Une belle rencontre
3.- Une journée de découvertes…
par Mido
Bien entendu, le réveil fut tardif après la nuit que nous venions de passer. Je fus le premier à ouvrir les yeux. Mon premier geste fut de me blottir contre Gaby, dans le creux de son épaule. Ma main partit ensuite en investigations qui se transformèrent en tendres caresses à l’approche de son pubis. Inévitablement, la réaction ne se fit pas attendre. Bien avant que les yeux de Gaby ne s’ouvrent, son sexe prit un beau volume montrant qu’il était bien réveillé, lui. Amoureusement, ma bouche vint alors l’entourer pour lui offrir un doux réveil. Gaby se laissait faire, visiblement heureux de cette aubade. Quand je le sentis à point, je pris la décision de venir m’asseoir sur son bas-ventre. Un peu de gel avait préparé l’arrivée de son dard dans mon « vagin ». La pénétration se fit en douceur, à mon rythme. Les mains de Gaby se réveillèrent à leur tour et se mirent à me caresser la poitrine et le dos. Elles étaient d’une extrême douceur. En fin de course, elles m’obligèrent à me pencher afin que nous échangions le premier baiser de la journée.
Le seul mouvement de mon bassin provoquait la compression de son gland. Je ne sais qui en retirait la plus grande jouissance. Mais, une chose était certaine, je prenais une fois de plus mon pied. Ma gorge haletante émettait des sortes de feulements comme je n’en avais jamais entendu. La jouissance fut sublime. Elle me donna un tremblement de tout le corps qui se tétanisait. Les contractions de mon bas-ventre se propagèrent le long du sexe de Gaby qui finit par exploser à son tour. Son sperme bouillant inonda une nouvelle fois mon « vagin ». Nous échangeâmes le baiser de la reconnaissance mutuelle en conclusion de ce réveil houleux.
Il nous fallut dix bonnes minutes de récupération avant d’échanger les premiers mots.
– Nous ne sommes pas en avance et la journée va être longue, dit Gaby en forme de bonjour. Merci pour ce réveil amoureux que je n’attendais pas si fougueux. Tu es vraiment surprenante Clara. Tu es plus femme que les vraies. La plupart pourraient prendre exemple sur toi…
Sur ce compliment, je me levais afin d’aller préparer un petit-déjeuner copieux. J’en fis part à Gaby. Il fut d’accord disant que cela nous permettrait d’attendre le dîner que nous allions prendre au cabaret. Œufs sur le plat, pain grillé et confitures furent vite absorbés.
Dans la salle de bains, Gaby me fit la démonstration d’une installation que je n’avais jamais vue dans la cabine de douche : « Une douchette à cul », en forme de gode masculin afin de nettoyer au mieux cette partie intime. Il rit en me disant que le gode était un moulage parfait de son propre sexe. Il m’invita aussitôt à l’essayer. Le caoutchouc était souple. Le jet qu’il dispensait était agréable et le mouvement que Gaby lui imprima fut à deux doigts de me faire à nouveau jouir. Après la douche, prise en commun, Gaby prépara les vêtements qu’il souhaitait me voir mettre pour la journée, puis il procéda à la leçon de maquillage promise. Il avait une grande dextérité en la matière et le résultat fut incomparablement meilleur que le mien la veille.
Avant que je ne passe dans le dressing-room, Gaby me fit mettre un étui pénien en forme de cône légèrement coudé.
-Il s’attache au string et évite que cela ne se voie trop si tu te mets à bander dans la rue. Certes, tu vas reprendre de la décoction amazonienne avant de sortir, mais on ne sait jamais. Un beau mec peut tout foutre en l’air… Et puis quand tu seras assise, si tu écartes un peu les jambes, les hommes seront convaincus que tu es une nana avec la « sculpture » qui apparaîtra à leur vue.
De fait, l’arrondi de la plus grande surface du cône était un moulage d’un sexe féminin. Et le string ne devait pas manquer de se glisser entre les deux grandes lèvres du moulage. J’imaginais l’effet sur les mecs du réalisme de cette supercherie. Gaby vint elle-même m’appliquer ensuite un second subterfuge : deux seins autocollants en silicone. Ils étaient eux aussi d’un réalisme surprenant une fois en place.
Pour sortir, Gaby m’avait choisi une minijupe en velours gris clair, des bas de la même couleur, des sandales haut talons tout aussi gris et un maillot gris foncé à col roulé super moulant, mettant bien en évidence ma poitrine. L’effet était superbe. Enfin, pour parfaire le tout, elle me passa une perruque aussi frisée que celle de la veille, mais où les mèches châtains et blondes se mêlaient harmonieusement.
Pendant qu’il s’habillait, j’allais boire la décoction comme il me l’avait demandé. Mais, depuis la première absorption, mon sexe restait mou. Cela n’était pas fait pour me déplaire, voulant avant tout être féminine.
