Enquête sur une orgie meurtrière 8 – Caméra cachée par Sade_1

Enquête sur une orgie meurtrière
8 – Caméra cachée
par Sade_1

Anaïs laissa Lisa reprendre son souffle après la jouissance qu’elle venait de lui offrir. Allongée à coté d’elle, elle lui caressait négligemment les seins du bout des doigts. Elles parlèrent un peu d’elles, Lisa avait perdu sa petite amie Carmen, il y a deux semaines et ne recherchaient pas une relation à longue durée, tant qu’elle n’était pas sûre que leur couple pourrait fonctionner à nouveau.

– J’irai bien, très loin dans le sexe avec toi si tu veux. Je voudrais découvrir de nouvelles choses, mais je comprendrai que tu veuilles passer du temps avec ton amie.
– Quelle amie ? demanda Anaïs.
– Celle qui est venue avec toi au salon de massage, qui voulait savoir des choses su l’endroit.
– Ah Morgane, ce n’est qu’une collègue de travail. On est pas liée sentimentalement et si elle voulait savoir des choses, c’est parce qu’on est nouvelle. On est curieuse et méfiante de tout ce qu’il peut y avoir ici.
– Oh, tu sais, vous n’avez rien à craindre. Il y a énormément de contrôle, mais on ne vous forcera jamais à faire ce que vous ne voulez pas.
– Elle avait peur qu’on lui demande de se prostituer, comme dans certains endroits de ce genre.
– Si vous n’avez pas envie de faire ça, vous ne le ferez pas. Par contre, si tu veux, au premier étage, il y a des putes bien roulées qui demandent pas chères.
– C’est pas trop légal, ça.
– Oh, ce n’est rien, comparé à ce qu’il se passe au deuxième étage, plaisanta t’elle.

Elle s’approcha de l’enquêtrice et planta ses lèvres dans les siennes. Anaïs noua sa langue à celle de son amante, profitant du baiser avant de relancer la conversation.

– Pourquoi qu’es qu’il se passe là haut ?
– Je sais pas trop, j’ai déjà entendu des cris, je ne sais pas s’ils étaient de souffrance ou de jouissance, mais je pencherai plutôt pour la première proposition.
– C’est étrange, t’as déjà pensé à y aller. Pour voir.
– J’aurais bien aimé, mais on peut pas passer, si on est pas avec un invité d’honneur. A part en soudoyant la gardienne, peut être.
– Comment ça soudoyer la gardienne ?
– Ben, faut lui plaire et devenir sa chose pour une partie de jambes en l’air, sinon, je crois qu’il n’y a pas d’autre solution.

Anaïs se retourna, passant sur la belle masseuse, elle embrassa ses lèvres, puis descendit sur son menton et sa gorge, qui avait toujours un fort goût de cyprine. Elle suça les petits tétons dressés de ses seins, sa langue fit le tour de son nombril incrusté dans son ventre couleur caramel. Puis, elle s’incrusta entre les lèvres inférieures de la jeune femme. Anaïs n’eut pas le plaisir de lécher longtemps sa partenaire. Celle ci se leva.

– Je dois retourner travailler, je suis désolée. Mais je suis prête à recommencer quand tu veux.

Anaïs avait ses informations, après un petit baiser, elle la laissa partir. Une heure plus tard, Morgane revient

– La draguer ? fit la brune, après le discours de sa collègue sur ce qu’elle avait appris. Ca va pas être facile.
– On est deux, ça ira, ne t’inquiètes pas. Par contre, on a un spectacle à préparer pour demain.
– Ah oui, c’est vrai, qu’est qu’on va faire ?
– Je pense qu’un jeu, une petite histoire comme la dernière fois, ce serait pas mal. Il nous faut deux personnages.
– Ca peut-être pas mal. Mais que pourrions nous prendre ?
– On pourrait tenter de faire un jeu de domination, tu serais une maîtresse sexy et moi ta chienne perverse.
– C’est chaud ton rôle. Tu es vraiment prête pour ça ?
– T’inquiètes pas, il n’y a pas de problème.
– Alors, c’est parfait.

Elles parlèrent encore quelques minutes de ce qu’elles comptaient faire le lendemain, puis après un bref dîner, elles se couchèrent.

En se levant le lendemain, Anaïs regarda sa compagne dormir. Elle était belle, avec ses longs cheveux bruns qui pendaient sur son visage, sa main reposait toujours sur son sexe nu. La blonde glissa hors du lit et sortit de la loge. Elle voulait voir d’un peu plus prêt le reste du bâtiment, car à part la salle de massage, elle ne connaissait rien. Elle remarqua, comme Morgane auparavant, quelques salles où des hommes et des femmes espionnaient les clients dans les couloirs. Dans chacune de ces pièces, où elle était entrait, elle s’était faite rejeter. Pourtant, persévérant, elle finit par entrer dans une salle où une fausse blonde lui demanda :

– Qu’es-vous faites, ici ?
– Je cherchais…
– Vous n’êtes pas une des danseuses du show d’hier soir ? La coupa t’elle.
– Si, tout à fait, fit Anaïs, sentant la chance lui sourire.
– Tu fais partie de la maison, alors, c’est parfait. Es-ce que tu pourrais me remplacer, une petite heure ? Je t’en prie, j’ai vraiment besoin de partir.
– Oui, si ça peut vous être utile, tenta Anaïs. Que dois-je faire ?
– Parfait, vous êtes vraiment géniale. Je n’en ai que pour une demi heure, une heure. Vous n’avez qu’à vérifier sur les écrans si personne ne commet d’indiscipline. Si vous voyez quelqu’un se battre, casser du matériel ou en voler, appuyez sur le bouton rouge, apposé à l’écran. C’est tout. Si rien ne se passe, vous pouvez visualiser en direct quelques scènes coquines, il y en a tout plein. Bon, j’y vais, merci encore.

