Le Trait d’Union par Verdon
Le Trait d’Union
Aucune Femme n’est tenue
Selon son choix, de foutre en cul
Aussi quand elle ne veut pas
Qu’on lui chahute la ventouse
Il est de règle en ce cas-là
Pour préserver la dite épouse,
D’aller besogner la boniche,
Si toutefois celle-ci biche
A satisfaire en cachette
Les soubresauts de la quéquette.
À sodomite on sait très bien
Que trou du cul est un besoin
Si donc Dame n’est disposée
Aux privautés de la rosette
À son mari, alors d’oser
Le troufignon de son amant
Plutôt que cul de la soubrette.
Les choses ainsi restent honnêtes.
Les trois baisant conjointement.
Madame garde le cul propre
Et pour Monsieur point de cornettes
Chacun soignant son amour-propre.
Le but atteint, il est certain
Qu’un des deux hommes ne sert à rien.
C’est à l’Amant, ça va de soi
De rendre femme à qui de droit.
Son sort est triste, bien entendu
Mais satisfait en bite et cul
Il est aux deux ce trait d’union
Qui agrémente leur passion
Et leur permet tout à leur aise
De s’accorder une bonne baise,
Tant il est vrai que l’une et l’autre
Ont profité du bon apôtre !
(24/06/2017).
Plein de bonnes choses en si peu de mots ! Bravo !
Toute une philosophie en rimes !