Résumé du chapitre précédent : Serge rencontre une prostituée occasionnelle sur la route de Budapest et sympathise avec elle…
Serge et Malika arrivèrent dans les faubourgs de Budapest vers 17 heures. Ils stationnèrent le bus au centre de Pest, tout près du Danube et se mirent en quête d’un hôtel. A part quelques riches établissements, ils ne trouvèrent rien dans le centre.
Ils se rendirent alors dans une sorte d’office du tourisme où un employé qui parlait français leur proposa un studio dans un appartement-hôtel situé non loin de la ville ancienne. Le prix était correct, ils acceptèrent et se dirigèrent rapidement vers ce qui allait être leur résidence pour quelques jours. L’hôtel occupait un bâtiment de construction récente, sur trois étages, donnant d’un côté sur une rue très tranquille, de l’autre sur une cour fermée, ressemblant un peu à un terrain vague où ils purent stationner leur véhicule en toute sécurité.
L’employée de la réception était une femme dans la trentaine, une jolie rousse grande et élancée qui ne parlait qu’anglais. Quand Serge eut rempli la fiche, elle leur donna la clef de leur studio et leur indiqua l’ascenseur. Ils montèrent au deuxième et ils découvrirent un studio plutôt cossu, assez grand car le lit et la salle de bain se trouvaient 8 marches plus haut que le salon, de sorte que l’impression d’espace était forte, surtout que d’un côté un grand velux éclairait le coin à dormir et que de l’autre une large baie vitrée donnait sur la rue. Tout le studio était boisé, le pin naturel étant l’élément principal tant des meubles que du revêtement des parois. Un frigidaire avec des boissons fraîches, une télé, une table basse entourée de deux fauteuils et d’un canapé en cuir noir, un petit bureau, une armoire en face d’un grand lit recouvert d’une courtepointe couleur mauve composaient l’ameublement somme toute assez confortable de ce petit appartement. La salle de bain était somptueuse : une grande baignoire, une cabine de douche, un lavabo, des toilettes et, chose rare, un bidet tout blanc qui semblait étranger au milieu des catelles et des faïences anthracite du lieu.
– Prenons une douche, proposa Malika, je suis en sueur.
– OK répondit Serge en retirant ses vêtements.
Elle fut nue en un instant ; c’est alors que Serge remarqua près de son épaule et sur un de ses seins quelques petites taches légèrement brillantes de sperme séché. Il les lui montra avec un sourire ; Malika lui prit la main et l’entraîna dans la cabine de douche. Elle régla le jet pour qu’il fût rafraîchissant sans être froid et elle se mit tout de suite à enduire copieusement son ami de savon liquide. Il l’imita puis, évitant que l’eau tombe directement eux, il se mit à se frotter contre elle dans un délicieux mouvement de corps agréablement lubrifiés par la mousse du produit de bain.
– Laisse-moi te laver, dit-elle.
Elle entreprit de le frotter avec ses mains nues sur tout le corps, mais très vite elle s’empara de son pénis et de ses testicules afin de les toucher tout son saoul, sous prétexte d’ablutions. Elle avait des gestes délicats qu’elle n’appuyait jamais à l’excès mais qui enchantèrent son ami et le firent bander en peu de temps. Elle plaqua alors son pubis contre le sexe de son copain et tout en remuant légèrement son bassin, elle se à lui caresser les fesses puis la raie, enfin l’entrée de l’anus qui était toute humide de savon. Serge gémit de plaisir et imita les gestes de son amie. Quand elle passait lentement un doigt du périnée au petit trou, Serge faisait de même. Quand il titillait l’entrée de son anus de son majeur, elle exerçait de gentilles petites pressions au même endroit qui était particulièrement sensible. Puis, lentement, chacun pénétra imperceptiblement l’anus de l’autre à l’aide de son majeur et quand cela fut fait, ils se regardèrent dans les yeux, éclatèrent de rire et joignirent leurs bouches en un baiser d’abord chaste, lèvres fermées, puis entrouvertes, enfin langues mêlées, dans un mouvement de plus en plus rapide. Lentement Malika écarta ses jambes et pivota sur sa droite afin d’offrir à son ami l’entrée de son sexe qu’il se mit à explorer de sa main libre. Elle reprit ses caresses sur la verge et sur les bourses qui restaient très savonneuses.
L’excitation des deux amants augmentait, Malika avait envie d’être pénétrée. Elle se baissa lentement et saisit un préservatif qu’elle avait déposé derrière le rideau de la douche. Elle en déchira habilement l’emballage, le mit dans sa bouche, s’agenouilla devant le sexe dressé de son copain et le déroula lentement sur le gland en une fellation douce et subtile prolongée vers le bas par ses doigts qui terminèrent la mise en place d’une protection qu’ils désiraient utiliser quand bien même ils pensaient que ce n’était pas vraiment nécessaire. Elle suça un bon coup mais c’est dans son vagin qu’elle désirait la verge de Serge. Elle se redressa, souleva lentement sa jambe gauche, prit appui contre la paroi et, saisissant le pénis de son copain, elle l’attira contre elle et enfila sa queue gainée de noir dans sa chatte qui ne demandait que ça. Serge se sentait bien ; tout d’abord, il resta en elle sans faire le moindre mouvement, goûtant simplement au plaisir de sentir son pénis chaudement entouré par les chairs de Malika.
C’est elle qui, après quelques minutes, entreprit des balancements du bassin, d’avant en arrière, appuyés par sa main dont un doigt était resté enfoncé dans l’anus de l’homme ; les deux amants bougeaient comme au ralenti en prenant soin dans un premier temps de provoquer un minimum de frottement au niveau des sexes imbriqués. Serge pouvait sentir sur son doigt profondément enfoncé dans le petit trou de sa copine, la présence de sa verge encore immobile et confortablement installée dans le vagin, à travers la mince paroi séparant les deux orifices. Cela redoubla son excitation, il avait maintenant envie de faire vraiment l’amour. Il se mit à faire coulisser son engin avec des mouvements d’abord lents et profonds, puis de plus en plus forts, de plus en plus rapides que Malika accompagnait voluptueusement. Elle se mit à pousser des petits râles qui annonçaient sa jouissance tandis que Serge ahanait de plus en plus fort.
– Viens, dit-elle.
Serge donna encore quelques coups particulièrement appuyés, sortant presque entièrement puis rentrant jusqu’au fond ; ensuite son sperme jaillit en force ; Malika en ressentit les giclées malgré le mince préservatif qui diminuait quand même un peu ses sensations. Ils se serrèrent alors plus fort l’un contre l’autre et, tout en laissant leurs sexes se calmer, ils se prodiguèrent encore quelques profondes caresses anales qui accompagnaient délicieusement la phase de retour au calme.
Puis ils se séparèrent. La fille retira délicatement le condom du sexe de son ami et, le retournant, elle en déversa le contenu sur ses seins qu’elle se mit à masser lentement.
– J’aime le sperme, dit-elle, la prochaine fois tu jouiras dans ma bouche et je dégusterai, je suis sûre qu’il a bon goût… D’ailleurs, j’ai faim ; allons manger.
Ils terminèrent rapidement leur douche, Malika enfila une longue robe noire très décolletée sur sa peau nue, sans mettre ni soutien-gorge ni slip. Serge revêtit une chemise blanche toute simple et un pantalon noir très confortable.
Il était 19 heures ; ils sortirent de l’hôtel et se mirent en quête d’un restaurant
à suivre
La suite logique du 1er chapitre, on reste dans la même veine, en un petit plus osée peut-être