C’est ma petite amie qui m’attendait à la gare, le soir venu nous avons fait l’amour dans sa chambre d’ado, mais j’avais l’esprit ailleurs. Je trouvais son corps tellement léger et fade ! Je l’ai prise sans plaisir, machinalement et le seul moment qui m’a plu c’est quand ses mains se sont égarées vers mes fesses, frôlant ma raie et mon anus. Après l’amour je lui ai dit que j’annulais nos projets de vacances :
– « J’ai des examens partiels dans 3 semaines, je dois absolument repartir réviser. J’ai besoin d’être seul, au calme. «
Elle fut évidemment déçue, mais se montra compréhensive et le lendemain je reprenais le train.
De retour dans ma chambre d’étudiant, j’étais en proie à l’excitation. Que faire ? Je mourrais d’envie de revoir Jean-Pierre, mais je n’avais même pas son numéro de téléphone. D’un côté j’éprouvais une grande honte de ce qui s’était passé entre nous, mais de l’autre j’avais envie d’aller beaucoup plus loin. Nu dans mon lit, je passais mes mains sur mon corps en imaginant que c’était les siennes, je caressais ma poitrine, pinçais mes tétons. Après avoir sucé mes doigts je glissai une main entre mes fesses pour masser mon anus. Un désir nouveau, inconnu montait en moi. Jambes écartées, je fantasmais sur mon maître, j’imaginais son sexe bandé se frayer un chemin entre mes cuisses, entre mes fesses, en moi. Toute la nuit je fus possédé par ces images de chair.
Au petit matin, n’y tenant plus je m’habillai et pris un bus en direction de la banlieue. Mes souvenirs me guidèrent sans hésitation jusqu’à son atelier. Avec bonheur, je constatai que la lumière était allumée, je poussai la porte.
Jean-Pierre était de dos, vêtu d’un pantalon de toile noué à la taille par un cordon et d’un simple t-shirt. Il buvait un café. En entendant la porte il se retourna, je vis à ses yeux rouges qu’il n’avait pas beaucoup dormi, lui non plus. En m’apercevant, son visage s’illumina d’un grand sourire :
– « Ah, te voilà ? Quelle bonne surprise. Viens j’ai du café chaud, tu en veux ? Je ne pensais pas te revoir avant 3 semaines… «
Je m’approchai de lui, intimidé et pris le café qu’il me tendait. Il passa sa main sur mon visage et me saisit affectueusement le menton.
– « Ah, tu sais, j’ai beaucoup pensé à toi, regarde… «
D’un geste il découvrit une sculpture de terre qui était cachée sous un morceau de tissu. Cela me représentait avec beaucoup de précision et de sensualité. J’étais à genoux, mains sur les cuisses, torse bombé et reins cambrés, la tête légèrement tournée sur la gauche. L’exécution était saisissante. J’en étais soufflé.
– « Tu as fait tout ça de tête ?
– Oui, me répondit Jean-Pierre, tout ce week-end j’ai pensé à ton corps si doux et fin, à ta façon si sensuelle d’onduler et de te cambrer. «
En disant cela il passait sa main sur le cou de la statue, sur sa poitrine dont il agaçait machinalement les pointes. Voir sa main courir sur le corps de ma représentation me faisait des frissons partout. Il s’agenouilla derrière la statue et la prit par les hanches, frottant doucement la bosse de son sexe entre les jolies fesses d’argile.
Stimulé par le frottement, son sexe se durcit, tendant le tissu. Jean-Pierre massa son membre épais à travers le pantalon :
– « Mmmh, cette nuit j’étais tellement excité que j’ai failli faire l’amour à ta statue, comme ça… «
Il dénoua le cordon de son pantalon pour libérer les 20 cm de chair tendue. Il glissa son gland doucement entre les fesses de glaise en tenant la statue par les hanches, mimant un accouplement. Je regardai la scène, intimidé et ému et je trouvais ça beau. Je ne pouvais détacher mes yeux du corps puissant de Jean-Pierre et de son membre viril qui allait et venait doucement, sans toutefois s’enfoncer beaucoup. Son regard croisa le mien, il se leva sans remonter son pantalon et s’approcha de moi, sexe tendu. Il se colla contre moi et sa main vint tâter mon entrejambe :
« Mais tu bandes, petite cochonne… Ça t’excite de me voir enculer ta statue ? «
Pour toute réponse je passais mes bras autour de son cou et lui offrit mes lèvres. Nous échangeâmes un baiser passionné tandis qu’il dégrafait mes vêtements.