Anaïs resta bouché bée, la fausse blonde avait lâché ce flot de paroles en quelques secondes et avait filé. L’enquêtrice s’approcha des neufs écrans, couvrant le bureau. Quatre montraient un couloir vide, trois des gens qui marchaient, le huitième un couple d’homos qui s’embrassaient dans un couloir. Et sur le neuvième, Anaïs reconnut la noire nymphomane qu’elle avait vue à la piscine avec Morgane. Celle-ci, à genoux, les bas baissés, suçait un jeune homme. Derrière elle, un autre homme un peu plus vieux, la sodomisait, introduisant son sexe entre ses fesses. De temps en temps, il la frappait, rougissant son fessier brun. Devant le jeune garçon laissait la noire le sucer. Son membre rosâtre s’enfonçait dans la bouche de la femme. Anaïs grimaça de dégoût. Elle voyait dans les yeux des protagonistes aucune passion, seulement une grossière routine. C’est trois là ne semblaient pas prendre grand plaisir à leur acte. Anaïs allait détourner les yeux quand le garçon qui se faisait sucer sortit son sexe de la bouche de la jolie noire. Celle-ci leva la tête, recevant deux grandes giclées blanches dans la bouche et sur les joues. L’autre derrière vint à son tour lui éjaculer sur le visage.

– C’est horrible !! S’exclama l’enquêtrice.

Les deux garçons regardaient leur victime en riant, celle-ci levait les yeux vers eux, passant sa langue sur ses lèvres, étalant le sperme sur son visage, l’envoyant dans sa bouche. Anaïs détourna les yeux dégoûtés.

Un des couloirs vides venait de se remplir. Une jolie asiatique à l’air timide se faisait entraîner par une grande brune aux yeux clairs. La plaquant contre un mur, la brune embrassa la petite chinoise, puis elle descendit, posant ses lèvres sur son nombril nu, avant de passer sous ses jupes de l’asiatique. Cette fois, Anaïs ne détourna pas les yeux. La chinoise avait fait tomber sa jupe et elle pouvait voir la langue de la brune jouait sur le sexe de sa compagne. L’inspectrice commença un doigtage en règle pendant que les deux femmes se faisaient monter au cinquième ciel. D’où elle était, elle voyait mal cette langue qui semblait s’enfoncer de plus en plus profondément dans l’antre de la belle asiatique. Les doigts de cette dernière griffaient le mur contre lequel elle s’appuyait, toute tendue. La brune continuait son cunnilingus, goûtant les chairs de son amante, la baisant de sa langue fraîche. La jolie chinoise avait du jouir, car Anaïs la vit se baisser au niveau de sa compagne, l’embrassant tendrement, tandis qu’elle lui enlevait son jean. Elle passa ses doigts dans le duvet pubien de son amante qui se redressait, la coinçant entre le mur et elle. L’asiatique se mit à la sucer, pendant que l’enquêtrice enfonçait ses doigts de plus en plus dans son méat. Elle sentait une chaleur monter dans son ventre tandis que la jeune asiatique happait le sexe de sa partenaire. Sa petite bouche semblait avaler ce clitoris qu’elle suçotait, la main de sa maîtresse passant dans ses cheveux lui donnant un rythme par les pressions qu’elle exerçait. Peu à peu, Anaïs se laissait aller sur le siège, ses bas ayant glissé, elle se masturbait de plus en plus fort. D’un coup, alors que la brune se laissait aller sous les caresses de sa compagne, l’enquêtrice sentit la chaleur s’échappait. Un peu de mouille coula sur le siège. Elle inspira un grand coup, contente de sa matinée. A l’écran, les deux femmes se séparaient après un long baiser accompagné de multiples caresses.

Soudain, des pas claquèrent sur le sol. Anaïs n’eut que le temps de se rhabiller avant que la fausse blonde ne rentre.

– J’ai fini, fit celle-ci. Merci encore pour m’avoir remplacée.

Gênée, l’inspectrice hocha la tête et fila. La fausse blonde s’approcha de son siège. Un peu surprise, elle vit les traces humides laissées par sa remplaçante, passant ses doigts dessus, elle sentit cette odeur de jouissance, la goûtant du bout de la langue, tandis qu’un couple s’activait sur l’écran central.

Quand elle rentra dans la loge, Morgane dormait toujours. Ses couvertures s’étaient baissées sur ses cuisses. Son dos blanc se creusait en une vallée profonde, le long de sa colonne vertébrale pour s’élargir entre ses omoplates, où ses longs cheveux bruns qui s’étalaient librement sur sa nuque venaient s’éteindre eux aussi. A la limite des couvertures, ses fesses se dressaient en une petite colline bombée. Anaïs s’assit à ses côtés, la caressant doucement d’un doigt fin. La jeune inspectrice frémit, mais resta plongée dans son sommeil. Au bout de quelques minutes, elle finit par entrouvrir les yeux. Le grand sourire de sa compagne lui fit face. Lentement, elle sourit et vint poser sa tête sur ses jambes. Anaïs continuant de lui caresser les cheveux, engagea la conversation.

– J’ai peut être trouver un autre moyen d’inculper ces gens, fit la blonde.
– Ah oui ! répondit Morgane d’une voix ensommeillée. Comment ?

Anaïs lui compta ce qu’elle avait vu juste avant.

– C’est du voyeurisme à grande échelle, ça. On peut faire quelque chose contre, non?
– Je sais pas, les propriétaires ont le droit d’avoir des caméras dans leur couloir, ils sont chez eux. De plus, c’est un meurtrier que l’on recherche pas un voyeur.

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