Gaby fut rapidement prête. Léger maquillage, jeans, boots et chemisier sous une petite veste, lui donnaient un aspect sportif. Mais son visage parfait restait très féminin. Une bise, lèvres contre lèvres, fut rapidement échangée. L’heure était à la sortie de l’appartement. Un moment appréhendé pour le regard que les autres allaient porter sur moi. Gaby dut ressentir mon trouble car elle me rassura aussitôt.
-Tu es une belle fille qui va en troubler plus d’un. Il va y avoir des disputes dans les couples sur ton passage….
À moitié rassuré, je sortis de l’appartement et allais appeler l’ascenseur pendant que Gaby fermait la porte. Bien évidemment, la première personne rencontrée fut la concierge, dans le hall de l’immeuble. Gaby semblait bien vu d’elle au sourire qu’elle lui adressa. Il fit les présentations :
– Clara, une amie brésilienne qui vient d’arriver.
Je repris le « bom dia » que Gaby m’avait sorti la veille et cela coupa court à toute conversation. Une fois sorti de l’immeuble, il partit à rire et m’assura qu’il y avait des francophones au Brésil. En ce début d’après-midi, il faisait beau sur Paris et Gaby proposa que nous fassions nos courses à pied.
– Nous allons descendre sur Pigalle pour t’acheter des sous-vêtements qui t’aillent mieux que les miens. J’ai une copine qui tient une boutique et qui saura nous conseiller…
De fait, l’amie, trans opérée, me félicita de ma beauté et se montra convaincante pour me vendre un maxi de lingerie tant de charme que sexy ou glamour. Bien évidemment, l’assortiment se faisait slip, string, soutien-gorge et bas assortis. J’eus droit également à des tenues de nuit toutes plus affriolantes les unes que les autres. Gaby s’empressa de régler nos achats avec sa carte et demanda que tout soit livré à son domicile. Elle était visiblement une habituée du principe car la vendeuse l’assura que tout serait fait d’ici ce soir….
Nous prîmes ensuite le métro pour aller au Printemps où elle souhaitait m’acheter des vêtements classiques pour les sorties dans la journée. Elle investit encore une belle somme pour satisfaire mes goûts, mais aussi et surtout les siens. Comme je la disputais de ces dépenses folles, Gaby me mit un doigt sur les lèvres pour me signifier de me taire.
– Tu es si merveilleuse avec moi que tu mérites tous ces cadeaux car nous allons, à n’en pas douter, vivre longtemps ensemble.
Le compliment était bien dit, mais je ne pouvais la remercier comme je l’aurais souhaité. Nous avions heureusement la nuit pour cela.
L’heure avancée et la masse de colis à transporter nous incitèrent à prendre un taxi pour rentrer à l’appartement. La porte franchie, je tombais dans les bras de Gaby pour un baiser amoureux et reconnaissant. Comme je commençais à lui caresser le bas-ventre, Gaby repoussa ma main.
– Nous devons être à 19 heures au cabaret, ce qui nous laisse juste le temps de nous changer, précisa-t-il en me rendant un second baiser.
De fait, il prit son temps pour modifier totalement mon maquillage, me sortir une tenue véritablement de nuit, jupe courte volantée et bustier doré avec paillettes et strass, sans compter une avalanche de bijoux, et se préparer lui-même. Au final, j’étais vraiment éclatante de beauté et le félicitais de son choix.
– Il faut cela car ce soir je te présente comme ma femme et toute la bande va jaser. Je les connais et je sais qu’il y a quelques langues de vipères. L’aspect le plus féminin des trans…
Je souris à cette réflexion et l’assurais que je saurais les faire taire si j’entendais des propos désobligeants tant pour lui que pour moi…
– Surtout pas de crêpage de chignons si tu entends quoi que ce soit, je ne veux pas avoir à séparer des furies, conclut-il comme nous prenions la direction du cabaret. Un taxi, commandé par téléphone, nous attendait au pied de l’immeuble et nous fûmes ponctuels à l’entrée de la boîte. Un groom nous ouvrit la portière et salua Gaby d’un « bonsoir madame la directrice ! » avant de nous ouvrir la porte de l’établissement. Deux grands guichets trônaient au milieu du hall et des clients faisaient déjà la queue. Gaby fit un petit salut aux guichetières et m’entraîna vers une porte « Privé » dans le fond du hall. Elle donnait sur un escalier qui menait au premier étage. Il poussa la porte marquée direction et me présenta son bureau. Il était spacieux et moderne. Des écrans de télévision tapissaient les murs. Une « vidéosurveillance » de tout l’établissement, ajouta-t-il. Il m’entraîna alors vers une porte latérale ouverte sur un second bureau tout aussi vaste. « Le bureau de mon oncle » souffla-t-il en entrant. L’oncle était là et il me le présenta tout en lui faisant la bise. Quoique âgé, l’homme était beau et bien foutu physiquement. Ce fut lui qui vint me faire la bise.