Lorsque je fus nu, il m’entraîna sur la mezzanine et je m’allongeai sur le lit tandis qu’il finissait de se déshabiller. Il vint aussitôt sur moi et je l’accueillis à bras ouverts. Il suçait mes tétons en me tenant par les hanches. Moi, j’écartais les cuisses et je sentais son membre frotter entre mes fesses, cherchant son chemin. Il marqua une pause :
– « J’ai envie de te prendre, j’ai envie que tu sois ma petite femelle. «
Pour toute réponse, j’ai soufflé à son oreille :
– « Moi aussi j’en ai envie, fais-le. «
Il murmura :
– « Tu l’as déjà fait ?
– Non. Lui répondis-je
– « Je veux que tu sois le premier «
Lentement il couvrit mon torse de baisers, s’arrêtant sur mes tétons pour les sucer et les mordiller, puis, il descendit sur mon ventre, lécha mon nombril. Il prit mon sexe en bouche quelques instants, donna quelques coups de langues sur mes petites testicules. Enfin, il écarta mes cuisses et les releva, une dans chaque main :
– « Ohh la jolie petite rosette vierge ! «
Il se mit à passer sa langue autour de mon anus, puis rapidement à sucer et pénétrer ainsi mon petit trou avec sa bouche. Cette caresse, inconnue et délicieuse me submergeait de plaisir et je ne pouvais m’empêcher de gémir… Il releva ma tête pour introduire un doigt dans mon intimité lubrifiée de sa salive.
– « On dirait qu’elle aime ça ma petite pucelle ?
– Ouiii, lui répondis-je dans une plainte lascive. :
Je me tordais de désir et ondulais mon bassin pour m’empaler davantage sur son doigt. Il en glissa un deuxième et les fit aller et venir en moi. Tout mon corps vibrait sous ses caresses expertes. Alors que je me tortillais en le suppliant de me prendre il retira ses doigts, cracha dans sa main et lubrifia son sexe ainsi. Puis me tenant toujours les jambes relevées, il se pencha sur moi et appuya son gland contre ma petite rondelle luisante.
– « Détends-toi. Tu dois maintenant me désirer et m’accepter de tout ton être, si tu ne veux pas avoir mal. Pense que tu es à moi, que tu m’appartiens, que tu es femelle, que tu me reçois en toi… «
Après ces dernières recommandations je sentis son membre dur et épais s’enfoncer lentement en moi. Il progressait fermement et mon ventre brûlait d’un plaisir nouveau. Plus je m’abandonnais, plus je m’ouvrais à lui et plus la sensation était intense. J’en avais le souffle coupé. Rien à voir avec le plaisir des garçons, court et violent. Ici des ondes puissantes remontaient dans mes reins, mon ventre, jusqu’à ma poitrine. Il commença à aller et venir, et à chaque fois qu’il s’enfonçait en moi, une vague de plaisir m’envahissait. Je gémissais et lançais mon bassin à la rencontre de ses coups de reins. Il me fit l’amour quelques minutes dans cette position, puis se retira de moi. Je palpitais, le suppliai de me prendre à nouveau. Il me fit mettre à quatre pattes, me prit par la taille et s’enfonça lentement en moi.
