Incident de Parcours 1 – La balade par Gigi_02
Sandra s’était découvert depuis peu une nouvelle passion : la recherche de ses ancêtres ! Alors évidemment, retrouver la trace de ses aïeux, ça prend du temps, il faut se déplacer, aller dans les mairies, et aussi c’est moins évident, dans les cimetières de campagne, chercher des noms sur des tombes parfois à l’abandon depuis des lustres. Et c’est précisément ce nous allions faire ce samedi, Sandra et moi : la tournée des cimetières des villages où ont vécu ses aïeux, cela nous promet des moments d’une grande gaîté !
Bon, on se présente. Sandra, c’est ma fiancée, tout juste vingt-deux ans, mince et pas très grande, cheveux bruns, indépendante, elle a déjà son appart, c’est une fonceuse qui travaille dans une maison d‘édition. Moi, vingt-trois ans, je vis toujours chez mes parents, je travaille en usine, et je suis plutôt du genre timoré rêveur. Nous devons nous marier dans un mois et déjà, j’ai l’impression -et c’est plus qu’une impression-, que c’est elle qui me mène par le bout du nez. Mais bon, je l’adore !
Nous n’avons pas ou plus de secrets l’un pour l’autre. Bien sûr, comme il se doit à notre époque, côté sexuel, nous nous sommes « essayés » avant d’envisager le mariage et comme c’est l’entente parfaite de ce côté-là, tout va bien !
Un petit bémol quand même : j’ai longtemps hésité (mais je l’ai fait) à lui avouer, un peu honteusement, mon attirance pour le caca culotte et combien je trouve ça excitant. A ma grande surprise, même si cela l’a étonnée, elle n’a pas poussé de grands cris en me traitant de dégoûtant, non, elle simplement souri en disant :
– Tu as vraiment de drôles de goûts, mais bon. si ça te plaît, tant mieux pour toi, mais ne comptes pas sur moi pour ce genre de truc !
Bon, ok, compris : le caca culotte, ce sera moi tout seul ou pas du tout, tant pis ! On ne va pas rompre pour ça, quand même !
Donc, ce samedi, nous sommes partis sur les routes de la région à bord de ma voiture -une Clio d’occasion- de village en village et de cimetière en cimetière. Sandra relevait des noms, des dates qu’elle inscrivait méticuleusement dans son carnet, et moi à sa demande, j’étais chargé de prendre les photos. Il faisait beau, même chaud et somme toute, cela n’était pas si désagréable que ça, d’autant moins que j’étais en compagnie de ma petite chérie
C’est en sortant du troisième ou quatrième cimetière, je ne sais plus, que Sandra me dit :
– Dis donc, tu te souviens du brocanteur du village à côté, si on allait y faire un tour pendant qu‘on est là ? Il a peut-être rentré des lots de vieux bouquins…
– Quoi, chez ce voleur !
– Quoi voleur ? Moi je trouve pas, et puis cela te permettra de voir s’il a toujours de vieux disques …
– Ouais, n’empêche que la dernière fois, j’ai l’impression qu’il m’a arnaqué, mais bon, ça fait rien, c’est parti !
Le village d’à côté, n’était pas très loin, trois kilomètres à peine, C’est en arrivant juste devant la boutique du brocanteur en question que Sandra s’est mise à grimacer
– Qu’est ce qui t’arrive ?
– Rien, j’ai mal au ventre, c’est tout
Mais à peine étions nous entrés qu’elle a commencé à se tortiller et à grimacer de plus belle
– Ben dis donc, ça s’arrange pas, on dirait, tu m’inquiètes … tu veux rentrer ?
Elle a un geste vague
– Mais non, t’inquiètes pas, ça va passer, ce sont des gaz !
Je farfouille dans de vieilles revues et de vieux 45 tours depuis un moment quand Sandra me tire par le bras
– Chéri, il faut que j’aille aux toilettes, d’urgence !
Aïe, ça c’était à prévoir…
– D’urgence, d’urgence, t’es marrante, toi ! Y’a pas de toilettes dans son gourbi ?
– Bien sûr que non, allez, viens, vite !