– Gaby m’a parlé de vous hier soir et m’a dit que vous lui aviez fait forte impression. Je vous souhaite d’être heureux… Comme il veut vous présenter à tout le personnel, j’ai réuni tout le monde sur scène. Mais il va falloir se dépêcher avant que les dîneurs n’entrent dans la salle.
De fait, deux minutes plus tard, nous faisions notre entrée sur scène. Il y avait là près de 70 personnes, personnel de restauration compris. Gaby me présenta en quelques mots comme sa femme. Ce qui valut de chaleureux applaudissements. Il tint à préciser ensuite ma situation de trans, ce qui valut une nouvelle salve, comme s’il avait rassuré là tout le personnel du cabaret. Il invita ensuite chacun à retourner à ses occupations afin que la soirée se passe normalement.
– Vous aurez le temps de faire sa connaissance dans les heures et jours à venir…
Pour notre part, nous regagnâmes le bureau du premier où une coupe de champagne nous fut servie par l’oncle, très digne dans son smoking. La conversation fut d’une banalité exemplaire, tournant autour de la météo printanière, du Brésil lointain et du spectacle du cabaret exclusivement brésilien dans toutes ses formes, même travesties…
Gaby avait passé un bras sur mes épaules et me serrait de temps à autre contre lui. Il sonna la fin de la conversation en notant que les tables étaient toutes remplies comme le prouvait un écran de contrôle.
– Descendons dîner nous aussi…
Une table nous avait été réservée au premier rang devant la scène. Tous les regards convergèrent aussitôt vers nous. L’entrée aurait pu être plus discrète. Je sentais non sans plaisir le regard des hommes plantés sur mes jambes, mon dos, mes fesses. Combien pouvaient se douter de ma situation de trans ? Pour eux, j’étais seulement une cliente comme une autre à n’en pas douter.
Pendant le repas, le spectacle était correct avec essentiellement des danses brésiliennes des diverses régions. La seconde partie, après le dessert, était nettement plus « hard ». Les trans s’en donnaient à cœur joie de troubler les hommes jusqu’au dernier moment où ils montraient leur masculinité. L’un d’eux alla jusqu’à inviter un spectateur à venir danser avec lui sur scène, lui faisant retirer une à une les pièces de sa tenue. On ne pouvait manquer de remarquer l’excroissance grandissante dans le pantalon du monsieur. À l’issue du spectacle, la salle se transformait vite pour laisser la place aux danseurs. Les clients, les trav’ et les trans pouvaient ainsi se côtoyer et « s’apprécier ». Pour l’essentiel, ne restaient que les tables d’hommes et de nouveaux arrivants, célibataires et habitués des lieux. Une ambiance « carnaval de Rio », telle que j’avais pu la voir à la télévision, s’instaurait alors.
Nous laissâmes l’oncle retourner à son boulot. Gaby m’entraîna d’abord vers les cuisines où il me présenta au personnel, un à un. Des coupes de champagne furent servies à tout le monde. Et chacun y alla de sa bise amicale. Ce fut ensuite le tour des coulisses. Rebelote avec bises à tout le monde, présentation individuelle et coupe de champagne. À la différence, toutefois, que là les acteurs du spectacle étaient en train de se changer et que leurs plaisanteries descendaient souvent sous la ceinture. L’un d’eux en arriva même à mettre ma situation de trans en doute. Une conversation véhémente en brésilien s’instaura alors jusqu’à ce que Gaby, excédé, ne soulève brutalement ma robe pour dévoiler la vérité. Son interlocuteur se mit alors à genoux et embrassa mon sexe au bord de l’étui pénien. Puis ses lèvres glissèrent vers la vulve de caoutchouc pour terminer leur course sur l’intérieur de mes cuisses. Gaby lui intima de cesser ce petit jeu et m’entraîna vers l’étage supérieur.
Au lieu de nous rendre dans son bureau, il poussa une porte que je n’avais pas encore remarquée. À l’intérieur, nous étions dans un vrai studio photo avec les parapluies à incandescence, les spots et autres matériels professionnels. Un homme sortit d’une cabine que me semblait bien être un labo de développement. Gaby me le présenta comme le photographe maison, chargé des photos de la clientèle durant la soirée. Après la bise de bienvenue, il me demanda d’aller m’asseoir sur un tabouret placé centralement. Gaby dit que c’était pour réaliser les photos d’identité qui orneraient mes futurs papiers. Celles-ci réalisées, il m’invita à prendre des poses pour des photos personnelles qui orneraient l’appartement et le bureau du cabaret. La série s’acheva par des photos pour lesquelles je posais entièrement nue. Gaby souriait et semblait heureux du trouble qui m’envahissait d’être ainsi nue devant un tiers.
