Ils marchèrent par des petites rues peu animées en direction du centre de la ville puis ils débouchèrent sur une place où ils achetèrent une glace à un marchand ambulant. Ils pénétrèrent ensuite dans une rue piétonnière très animée bordée de boutiques élégantes sans être luxueuses. Un restaurant attira leur attention; il fallait descendre dans une cave et ils pensèrent qu’il y ferait un peu moins chaud que sur une terrasse. L’endroit était agréable, tout en longueur, les tables, recouvertes de longues nappes blanches, étaient séparées les unes des autres par de petites cloisons en bois. Au fond un orchestre tzigane jouait des airs folkloriques. Ils commandèrent un repas simple mais copieux, qu’ils mangèrent de bon appétit. Une bouteille d’un assez bon vin rouge accompagnait parfaitement les mets épicés, typiques de la cuisine hongroise. Au dessert, ils choisirent le plat de fruits de la saison et se régalèrent de cerises rouges.
Il y avait aussi de belles bananes très fermes. Malika en saisit une qu’elle éplucha délicatement tout en souriant malicieusement à son ami. Elle en mit une extrémité dans sa bouche et mima une fellation, mais comme les garçons circulaient sans cesse entre les tables et qu’elle n’avait pas envie d’être surprise dans ce geste coquin, elle changea d’idée.
– Regarde ce que je vais faire, dit-elle.
Elle remonta alors la longue nappe sur ses genoux et, retroussant sa robe par-dessous, elle saisit le fruit de sa main droite et l’approcha de son entrejambes. Très lentement elle le fit pénétrer dans son vagin avec un soupir significatif. Elle remonta alors sa main et la posa innocemment sur la table. Serge l’observa attentivement et se rendit compte qu’elle faisait de petites contractions régulières. Il devina que les muscles de son sexe travaillaient… Quelques minutes plus tard, elle redescendit sa main, saisit la banane par un bout et entreprit des mouvements de va-et-vient de plus en plus rapides, de plus en plus puissants. Une légère rougeur apparut sur son visage; elle se mit à respirer plus vite. Serge bandait de la voir se faire du bien. Il remonta lui aussi la nappe afin de se dissimuler puis il ouvrit sa braguette et sortit sa verge tendue. Il lui dit :
– Si tu peux, mets un pied entre mes jambes.
Elle retira une de ses chaussures et s’exécuta. Elle se mit à lui caresser le membre avec la plante du pied qu’elle avait un peu rugueuse, ce qui provoqua chez Serge une excitation d’autant plus vive que la caresse était insolite.
Ils se regardaient dans les yeux, sans rien dire, tout au plaisir de leur manège secret. Serge lui prit la main et c’est alors que Malika jouit. Elle se raidit brusquement puis se laissa aller sur son siège, détendue, avec un sourire heureux. Elle sortit la banane de son vagin et avant qu’elle ne la pose sur son assiette Serge lui dit :
– Donne-la-moi, je veux la manger.
Elle avait perdu un peu de sa blancheur de fruit frais et elle était humide des sécrétions de Malika. Il y passa sa langue en s’efforçant de déceler par-dessus le goût puissant du fruit, les imperceptibles saveurs de sexe qui ne manquaient pas de s’y trouver. Il trouvait ça très érotique.
– Tu as bon goût, dit-il, c’est délicieux et particulièrement subtil.
– Donne-m’en un bout, j’aimerais la goûter.
Serge partagea la banane et Malika, en riant et après une courte fellation simulée, la croqua à belles dents. Il fit de même au moment où elle cessait ses caresses sur son sexe.
– Je ne veux pas que tu jouisses maintenant, j’ai envie de déguster ton sperme dans un endroit plus tranquille.
– Les toilettes ?
– Peut-être, allons voir.
Serge qui bandait encore referma discrètement sa braguette et se leva. Il se dirigea vers le fond de la salle et Malika le suivit. La madame pipi était une assez jolie rousse aux yeux verts. Elle dévisagea Serge puis Malika et leur dit:
– La cabine des dames numéro trois est la plus grande.
L’homme laissa un généreux pourboire et la jeune femme, en tablier blanc leur demanda:
– Voulez-vous ne pas fermer le loquet ?
Les amants ne répondirent pas. Ils entrèrent dans la cabine qui, réellement était assez vaste et permettait d’évoluer sans être gêné. Malika retroussa sa robe et s’assit sur le bord du fond de la cuvette dont la lunette était en bois vernis. Elle pria son ami de retirer son pantalon et son slip et lui dit:
-As-tu besoin de pisser ?
– Oui, et toi ?
– Moi aussi. Approche !
