la façon la plus naturelle du monde déclara :

– On passe au dessert maintenant ou on fait une pause bite ?
– Ou une pause chatte ? répondit Gérard prenant la balle au bond.
– Cochon !
– Ce n’est pas moi qui at commencé.
– Est-ce que tu bandes Gérard ? lui demande la détective.
– Je bandouille, mais je suis persuadé que tu vas m’arranger ça.

Et il dézippe sa braguette, mais Brigitte le stoppe dans son élan.

– Non, non, reste tranquille, on va un peu jouer tous ensemble, je vais être la gentille organisatrice, vous voulez bien ?

Tout le monde approuve.

– Donc c’est Béatrice qui va lui sortir sa queue, tu la sors et tu la suces. D’accord ?
– Mais avec plaisir.

Béa eut tôt fait de dégager la bite de Gérard qui maintenant bandait bien comme il faut.

– Allez Béatrice, lâche-lui la bite, c’est au tour de Martinov de sucer !

Notre vert professeur, ne se fait pas prier (vous vous en doutiez bien) et vient remplacer Béa.

– Regardez-moi ce vieux cochon comme il se régale ! Tu n’as pas honte de sucer des bites ?
– Hompf, hompf (ben oui on ne parle pas la bouche pleine)
– Hum quel spectacle !

Et voilà Brigitte qui retire son haut et son soutien-gorge, dévoilant sa magnifique paire de seins que les protagonistes ont déjà eu l’occasion d’admirer (et pas seulement d’admirer)

– Les nanas venez, me lécher les nichons, une à gauche, l’autre à droite, mais mettez-vous un peu à l’aise d’abord !

Les deux femmes se débraillent et viennent sucer de leur bouches gourmandes les tétons turgescents de la détective privée qui se pâme d’aise.

Martinov à force de sucer comme un forcené attrape une crampe à la mâchoire et est obligé de faire une pause, au terme de laquelle les deux hommes se déshabillent…

Tout le monde est à poil, c’est quand même mieux pour une partouze, non ?

– Encule-le ! Ordonne Brigitte à Gérard. J’aime tellement voir ça !

Vous pensez bien que notre vert professeur n’attendait que ça. En deux temps et trois mouvements il est sur la moquette en levrette, le cul offert.

– Les capotes et le gel sont sur le vaisselier ! indique Brigitte qui a le sens de l’organisation.

Et c’est parti, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre (mais cette situation devra inévitablement évoluer comme vous le pensez bien). Gérard encule vaillamment Martinov tandis que les trois femmes se mélangent dans une confusion telle qu’on ne sait trop qui lèche qui. Les doigts passent de chatte en cul, les langues aussi.

– Ton cul fleure bon ! S’enthousiasme Brigitte, en faisant feuille de rose à Florentine.

Mais voici qu’on entend derrière la porte d’entrée des bruits intempestifs de grattements.

– Mais qu’est donc que cela ! S’écrie Brigitte se dégageant de son trio infernal.

Elle se lève pour aller voir, l’œilleton ne la renseigne pas beaucoup, elle ouvre… et voilà le chien du gardien qui déboule en remuant sa queue comme un métronome.

– Enfin, en voilà des façons, il dû reconnaitre l’odeur de Florentine ou celle de Béatrice, quel vicelard, ce clébard !

Florentine ne paraît pas fâchée de cette apparition canine, bien au contraire. (la cochonne !)

– Viens mon gros toutou, viens lécher la bonne chatte de Tata Florentine.

Intelligent ce chien, il a compris à moins que ce soit son instinct, toujours est-il que le voilà entre les cuisses de la belle mature. Et il lèche, il lèche, il n’arrête pas de lécher. Florentine sent monter l’excitation et se pince les bouts de seins avec force pour améliorer la chose.

Brigitte et Béatrice sont fasciné par le spectacle et attendent leur tour en caressant le poitrail de l’animal.