– Ici, la nudité n’est rien qu’une expression de la beauté. Nul ne te dira quoi que ce soit si tu te promènes toute nue dans les couloirs du cabaret. Au contraire, chacun t’admirera et te le dira sans aucune honte. Nous constituons une grande famille et nous agissons ainsi pour nous entraider et nous éviter les erreurs.
Nous étions en train de discuter sous l’œil du photographe, mais aussi de l’oncle qui était revenu et attendait sans rien dire dans un coin du studio. Repéré, il vint vers nous, me félicita pour ma beauté et regretta les seins en silicone, disant à son neveu de me faire traiter pour que les miens croissent ou alors de me faire poser des implants mammaires. Il en arriva alors à me caresser, sous le regard du neveu qui ne trouvait rien à redire. Je ne savais véritablement qu’en penser. D’autant que le tonton en arrivait à mon pénis qu’il sortit de son étui pour mieux le regarder. Heureusement, la décoction bloquait toute réaction. Gaby se décida alors à réagir et m’entraîna vers la pile de mes vêtements. Il m’aida à tout remettre correctement. Dans son bureau, il excusa son oncle, amoureux de tout ce qui a un aspect féminin….
– Et tu es si féminine !
Il était près de trois heures du matin quand nous quittâmes le cabaret. Des couples occupaient encore la salle de danse. Nul doute que certains finiraient la nuit ensemble. En attendant, j’étais pressée de retrouver l’intimité de l’appartement afin de reprendre un tendre tête-à-tête avec Gaby. La circulation était fluide et le taxi mit moins d’un quart d’heure pour arriver devant l’immeuble. La montée des étages en ascenseur me sembla durer une éternité. Enfin, la porte de l’appartement fut ouverte, je pus alors remercier mon homme de l’excellente journée de découvertes qu’il venait de me faire passer. Il grogna qu’il y avait encore beaucoup à apprendre. Je préférais le tirer vers la chambre plutôt qu’engager une conversation dans l’entrée. En deux minutes, nous fûmes au lit et je l’invitais à parfaire mon éducation amoureuse. Il partit d’un grand éclat de rire en me montrant sa queue relativement inerte. Je ne pouvais la laisser ainsi plus longuement et engageait une manœuvre de réanimation, tant avec les mains qu’avec la bouche. J’étais une bonne secouriste. La vie reprit assez rapidement et j’invitais Gaby à venir sur moi comme la nuit d’avant. Il comprit que je voulais jouir de nouveau sous ses coups de boutoir. Auparavant, il sortit un godemiché de la table de nuit et le fit pénétrer entre mes fesses après l’avoir oint de gel. La sensation était bonne, même si le gode était sensiblement plus gros que son sexe. Il imprimait de doux mouvements à l’appareil tout en me parlant
– Puisque tu veux parfaire ton éducation sexuelle, il va falloir que tu rencontres d’autres interlocuteurs que moi. J’ai en effet beaucoup d’idées, mais je ne sais pas tout. Et c’est au contact des autres que tu apprendras et pourras me satisfaire encore plus. Je ne serais pas jaloux car je sais que tu le feras afin de me contenter encore plus. Tout à l’heure, quand mon oncle te caressait, j’ai failli te dire d’aller avec lui dans son bureau. Mais je me suis retenu car je ne savais comment tu allais réagir devant l’oncle mais aussi le photographe. Tu sais le contrat que nous avons passé. Je pense que tu ne pourras refuser cette éducation que tu appelles de tous tes sens. Tu es en effet une jouisseuse et tu voudras en savoir chaque jour un peu plus. Jusqu’à ce que tu aies épuisé les possibilités masculines. Tu me demanderas alors d’être opérée afin de goûter aux plaisirs féminins. Mais il n’est pas sûr que je te laisserais franchir ce pas car tu es encore loin d’avoir épuisé les plaisirs masculins et ils sont plus nombreux que tu ne peux le croire…
Ces explications données, Gaby retira le gode et revint prendre place sur mon ventre, me pénétrant, comme la veille, à mi-chemin de la position du missionnaire et de la position de l’enclume. J’éprouvais un parfait bonheur à ressentir son mouvement en moi. Chaque frottement avec la paroi prostatique me rapprochait de la jouissance totale. Je serrais de plus en plus fort mes jambes autour de sa taille ce qui accélérait son rythme et la force de sa pénétration. Ses testicules me battaient les fesses en cadence. Ma gorge me surprit à émettre un râlement alors qu’il commençait à éjaculer. Je lui tendis mes lèvres qu’il prit avec avidité pour un long baiser. Nous restâmes ainsi dix bonnes minutes sans bouger, l’un dans l’autre, amoureux et satisfaits….
À suivre
Très lourd !