Martinov 26 – Les sculptures incas – 4 – Intrigante Sophia par Maud-Anne Amaro

Martinov 26 – Les sculptures incas – 4 – Intrigante Sophia par Maud-Anne Amaro

A Alençon, Martinov et Béatrice se sont posés à la terrasse d’un bistrot pout tenter de faire le point.

– C’est bien nébuleux tout ça ! A moins d’un coup de théâtre on n’aura jamais le temps d’approfondir le truc ! Se lamente Béatrice.
– On peut essayer de négocier quelques jours supplémentaires, je m’entends bien avec Gino.
– Ça j’ai vu ! Se gaussa-t-elle

Le restaurant de l’hôtel des « Deux bornes » était à moitié rempli, (ou à moitié vide, question de point de vue). A quelques tables de la leur, dinait une femme seule, brune, la quarantaine, joli visage assez atypique avec un grand nez aquilin qui le faisait bien et des lunettes à la monture très fine.

Le regard des deux femmes finit par se croiser, l’inconnue sourit et Béatrice lui rendit son sourire avant de replonger dans son assiette, profondément troublée.

Ce petit manège se répéta plusieurs fois, Martinov, lui, ne se rendait compte de rien.

– On fait quoi on monte dans la chambre où on va prendre le frais ! Demanda Martinov quand ils eurent terminé leur dîner.
– Fais comme tu veux, moi, je vais rester un peu ici, on dirait que j’ai un tiquet avec la dame là-bas, non reste discret, je te raconterais… si toutefois il y a quelque chose à raconter.

Martinov parti, Béatrice fixa de nouveau son regard vers l’inconnue, celle-ci répondit par un nouveau sourire, mais celui-ci était différent et semblait être une invite.

Béatrice se leva et se dirigea vers la femme en noir !

– Béatrice, enchantée, votre sourire est craquant.
– Sophia, enchantée également, merci de vous êtes déplacée, asseyez-vous donc, je ne mords pas.
– Je ne mords pas non plus, mais puisque je semble vous intéresser, m’en direz-vous les raisons ?
– Avec plaisir, mais promettez moi de ne pas faire de scandale, si ce que je vais vous dire ne vous intéresse pas, on en restera là et nous ferons comme si nous ne nous étions jamais rencontrées. D’accord ?
– Remarquez, je crois deviner, mais j’ai peur de me tromper !
– O.K Reprit Sophia, cassons le suspense, je suis sexuellement attirée par les femmes.
– Je l’aurais parié ! Répondit Béatrice avec un large sourire.
– Et vous ?
– Quoi, « moi » ?
– Les femmes vous attirent-elles ?
– Parfois, oui !
– Un petit moment avec moi, ça vous dirait ?
– Oui !
– Alors trêve de préliminaires, vous êtes disponible, là tout de suite ?
– Juste le temps de prendre une douche…
– Vous la prendrez après. Je suis impatiente de vous lécher la chatte.
– Oh ! On peut dire que vous êtes directe, vous !
– Oui, j’aime bien… comme ça les choses sont claires.
– Alors allons-y :
– Mais votre partenaire de table ?
– Je vous expliquerai.

Coup de foudre réciproque ? Non il faudrait plutôt parler d’une attirance simultanée, d’une envie subite et brutale de s’envoyer en l’air.

Parfois les explications ne sont pas de mises, Mais sans doute Béatrice a-t-elle été subjuguée par le côté énigmatique de cette brune, par son visage respirant le désir, mais aussi une certaine autorité.

Dès la porte de la chambre refermée, Sophia enlace fougueusement Béatrice. Elles s’embrassent avec une telle passion que de la salive dégouline sur leur menton.

La brune porte ses mains sur la poitrine de la chimiste.

– Déballe-moi tout ça !

Prestement Béa retire son petit haut…

– Hum, joli soutif… enlève-le vite.

Sophia se jette sur les seins libérés de leur entrave, elle les pelote, les lèche et bien sûr en agace les pointes.

– T’aime un peu fort !
– Oui, tu peux y aller.
– T’aime bien l’amour un peu vache !
– Pas toujours, mais de temps en temps, j’aime bien.
– Je vais te faire crier, alors ! Reprend-elle en augmentant sa pression sur les tétons
– Aïe !
– C’est trop fort ?
– Non, continue ! Aïe !

La brune accentue sa pression, elle étire les tétons, les tortille.