La main de Béa passe sous le ventre du chien et atteint son pénis que quelques mouvements de branle font sortir de son fourreau.

Le chien se couche sur le côté, voilà qui tombe bien puisque son pénis devient mieux accessible.

Et devinez ce que fait Béatrice ? Elle embouche la bite du chien et se met à lui prodiguer une fellation ! Oh la vicieuse !

Florentine laisse Béa s’amuser un peu avec la bite du chien, puis estime que c’est maintenant à son tour. Alors elle se positionne en levrette se tapote les fesses.

– Viens toutou, viens baiser Florentine.
– Tu me le laisseras un peu, intervient Brigitte !
– Bien sûr ma grande. Mais fait gaffe, le chien risque de te griffer, je vais aller chercher des chaussettes

Et le chien ivre d’excitation se met à pilonner Florentine qui n’en peux mais. Sur les conseils de Brigitte elle le fait se retirer avant que le nœud se forme, puis se met en position pour recevoir à son tour ses assauts.

A l’autre bout de la pièce, Gérard qui a joui dans le fondement du professeur gratifie ce dernier d’une joie branlette tout en profitant du spectacle pervers que leur offre ces dames

Mais voilà que l’on frappe.

– Une seconde ! Crie Brigitte avant d’aller chercher un peignoir dans sa salle de bain et de s’en couvrir

Elle regarde par l’œilleton, c’est le gardien.

– Je voulais savoir si vous n’aviez pas vu mon chien,… Ah je le vois, j’avais eu qu’il se soit perdu… Dites donc vous avez l’air de bien vous amuser !
– N’est-ce pas ?
– Vous êtes tous à poil ? Enfin presque tous !
– Eh oui, aujourd’hui c’est la saint Oilpé, le patron des naturistes et nous faisons une petite fête en son honneur.
– Toujours le mot pour rire Madame Silverberg.
– Et toutes les occasions sont bonnes pour vous rincer l’œil, monsieur le gardien, je parie que vous bandez, vous n’avez pas honte ?
– Oh si j’ai très honte ! Si vous voulez me punir vous pouvez, je le mérite.
– Vous avez soif, servez-vous, ce pinard est excellent.
– Ce n’est pas de refus !

Et pendant qu’il descend son verre, Brigitte lui touche la braguette,

– Qu’est-ce qui t’excite comme ça ? Les nichons de ces dames, les bites de ces messieurs ?
– Un peu tout ça. J’aime beaucoup de choses
– Bon baisse ton froc, on va te punir, parce qu’on s’est bien amusé avec ton chien. Et que ce n’est pas bien de nous pervertir de la sorte.
– Hi ! Hi !ne de nous

Il n’hésite pas et exhibe ses fesses. Brigitte s’en est allé chercher deux cravaches, une pour Béatrice une pour Florentine.

– Voilà, vous lui donnez chacune vingt coups et n’hésitez pas à taper fort, il aime ça ce gros vicelard ! N’est-ce pas que tu aimes ça ?
– Oui, oui !

Ce fut donc une flagellation alternative, chacune sa cravache chacune sa fesse, au terme de laquelle le type se branla la bite avant de se reculotter, puis il redemanda un coup de rouge et reparti avec son chien.

Et c’est souvent qu’après ces partouzes que les participants éprouvent une subite envie de pisser.

– Qui veut boire mon pipi ? Demande Brigitte.
– Moi, moi, répondent tous les autres à l’unisson.

Comment gérer ça ?

La courte paille ? Mais il faudrait des pailles ! Il y en a pas, mais il y a des bretzels à apéro.

C’est Béatrice l’heureuse perdante. Brigitte va chercher une grande serviette de bain qu’elle étale sur le sol, Béatrice s’installe en ouvrant une large bouche, Brigitte s’accroupit et c’est parti pour une dégustation de joyeux pipi.

Florentine a une autre idée, elle pisse dans un grand verre, puis comme elle le remplit rapidement elle pisse dans un deuxième, elle trempe ensuite des bretzels dedans.

