Chanette 28 – Magazines littéraires – 13 – Double jeu par Chanette
Vendredi 16 février
J’ai rendez-vous avec un dénommé Cédric que je ne connais pas. Il se pointe à 14 heures précises. Bizarre j’ai déjà vu cette tête-là quelque part, mais où ?
– Entrez, dites-moi ce qui vous ferait plaisir et donnez-moi mon petit cadeau.
– Le petit cadeau ?
– Oui, les sous !
– Ah, oui, bien sûr.
Encore un béotien !
– Alors, vous voulez que l’on fasse quoi ?
– En fait je viens surtout pour causer !
– Ah ?
Ça arrive de temps en temps, et ça me prend le chou, ça peut prendre plusieurs formes, parfois le client me raconte ou me fait lire un scénario complètement dément que je dois lui commenter. Et une fois que la situation l’a bien excité on passe aux travaux pratiques. Alors quand on me propose une séance de parlotte, je fais selon mon humeur, si je sens bien le mec, j’accepte en essayant de le manipuler afin de rendre la séance moins chiante, et si je ne le sens pas, je congédie poliment le citoyen. Question de feeling donc et d’humeur.
Mais ce qui me turlupine avec ce gars-là, c’est que j’aimerais bien savoir où je l’ai déjà rencontré.
– J’ai l’impression de vous avoir déjà vu quelque part ? Lui fis-je remarquer.
– Oui, c’était dans les locaux de « Plaisir délires ».
Au moins il est franc ! C’est donc Janice qui lui a refilé mes cordonnées.
– Bon je vous écoute, vous souhaitez peut-être vous déshabiller ?
– Non, ce que j’ai à vous dire est assez grave, mais je suis là pour arranger les choses.
Allons bon !
– Monsieur Beauregard m’a missionné afin de vous faire une vacherie, j’ai fait semblant d’accepter et…
– Attendez ! A quel titre Beauregard vous a-t-il approché ?
– Quand on a fait une enquête préliminaire avant de publier notre article, j’ai approché Beauregard en effectuant une interview bidon, il se trouve que nous avons un peu sympathisé… Du moins c’est ce que je lui a laissé croire.
– Ah ! Et la vacherie c’est quoi ?
– En gros, le scénario est le suivant : Je vous rentre dedans avec mon vélo, vous êtes amochée et dans l’incapacité de travailler pendant un mois !
– Je rêve ! Vous prétendez savoir avec quelle force me rentrer dedans pour m’empêcher de travailler pendant un mois ? Juste un mois, pas trois semaines ou un mois et demi ? Il devrait lire davantage de polars, le père Beauregard, les choses ne se passent pas comme ça !
– Je sais !
– Permettez-moi d’en douter. Et vous me proposez quoi ?
– Je vous maquille avec bandage, minerve, pensements, lunettes noires, je fais une photo et Beauregard sera content.
– Je ne vous demande pas pourquoi vous avez accepté cette idiotie, il a dû vous graisser la patte bien comme il faut ?
– J’avoue ! Mais il y a une autre raison, si j’avais refusé, un autre l’aurait fait à ma place et n’aurait sans doute pas eu mes scrupules.
– Des scrupules, vraiment ?
– Ne me regardez pas comme ça, disons que j’ai eu la trouille de faire ça !
– Je comprends mieux. Mais dites-moi qu’est-ce qu’il me reproche au juste ce con ? Je ne lui ai rien fait ! Il est en train d’inverser les rôles, là !
– Il vous reproche d’avoir tout raconté à la rédaction de « Plaisir délires ».
– Mais comment peut-il être au courant ?
Et voilà que le Cédric rougit comme un rossignol. Je compris alors que ce mec faisait dans le double jeu, c’est un trouillard, mais un trouillard dangereux, pour l’instant il se range à mes côtés, mais il me faudra rester sur mes gardes.
– Je ne sais pas, finit-il par répondre, je suppose que Delphine Lebœuf lui a téléphoné…
– Ouais, bon, demain je serais au Franprix de la rue Pigalle à 10 heures, je me maquillerais moi-même. On fait comme ça et on en restera là ?
