Le nez en l’air par Verdon
A CLAIRE,
pour votre commentaire aussi amusant que pertinent sur la » nasophilie « (Août 2016) et qui m’a amené à écrire ce poème que je vous dédie afin que de la Chose vous puissiez en user et même en abuser à votre convenance et selon vos bons droits…
Le Nez en l’air…..
Le nez n’est pas toujours le plus bel avantage
Qu’on puisse mettre en avant, au cours d’un bavardage
Pour rendre à une Dame de délicieux hommages.
C’est mieux entre copains qui se font des outrages.
C’est que très mal planté au milieu du visage
Il ne sait où se mettre quand on est face à face
Alors que pine au cul quand on n’est pas trop sage
N’a pas trop de problèmes pour bien trouver sa place.
C’est que ce promontoire ou trop long ou trop court
Incapable de bander ou bien de s’agiter
Ne sait pas où se mettre lorsque l’on fait l’amour.
Tandis que, par exemple, le museau d’un toutou
Permet aux bonnes Dames de se faire parfois
Ramoner la pachole ou bien le petit trou
Sans qu’un vilain tarin leur encombre l’endroit.
Pourtant avouons-le, grâce à ce fameux blair
On peut appréhender ces signes qui dans l’air
Foisonnent et nous procurent ces sensations bizarres
Qui mouillent la craquette ou font bander le dard.
Au tout début les filles par leur petit panier,
Agacent un peu le nez de bons diables poltrons
Pas décidés encore, à fourrer dans leur con
Leur museau délicat et pas très coutumier
De ces relents suaves qui trop les incommodent.
Mais lorsque les plus grandes, à la chatte bien chaude
Excitent les coquins qui gentiment les troussent
Et veulent à tour de rôle y mettre leur tarin,
La chose est amusante car ce petit engin
En venant barboter les rives du conin
Ou celles du trou du cul, leur donne un aperçu
Des plaisirs qui plus tard se feront plus ardus.
Mais lassées par ces gestes quelque peu malhabiles,
Attirées par des brises de plus en plus viriles
Elles s’en vont diluer leurs vapeurs génitales
Dans les bras plus corsés d’un authentique mâle.
L’âge aidant, les jeunes gens apprécient ces odeurs
Et leurs nez qui s’affolent, dénichent avec bonheur
Entre filles qui se lèchent ou garçons qui se touchent
Tous ces petits endroits où le nez fait des touches
Et donne à chacun d’eux d’agréables frissons.
Selon l’endroit coquin où se pose l’artiste
L’effet est garanti et la chose pas triste.
Direct dans l’anus va un nez bien pointu
Tandis qu’un gros bourgeois se loge dans la touffe
Au risque que bientôt le malheureux s’étouffe.
Deux gouines broute-minou ont le nez dans le cul
Deux gays la pine en bouche, se sniffent les roustons.
Le nez a bien sa place entre deux gros nichons
Ou bien pour un garçon dans son entre-michons.
Le nez sur les tétons et Madame rigole
Mais dessus le clyto, la voilà qui s’envole !
Et quand deux amoureux se veulent converser
Allongés tête à tête, visages inversés
Chacun d’eux dans la bouche, de l’autre aura le nez.
Car enfin il est vrai que se sucer le nez
Apporte des saveurs que chacun ne connait
Surtout si avant ça, le petit insolent
A dû faire allégeance au cul de l’impétrant.
Le nez c’est donc ainsi, ce n’est jamais fini
Grâce à lui en amour on est toujours servi :
Des senteurs romantiques de la jeune mariée
Aux parfums exotiques d’un très vieux flibustier
En passant aux odeurs d’une bite infidèle
Ou aux chattes fumeuses de femmes libres entr’elles,
Sans oublier bien sûr le fumet de l’anus
Que nous offrent une trans et son phallus en plus
Et la chatte pisseuse d’une femme mature
Dont l’ouverture béante sublime sa nature…
Mille choses entre autres et sources de plaisir
Qu’un nez bien éduqué nous aide à découvrir
Pour nous faire profiter de délicieux moments.
Plantons partout ailleurs notre bel argument,
Squattons donc le nombril, les aisselles et le cou.
Les gros nibars adorent un nez qui tourne autour,
Sniffons les bonnes odeurs, en nous suçant le bout
Du petit baladeur qui attise tour à tour
Le goût de nos ardeurs et l’ardeur de nos goûts
Et enfin, nez à nez, jouissons comme des fous.
Je vais m’arrêter là, car mille ça fait beaucoup
Et à lever mon nez je sens bien que partout
S’exhalent des odeurs qui vont me rendre fou
Et si certains me disent que mon nez n’est pas beau
Eh bien moi je m’en fous car c’est l’outil qu’il faut
Pour doper mon envie de tirer un bon coup.
J’aime beaucoup celui de Pénélope Cruz
C’est vrai qu’un nez, ça peut être vachement joli !
Pourquoi les gens qui ont un nez rouge au cirque ça fait rire, et au bistrot ça fait peur ?
Pour rester belle. Si vous avez les seins qui tombent, faîtes-vous refaire le nez, ça détourne l’attention.
(Pierre Desproges)
J’ai trouvé une nasophilie cinématographie
Brigitte Fossey suçant le nez de Bernard Blier dan Calmos le chef d’œuvre de de Bertrand Blier en 1976
Et d’ailleurs, je dis ça en passsant, le nez de Marion Cotillard, il est moche