– Tu me fais mal !
– Tu veux que j’arrête ?
– Non !
– Hum, on dirait que j’ai tiré le bon numéro ce soir, tu veux être ma petite esclave… pendant une heure ?
– Oui mais accorde-moi une faveur !
– Laquelle ?
– J’aimerais bien te voir à poil !
– Je le ferai, mais rien ne presse.
– Non, écoute, je te propose un truc, tu te mets à poil, je te caresse un peu et après tu peux me faire ce que tu veux.
– D’accord, on va faire comme ça ! Finit de te déshabiller, assieds-toi sur le bord du lit et regarde.

Sophia retire d’abord ses chaussures et son pantalon, puis son boléro noir et son tee-shirt blanc. Ses sous-vêtements sont en dentelle mauve, probablement une grande marque.

Elle se débarrasse ensuite de la petite culotte dévoilant une chatte taillée en ticket de métro, elle pivote afin d’exhiber son cul puis enlève son soutien-gorge.

Les seins sont lourds, mais de bonne tenue, magnifiquement galbée et terminé par de jolis tétons bruns que l’excitation a déjà durci.

– Voilà ! C’est pas trop mal, non ?
– Tu es très belle ! Répond Béa.
– Je ne me plains pas. Tu as cinq minutes pour me caresser et après tu seras à moi.

Alors, vous vous vous imaginez bien que Béatrice ne reste pas les deux pieds dans le même escarpin. Elle caresse, le tripote, elle embrasse…

– Hum, tu caresse bien ! La flatte la brune.

Béatrice lui fout la main sur la chatte, ses doigts en quémandent l’entrée, déjà humide, Sophia se laisse faire, ses yeux pétillant de malice.

– Stop !
– Déjà !
– Eh, oui le temps passe plus vite quand on fait du sexe que quand on attend le taxi. C’est ce qu’a très bien expliqué Albert Einstein.
– Quel cochon cet Albert !
– Ne m’en parle même pas ! Bon éloigne-toi un peu du lit je vais m’assoir sur le bord, toi tu vas venir me voir à genoux et me lécher les pieds.

Voilà qui ne déplait pas à notre belle chimiste qui n’a rien bien au contraire contre cette activité qu’elle n’a pas si souvent l’occasion de pratiquer.

– Tu les trouves comment ?
– Jolis !
– Et le vernis bleu ?
– Ma foi, je trouve, ça pas mal !
– Lèche !

Béatrice commence par s’occuper du dessus, Le goût est légèrement salé, normal madame à un peu transpiré, mais cela ne gêne aucunement la jolie chimiste qui y va de ses grands coups de langue.

Après avoir bien léché le pied gauche, elle passe au droit. Ben oui, il n’y a pas de raisons…

Puis ce sont les orteils…

– Tu peux y aller, je ne suis pas chatouilleuse.

Les orteils c’est mignon (enfin ça dépend lesquels) mais le chouchou des adorateurs du pied c’est évidemment le gros, celui que les cuistres nomment « hallux » (vous parlez d’un nom à la con !)

Béatrice s’en empare, le met en bouche et le suce comme elle le ferait d’une bite rabougrie.

– C’est bien ! Maintenant pour te récompenser, tu vas t’allonger sur mes cuisses et je vais te donner la fessée que tu mérites ! Sale gosse que tu es !
– Pas trop fort, hein ! J’ai besoin de mes fesses pour m’assoir !
– Arrête de faire ta chochotte, je ne suis pas une brute, je suis juste une vilaine coquine !

Béatrice s’installe comme demandé. En fait de fessée Sophia commence par une série de caresses.

– J’aime bien la peau de ton cul ! C’est doux !

Elle caresse et caresse encore et soudain alors que Béa ne s’y attendait plus, le premier coup tombe.

– Aïe !
– Veux-tu te taire !

Les coups pleuvent à ce point que cinq minutes plus tard le cul de la belle chimiste avait viré cramoisie, tandis que Sophia jetait l’éponge, l’exercice finissant par faire mal aux mains.

– Allez, dégage de mes cuisses, je vais aller chercher un truc.

Sophia revient avec une petite trousse et en extrait fièrement un joli godemichet.

– Tu emportes un gode dans tes déplacements ? S’étonne Béa.
– Juste le minimum, gode, capotes, gel.
– Des capotes ?
– Ben oui pour envelopper le gode ! Tu croyais que je m’envoyais des mecs ? Remarque ça m’arrive de temps en temps, faut bien varier les plaisirs, Tiens il n’y a pas si longtemps sur une aire d’autoroute un beauf avec sa femme me reluquait avec insistance, je l’ai provoqué et je lui dis un truc du genre : Toi t’es en train de fantasmer, tu m’imagines en train de te faire une pipe ? » « Vous vous méprenez… » qu’il me répond et moi je continue, je lui dis « c’est cinquante euros et madame peut regarder… » Je pensais que l’affaire s’arrêterait là. Non il échange des messes basses avec sa femme. « Chiche qu’il me dit » J’étais prise à mon propre piège, mais ça m’a bien amusée !

Béatrice se demande tout de même si sa partenaire n’affabule pas.

– Il s’est formé un petit attroupement ! Continue-t-elle. C’était très chaud, des mecs sortaient leurs queues et se branlaient, certains ont essayé d’entreprendre la femme du mec que je suçais, mais elle les a repoussés. Le mec m’a éjaculé dans la bouche, je n’ai pas avalé, j’ai voulu embrasser sa femme pour lui refiler le foutre, mais elle s’est dérobée, alors j’ai craché. Evidemment après ça j’étais excitée comme une puce, j’avais envie de me faire baiser mais les mecs présents ne me disaient pas grand-chose. Je me suis donc enfermé dans ma bagnole, et j’ai été bien content de retrouver mon gode. Elle t’a plus mon histoire ?
– C’est excitant !
– Remarque, si ça se trouve, il n’y a rien de vrai là-dedans, je suis peut-être en train de tout inventer !
– Peu importe, tout le monde a le droit de fantasmer !
– Et toi ? Demande Sophia, t’aime bien sucer des bites ?
– Je suis davantage attiré par les femmes, mais de temps en temps, une bonne bite, ça change, il faut bien varier les plaisirs.
– T’as raison ! Et le vieux qui était à ta table, tu le suces aussi ?
– Dis donc, curieuse !
– T’as raison, ça ne me regarde pas, allez, assez discuté, mets-toi en levrette, je vais t’astiquer le trou du cul !

Béatrice obtempère, se met dans la position demandée, le croupion cambré, les jambes légèrement écartées. Le gode entre comme une cuillère dans un pot de miel.

– Ahhh !
-T’aimes ça te faire remplir le cul, hein ?
– Ouiii.
– Attends, je vais activer les piles, ça sera encore meilleur.
– Ahhh ! C’est bon, Oh là là !
– T’es vraiment une petite salope ! Dis-le que t’es une petite salope !
– Oui, je suis une petite salope … mais toi tu es une grosse salope.
– Alors on était fait pour s’entendre.

Béatrice n’en peut plus des coups de boutoir de ce gode diabolique et se met à jouir comme une damnée. Elle se relève en soufflant comme un bœuf. Sophia s’est assise sur le rebord du lit, jambes écartées.

– Maintenant viens me brouter le gazon !

Béatrice se précipite, elle lui devait bien ça…

– Ben dis donc toi quand tu mouilles, tu ne fais pas semblant.
– Lèche, tu me feras des commentaires après.

Ça pour lécher, elle ne s’en prive pas, se régalant des sucs intimes de sa partenaire, balayant les lèvres gonflées d’excitation.

– Fais-moi jouir, fais-moi jouir ! Implore Sophia dont la respiration devient saccadée.

L’extrémité de la langue de Béatrice vient titiller le berlingot opportunément dressé. Sophia jouit. Les deux femmes s’étreignent en un long baiser sensuel et passionné.

– Tu m’as complètement épuisé ! Soupire Béatrice.
– C’est de la bonne fatigue, tu vas bien dormir.
– Oui je vais y aller…
– Mettons les choses au point, dit alors Sophia, on ne peut jamais jurer de rien, mais en principe il n’y aura pas de suite. Ce que j’apprécie dans ce genre de rencontre, c »est le plaisir de la découverte, l’attrait de la nouveauté. Je ne m’attache pas !
– Ça tombe bien, moi non plus ! Mais on sera peut-être amené à se croiser, on va sans doute prolonger notre séjour…
– Et alors ? Où est le problème, si nous nous croisons, nous nous saluerons en vitesse comme deux femmes bien élevées. Juste une question, je ne te demande pas ce que tu fabriques ici, ce ne sont pas oignons, mais ôte- moi d’un doute, serais-tu avocate ?
– Pas du tout, ma chère !
– Alors un bisou et bonne nuit !

Béatrice se demanda le pourquoi de cette étrange question.

A suivre

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Une réponse à Martinov 26 – Les sculptures incas – 4 – Intrigante Sophia par Maud-Anne Amaro

  1. Walter dit :

    Ce personnage de Béatrice est vraiment fascinant, ses rencontres érotiques me font bander

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