On ressort en catastrophe sous le regard soupçonneux du brocanteur
– Et on va où ?, il n’y as même pas de bistrot dans ce bled !
– Oh écoute j’en sais rien ! Mais dépêche-toi ou je vais faire dans ma culotte !
Hum, je me garde bien de lui dire que cela ne me déplairait pas mais je ne sais pas si elle apprécierait
– Bon, on va retourner au cimetière d’où on vient, derrière le mur, il y a un bosquet …
– Hein ! j’arriverai jamais à tenir jusque-là bas
Je mets la voiture en marche
– Ou alors tu fais en plein champ ou bien sur le bord de la route, entre les portières
– Sûrement pas ! Allez, dépêche-toi
Tout en roulant je la regarde se tortiller de plus en plus en se mordillant les lèvres, et je me prends à rêver, en petit cochon que je suis, à ses fesses bien serrées et à son anus qu’elle doit contracter au maximum, et je glisserai bien ma main dans son jean.
– Oh non !qu’est que c’est que ça ? – elle a presque crié – C’est pas vrai !
Devant nous, deux ou trois voitures sont arrêtées au beau milieu de la route
– Un accident, peut -être…
Nous sommes à peine arrêtés qu’un automobiliste vient nous informer
– C’est pas grave, un tracteur qui a perdu une partie de son chargement, mais on va pouvoir repartir dans cinq minutes …
Je remercie et je regarde Sandra, contrit et désolé
– C’est pas de bol …
Désolée, elle l’est plus encore, blanche comme un linge, les yeux fermés, elle résiste de son mieux à son envie de plus en plus pressante, en serrant tout ce qu’elle peut, mais la lutte contre ses boyaux déchainés est par trop inégale, et c’est une larme au coin de l’œil qui annonce sa capitulation
– Chéri ! Je ne peux plus me retenir
Elle attrape mon bras qu’elle serre à m’en faire mal
– Non …
Et puis, soudain, l’odeur qui se répand dans la voiture confirme que la catastrophe annoncée vient de se produire ! Elle se soulève un peu et se tourne vers moi, à deux doigts d’éclater en sanglots
– J’ai fait dans ma culotte !
Pas de chance ! Même moi qui aime ce genre de situation, je n’aimerais pas être à sa place ! J’ai pris sa main et je lui ai souri
– Allez, c’est pas grave, c’est pas la fin du monde, un accident, ça peut arriver à n’importe qui.
Elle a reniflé, m’a souri à son tour en essuyant de la main les larmes qui coulaient sur sa joue et puis, la route étant dégagée, nous sommes repartis.
– J’ai honte ! Mais j’ai honte !c’est la première fois que cela m’arrive, tu sais
– Mais il ne faut pas, moi-même, ça m’est déjà arrivé
Bon, ce n’est pas tout à fait vrai parce que moi, c’était volontaire, pour le plaisir et que j’étais tout seul. Mais cela, je ne vais pas lui dire, comme je ne vais pas lui dire non plus que j’ai toujours rêvé de ce genre de situation. Elle sanglote de plus belle
– Oui, mais tu te rends compte ! Faire dans sa culotte, à mon âge ! J’ai envie de disparaître sous terre !
– Allez, chérie, calme toi, tu arrêtes de pleurer, on va rentre. Tu prends un bon bain et demain on n’en parle plus, d’accord ?
Elle pose sa main sur la mienne
– Tu as raison, mais je ne peux pas rester comme ça, quand même ! On va s’arrêter où tu avais dit, que je me nettoie un peu
– Comme tu veux
Sitôt dit, sitôt fait. Nous retrouvons le chemin du cimetière et le bosquet, où j’arrête ma Clio. Je la sens un peu désemparée, ma belle, elle hésite à sortir. Je prends un paquet de mouchoirs en papier dans la boîte à gants et lui tends.
– Bon, si tu veux de l’aide, je suis là
Elle sort de la voiture, s’appuie contre la carrosserie, je la rejoins
– Je voudrais que tu m’aides à retirer mes bottes et mon jean, si ça ne te dérange pas, parce que debout toute seule, j’y arriverai pas !
