Cette année là, j’étais jeune instituteur dans une petite ville de province.
Mon célibat ne me pesait pas trop parce que je prenais un réel plaisir à
participer à toutes les activités para scolaires, ludiques et sportives. Le
week-end, je remontais chez mes parents et j’en profitais avec copains et
surtout copines, pour faire des virées sympas qui, le plus souvent se
terminaient par un réel exutoire à mes pulsions sexuelles normales à mon
âge.
C’est ainsi que j’ai été amené à prendre une part active dans l’organisation
de la fête de Noël, organisée traditionnellement et conjointement par trois
écoles de la ville. Nous avions de généreux sponsors (mécènes, disait-on
autrefois lorsque quand on faisait un don, il n’était pas nécessaire de le
publier dans la presse ou sur les affiches).
Tout était rodé par la force de l’habitude et mon rôle était simplement
cette fois, de coordonner l’ensemble, en veillant à ce que tout soit en
place à l’heure dite. C’était pour moi la première fois et j’étais très
attentif car, en plus des élèves, les parents étaient conviés à la fête. Il
ne fallait rien louper !
J’allais de salle en salle contrôler que les bambins disposaient bien de
tout pour se costumer, je vérifiais que le traiteur amenait bien ses
pâtisseries et friandises etc.
C’est ce qui m’a amené à me rendre à la salle des profs… la porte était dure
à ouvrir et j’ai dû faire un effort important. J’y suis parvenu et là…
vision étonnante…. Le Père NOEL était là à me regarder avec des yeux
ébahis, son grand bonnet rouge à floche tombante sur la tête, besicles sur
les yeux, barbe et moustache blanches sur la figure, justaucorps rouge
jusqu’à la taille… mais… sans ses bottes et sans son ample pantalon. Et là
! Je vois une belle paire de solides jambes féminines, des bas blancs, un
porte jarretelles noirs et un slip ajouré qui semble dissimuler une chatte
luxuriante …. Mince, le Père Noël était une Mère Noël !!
J’étais pétrifié, gelé sur place devant ce tableau d’un érotisme fou ! Vous
vous rendez compte, en mitre, barbe et porte jarretelles !! La Mère Noël,
prise aussi de surprise, réagit assez vite et me cria :
– Voulez-vous sortir … j’avais fermé la porte à clefs ! » .
Cela m’expliquait la résistance de cette porte que j’avais presque forcée.
Le plus grave c’est que j’ignorais totalement qui était cette Mère Noël ! En
effet, le personnel des trois écoles participait à la fête et, nouveau, je
connaissais encore peu de monde, surtout pour reconnaître une femme vue
seulement en dessous de la ceinture !
Inutile de dire que cette vision m’avait troublé. J’ai quitté la salle des
profs avec de vagues excuses.
Après m’être un peu remis de mes émotions, j’ai demandé à un collègue qui
jouait le rôle de Père Noël. Il m’a répondu :
– Comment, tu ne la connais pas ? C’est le proviseur de l’école voisine.
Elle fait cela chaque année, très bien d’ailleurs !
Catastrophe … je me voyais déjà mis à la porte de l’Education Nationale pour
atteinte aux bonnes mœurs et voyeurisme aggravé !
J’ai évidemment eu garde de raconter mon aventure à mon collègue, mais je me
suis informé auprès d’autres, quant à savoir qui était exactement ce
proviseur qui possédait des jambes aussi affriolantes !
(Certains diront, à tort ou raison, que mon histoire est téléphonée… oui,
après l’avoir lue, mais certes pas quand on la vit, c’est à dire sans en
connaître la fin !)
Finalement, au fil des informations reçues, je suis arrivé à resituer cette
dame. Elle s’appelle Mathilde K… et j’avais déjà eu l’occasion de la
croiser soit en rue, soit lors de réunions pédagogiques. Je me souviens
d’une femme dans la quarantaine, assez grande et solidement constituée (il
le faut pour faire le Père Noël !), strictement vêtue d’un tailleur, ayant
son opinion sur tout et le disant sans détours. Elle ne m’avait fait aucune
impression particulière… mais maintenant, bien sûr, je la regarderai
autrement !
La fête commença et les enfants, un par un se rendaient devant le Père Noël
pour y recevoir des friandises et pour répondre à la traditionnelle question
– As-tu été sage, mon petit ? Que veux-tu que j’apporte comme jouet dans ta
cheminée ?
