Marie-Hélène par Wanderer
J’ai fait la connaissance de Marie-Hélène il y a deux ans, lors de mon installation à X…, ville où l’opportunité d’occuper enfin un poste correspondant à ma formation m’avait convaincu de m’expatrier.
Venant de la région parisienne, j’étais un peu stressé par cette transplantation, que j’avais néanmoins acceptée, car outre qu’elle me mettait le pied à l’étrier professionnellement, elle me permettait de profiter de la montagne toute proche, et de satisfaire ma passion pour la randonnée. C’est donc tout naturellement que, cherchant à me faire des relations, j’ai été amené à m’inscrire à un club de randonneurs.
Tout de suite j’y ai été attiré par Marie-Hélène, jolie fille aux cheveux châtains et aux yeux bleu clair – association peu courante et pour laquelle j’ai une prédilection particulière – entrée elle aussi au club pour sortir de son isolement.
Beaucoup de choses nous rapprochaient : âgée de 26 ans et originaire comme moi d’une autre région, elle était arrivée dans cette ville pour y enseigner, à la faculté locale, la biologie des écosystèmes (discipline dont j’ai appris l’existence à cette occasion !). Elle aussi aimait la montagne et la randonnée, les arts, la musique, jouant elle-même fort bien du violon (elle avait pensé un moment en faire son métier), ce qui me rendait un peu jaloux car je n’ai jamais réussi à jouer convenablement d’un instrument…
Mais j’en oublie de la décrire : ses jambes d’abord, c’est la moindre des choses puisque nous nous sommes connus en marchant : de belles jambes, bien musclées mais sans lourdeur ni ces reliefs trop marqués qu’on voit souvent aux filles qui font de l’athlétisme (qu’elle avait un peu pratiqué), ses hanches ensuite : peu évasées, mais d’une féminité attestée par de jolies fesses rondes : un derrière de fille comme je les aime, et que je ne me lassais pas d’admirer lorsqu’elle marchait devant moi, et enfin ses petits seins : plantés haut, ronds et fermes, et se passant aisément de soutien-gorge…
Comme nous étions à ce moment là tous les deux sans attaches sentimentales, nous sommes devenus très vite plus qu’amis, Marie-Hélène se révélant la plus tendre et la plus caressante des maîtresses.
Le motif qui nous avait amenés tous les deux au club n’existant plus, nous avons pris quelques distances avec lui, et décidé, pour nos vacances d’été suivantes, de satisfaire notre passion commune à deux, et non plus au sein d’un groupe où il faut toujours attendre ceux qui ont du mal à suivre, supporter l’enquiquineur (euse) de service, ou encore les incompatibilités d’humeur d’untel et d’untel, etc.
Notre choix s’est fixé sur un village des Hautes-Alpes qui nous offrait des possibilités de parcours presque illimitées, et où nous avons loué un petit appartement dans un chalet.
Le matin de notre première promenade, alors que nous avions déjà atteint une bonne altitude, Marie-Hélène a dû s’écarter du sentier pour satisfaire un besoin naturel.
C’était la première fois que j’avais l’occasion de la voire faire pipi, car, comme vous vous pouvez l’imaginer, dans nos randonnées en groupe, lors de ce genre de halte, les messieurs partaient d’un côté et les dames de l’autre.
Mû par une soudaine envie de la voir faire, je me suis rapproché de l’endroit qu’elle avait choisi, un peu à l’écart de notre chemin derrière un bouquet de conifères nains, et, me pensant à l’abri de ses regards, je l’ai regardée baisser son petit short sur ses cuisses et s’accroupir au milieu des pensées, gentianes et autres fleurettes. Je la voyais un peu de l’arrière, et, cette position écartant ses fesses, son cul blanc en paraissait plus large et encore plus beau dans la lumière matinale. Je ne puis dire le trouble qui m’a alors saisi, et lorsque le jet a jailli sous elle, le sang a afflué dans ma verge, soudain à l’étroit dans mon slip…
Bien que je me sois un peu écarté avant qu’elle se relève, Marie-Hélène avait du déceler ma présence, car, me rejoignant, elle m’a dit avec un sourire mutin :
– Alors comme ça on est voyeur ?