– Vous avez de quoi vous maquiller ? La minerve et tout ça…
– Non mais les pharmacies, ce n’est pas fait pour les chiens.
– Alors d’accord, on fait comme ça !
Bon, j’ai du boulot, il me faut reprendre l’initiative, attaquer frontalement le sieur Beauregard, je m’en sens parfaitement capable, mais avant je voudrais en savoir davantage sur le double jeu de ce Cédric Machintruc.
Mon prochain rendez-vous n’est qu’à 16 heures, j’ai largement le temps de téléphoner. J’appelle Janice sur son portable. Mademoiselle est à Bruxelles pour quelques jours, et n’a pas beaucoup de temps à me consacrer. Elle me jure néanmoins ses grands dieux qu’elle n’a jamais communiqué mes coordonnées à Cédric Bornerave et me conseille d’appeler sa redac’chef, Delphine Lebœuf, donc.
J’ai eu du mal à l’avoir mais elle a fini par me répondre.
– C’est pour vous aviser que Beauregard devient de plus en plus dangereux et que…
– Ecoutez, nous estimons avoir réglé nos comptes avec Beauregard, on ne va pas transformer cette affaire en feuilleton à rallonge.
– Je ne vous demande rien d’autre que de répondre à une simple question.
– Posez toujours !
– Comment Beauregard a-t-il appris qu’une réunion s’est tenue dans vos locaux, et au cours de laquelle je vous ai dévoilé tous les dessous de l’affaire ?
– Mais c’est impossible, voyons, qui vous a mis cette idée en tête ?
– C’est monsieur Bornerave qui est venu me raconter tout ça…
– De quoi ? C’est quoi cette histoire ?
– Je vais vous raconter !
– Je suis en entretien en ce moment ! Vous pourriez me rejoindre dans nos bureaux dans une heure ?
– Je ne souhaiterais pas croiser Bornerave.
– Alors je viens chez vous, indiquez-moi l’adresse et proposez-moi une heure.
Et à 17 heures la redac’chef était dans mon studio de travail.
– C’est gentil chez vous, c’est là que vous exercez vos talents ?
– En fait c’est plutôt dans la pièce d’à côté, je vous la montrerais tout à l’heure si ça vous intéresse.
– Bien sûr que ça m’intéresse, mais j’aimerais surtout en savoir plus sur ce que vous m’avez évoqué, Bornerave est venu vous trouver ?
– Oui !
Je lui raconte tout.
– Mais comment Bornerave et Beauregard peuvent-ils être en relations ?
– Il m’a expliqué qu’il lui avait fait une interview bidon et qu’à la suite de ça ils avaient sympathisé !
– Une interview bidon ? Il ne m’a jamais parlé de ça ! Et Beauregard est peut-être con mais pas au point de se laisser manipuler comme ça. Bornerave raconte des conneries. Il a voulu vous soutirer de l’argent je suppose ?
– Ah non, pas du tout !
– Mais le but de sa visite ?
– Je vous ai dit : réaliser une mise en scène pour faire croire à Beauregard qu’il avait rempli sa mission.
– O.K. vous avez bien fait de me prévenir, je passe un coup de fil, pour demander qu’on lui prépare une lettre de révocation.
– Si je peux me permettre, ça me semble prématuré, mieux vaut qu’il ne se doute de rien, tant que l’affaire ne sera pas terminée.
– Et vous pensez la terminer comment ?
– En dernier ressort en faisant appel à quelques amis aux méthodes peu orthodoxes, mais je peux essayer d’affronter Beauregard moi-même, vous avez son adresse ?
– Pas sur moi, ne bougez pas je vais demander à ce qu’on me la communique.
Bon j’ai l’adresse, je n’ai pas de plan, mais j’ai confiance dans mon sens de l’improvisation.
– Je vous sens tendue ! Me dit Delphine.
– On le serait à moins.
– Vous me faite visiter votre machin ?
– C’est par là !