– Venez dégustez, c’est gratuit !

Et tout le monde de sucer et de croquer les bretzels en rigolant comme des bossus. Tout cela à un goût de trop peu alors on en reprend.

Tout le monde a fait son pipi, tout le monde est un peu épuisé, ce qui n’empêche pas Brigitte d’avoir encore de la ressource.

– Qui c’est qui veut m’introduire un bretzel dans le cul ? Demande-t-elle.
– Mais enfin ça se casser ! Objecte Florentine.
– Pas si on fait ça doucement !

Flo introduit le biscuit salé dans le fondement de la détective et le fait aller et venir quelques instants.

– Maintenant ressort le et bouffe le !
– Tu ne men crois pas capable ?
– Oh si !

Le bretzel n’est pas ressorti très net, mais Florentine n’en a cure et le déguste avec un air de défi !

Et après ces joyeuseté, il est temps de regagner la table où une jolie tarte aux pommes attend qu’on la dévore.

L’abbé Michel est peu rassuré, ce rendez-vous avorté ne lui dit rien qui vaille. Il a échafaudé maintes hypothèses et se demande s’il ne s’est pas fait piéger.

Contre tout attente il reçoit un mail lui proposant un nouveau rendez-vous. Il décide d’y aller.

L’enquêteur Piquet tient le journal Marie-Claire en évidence. L’abbé Michel se dirige vers lui.

– Nous avons rendez-vous me semble-t-il.
– Asseyez-vous. On ne va pas tourner autour du pot, je suis détective privé et notre agence a été missionné pour enquêter sur vos activités. Nous avons tout trouvé y compris la liste de vos complices dans cette affaire.

« Mais de quoi parle-t-il ? S’étonne l’abbé, je n’ai pas de complices, il veut m’avoir au bluff ! »

– Et alors ?
– Et alors, je suis comme tout le monde, je ne suis pas incorruptible. Répondit Piquet avec une assurance feinte.
– Je crains de ne pas saisir.
– Je peux toujours dire que je n’ai rien trouvé, comme je suis un enquêteur bien noté, on me croira.
– Et je suppose que ça a un prix ?
– Mais mon bon monsieur, en ce bas monde tout s’achète et tout se vend.
– Combien ?
– 20 000 euros.
– Trop cher !
– Alors on en reste là, vous êtes en liberté conditionnelle, en cas de plainte pour escroquerie, c’est retour direct à la case prison.
– Sauf si je vous casse la gueule.
– N’aggravez pas votre cas, j’ai pris mes précautions.
– Vous êtes une merde.
– Mais très certainement ! Alors. On fait quoi ?
– 10 000, je ne peux pas plus .
– Mais si vous pouvez !
– Et quand vous aurez la somme, vous me relancerez dans huit jours pour me demander encore plus, c’est la dynamique du maître chanteur, alors non merci. Je veux bien vous filer 10 000 balles, mais vous n’aurez rien d’autre, les risques je les assume et si vous revenez me faire chier j’ai quelques amis qui pourraient vous le faire regretter.

Exactement la situation qu’espérait Piquet.

– Et maintenant que j’y réfléchis, reprend le curé, on va faire autrement, puisque vous êtes capable de dire que vous n’avez rien trouvé, vous allez le faire, et en contrepartie on ne vous brisera pas les jambes, vous ne vous rendez pas compte de l’endroit où vous mettez les pieds
– Bon laissez tomber.
– Minable !
– On fait ce qu’on peut…
– Allez dégage.

« Mais c’est qui ce mec ? » Se demande le faux curé.

Aussitôt que Piquet eut quitté l’établissement, l’abbé Michel le prend en filature, le détective avait évidemment prévu le coup, il le fait « tourner en bourrique » dans les rues de Reims et le sème en pleine avenue commerçante comme il sait très bien le faire.

« Merde, il est passé où ce con ? »

Il cherche autour de lui, ne le voit nulle part.