Puis, remarquant le… relief qui déformait mon short et l’ayant palpé au passage :
– Mais, il bande ma parole !
—oooOooo—
Le lendemain fût un jour de repos, comme souvent après la première sortie d’altitude, mais le surlendemain nous étions repartis sur les sentiers, et de nouveau une halte nous a replacés dans la situation de l’avant-veille… Prenant cette-fois-ci les devants, Marie-Hélène m’a proposé d’un air malicieux :
– Tu peux regarder puisque tu aimes çà, mais sans te cacher cette fois-ci !
Et moi du tac au tac :
– Mais volontiers, fréquenter une biologiste m’a donné le goût de l’observation des phénomènes naturels !
L’instant d’après, me faisant face, elle a baissé short et slip sur ses cuisses, dévoilant le petit triangle châtain de son pubis, mais, au lieu de les arrêter à hauteur de ses genoux, comme toute femme le fait dans une telle situation, elle a complètement dégagé une de ses jambes, et s’est accroupie, les pieds bien écartés, dans une pose qui ne cachait rien de sa vulve entrebâillée…
– Comme ça tu verras mieux !
Elle avait dit cela avec son plus joli sourire, le même qu’elle m’adressait en prélude à nos ébats amoureux, lorsque, allongée sur le dos dans l’attente de mon désir, elle entrouvrait ses cuisses pour offrir sa chair intime à mes yeux et à mes caresses…
Mais dans la situation où nous nous trouvions, sa pose, qu’elle avait rendue délibérément provocante, avait quelque chose de bien plus impudique : cette jolie fille, accroupie dans ses chaussures de marche, sur ses belles jambes fléchies, le cul à l’air et la chatte entrouverte, offrait le plus excitant des spectacles et, lorsque le jet doré a jailli de sa chair rose, mon excitation était telle que ma sève a été à deux doigts de déborder…
Après s’être relevée et reculottée, Marie-Hélène, s’amusant de l’état dans lequel elle m’avait mis, a lâché :
– Puisque ça te plaît autant, la prochaine fois je ferai caca !
—oooOooo—
Nos vacances avançant, mon amie, dorée par le soleil de nos promenades, devenait chaque jour plus belle et le soir, dans notre petite chambre, contemplant son corps magnifique, je comparais la différence de teinte entre les parties qu’elle avait exposées au soleil et celles qu’elle devait lui dérober.
Étant désormais parfaitement » affûtés » nous avons décidé de faire une grande promenade, depuis longtemps projetée, qui devait nous mener très haut et nous faire longer des crêtes au-dessus de 3000 mètres. La longueur du trajet (soigneusement étudié sur la carte au 1/25000ème !), nous obligeait à partir tôt le matin, ce qui nous permettait en outre de franchir l’important » dénivelé » de départ à la fraîche.
Conséquence de ce départ matinal, Marie-Hélène a dû à un moment s’arrêter pour satisfaire un besoin plus important que ceux qui ponctuaient habituellement nos promenades : cette sportive s’exonérait chaque matin, et n’avait pu le faire avant notre départ. Me souvenant de ce qu’elle m’avait dit quelques jours auparavant en plaisantant, j’ai eu soudain envie de voir mon amie faire ce qu’elle avait à faire, tout en étant conscient que cela était infiniment plus indiscret que ce que je m’étais permis jusqu’alors.
D’une voix assez mal assurée, et que je m’efforçais de rendre désinvolte, je suis parvenu à articuler :
– Tu te souviens de ce que tu as dis l’autre jour ?
Elle a semblé d’abord un peu étonnée puis, réalisant soudain ce à quoi je faisais allusion :
– Tu veux me regarder chier ?
La crudité du terme m’a surpris de sa part, mais j’ai compris qu’elle traduisait le trouble que lui avait causé ma question et, lorsque j’ai osé lui répondre que c’était bien là ce que je voulais, elle a ajouté :
– Si ça t’amuse, tu peux regarder.
Cela dit sur un ton neutre qui, s’il semblait considérer mon envie comme bizarre, ne lui opposait pourtant pas un refus, et exprimait peut-être même l’envie secrète de la satisfaire.