Les mêmes, très intimidés ou un peu fanfarons, répondaient le plus souvent
par des balbutiement et puis … hop, au suivant.
A la fin du défilé, quelle ne fut pas ma surprise de voir le Père Noël
m’appeler d’un geste auguste de la main. Etonné et un peu craintif quant
même, je me suis approché et j’ai entendu la voix (féminine !) du Saint
patron des Fêtes, me demander :
– Et vous, mon jeune ami, avez-vous été bien sage ? Si tel est le cas, voici
des bonbons à sucer »
Une lueur amusée pétillait dans les yeux de ma » mère » interlocutrice !
Toutes les festivités se sont continuées sans accrocs et à la satisfaction
générale et, en fin d’après-midi tout touchait à sa fin. Je n’avais plus eu
et je n’avais plus recherché un contact avec la » Mère » Noël. Celle-ci,
pleine de componction, avait rempli son rôle à merveille, à la totale et
joyeuse satisfaction des mômes.
Il ne restait plus grand monde dans la salle lorsque la Mère Noël m’a appelé
et me dit :
– Vous avez une voiture ? Vous voulez bien me reconduire chez moi, comme
cela je n’aurais pas besoin de me changer ici ! Vous me devez bien cela…
garnement ! »
Interloqué, je ne puis que répondre affirmativement.
Le chemin était court et Mathilde (alias Mère Noël) a eu tous juste le temps
de me raconter que son mari, également enseignant, faisait un stage de
formation au loin et qu’elle était seule pour encore au moins trois mois. Je
ne savais pas comment prendre cette déclaration…. (Évidemment que c’est
téléphoné… mais c’est cela la vie !!
Arrivé devant chez-elle, un coquet pavillon de banlieue, elle me proposa un
rafraîchissement pour me remercier du lift.
L’intérieur du pavillon était cossu et très joliment meublé. Toujours
affublée en Mère Noël, Mathilde me servit une copieuse rasade de Cognac et
en fit de même pour elle….
Je m’étais installé dans un profond canapé et Mathilde s’était assise, en
face de moi dans un fauteuil bas. C’était amusant de la voir là, toujours
accoutrée en Père Noël …
Très gauchement, elle s’essayait à s’enlever ses bottes de service qui
devait bien la gêner après une journée complète… Je me suis agenouillé sur
le tapis et je me suis mis à l’aider, en tirant vivement dessus. Sous ces
bottes, elle avait ses bas très féminins qui faisaient un agréable
contraste. Pendant que j’étais toujours à ses pieds, elle s’est massée les
chevilles et les jambes pour se relaxer. Je me suis enhardi et bientôt mes
mains ont remplacé les siennes. C’est alors qu’elle m’a dit :
– Eh, bien… en plus d’être voyeur, tu es peloteur, mon jeune ami !
A ce moment là j’ai bien compris qu’elle m’avait amené chez elle pour un
doux jeu érotique et, peut-être pour satisfaire quelques fantasmes »
Noëlliens » !
A moi de prendre, dès lors, l’initiative ! Jusqu’où me laissera t-elle aller
?
Mon massage plantaire et des mollets ne pouvait s’éterniser et, doucement,
je me suis mis à remonter vers les genoux mais mes mains se sont arrêtées à
deux gros nœuds qui serraient le pantalon. Détachés facilement, j’ai pu
continuer ma progression et remonter ainsi à mi-cuisses. Mathilde me
laissait faire, comme détachée de ce que je faisais, mais, son souffle court
et rapide agitait un peu sa fausse barbe et moustache.
C’était vachement érotique et assez équivoque car qui se laissait caresser
ainsi les cuisses ? Un Père ou une Mère Noël ? La douceur de la chair des
cuisses, la texture des bas ne pouvaient laisser place à aucune équivoque
mais, pourtant, cela pouvait, tant pour elle que moi, susciter des
fantasmes…
Très terre à terre, Mathilde me dit :
– Reprenons où nous en étions dans la salle des profs, au moment où mon
jeune instit est venu m’épier ! »
Là dessus, elle s’est levée, nous a resservi une solide rasade de cognac et,
avec nonchalance, comme si elle était seule, elle a défait sa large ceinture
de cuir noir et a fait tomber son ample pantalon noir, l’enjambant et
l’envoyant promener d’un pied mutin !