« Bon tant pis, je vais me poser dans un bistrot et réfléchir…  »

L’abbé Michel est persuadé que son interlocuteur n’est pas détective privé…

« Un détective privé qui n’a pas compris la moitié de l’affaire ça ne tient pas debout. Ce ne peut être qu’un petit amateur qui se prend pour Sherlock Holmes. Reste à savoir comment il m’a trouvé, j’aurais dû lui demander. Les seules traces que j’ai laissé ce sont mes mails, mais j’ai demandé à ce qu’on les détruise. Faut croire que l’une de ces conasses ne l’a pas fait… et ensuite ? Avec mon adresse électronique qu’est-ce que peut faire un hacker ? Sont très forts ces mecs, moi j’y connais rien ? Mais où aurais-je laisser trainer mon adresse domicile ? Quelque chose m’échappe. »

Piquet ne perd pas son temps et se rend chez cette fameuse Marie. Là il se montre très persuasif et accède aux messages du dénommé Carolin de Coutance. Le contenu est édifiant.

« Allez dans une librairie ésotérique, il y en a une rue Jules Verne, achetez des trucs avec des formules « magiques » c’est juste afin de les apprendre par cœur. Il vous faudra simuler des régurgitations sataniques, pour cela utilisez un liquide rougeâtre, Coca-Cola ou jus de tomates mélangé à du fromage blanc ou l’équivalent . Pour le faire au moment opportun voir le site http://….  » Et ainsi de suite

Piquet recueille ensuite l’accord des familles de Pétula, de Marie et de Zita qui acceptent de porter plainte.

Accord de principe oui, mais pour ce qui est de passer à l’acte, c’est une autre paire de manches, certains veulent une plainte groupée, d’autres non, ça chipote sur des points de détails ce qui fait qu’aucune plainte n’est encore déposée.

Quant à l’abbé Michel, il est rassuré, ce n’était qu’un maître chanteur de troisième zone qui lui cherchait des noises et non pas un enquêteur policier ou privé.

« N’empêche, se dit-il que ce type a été capable de trouver des choses qu’il n’aurait jamais dû trouver ! Et il a fait comment ? Et pourquoi se figure-t-il que j’ai des complices ? »

« Il a dû fouiner chez mes « patientes », mais comment a-t-il fait pour les localiser ? »

Je peux toujours essayer de les questionner les unes après les autres, mais ce n’est pas évident j’en ai quatorze sur ma liste et certaines familles ne veulent plus me voir.

Et sur sa liste du lendemain il y a Candice, un ravissante petite brunette aux yeux malicieux,

– Ah ! Madame Brougnard, que temps de chien aujourd’hui , comment va Candice ?
– C’est toujours pareil… mais ça n’empire pas non plus.
– Donc la possession se stabilise, c’est déjà ça !
– Je vais tenter un exorcisme plus violent, mais sans risque, si vous entendez des cris ne vous inquiétez pas et n’intervenez surtout pas.
– On vous fait confiance.
– Ah autant vous prévenir, on m’a signalé qu’un charlatan sévissait dans la ville, comme vous le savez on a plusieurs cas de possession ici. Alors il fouine et tente d’approcher les parents…
– Non, on a vu personne…
– Tant mieux ! Si cet individu essayait de vous contacter ne donnez surtout pas suite
– C’est noté.
– Bien, maintenant je vais aller voir Candice.

La pulsion est irrésistible, l’abbé Michel est incapable de se contrôler, cette Candice, il faut qu’il la baise !

Dès que l’abbé est entré dans la chambre, la jeune fille commence son cinéma : injures sataniques, fausses convulsions, rejet de liquides truquées.

Le faux curé est habitué et répond par des incantations incompréhensibles. Puis prenant un air solennel :

– Notre seigneur m’ordonne de combattre le mal par le mal… aurais-je la force d’accomplir ce rituel ?

Des paroles qui inquiètent Candice qui se demande ce qui va lui tomber dessus.