Elle releva un peu ses jambes et Serge put s’asseoir en face d’elle. Elle mit ses cuisses par-dessus celles de son ami de façon à ce que sa verge se situe exactement au-dessous de son sexe. Elle lâcha alors un doux filet d’urine qui tomba exactement sur un pénis encore à moitié mou. Serge, à son tour lâcha un fil qu’il dirigea de sa main sur les grandes lèvres de sa copine. Cela ne dura pas longtemps, mais fit renaître une excitation d’autant plus grande que le jeune homme attendait sa fellation. Malika saisit quelques coupons de papier de toilette, essuya son entrejambes et le sexe de Serge et lui dit :
– Relève-toi, donne moi ta queue.
A ce moment, Malika remarqua que la jeune fille qui leur avait dit de ne pas fermer la porte était là, tout près et qu’elle regardait tout en se caressant doucement la vulve par-dessus sa blouse blanche. Elle lui fit un petit signe qui l’autorisait à rester mais qui lui interdisait de se mêler à leurs jeux.
Serge se releva, Malika s’avança sur son siège et enfourna les cinq centimètres de la verge encore molle de Serge dans sa bouche. Elle aspira longuement et se mit à chatouiller les testicules du bout de ses doigts. L’homme prit sa tête en passant ses deux mains sous sa chevelure afin de saisir les oreilles qu’il se mit à caresser doucement tout en imprimant un léger mouvement de va-et-vient. Il se mit immédiatement à bander. Malika arrondit sa bouche, mouilla ses lèvres et se mit à faire glisser entre elles l’extrémité du sexe de son ami tout en lui donnant de petits coups de langue sur le frein et sur le méat. Brusquement elle libéra la queue de son agréable fourreau et se mit à filer de très grands coups de langue sur toute la hampe d’un brun plus prononcé que le reste la peau de son ami; elle remarqua de petites veinules bleuâtres un peu gonflées par l’afflux du sang. Bientôt elle l’emboucha à nouveau, essayant de l’engloutir complètement afin que le bout touche la partie la plus profonde de son palais. Serge, au bord de l’extase lui dit :
– Vas-y, répète lentement ces mouvements, c’est si bon…. Je vais bientôt jouir.
Elle recula sa bouche jusqu’à ne plus avoir entre les lèvres que l’extrémité du gland, d’une texture particulièrement fine avec un frein bien tendu; puis elle fit pénétrer le sexe le plus profondément possible dans sa gorge, lentement, s’arrêtant à bout de course, là où elle était sur le point d’avoir un haut-le corps. Elle recommença dix, vingt fois tandis que la respiration de Serge se faisait de plus en plus haletante.
– Puis-je jouir dans ta bouche ?
– Oh oui, j’en ai envie.
Quelques mouvements encore, toujours aussi lents, puis la verge de Serge se contracta, Malika l’attira tout au fond de sa bouche. Elle serra l’anneau formé par ses lèvres, se mit à aspirer fortement, retenant son souffle et le sperme jaillit, d’abord quelques gouttes, puis, d’autres, et d’autres encore qu’elle recevait avec délice au fond de sa gorge. Elle avala le tout car le goût lui plaisait, puis elle lécha les dernières gouttes sur le gland que sa bouche abandonnait. La verge de Serge commença à mollir, Malika continua délicatement à la caresser du bout de ses doigts, évitant le gland car elle savait que les hommes, après l’éjaculation n’aiment pas qu’on le leur chatouille car il est presque trop sensible à ce moment-là. Puis elle lui lâcha le sexe et Serge se retourna. C’est alors qu’il aperçut la jeune femme qui paraissait un peu confuse et qui rougit légèrement. Elle sourit et se retira sans un mot.
Les deux amants remirent un peu d’ordre dans leurs vêtements après s’être bien essuyés et ils sortirent de la cabine. Sans se laver ils retournèrent à leur table en passant devant la jolie rousse qui leur sourit joyeusement et d’un air complice; elle avait peut-être joui en les observant, mais elle avait regagné sa place de travail et semblait avoir repris ses esprits.
Ils burent rapidement un café avec de grands verres d’eau glacée; Serge paya le repas et les amants quittèrent le restaurant.
– Je suis crevée, dit Malika.
– Moi aussi, rentrons à l’hôtel.
Ils firent un petit détour le long du Danube puis, vers une heure du matin ils regagnèrent leur chambre, se couchèrent nus sur le grand lit et après avoir lentement siroté une bière, ils s’endormirent. La journée avait été superbe.
Maurice
En hommage aux bananes ? joli texte !
Une relation très hard, mais très respectueuse
Ce texte est un hommage aux bananes. Et d’ailleurs c’est très bien les bananes, même qu’il n’y a pas d’os dedans
Les descriptions sont assez fabuleuses et l’ambiance est agréable
Le souci ce sont les dialogues, on trouve des trucs du genre : « – Puis-je jouir dans ta bouche ? » Vous en connaissez des mecs qui causent comme ça, vous ?