– « Ma petite chérie, tu as un cul magnifique, bien rond, bien ferme. Ta petite rondelle rose est souple et chaude, sans un poil. Mmmh on dirait un cul d’adolescente. Il aspire ma bite et j’adore la voir s’enfoncer ainsi… «
Les commentaires de Jean-Pierre m’excitaient davantage et je pense que j’étais proche de l’orgasme anal. Son plaisir aussi montait inexorablement :
– « Oh putain, ce cul. Ç’aurait été un crime que de le garder vierge ! Un cul comme ça, il est fait pour recevoir des bites. Je vais le remplir… Oooh oui je vais le remplir de foutre ! «
Il parlait les dents serrées, me tenant par les hanches et me donnant de violents coups de reins tandis que je geignais comme une chatte en chaleur. Sa jouissance explosa au fond de mon ventre, il se vida en plusieurs saccades, dans un râle. Puis se mit à me branler pour que je jouisse à mon tour. Je n’ai pas tardé à exploser entre ses doigts. De nouveau, il recueillit mon sperme dans le creux de sa main et le porta à ma bouche. Je l’ai lapé avec docilité tandis qu’il continuait à faire aller et venir doucement son sexe maintenant mollissant dans mes entrailles.
Je me sentais bien, détendu. Je venais de goûter ma première sodomie, la première d’une longue série et elle m’avait comblé à tout point de vue. Jamais une fille ne m’avait donné autant de plaisir. Recroquevillé dans les bras de Jean-Pierre, je m’endormis avec la douce sensation de son sperme qui s’écoulait lentement entre mes cuisses.
Après une courte sieste je me mis à réfléchir. Je me sentais si bien et mon être entier s’éveillait à un univers nouveau. Ma conception entière des choses se modifiait. Avant, comme tout le monde, j’envisageais les relations homosexuelles comme quelque chose d’horrible, contre nature. Je portais un jugement négatif sur ces hommes qui avaient des relations sexuelles avec des jeunes garçons.
Aujourd’hui ma vision des choses était toute autre. Bien sûr qu’il y avait des hommes qui appréciaient les jeunes garçons, mais ce qui était sûr c’est qu’il y avait également des jeunes garçons qui aimaient et désiraient faire l’amour avec des hommes murs. Et j’en étais la preuve vivante. Une heure plus tôt, quand mon amant était entré en moi, j’avais eu une sorte de révélation et j’avais compris que j’étais également sur Terre pour vivre cela. Que mon corps, si fin et souple, aux courbes harmonieuses et à la peau si douce était fait pour s’épanouir entre les mains d’un homme viril. Je me sentais bien et ne demandais qu’à m’offrir davantage pour recueillir le plaisir de mon amant.
Contre moi, Jean Pierre semblait lui aussi émerger de son sommeil. Innocemment, je passai une main dans mon dos pour caresser son sexe. Il commença à durcir lentement. Je me retournai et Jean-Pierre bougea doucement pour se retrouver allongé sur le dos. Tout en gardant son sexe dans ma main je déposai de tout petits baisers sur sa large poitrine velue. Puis je descendis lentement pour prendre son membre, encore en semi érection, dans ma bouche. Son goût était fort, encore fortement parfumé de nos sucs intimes. Je le nettoyai avec soin en le suçant dans une infinie douceur. Sa rigidité se fit plus affirmée et il gagna encore quelques centimètres en longueur. Bientôt, penché sur lui, je me mis à faire aller et venir ma bouche autour du bâton de chair érigé. Allongé, yeux fermés, Jean-Pierre avait posé une main sur ma tête pour accompagner, ralentir ou accélérer ma cadence. Il commença à se tendre et suivre mes allées et venues en faisant onduler son bassin. Je sentis quelques gouttes de liquide séminal salé perler au bout de son gland, annonçant un orgasme proche. Je marquai une pause pour admirer le corps splendide et musclé de mon amant.