– Seigneur, aidez-moi à surmonter cette épreuve qui m’angoisse et me fait honte ! Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit. Amen.

Candice a cessé ses gesticulation et fixe l’abbé d’un œil inquiet.

Ce dernier retrousse sa soutane, baisse son slip et exhibe son membre en érection, il s’approche de la fille.

– N’ai point peur, mon enfant, je vais te délivrer du diable.

Candice sortant de son rôle d’envoûtée se redresse dans son lit.

– Range moi cette bite, connard ou je fais un scandale.

Il s’en fout le père Michel, persuadé que les parents n’interviendront pas

– Candice crie au secours… dans le vide.

L’abbé Michel lui arrache sa chemise de nuit. Candice se saisit alors de la lourde lampe de chevet et en assène un grand coup sur l’ensoutané qui en tombe dans les pommes.

Elle sort précipitamment de la chambre et rejoint ses parents qui ne comprennent rien

– Alors quand je crie au secours vous êtes incapables de bouger votre cul !
– Mais Candice, tu es guérie ?
– Non, je ne suis pas guérie, mais votre curé a voulu me violer
– Allons, Allons, ce doit être le choc de la guérison, il est où l’abbé ?
– Dans les pommes

A ces mots les parents se précipitent dans la chambre de Candice où le faux prêtre reprend peu à peu connaissance.

Il est mal en point, rien de grave mais le choc a fait saigner son cuir chevelu et il a du sang partout, on le soigne avec des compresses de sérum physiologique et de la Bétadine.

– Oh, monsieur l’abbé, ça va aller ?
– J’espère.
– En tout cas merci, merci de tout notre cœur.
– De rien… balbutie l’escroc qui ne comprend pas bien de quoi on le remercie.
– Notre petite Candice est désenvoûtée, vous avez pris des risques énormes, vous êtes un saint homme

Tu parles !

– J’espère qu’elle ne va pas nous faire une rechute ! Ajoute la mère Brougnard.
– On ne sait jamais, il faudra surveiller, répond l’abbé qui commence à réaliser.

– On va vous prêter une gabardine, vous n’allez pas repartir avec vos vêtements tachés de sang.

Ces braves gens redescendent au salon, Candice s’est affalé sur un fauteuil. Elle croise le regard de l’abbé qui n’en mène pas large.

Et soudain tel un diable qui sortirait de sa boîte, Candice s’extrait de son fauteuil, se dirige prestement vers l’abbé, lui colle une gifle magistrale en le traitant d’ordure, puis se précipite dans sa chambre.

Il n’est pas bien l’abbé, battu et humilié, il en chialerait presque.

– Elle est devenue folle ou quoi ? S’inquiète la mère Brougnard.
– Elle devrait se calmer, il faut attendre quelques heures.

Pendant ce temps papa Brougnard tambourine à la porte verrouillée de sa fille.

– Ouvre Candice, c’est papa !
-Ta gueule.

En fait la jeune fille entassait quelques affaires dans un sac à dos. Elle attendit que le paternel redescende, puis s’assurant que le cureton avait quitté les lieux, elle descendit et se dirigea vers la sortie du pavillon.

– Mais où tu vas, ma petite fille ?
– Aux fraises !

Brigitte était très intéressée par le dossier, d’autant que le patron d’une agence locale souhaitait prendre sa retraite

« Si je pouvais racheter son agence… et ouvrir une succursale ici, avec cette affaire il y a plein de client potentiels »

Elle décida donc de se rendre sur place flanquée de Dominguez, le petit génie informatique de son équipe.

– Vous voulez reprendre mon officine ? Ça tombe bien, les repreneurs ne se bousculent pas au portillon. Vous pouvez même vous y installer de suite après m’avoir signé une promesse de reprise, moi je vais me retirer dans les Alpes… J’y met toutefois une condition…
– Dites…
– Je souhaiterais que vous conversiez mes enquêteurs.
– Pas de problème dites-moi le nom du meilleur d’entre eux et je le nommerai directeur de la succursale. Pour ma part je vais rester quelques jours ici le temps d’une enquête en cours, ensuite je repartirais à Paris.

