Allées cachées par Nicolas Solovionni

Allées cachées
par Nicolas Solovionni –

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C’était dans les jardins du château de Versailles, dans les recoins.
Dans ces allées cachées où les touristes ne vont point
Petit bassins, libellules et nénuphars.
Pour lesquels les visiteurs sont rares
Et sur un banc, deux jeunes femmes
L’une est très belle, et de sa vision mon sexe s’enflamme.
Ses traits sont réguliers et sa bouche parfaite
Elle a une petite robe imprimée, elle porte bien la toilette
L’autre est quelconque, sa jupe bleue marine
Et son chemisier blanc n’ont rien de sublime
Elles seraient sans doute vite sorties de ma mémoire
S’il n’y avait pas eu, j’ai encore peine à y croire
Ces regards qui s’entre dévorent.
Ce désir qui transparaît de tous leurs pores
Les mains l’une dans l’autre serrées
Subrepticement, je me cache un peu plus loin, prés des fourrées
Elles parlent, elles causent, elles rient
Et puis un petit bisou, une cajolerie
Les lèvres s’unissent, les langues s’amusent.
Une main sur un sein qui ne refuse.
Des soupirs, des regards de connivence
La grande sort le sein de son amie en évidence.
Elle en embrasse goulûment le téton

J’ai du faire du bruit pour calmer mon érection
Elles prennent peur et se sauvent par l’allée
Me laissant désemparé
Je suis revenu le lendemain
Bien sûr elles n’y étaient point

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4 réponses à Allées cachées par Nicolas Solovionni

  1. Marie-Paule Perez dit :

    J’ai adoré

  2. Gangler dit :

    Appartement l’auteur connait bien l’endroit, je n’habite plus Versailles depuis longtemps, j’ignore si ces coins plein de surprises ont perduré ?

  3. Calvet dit :

    gentil poème que j’aime bien

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