L’instant d’après, elle était accroupie, nue jusqu’au-dessus du nombril (elle portait ce jour-là pour le haut une brassière courte de couleur vert amande), et, dans cette position, elle a levé ses yeux clairs vers moi et m’a souri, d’un sourire qui semblait absoudre mon voyeurisme. J’étais littéralement pétrifié. Elle a d’abord uriné en un jet bref puis son visage a pris une expression plus grave, où j’ai perçu une légère crispation, et sa selle brune est apparue entre ses fesses et tombée sous elle, suivie d’une autre quelques instants après.
S’étant ensuite essuyée avec un mouchoir de papier, elle s’est relevée et, appliquant strictement le code du bon randonneur, a fait disparaître sous la terre et les brindilles les traces de son passage.
J’avais l’impression d’avoir assisté à un acte grave, naturel, nullement laid mais au contraire digne d’être regardé. L’érection qu’il m’avait donné me paraissait tout aussi naturelle et légitime, et tout sentiment de ce qu’il pouvait y avoir de choquant à en avoir été le spectateur avait maintenant disparu chez moi, aussi, lorsque nous avons rejoint le sentier pour continuer notre promenade, j’ai pris tendrement Marie-Hélène par l’épaule et lui ai dit sur un ton sincèrement ému :
– Tu étais belle tu sais, tu étais belle en faisant cela, je t’aime.
Et, soulevé par une soudaine vague de tendresse amoureuse, je l’ai embrassée passionnément.
Plus tard, sur le chemin, regardant Marie-Hélène qui me précédait, je devinais ses fesses nues jouant sous son short presque transparent : je l’avais convaincue de porter comme moi des slips de sport, fort agréables pour s’aérer le postérieur lors des longues marches au soleil et plus confortables que les strings. Comme il est difficile d’en trouver pour les femmes, je lui avais donné un des miens, et lorsqu’elle le mettait le matin, se promenant les fesses à l’air dans notre chambre, je m’amusais du modeste relief de la coque, que pour des raisons évidentes elle ne pouvait remplir ! Je lui disais qu’elle avait l’air d’un gracieux hermaphrodite, ce qui provoquait immédiatement un commentaire moqueur sur ce qu’elle appelait mes » tendances homosexuelles latentes » !
Songeant à ce dont j’avais été le témoin tout à l’heure, il me paraissait que cela était en harmonie avec tout ce qui nous entourait, et que l’acte que j’avais vu mon amie accomplir avec une si parfaite simplicité et sans gêne apparente l’avait rendue un instant à la condition des animaux si beaux que nous croisions dans la montagne, et dont souvent les laissées parsemaient notre chemin. Je réalisais aussi combien Lawrence avait eu raison de se moquer du célèbre poème de Swift à sa maîtresse Celia :
– Celia shits…
L’après-midi nous vit longer des crêtes surplombant par endroits des pentes vertigineuses et lorsque amorçant notre descente nous atteignîmes l’étage de l’alpage, une avancée rocheuse surplombant la vallée et tapissée d’une herbe rase nous accueillit pour la plus bienvenue des haltes. Là, nous nous sommes débarrassés de nos sacs, chaussures et chaussettes, et je me suis mis torse nu, aussitôt imité par Marie-Hélène, offrant ses jolis seins à la caresse rafraîchissante du vent.
Mais la sensation d’être seuls dans cette nature magnifique et déserte (en cette fin du mois de juin les promeneurs étaient encore très rares, à plus forte raison à cette altitude), sous un soleil que ne filtrait aucun nuage, nous invitait à une liberté corporelle encore plus grande, et, sans même nous être concertés, nous avons ôté ce qui restait sur nous et nous sommes retrouvés entièrement nus sur l’herbe, face au soleil et à la montagne.
Presqu’aussitôt l’extraordinaire impression de bien-être et de liberté que je ressentais m’a donné une érection, et je me suis retrouvé le pénis dressé, comme un hommage au soleil. Je bandais d’être nu sous le soleil, dans ce paysage superbe, auprès de ma compagne, nue elle aussi.
La voix malicieuse de Marie-Hélène a interrompu mon extase :
– Dis-donc, ta bite a l’air d’apprécier le paysage !