– Eh bien, je savais que de tels endroits existaient mais je n’en avais jamais vu ! Me dit-elle.
– Ce n’est qu’un petit donjon, tout simple !
– Tu parles ! Il y a même une cage ! Vous enfermez des gens là-dedans ?
– Ça m’arrive, oui !
– Et ils sont contents ?
– Il y en a qui viennent que pour ça !
– Ça te fait jouir de dominer des mecs ?
– Non c’est très rare ! Mais il y a des clients que j’aime bien, avec qui je passe un bon moment.
– Ils sont normaux tes clients ?
– C’est quoi la normalité ? J’ai bien deux ou trois clients un peu bizarres, mais la plupart sont des gens tout à fait ordinaires, ils viennent ici pour déstresser, c’est pas plus idiot que d’aller hurler dans les tribunes d’un match de foot !
– Tu sais quoi ?
– Non, je ne sais pas quoi !
– J’aimerais bien qu’on se caresse un petit peu ! Ça te dirait ? Me propose-t-elle.
Je ne suis pas dans des dispositions particulièrement érotiques mais parfois, il n’est nul besoin de me forcer beaucoup.
Alors nos visages se sont rapprochés, nos bouches, puis nos langues se sont rencontrées, nos mains se sont se fait baladeuses et nous nous sommes retrouvées complètement débraillées sans même nous en rendre compte. Son visage s’approche de mes seins, elle me mordille les tétons sans brutalité. Au bout d’un moment je m’apprêtais à lui rendre la politesse, mais voilà qu’elle retire rageusement sa petite culotte
– Elle te plait ma chatte ? Demande-t-elle.
Pour être très franche, elle n’a rien d’extraordinaire mais je ne m’en vais pas lui dire…
– Elle est mignonne ! Répondis-je alors.
– Alors comme tu m’excites, je vais me la caresser un peu !
C’est ce qu’elle fait, alors histoire de ne pas avoir l’air idiote je me caresse la mienne.
– On est marrante comme ça toutes les deux en train de se branler, dommage qu’il n’y ai personne pour prendre une photo. Me fit-elle remarquer.
Et la voilà qui sort son doigt de sa chatte et me le présente devant ma bouche.
Il y a des présents que je ne saurais refuser, ça fleure bon la mouille, c’est délicieux, et c’est pratiquement par reflexe que je me penche pour lécher tout cela à la source.
– Hum, tu aimes bien sucer toi ! Mais vas-y doucement j’ai comme une envie de pisser.
– Ça ne me dérange pas !
– Même si je te pisse dans la bouche ?
– J’adore !
– T’es vraiment une petite salope !
La petite salope, elle va aller chercher une serviette, je n’ai pas envie qu’on en foute partout.
Elle m’a bien arrosée, la redac’chef, son urine était un peu forte, j’ignore ce qu’elle a picolé, je ne lui ai pas demandé.
– Alors c’était comment ? demande-t-elle
– Délicieux ! Le pipi c’est un peu mon péché mignon !
– Je parie que tu aimerais gouter à mon trou du cul ?
– Pourquoi pas ?
– Même s’il n’est pas tout à fait net ?
– On verra bien !
Je ne souhaitais pas qu’elle me domine mais cette nana a du caractère, et c’est bien elle qui en ce moment mène la barque. et me voici en train de lui lécher sa délicieuse petite rosette brune.
– Il te plait mon trou du cul, il sent bon ?
– C’est divin !
– Cochonne !
– Crois-tu ?
– T’aurais pas un gode ? Me demande-t-elle au bout d’un moment !
– Regarde autour de toi, j’en ai une vraie collection !
– Un double ?
– J’ai ça aussi !
– Et ça te sert à quoi ?
– Ben à enculer deux mecs à la fois.
– Oui, bien sûr, on se l’essaie à deux !
– Allez, soyons folles.
Jolie scène, on a chacun une extrémité du double dong dans l’anus et on bouge en cadence. A ce rythme-là nous n’avons pas tenu longtemps secouée par des spasmes de plaisir.
Bisous, rhabillage, cigarettes, jus de fruit, fin du délire !
Samedi 17 février
A 10 h 30 Bornerave téléphone à Beauregard
– Je peux passer vous voir?
– Ah quand même ! Vous ne répondez pas au téléphone ni aux messages.
– Je sais, mon téléphone déconne.
– Amenez-vous en vitesse, faut qu’on cause !
Et trois quarts d’heures plus tard :
– Donc vous n’avez pas eu mon message ! Commence Beauregard.
– Quel message ? Je vous ai dit que mon téléphone déconnait.
– Monsieur, quand on se lance dans la flibuste, on ne le fait pas avec des outils déficients.
– Quoiqu’il en soit le travail a été fait de façon très professionnelle, voici la photo !
– Bon, racontez-moi comment ça s’est passé.
– Je l’ai attendue à la sortie de son studio, il n’y avait pas un chat, je lui ai rentré dedans et je me suis enfui…
– Sans vérifier son état ?
– Non ! J’aurais dû ?
– Bon, elle n’est pas morte, c’est déjà ça… Aucun témoin ?
– Aucun
– Et les caméras de surveillance ?
– J’avais un passe montagne.
– Ah oui, c’est vrai ! Je vais donc vous demander de foutre le camp, on ne se connait pas, on ne s’est jamais vu.
– D’accord, on ne s’est jamais vu… donnez-moi ma prime et je disparais de votre vie.
– Et si je vous ne la donnais pas ?
– Un contrat est un contrat, Monsieur Beauregard !
– Un contrat est cassé s’il y a vice de forme.
– Je ne pense pas qu’il y en ai eu !
– Et votre téléphone déficient ?
– A aucun moment vous m’aviez spécifié que vous seriez susceptible de me joindre.
– Mais c’était implicite, voyons, mais bon, on ne vas pas jouer aux marchands de tapis. Au lieu de 5 000 je vous donne 4 000 et on en reste là. Objection ?
– Je m’estime lésé de 1 000 euros, mais je n’en fais pas une affaire, nous ne nous reverrons plus.
Et Bornerave sorti en sifflotant, il avait craint de ressortir avec rien du tout et il avait 4 000 euros en poche.
Il est 11 h 30 et je sonne chez Beauregard
– Vous ?
– Oui, moi ? Je peux entrer cinq minutes ?
– Si vous projetez un mauvais coup, je dois vous précisez que la maison est sous alarme et que…
– Je ne projette aucun mauvais coup, je viens juste faire la causette.
Et comme il ne m’a toujours pas proposé d’entrer, je le fais moi-même.
– Je m’assois où ?
– Là !
Et c’est avec quelques instants de retard qu’il réalise qu’il a devant lui une Chanette en état de marche, sans béquille, sans minerve et sans pansements. Il comprend alors que Bornerave l’a roulé dans la farine.
– Je vous écoute ! Balbutie-t-il
– Ça vous arrive souvent de m’envoyer des tueurs à bicyclette ?
– Je ne comprends pas ?
– Je vous explique, je cheminais tranquillement quand j’entends un bruit derrière moi, un conard en vélo vient de monter sur le trottoir et manifestement s’apprête à me rentrer dedans, par reflexe, je fais un pas de côté et en profite pour déséquilibrer le bonhomme, je lui arrache son passe-montagne, je le reconnais, c’est Cédric Bornerave, journaliste chez « Plaisir délires ». Un attroupement se forme, le type est dans l’impossibilité de s’enfuir, j’indique aux gens que nous allons régler l’incident tous les deux comme des grandes personnes sans le concours de la police. Evidemment l’autre ne demandait pas mieux, on est allé boire un pot et le mec m’a tout déballé. Je lui ai ensuite proposé une petite mise en scène afin qu’il touche la prime que vous lui aviez promise et qu’il m’en reverse la moitié.
J’ai fait fort ! Il est effondré le Beauregard.
– Vous ne répondez rien ? Insistais-je
– Si je vous dit que je n’ai voulu ça, vous ne me croirez pas ?