Bref l’affaire fût conclue.

Sur place, Dominguez s’efforça de fouiller dans la jungle des réseaux sociaux, au bout d’une journée il put présenter à sa patronne un premier bilan de ses investigations.

– J’ai décompté trente-quatre jeunes femmes intéressées par chalenge principalement à Château Thierry et à Reims, dix-neuf ont donné des signes montrant qu’elles s’y impliquaient. L’intervention de l’abbé Michel n’est explicite que quatre fois .
– Mwais, et on peut récupérer des adresses ?
– Ce sont celles qui nous ont été communiquées par Monsieur Petit-Couture.
– De toute façon étant donné que nous avons l’dresse du curé, il suffira de le suivre dans sa tournée.

Geneviève Brougnard, la mère de Candice se rend à la gendarmerie locale

– C’est pour signaler une disparition.
– L’âge de la personne
– C’est ma fille, elle a 19 ans.
– Disparue depuis quand ?
– Trois jours.
– Elle est donc majeure c’est peut-être une fugue.
– Laissez-moi vous expliquer. La fille a été envouté par un démon malfaisant, nous avons fait appel à un exorciste, un saint homme. Il a réussi à la désenvouter au risque de sa vie, mais il faut croire que la procédure a laissé des traces, elle est montée prendre ses affaires, elle est partie de la maison et depuis plus de nouvelles, elle ne répond pas au téléphone.
– Bien, vous allez nous renseigner cette petite fiche et nous aviserons. Mais autant vous prévenir, cette personne est majeure et on ne vous la rendra pas de force.
– Mais vous servez à quoi, alors ? S’énerve la mère Brougnard
– Nous servons, madame à assurer la loi et l’ordre et ce n’est pas en nous parlant sur ce ton que vous bénéficierez de notre bienveillance.
– J’ai quand même le droit de savoir où est ma fille ?
– Non, madame, encore pour la troisième fois elle est majeure, j’ai noté que vous nous parliez d’exorcisme, de diableries, quand on prête foi à ce genre de secte ne vous étonnez pas quand ça part en couilles.
– Mais comment vous me parlez ?
– Bon écoutez, vos propos sont incohérents, revenez quand vous aurez des choses sérieuses à nous raconter, remplissez une main courante si vous le désirez mais c’est tout ce que je peux faire pour vous.
– Ben, elle est belle la France !
– Avec des gens comme vous, on peut effectivement se poser la question.

Et furibarde et très énervée Geneviève Brougnard quitte les lieux.

Et c’est par hasard que sur le chemin du retour, elle aperçoit l’officine de détective privée, flanqué d’un panneau indiquant « changement de direction »

Elle entre. Brigitte est un peu contrariée.

« Encore une qui va me prendre la tête avec une histoire d’adultère, je ne suis pas venue ici pour ça ! »

Mais elle change complétement d’attitude quand Maman Brougnard lui parle de possession et d’exorcisme.

– O.K. je prends le dossier ! Conclut Brigitte Silverberg après avoir posé plein de questions à sa cliente potentielle. J’ai vos cordonnées, je vous préviens dès qu’on aura trouvé quelque chose.
– Oh, merci !
– De rien. je vais vous demandez un petit acompte…
– Mais très certainement

Brigitte s’empresse de téléphoner à Candice. Comme attendu, elle ne décroche pas, mais cela lui permet de géolocaliser sa présence,, elle est à Paris, rue Saint Martin.

A suivre

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Martinov 27 – La possession de Pétula – 8 – Partouze chez Brigitte par Maud-Anne Amaro

  1. Sacha dit :

    Elle y prend goût la Béatrice aux plaisirs canins !

  2. Forestier dit :

    Plus Béatrice est cochonne, plus je l’aime !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *