Ariane
3 – Dea Undae Aut Succuba Undae ?
par Kebur
Lieu : appartement d’Ariane
Date & Heure: 14 janvier 2011, 15 h
Temps : 0°C – luminosité médiocre, plafond bas
« – Aller ! Plus vite, plus vite, plus vite !!! »
Devant la porte de l’ascenseur qui refusait obstinément de s’ouvrir, Ariane trépignait d’impatience, et commençait presque à voir ses options les plus désespérées lui défiler devant les yeux. » Ting ! » Heureusement, l’ascenseur était vide et n’était appelé nulle part ailleurs, si bien que la jeune femme put rejoindre directement le cinquième où se situait son appartement.
Ce vendredi là, elle avait passé la journée dehors avec quelques amies, à parcourir les longues allées des centres commerciaux tout proches, et à se faire plaisir en s’achetant de nouveaux vêtements, escarpins, et autres artefacts qui lui « avaient sauté dans les bras ». Il faisait moche, et depuis 10 h où elles avaient pénétré dans la galerie, elles n’étaient sorties qu’une fois pour rallier l’autre bâtiment, mais cela leur avait suffit pour comprendre qu’elles devraient rester déjeuner à l’intérieur si elles ne voulaient pas de nouveau avoir à traverser le froid mordant. Repas qui, comme il était coutume par ces températures, fut suivi d’un thé brûlant qui contribua grandement à réchauffer ces demoiselles grelottantes. Le retour avait été désastreux pour Ariane. Prenant un bus aux alentours de 14h20, elle tomba en plein dans l’heure de pointe et dut se caser quelque part avec ses grands sacs, debout, et ne put plus bouger avant de forcer finalement le passage pour descendre à l’arrêt le plus proche de chez elle. Le classicisme de la situation la frappa tellement qu’elle ne comprit pas immédiatement pourquoi elle n’avait pas pensé à ce détail … mais, les copines, les phénomènes d’émulation … Parce qu’entre temps, le thé, qui avait certes servi de bouillotte interne, avait fait son chemin vers sa destination finale, et en s’ajoutant aux autres boissons consommées par la nageuse, il rendait la situation inconfortable. Elle était prête à tout pour uriner pour être enfin libérée de la pression douloureuse qui continuait d’augmenter dans son bas-ventre … la même qu’en décembre de l’année d’avant.
Profitant de sa solitude dans l’ascenseur, elle plongea sa main à l’intérieur même du pantalon de son tailleur crème pour pouvoir soulager de sa main ses muscles endoloris, par l’effort et par le froid. A sa plus grande surprise, son léger sous-vêtement de soie blanche était déjà humide, mais ce n’était ni de l’urine puisqu’elle savait avoir tenu ferme jusqu’alors, et ce ne pouvait être de la sueur au vu de la température extérieure … mais alors … oui. Et d’ailleurs, maintenant qu’elle était au chaud, si proche du but, ses pensées se tournèrent plus vers ce qu’elle ressentait, comment elle percevait son environnement. La chaleur douillette et le compteur de l’ascenseur qui augmentait régulièrement lui procuraient une sensation de bien-être bienvenue ; mais cette sensation de vessie pleine diffusait dans tout son abdomen inférieur une douleur qu’elle appréciait finalement. Il était vrai que depuis l’épisode de la compétition et la nuit de son anniversaire qu’elle avait passé avec Laure, elle était rentrée dans un nouveau monde, plein de nouvelles expériences pour elle, et elle en avait beaucoup profité. Se retenir était devenu pour elle presque instinctif tant elle appréciait les picotements que cela lui procurait, mais jamais trop, de telle sorte à pouvoir aussi apprécier à sa juste valeur le moment où sa culotte s’humidifierait et lui procurerait une douce chaleur tandis qu’elle urinerait à travers, assise sur les toilettes. Le pipi du matin, elle prenait l’habitude de le faire dans la douche, parce que même ce détail la faisait frissonner. Mais jamais elle n’avait été aussi loin en retenant ses eaux, ni si proche de perdre le contrôle involontairement en public. Elle se sentait toute chose dans l’ascenseur … sentait une certaine chaleur qui, à ces pensées, se répandait à travers elle, incontrôlable, depuis son bas ventre qu’elle massait maintenant pour ne ressentir que la bonne partie de ce que lui procurait cette vessie pleine. » Ting ! »
Brusquement elle retira sa main et remis de l’ordre dans sa pelisse et la veste de son tailleur, dans l’hypothèse que quelqu’un se trouverait derrière la porte d’ascenseur. Il n’y avait personne, mais à cause du brusque arrêt de la cabine, elle sentit très bien une goutte descendre doucement depuis sa vessie jusque sur la pièce d’étoffe dont était constitué son string blanc. Elle se hâta jusqu’à la porte de son appartement, courant à moitié, et quand elle fut enfin à l’intérieur, elle laissa soudainement tomber ses sacs pour se débarrasser de sa pelisse, de sa veste et enfin de son pantalon qu’elle laissa à même le sol à côté des sacs en carton fin. Elle était d’une beauté à couper le souffle. Ses bas couleur d’ambre mettaient en valeur ses jambes de nageuse au galbe parfaite, et ses petits pieds, exceptionnels chez une nageuse. Elle n’était plus qu’en chemisier et en sous-vêtement quand elle se dirigea vers la salle de bain d’un pas incertain, les deux mains appuyées sur sa vulve aux lèvres bien dessinées que l’on devinait à travers l’étoffe couleur crème. Elle dansait sur place, mais tout cela, ses pensées, la situation, l’avait bien trop excité pour qu’elle urine comme une petite fille sage. Alors elle jeta ses serviettes de bain sur le tapis éponyme et tout en s’appuyant sur le meuble du lavabo, elle se pencha légèrement en avant, et se regarda dans les yeux alors qu’elle se laissait glisser dans le plaisir qui sourdait depuis une petite heure de son bas-ventre. La bouche sensuellement entrouverte, les yeux animés d’une étincelle bien connue, un long filet doré s’échappait de ses dessous blancs qui ne tardèrent pas à changer de couleur, tout comme sa respiration ne tarda pas à se faire plus lente, plus profonde. La sensation de chaleur mouillée la tira de sa contemplation, et elle porta la main sur ce triangle d’étoffe trempé, qu’elle commença à caresser doucement d’abord, puis avec plus de fougue, pour finir enfin par violer la fine protection qu’il était, et masser sa vulve douce et mouillée, qui luisait à la fois d’urine et de désir. Appuyée d’une main au meuble lavabo, le regard perdu dans les yeux du succube à moitié nu qui lui faisait face dans le miroir, elle se fit monter jusque dans des cieux de plaisirs, là où elle se sentait particulièrement bien, là où le monde se résumait pour elle à la bulle d’air tiède qui l’entourait immédiatement. De l’apparence de femme d’affaire habillée d’un splendide tailleur, elle s’était transformée en un démon du plaisir, échevelée, les yeux brillants et le souffle court du plaisir qu’elle venait de se procurer. Et elle se sourit …
Il lui fallait plus, encore plus que se soulager à travers ses dessous, plus que ces jeux humides qu’elle pratiquait de temps à autres avec Laure. Elle voulait réellement perdre le contrôle pour voir comment s’était, découvrir ce monde où elle ne maîtrisait rien, même pas son corps. Une chance pour elle, malgré la tension qu’elle avait endurée durant le début de la matinée, elle ne sentait pas de fatigue dans sa vessie, et le fait qu’elle n’eut pas besoin de retourner aux toilettes avant de se coucher lui confirma ce point. Mais allongée dans son lit, elle pensait à ce qui pourrait lui faire perdre le contrôle, involontairement. Elle ne pouvait pas aller en public parce qu’elle était certaine que la force de son inconscient lui interdirait d’avoir un accident devant des inconnus. Non, il faudrait que ce soit dans l’appartement, et le week-end qui s’annonçait, précédant la dernière semaine d’entraînement avant les compétitions nationales de natation en équipe, serait parfait pour ce qu’elle souhaitait faire. Mais la question était, comment ? La nuit lui apporta la réponse, involontairement. Cette nuit là elle rêva d’une fête d’anniversaire qu’elle avait organisé avec des amis pour une de ses amies, l’année d’avant. Tous attendaient la concernée dans son appartement, lumières éteintes, et quand enfin elle tourna la clef dans la serrure et activa l’interrupteur, ils l’accueillirent avec des rubans et des banderoles. Tout s’était merveilleusement déroulé ce soir là. Dans le rêve, l’amie en question, de surprise, et d’émotion peut-être, commençait à se faire dessus avant de courir vers la salle-de-bains, une main entre les jambes. La solution résidait dans la surprise, ou mieux, la terreur ! Il fallait qu’elle se fasse peur tandis qu’elle aurait la vessie pleine, et alors peut-être vivrait-elle ce qu’elle cherchait à vivre : une perte de contrôle total.
Avec la journée du samedi devant elle, Ariane avait tout le temps d’organiser son petit jeu pour le soir, alors que la nuit serait tombée depuis longtemps. Après le petit-déjeuner, elle passa une première fois aux toilettes, sans enlever le string de la veille avec lequel elle avait dormi. Quelques secondes pendant lesquelles elle apprécia de nouveau cette sensation de chaleur liquide qui envahissait ses parties les plus intimes. Une douche, et voilà qu’elle se retrouvait nue dans sa chambre, les mains reposant gracieusement sur les hanches, à se demander ce qu’elle pourrait bien porter pour une telle journée, qui promettait d’être pleine en émotions ! Elle choisit un boxer en coton bleu clair, et un vaste pantalon, presque aussi confortable qu’un bas de pyjama, et accorda le tout avec un T-shirt assez large qu’elle utilisait généralement pour aller à la salle de sport, sans soutien-gorge. Cela suffirait, tant l’appartement était chauffé (pas de son fait, mais de celui de la copropriété, bien influencée par les personnes âgées qui se plaignaient tout le temps d’avoir froid). Elle passa le reste de la matinée à chercher sur internet un film d’horreur, celui qui lui paraissait le plus effrayant possible, pour rajouter au fait qu’elle n’aimait déjà pas ce genre de cinéma. A chaque fois qu’elle sentait son corps lui réclamer une pause-toilettes, elle s’y pliait, et urinait en un long filet à travers ses dessous, qui lui procuraient encore une meilleure sensation que s’ils étaient de soie. Et elle trouvait cela particulièrement plaisant de savoir, et de sentir que ses sous-vêtements étaient mouillés, alors que son pantalon restait sec, et tous ces pipis qu’elle faisait à la dérobée l’excitait petit-à-petit. Vers le milieu de l’après-midi, elle transporta depuis la salle de bains quatre serviettes éponges qu’elle plaça sur le canapé, et après avoir retiré son pantalon, elle s’installa devant la télé, zappant entre les nombreuses chaînes que lui offrait son abonnement. Quand enfin un film lui plut, elle s’arrêta et se laissa transporter par les dialogues et la musique de fond. Tant et si bien qu’elle ne se rendit compte que tard de l’envie la tiraillait, et puisqu’elle ne voulait forcer sur sa vessie pour les évènements à venir, elle écarta les jambes et se laissa complètement aller dans les serviettes. C’était complètement clair, presque aussi incolore que de l’eau, et aussi inodore. Ca, ajouté à tout ce qu’elle avait fait avant de s’installer sur le canapé l’avait excitée à un point qu’elle se devait de faire quelque chose. Ariane commença par se caresser, les bras, les jambes, l’abdomen, doucement. Puis vinrent ses seins qu’elle fit se dresser fièrement à travers son T-shirt. Elle écarta les jambes et ses caresses se firent plus pressantes de la main gauche tandis que l’autre était restée plus haut, fournissant à ses seins l’attention qu’ils réclamaient à grands cris. Rapidement sa respiration changea pour se caler sur un rythme plus lent, plus profond, qui lui permettait de profiter au maximum des courtes étincelles de plaisir que lui envoyait ses mains, par le biais de ses zones les plus érogènes. Puis quand elle n’y tînt plus, les serviettes mouillées et tièdes qui furent son émule devinrent son allié, et tandis qu’elle se frottait à elles, périodiquement, elle s’activait aussi sur son clitoris et de sa vulve commença à sourdre le liquide incolore à la caresse si agréable. Vue de loin, elle chevauchait inlassablement une monture qui lui procurait une aisance folle. De près, elle s’était de nouveau métamorphosée en ce succube issu des flammes orgasmiques de l’enfer, et prenait un plaisir sensible à ses caresses. Et son orgasme fut une réelle surprise, même pour Ariane, qui, toute à ressentir au plus exact le plaisir de ses caresses, en avait oublié le flot qui montait, montait, inexorablement, et finit par briser ses digues. L’onde se déversa sur elle, et elle fut rapidement noyée dans tout ce plaisir couleur de miel.
A 18 h, le vent tourna et ne tarda pas à apporter dans le ciel de lourds cumulonimbus noirs. Dans un bruit assourdissant, le tonnerre annonça l’arrivée de torrents de pluie, une pluie de grosses gouttes, qui convenait parfaitement à l’ambiance de la soirée qui allait commencer.
Car grâce au temps de ce mois de janvier, il faisait déjà nuit noire tandis que la nageuse attaquait son troisième grand verre de cola. Elle buvait doucement, car son but n’était pas finalement d’être complètement désespérée à ne plus pouvoir se retenir, mais juste être au bord du gouffre, jouer avec cette ultime ligne qui la séparerait du vide. La pluie, le vent, le tonnerre de-ci, de-là, faisaient un effet spectaculaire sur la jeune femme qui sentait sa respiration s’accélérer et son cœur battre plus fort – avant même que le film ne commence. Mais comme elle voulait vraiment tenter l’expérience, elle alla se rassurer un peu avec une tasse de thé fumant tout en branchant l’ordinateur sur l’écran de la télévision. Les serviettes avaient eu le temps de sécher, et tout en lançant le film et en éteignant les lumières, elle s’installa confortablement dans le canapé, avec de quoi boire à portée de main. Rien qu’au générique, Ariane sentit que son cœur était prêt à bondir hors de sa poitrine, alors elle tâcha de se réconforter, se caressant doucement la poitrine d’une main, pendant que l’autre se baladait plus bas, chaleureuse – mais pas coquine. Elle but beaucoup au début puisqu’il n’y avait rien de vraiment terrifiant, juste l’histoire qui se mettait en place. Elle cria plusieurs fois par la suite tandis que le film se poursuivait, et une scène l’effraya tellement qu’elle bondit littéralement du canapé. Son boxer était légèrement humide, mais rien qui n’était du à une perte de contrôle, juste quelques sueurs froides. Puis elle entendit comme si quelque chose frappait sur sa fenêtre, mais quand elle regarda, un éclair s’abattit non loin qui illumina la pièce, et la fit de nouveau bondir du canapé. Elle était encore sèche, mais elle n’en était presque pas consciente tant elle était terrorisée. Pendant quelque minutes, elle ferma les yeux, pensa à autre chose, aux plages ensoleillées, au splendide ciel bleu qui l’attendait l’été d’après. Elle tacha en somme d’oublier où elle était, et presque ce qu’elle faisait. Mais quand elle ouvrit les yeux, elle ne manqua pas de sentir cette larme cacochyme lui couler le long de la joue. Elle sanglotait très doucement, et ses tentatives pour se faire peur avaient apparemment fait mouche ! Du côté de la télé, la scène était suffisamment calme pour qu’elle regarde de nouveau ; bien sûr, il s’agissait du calme avant la tempête les pires moments, et les choses qui suivirent à l’écran la laissèrent paralysée de terreur. Ses yeux papillotaient au fil des scènes, et quand de nouveau les harmoniques suraigües se turent, ce n’était que pour dévoiler une scène sombre. Tout était sombre autour d’elle, et il y avait ces sons de monstres qui marchaient, rampaient silencieusement dans le noir. Les personnages étaient piégés quelque part, pensant, tout comme Ariane, qu’ils étaient en sécurité. Mais il s’agissait d’un film d’horreur, et les choses avaient la fâcheuse tendance de surgir de nulle part pour en rajouter encore sur l’effet de peur. Ce film n’échappa pas à la règle, et même si ce qui allait arriver paraissait assez évident, la nageuse cria très fort et en défaillit presque. Elle était très pâle, tremblait de tous ses membres et se sentait elle même en danger de mort. Puis tout redevînt calme.
La seule chose que l’on pouvait entendre était un léger sifflement provenant de l’entrecuisse de la jeune femme, à qui il fallut quelque secondes pour prendre conscience qu’elle avait perdu le contrôle.
Elle tremblait toujours à la suite de la scène précédente, presque en état de choc, toujours sanglotant sans bruit dans la pénombre. Mais la sensation de chaleur liquide qui se répandait le long de ses cuisses, de sa vulve et plus haut la rassurait un peu. Le flot était lent et régulier, ce qui eut pour effet de faire se propager la chaleur plus lentement, et plus longtemps que d’ordinaire, et Ariane appréciait particulièrement d’être assise ainsi et de se mouiller pendant si longtemps. Quand elle baissa la tête, elle vit que le liquide miroitant se répandait sur les serviettes en suivant l’intérieur de ses cuisses, montant presque jusqu’à son nombril par capillarité. Après avoir éteint la télé et allumé le plus de lumière possible, elle se mit debout enfin et parvînt à calmer ses tremblements. Elle était trempée complètement jusqu’aux genoux, et de longues traînées sombres descendaient encore jusqu’à ses chevilles. Cette sensation d’être dans un liquide chaud, d’être plongé dedans depuis le nombril jusqu’aux genoux lui semblait formidable, et tout en continuant d’uriner par à-coup, elle se dirigea vers la salle de bains. Là elle se mira dans la glace, longtemps, se regardant sous toutes les coutures alors que ses mains recommençaient à se balader nonchalamment le long de son corps, à s’attarder sur certaines parties plus que d’autres. C’était la première fois qu’elle se mouillait complètement, jusqu’à plus faim, et la terreur du film passée depuis longtemps, elle se fit jouir de nouveau tandis qu’elle prenait un bain brûlant avec toutes les lumières allumées autour d’elle. Elle était aussi très belle ainsi, comme une fleur fragile qui se reposait après un ouragan. Les larmes avaient laissé sur ses joues de très légères rigoles de sel qui la faisait ressembler à un arlequin triste. Mais ses cheveux flottants librement sur l’eau de part et d’autre de sa tête, ses yeux clos et ses lèvres rouges encore du plaisir récent, tout comme ses seins qui fièrement pointaient hors de l’eau du bain la rendait à elle même, à ce succube ondin dont elle était l’allégorie …
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Malgré le titre complètement WTF, il s’agit d’un bon petit récit uro,