L’emploi de ce terme surprendra peut-être venant d’une jeune femme qui, bien que d’esprit et d’idées très libres, avait gardé de ses origines familiales un style plutôt BCBG et un langage châtié, mais il avait pour moi une autre signification : lors de nos ébats amoureux, Marie-Hélène aimait employer des mots un peu crus, parlant de sa » chatte « , de ma » bite » ou de ma » queue « , me demandant de la » bourrer » ou de la » doigter « , car elle m’avait avoué un jour qu’en réaction à son éducation un peu stricte cela l’excitait de parler ainsi lorsque nous faisions l’amour (et moi donc de l’entendre !!!).
L’emploi de ce petit » gros mot » annonçait donc de bonnes dispositions chez ma maîtresse, et me donnait le prétexte de lui répondre par un appel au peuple :
– Il n’y a pas que cela qu’elle apprécie…
M’ayant adressé un regard complice, Marie-Hélène s’est alors penchée sur moi et ses lèvres douces sont venues effleurer la hampe enflammée de mon désir…
Jamais jusqu’alors nous n’avions fait l’amour dans la nature, cette retenue résultant sans doute de notre longue habitude des randonnées en groupe, où cela n’était pas possible, mais cette journée magnifique avait changé l’ordre habituel des choses : je me suis allongé complètement sur l’herbe, les yeux mi-clos, et me suis abandonné aux caresses expertes de Marie-Hélène. J’ai senti sa langue descendre sur le fût brûlant de mon pénis, puis parvenir jusqu’à mes bourses, dont elle pinçait la peau entre ses lèvres… L’une après l’autre elle a pris mes couilles dans sa bouche, leur imprimant un tendre massage comme si elle avait sucé un volumineux bonbon… De nouveau les lèvres fraîches de mon amie ont erré sur le phallus gonflé de sang et de soleil (il me plaît de penser qu’une érection est aussi l’œuvre du soleil), en des effleurements incroyablement torrides alternant avec de minuscules baisers, puis remontant jusqu’au prépuce elles l’ont abaissé d’un mouvement à la fois tendre et un peu brusque, cependant que sa langue, prenant le relais, venait explorer le sillon du gland, et irriter de l’acidité de sa salive le méat délicat…
Des caresses aussi brûlantes m’auraient très vite fait éjaculer, si mon amie n’avait su, avec une infaillible science, y ménager des pauses. Mais elles devaient pourtant avoir leur conclusion : je savais, par habitude, que lorsque la main de Marie-Hélène empaumait mes bourses et que ses doigts, explorant mon périnée, venaient effleurer mon anus, l’assaut final allait suivre : brusquement ses lèvres ont avalé la totalité de mon gland, le massant d’une caresse encore plus intense, enveloppante, maternelle (mais oui !) et très vite l’orgasme libérateur est venu répandre le flot de ma semence dans sa bouche…
Au fait, me direz-vous, et si quelqu’un était passé par là ? Le risque en était à vrai dire fort mince, car outre que nous étions presque seuls dans la montagne, la position que nous occupions, à l’abri d’un ressaut rocheux, nous dérobait à la vue d’un » ennemi » venu d’en haut et nous permettait de voir de loin celui arrivant d’en bas… J’ajoute que dans l’état second où je me trouvais, le passage d’un entier couvent de bonnes-sœurs m’aurait laissé parfaitement indifférent…
Lorsque j’ai eu un peu repris mon esprit, j’ai regardé Marie-Hélène : à son tour elle s’était allongée, les yeux mi-clos, la tête appuyée sur ses bras croisés derrière sa nuque.
Ce corps à la fois solide et gracieux n’avait plus de secret pour moi, et pourtant, ainsi offert nu à mes regards sous ce ciel lumineux, il me donnait l’impression de m’être révélé pour la première fois : déjà mon désir renaissait alors que mes yeux en parcouraient les formes : le tendre renflement des aréoles de ses petits seins auxquels leur fermeté conservait leur forme même dans cette position, la courbe du thorax aux côtes un peu visibles (effet de nos longues marches, Marie-Hélène avait un peu maigri depuis notre arrivée, ce dont elle était enchantée !), la contre-courbe du ventre incurvé, se relevant en bas par le renflement fier du pénil, orné de sa menue crête de poils châtains…
À mon tour il m’appartenait d’honorer ce corps, suivant un protocole amoureux presque immuable : j’ai d’abord baisé ses aisselles, qu’elle n’épilait que rarement, étant naturellement très peu velue. En ce milieu d’après-midi, nos efforts et la chaleur de la journée les avaient rendues un peu moites, et de ses poils presque blonds se dégageait, mêlé au parfum déjà évaporé de son produit de toilette, la délicate odeur de sa transpiration, apparentée à celle de l’échalote… J’aime cette douce fragrance axillaire, et c’est toujours à cette partie du corps de Marie-Hélène que s’adressent mes premiers baisers (après sa bouche, bien sûr) lorsque nous faisons l’amour. Jeunes femmes qui lirez ce texte, laissez donc un peu tomber rasoirs, crèmes dépilatoires et autres déodorants, et, pour le plus grand bonheur de vos amants, faites davantage confiance à vos pilosités et odeurs naturelles !
Ensuite, j’ai tété longuement les pointes raidies de ses petits seins, puis ma bouche a erré sur son ventre plat de mère à venir, s’attardant sur le modeste buisson châtain où je retrouvais, atténuée, l’odeur de ses aisselles.
Arrivé à proximité de la fente aimée, jamais je n’en forçais l’entrée, connaissant l’infaillible sésame qui m’en ouvrirait les portes : un effleurement de mes lèvres, remontant sur l’intérieur de la cuisse vers le sillon la séparant de la grande lèvre, et là, ma bouche accentuait tendrement sa pression, et Marie-Hélène écartant lentement ses cuisses, entrouvrait sa vulve douce…
Merveille de cette chair de femme, dont la douce odeur naturelle reprenait ses droits en cette fin de journée ! Mes lèvres et ma langue y passaient et repassaient, avalant les petites lèvres, agaçant le clitoris, cependant que la respiration soudain plus forte et plus rapide de mon amie m’annonçait la montée de son plaisir, et que son corps se cambrait, comme pour mieux venir à la rencontre de mes caresses.
Mais jamais je n’honorais Marie-Hélène avant d’avoir rendu hommage à l’autre de ses trésors cachés. Toujours, à ce stade de nos caresses, ma main, s’insinuant sous elle, lui donnait le signal de prendre la position qui m’y donnerait accès…
J’aime ce moment où, écartant les fesses de mon amie, je découvre son adorable petit trou. J’ai toujours aimé le regarder, le caresser de ma langue, y glisser un doigt et le laisser longuement en elle. Ces caresses ne m’ont jamais semblées » sales » ni choquantes, j’aime les lui donner et elle aime les recevoir.
Marie-Hélène était maintenant sur le ventre, m’offrant son dos magnifique et sa croupe fière, dont j’ai d’abord caressé les courbes de mon regard. Avais-je un peu tardé à la gratifier de la caresse attendue ? La voix de mon amie, un peu moqueuse s’est élevée :
– Alors tu hésites ?
Un peu interloqué, je n’ai su que répondre, et Marie-Hélène d’enchaîner sur le même ton :
– Ça te dégoûte parce que j’ai fait caca ?
Non, ma chérie, ça ne me dégoûtait pas, comment avais-tu pu croire cela ? Mes mains se sont posées sur ses fesses, les écartant largement, et j’ai contemplé, pour la première fois sous la lumière éclatante du soleil, la merveille rose et brune de son anus. Longuement, tendrement, je l’ai léché, avec plus d’insistance encore que d’habitude, et lorsque de nouveau nous nous sommes retrouvés face à face, nos bouches se sont jointes sans que j’aie éprouvé seulement l’envie d’essuyer la mienne d’un revers de main, tant il me semblait que toutes les parties de son corps n’étaient qu’une…
Lorsque je l’ai pénétrée, mon pénis était si dur et mon désir si fort qu’abandonnant les ménagements habituels, je l’ai saillie d’un rythme presque brutal et elle, haletante et agrippant mes fesses entre lesquelles ses doigts s’insinuaient, semblait vouloir m’aider à rentrer plus profondément en elle. Plus mon rythme s’accentuait et plus ses doigts pénétraient entre mes fesses, venant au contact de mon anus, en des attouchements de plus en plus directs et insistants. Jamais jusqu’alors je ne l’avais laissée franchir ce seuil, retenu par d’absurdes raisons (de telles caresses sont bonnes pour les homos, par pour les hétéros…) et par l’invocation d’une dignité… assez curieusement placée, mais la violence de mon désir a tout à coup fait lever mes freins, j’ai écarté un peu les fesses pour lui faire comprendre ce dont j’avais maintenant envie, et comme si elle n’avait attendu que ce signal, un de ses doigts s’est introduit en moi pour commencer un voluptueux massage…
Cette caresse, encore inédite pour moi, m’a amené à une intensité de plaisir jamais connue jusqu’alors, et lorsque mon sperme a jailli dans son ventre, c’est la main de Marie-Hélène qui en avait libéré le flot…
Longtemps, nous sommes restés allongés côte à côte et, revenant peu à peu à moi, je m’émerveillais en pensant que cette fille avec qui je venais d’échanger les caresses les plus merveilleusement intenses et animales, était la même avec laquelle je pourrais ce soir avoir les conversations les plus intéressantes sur des sujets intellectuels.
Plus tard, alors que nous avions repris notre descente vers le petit parking où nous attendait notre voiture, notre chemin a croisé une cascade où Marie-Hélène, s’étant déchaussée, s’est rafraîchi les pieds. Je les ai pris dans mes mains – mes mains fraternelles, oh ! Baudelaire – et les ai longuement baisés puis, avant qu’elle ne se rechausse, les ai essuyés avec une serviette que j’emportais pour notre pique-nique. Elle était assise sur une grosse pierre, le regard levé tendrement vers moi, et ses yeux bleus paraissaient encore plus clairs et lumineux dans son visage tant celui-ci, malgré le produit solaire, en avait pris un sacré coup en cette journée radieuse (voilà ce que c’est que de faire des sottises en plein soleil à plus de 2500 mètres d’altitude…).
M’agenouillant devant elle, j’ai pris son visage incendié entre mes mains et baisé longuement et amoureusement sa bouche…
Le lecteur s’émerveillera certainement de la belle santé de ces deux jeunes gens lorsqu’il saura qu’arrivés au chalet, et avant même d’avoir pris leur douche, ils se sont allongés nus à même le sol devant la porte-fenêtre du balcon par laquelle entrait le soleil déclinant, pour une nouvelle étreinte amoureuse…
Notre nuit fût assez longue, on l’imagine, et j’ajouterai, pour conclure, que lors de notre réveil du lendemain, le contact tiède du corps de Marie-Hélène avait déjà raidi mon pénis et c’est elle qui, le prenant dans ses mains, l’a accueilli en elle, pour y faire couler ma semence en une libation amoureuse à la journée commençante…
Ce récit est terminé. J’ai voulu y montrer, dans cette relation de radieux souvenirs de vacances, comment un couple y avait trouvé l’occasion d’épanouir et d’approfondir encore davantage sa relation sensuelle et amoureuse. Le fait que soient abordés au début certains thèmes qui le sont rarement dans ce site, et généralement sur le ton de la plus franche rigolade, a pu étonner et rebuter certains, et faire craindre un dérapage vers le graveleux. Il ne s’agissait cependant pas de faire » tendance « , à l’instar de cette américaine auteur du fameux » Comment chier dans les bois « , mais de montrer, avec franchise et sans honte, comment la parfaite entente sensuelle avec sa partenaire impliquait l’acceptation de toutes ses fonctions physiologiques, et comment celles-ci pouvaient contribuer au plaisir érotique.
J’ajouterai enfin que ce texte essaye de faire passer un autre thème, qu’on aimerait rencontrer davantage dans les récits publiés sur ce site : celui de la tendresse amoureuse.
Un texte magnifique , il y a décidément plein de perles cachés sur ce site !
Respect monsieur Wanderer, votre texte est sublime
Magnifique tout simplement magnifique
Bucolique et sympathique
J’approuve à 100 % la postface de l’auteur
Ce qui prouve qu’uro et scato peuvent très bien s’allier avec le romantisme. très joli texte, bravo !
Ce récit m’ a touché par son côté profondément humain, le dépassement des tabous vient alors comme un élément fusionnel presque logique, du grand art !