– Ben non !
– Oh, mais j’ai une preuve !
Il sort son téléphone portable et me fait lire un message adressé à Bornerave :
« Ne faites rien avant de me recontacter. »
– Ça ne prouve pas grand-chose ! Lui fis-je remarquer
Puis il m’e fait lire un autre sans doute plus explicite :
« On laisse tout tomber, contactez-moi d’urgence ! »
– Ce connard m’a raconté que son téléphone déconnait. Putain ça m’apprendra à travailler avec des voyous !
– J’ai pas compris tout le film là !
– J’étais furieux quand j’ai appris que vous étiez allé tout raconter chez « Plaisir Délires », je voulais me venger, enfin vous faire une vacherie…
– Et vous l’avez appris comment?
– Par Bornerave !
– Evidemment ! Et la suite !
– Je lui ai demandé s’il avait une idée pour vous faire une petite vacherie, il m’a proposé plusieurs trucs qui ne me disaient rien, puis il m’a parlé de cette histoire de bicyclette. Sur le coup ça m’a amusé, c’est quand il est parti que j’ai réalisé que ce pouvait être très dangereux à tous les égards et j’ai essayé de le contacter pour annuler tout ça comme le prouve les messages que je vous ai fait lire, mais comme il a fait semblant de ne pas les recevoir…
– Admettons, et comment êtes-vous entré en contact avec Bornerave ?
– Il m’a contacté une première fois en m’expliquant où il travaillait et qu’il pouvait me communiquer des informations contre rétributions, je l’ai foutu à la porte.
– Et vous traitez avec des gens que vous foutez à la porte ?
– Ce n’est pas comme ça que ça s’est passé, il est revenu me dire qu’il avait appris que l’on pouvait vous poursuivre pour proxénétisme, ce n’est pas vous que je voulais atteindre en priorité, c’était Baker, j’en ai parlé à mon avocat qui m’a dissuadé de porter plainte… Je passe… Mais j’en avais après vous pour avoir raconté l’histoire chez « Plaisir délires » alors je l’ai rappelé…
– Bon j’espère que maintenant les conneries, c’est terminé ! Dois-je vraiment vous informer que j’ai quelques amis qui m’ont déjà dégagé des pattes de quelques emmerdeurs.
– Des menaces ?
– Non, mais autant que les choses soient claires.
– Soyez sans crainte !
Il m’a presque convaincu, le bonhomme, je m’en suis tirée comme une grande.
Lundi 19 février
Stan Baker est très occupé avec la promotion du dernier bouquin de Patrice Colombani dont les tirages de tête et les services de presse sont déjà sortis en attendant la mise en librairie.
Dans ce milieu-là tout le monde se connait même si les inimitiés y sont fréquentes. Baker téléphone à Fortin le producteur de « Virgule », une émission littéraire de la télévision publique.
– Ça m’arrangerait que tu invites Colombani…
– Pourquoi pas ? J’en avais plus ou moins l’intention. On lui consacre quoi ? Un quart d’heure ?
– Ce serait bien !
– J’ai vu que Beauregard avait fait un article élogieux sur le bonhomme.
– Ah bon ? Fit semblant de s’étonner Baker.
– Et si je l’invitais ?
Baker se retint d’éclater de rire.
– Mais oui, cela me semble une excellente idée.
– Tu préviens ton auteur pour le 21, moi je préviens Beauregard….
– Ne lui dis pas que Colombani sera là…
– Et pourquoi donc ?
– Sinon il va préparer un papelard qu’il va nous lire et il va endormir tout le monde, ce serait mieux qu’il y ait de la spontanéité. Ce serait bien que tu fasse passer Colombani en premier, il y a aura peut-être de l’animation.
– Ah ?
– Oui Beauregard va sans doute être attaqué à propos de son article…
– Ah, je comprends…
A suivre
Vive le gazon
J’aime à regarder deux belles femmes en train de s’aimer
Regarder… mais avec la bite sortie…
Des belles blondes bien coquines…