Tu parles que ça ne me dérange pas ! Je m’accroupis et l’une après l’autre, je lui retire ses chaussures. Maintenant elle dégrafe son jean et le fait glisser sur ses cuisses, et là, d’apercevoir sa petite culotte blanche que je devine pleine de caca, je me mets à bander comme un fou ! Je suis sûr que jamais je n’ai eu une trique pareille ! Comme pour les bottes, je tire sur ses jambes de pantalon pour le lui ôter, sans quitter son slip des yeux
– Tu es gentil, merci, tu peux me laisser me débrouiller, maintenant
Déception ! Ouais, je me doutais bien qu’elle n’allait pas me laisser baisser sa culotte, flûte ! Mais je vais insister un peu, on ne sait jamais, je me redresse
– Tu es sûre ?
Elle me regarde avec un sourire désolé, et je crois lire dans son regard que sûre, elle ne l’est pas tout à fait. Je pose mes mains sur sa taille. A peine a-t-elle un léger mouvement de recul. Je descends doucement jusqu’à sa culotte… mais non ! Elle me prend les mains, devinant mes intentions
– Arrête, chéri… je t’en prie, je ne suis pas vraiment prête pour ce genre de choses …
Mon cœur bat à toute vitesse et j’ai toujours le sexe comme un gourdin, mais bon, inutile d‘insister, cela ne servirait à rien, tant pis ! Je soupire
– Comme tu veux, je t’attends dans la voiture,
Et un quart d’heure plus tard, elle me rejoignait
– Tu te sens mieux ?
– Pfff ! Tu parles d’un dégât ! Une vrai diarrhée ! J’ai dû jeter ma culotte, j’en ai plein mon jean et je sens le caca… à part ça, tout va bien. Ah je m’en souviendrai de ce samedi !
– T’as jeté ta culotte ?
– Evidemment, je te raconte pas son état
Dommage, j’aurais bien aimé voir, mais bon …
Mince, ben dis donc, tu t’es pas loupée ! C’est peut-être quelque chose que tu as mangé qui ne t’auras pas réussi …
Elle a un vague haussement d’épaules, qui doit vouloir dire « j’en sais rien et je m’en fous » et elle s’enferme dans un mutisme bougon pour le chemin du retour. Pourtant quand même, au bout d’un bon moment, elle se tourne vers moi et me pose une question, ô combien saugrenue mais tellement adorable que j’en ai souri
– Dis, tu m’aimes quand même ?
– Mais enfin, tu as de ces questions ! Bien sûr que je t’aime, évidemment que je t’aime !D’ailleurs, attends qu’on soit arrivés et tu vas voir comment il t’aime, ton chéri !
Dont acte ! Retour chez elle, baignoire et à peine sortie du bain, je l’ai presque trainée dans sa chambre et là, je l’ai prise comme jamais cela ne m’était arrivé, sans un mot, presque un viol ! Et l’on s’est aimés d’une manière tellement violente et sauvage, qu’à bout de forces, nous nous sommes endormis l’un sur l’autre et, plus tard, quand elle a rouvert les yeux, ses premiers mots furent :
– Qu’est-ce qui s’est passé ?
– On a fait l’amour, ma chérie, et je peux te dire, c’était fabuleux
– Mais vous étiez combien ?
– C’est gentil, ce que tu dis là, mais rassure toi, on était que tous les deux
– Mais alors, c’est quoi, cette furie soudaine, attends, je n’ai jamais connu une chose pareille ! J’étais vraiment au ciel…
Elle a posé ses lèvres sur mes lèvres
– Dis donc, toi, j’y pense, cela ne serait pas à cause de ma mésaventure de cet après-midi, par hasard ?
– Si, je te l’avoue.
– Ah oui, d’accord ! Et bien comme ça, maintenant, quand je voudrai aller au septième ciel, je sais ce qu’il me reste à faire !
Je l’ai embrassée, en croisant les doigts, pour que ce ne soient pas des paroles en l’air et qu’elle ait envie du septième ciel le plus souvent possible !
(à suivre)
Voici une situation qui permet des tas de possibilités et si l’auteur ne les a pas tous évoqué rien ne nous interdit de fantasmer
belle écriture on attend la suite avec impatience