Étendu, les bras le long du corps il respirait calmement mais fortement, sa large poitrine velue se soulevait. Les poils descendaient sur son ventre musclé et de cette forêt de broussailles, à la naissance des cuisses épaisses émergeait son bâton de chair, droit fier et luisant. Fasciné je m’approchai et me mis à califourchon sur lui. Lentement, je calai son membre dressé contre mon anus et entrepris de m’asseoir sur lui. Il me pénétra sans difficulté, mes chairs ayant été bien attendries par la précédente sodomie. Jambes pliées, j’étais maintenant accroupi sur lui. Il avait passé ses mains sous mes fesses et moi je caressais mon bas ventre en tenant mes couilles relevées. Il pouvait ainsi voir son gros sexe dilater lentement mon anus et coulisser dans mes chairs intimes. Je savais qu’il se délectait de ce spectacle et cela me plaisait de le lui offrir, impudique et lascif. Il commença à prononcer les commentaires vulgaires qui m’excitaient tant :
– « Mmmh, c’est qu’elle aime se faire baiser ma petite chienne ? Tu l’aimes ma queue ? Ma grosse queue qui te défonce. Allez, vas-y, prend la bien… «
De nouveau, je me mis à gémir, envahi par les vagues de plaisir. Ses mains se posèrent sur mes seins pour les malaxer ou pincer et triturer mes tétons. Ses caresses me rendaient fou et cette fois encore des ondes de plaisir irradiaient de mon ventre à mes seins. Je le chevauchai maintenant sans retenue et il me donnait de grands coups de reins. Subitement il me renversa et releva ma jambe sur son épaule pour me limer par côté. Il pouvait ainsi me masturber en même temps. Cette position, esthétique mais peu pratique ne lui permettait pas d’enfoncer ses vingt centimètres au fond de moi comme il aurait aimé le faire. Il m’ordonna donc de me mettre à quatre pattes et j’obéis sans me faire prier. Il me prit par les hanches et s’enfonça en moi d’un trait, pour me donner de grands coups de reins en appuyant ma tête dans les coussins. Je me sentais chienne et j’adorais ça. Il me tenait par les hanches et me limait avec puissance et régularité. Son ventre claquait contre mes fesses. Parfois il retirait son sexe et je le suppliai de me prendre à nouveau, il s’amusait à n’introduire que son gland en petites pressions. Puis l’instant d’après il s’enfonçait au plus profond de mes entrailles qu’il fouillait avec violence. Je poussais de longues plaintes de plaisir, j’étais femelle, vagin, réceptacle, au point que je n’acceptais plus qu’il touche mon petit sexe bandé. Je voulais prendre tout mon plaisir au féminin, par l’ouverture de mon corps, offert à ses pénétrations sauvages.
Mon anus était comme un deuxième sexe, féminin celui-là, chaud, ouvert et palpitant, trempé de liqueurs intimes et brûlant de plaisir. Ce plaisir envahissait mon fondement, lançait des éclairs dans mes cuisses et mon ventre, jusqu’à ma poitrine. Il remontait le long de ma colonne vertébrale pour exploser dans mon cœur et ma tête en vagues successives. Cette fois ci j’y étais. Hors de moi, pris, pénétré, violé, éparpillé aux quatre vents, fou de plaisir, je vivais dans un gémissement aigu mon premier orgasme anal, tandis que mon maître, mâle et amant répandait sa semence brûlante au fond de mon ventre. Nous avons joui longuement, encastré l’un dans l’autre. Il pesait sur moi de tout son poids et je me suis affalé. De sa main il m’a fait tourner la tête en arrière pour mettre sa langue et ses doigts dans ma bouche tandis que les dernières giclées de son sperme fusaient dans mes viscères alanguis. Nous avons échangé ainsi notre salive, il aimait me remplir de la sorte. Il crachait, m’enfonçait ses doigts dans la bouche et je buvais sa salive. J’étais comblé, aux anges…
Quand nous avons enfin repris notre souffle, mon amant rayonnait de joie.
– « C’est inespéré, me dit-il… Cela fait des années que je rêve de rencontrer quelqu’un comme toi, complice autant qu’esclave sexuel, disciple docile autant que petite femelle en chaleur… Si tu es d’accord, nous allons nous revoir le plus souvent possible et je vais prendre en main ton éducation. «
Je me suis blotti dans ses bras en souriant, la tête sur son torse velu et rassurant
– « Bien sûr que je suis d’accord, comment pourrait-il en être autrement ? «
A suivre.
C’est quoi un Eraste ,
Dans la Grèce classique, l’éraste était un homme adulte engagé dans un couple pédérastique avec un adolescent, appelé son éromène.
Si on prenait la définition au pied de la lettre, le texte serait hors charte