Mes aïeux, quelle vision ! J’étais toujours agenouillé sur le tapis et, à
quelques décimètres de ma figure, j’avais la chatte de madame la proviseur
Mathilde K…, alias Mère Noël !! Cela n’étais encore rien, mais l’agréable
propriétaire de ce sexe à peine dissimulé par un slip en dentelles ajourées,
était toujours affublée de sa fausse barbe et moustache, de son justaucorps
et de son bonnet rouge à floche retombante et… avec besicles sur les yeux !
Mathilde s’était doucement rapprochée de moi, les mains sur les hanches, le
bassin poussé en avant… Maintenant je sentais les effluves de cette chatte
qui n’avait plus vu l’eau depuis le matin et, comme attiré par un aimant,
j’ai approché ma bouche de son entrejambes, me mettant à lécher et à
mordiller le tissu qui recouvrait son intimité. Madame la proviseur avait
déjà copieusement mouillé son slip !
Tout en continuant mes contacts buccaux, j’ai introduis mes doigts sous le
tissu et, comme je le supposais, sa chatte était luxuriante de poils
abondants et longs… une vraie forêt tropicale, humide et chaude !!
Le bassin de Mathilde ondulait et je comprenais le plaisir qu’elle éprouvait
…. Finalement, usant de mes deux mains, j’ai fait glisser son slip le long
de ses jambes et j’ai pu, librement, avoir accès à tout son sexe … qui
n’attendait que cela. Presque émergent des poils, son bouton d’amour était
turgescent et dressé parmi les poils comme un petit sexe d’enfant. Ma langue
s’en est emparé et s’est mis à le sucer, à le mordiller, à le cajoler,
suscitant de longs soupirs et des râles doux de ma Mère Noël en peine
extase….
Ses mains étaient dans mes cheveux comme pour m’empêcher de rompre le
contact.
J’étais toujours à ses genoux, tout habillé et dans une position
inconfortable… Je me suis relevé, en laissant une de mes mains folâtrer
entre ses cuisses, jouer avec sa toison et son clitoris ou pénétrer dans sa
grotte …
J’ai tenté de rejoindre ses lèvres mais la barbe et la moustache postiche
rendaient le contact rugueux et peu agréable. Mathilde, comprenant mon
désir, avait sorti un bout de sa langue et, longtemps, nos langues ont ainsi
joué ensemble, en dehors de nos bouches…
Ses mains ne restaient pas inactives et, bien vite, elle avait ouvert mon
pantalon et était allé chercher mon sexe dans mon caleçon. Inutile de dire
que depuis le début, je bandais solidement et que cela a été une délivrance
que de voir mon sexe ainsi à l’air libre, non comprimé par mers vêtements
serrés. D’autant plus que Mathilde s’en occupait activement !!
Maladroitement, elle et moi, nous entraidant, je me suis retrouvé nu… verge
au vent !
et a commencé une fellation de haute qualité…. Je n’avais jamais été sucé pa
une femme à barbe et moustache et, une fois de plus, cela suscitait toute
une série de fantasme. Sa bouche était habile et la douceur relative des
poils factices du postiche augmentait encore la sensation de plaisir…. Elle
allait et venait le long de ma tige tandis que ses mains soupesaient et
jouaient avec mes testicules. Sa langue s’enroulait autours du gland qu’elle
avait soigneusement décapuchonné et s’y tortillait comme un serpent mourant
de soif… Je devais me retenir pour ne pas exploser dans sa bouche …
J’avais encore un fond de retenue, car j’ignorais jusqu’où madame la
proviseur voulait aller ou me laisser aller…
Sans se concerter, nous nous sommes relevés et avons atterri enlacés, sur le
vaste divan…
Mes mains devenues fébriles ont entrepris de dégrafer son justaucorps pour
avoir accès à sa poitrine… avant cela, pour plus de facilités, j’ai voulu
lui enlever sa barbe et moustache postiche mais Mathilde m’en a empêché par
des » NON, NON » impératifs et par un blocage solide de mes mains… Par
contre, je pouvais avoir accès à sa poitrine, semble-t-il sans retenue …
tant pis et tant mieux…
Son justaucorps ouvert, j’ai vu un splendide soutien gorge noir type Marie
Jo ou Adventure qui comprimait doucement deux seins que j’estimais être
plantureusement agréables…
Vite fait j’ai fait sauter la fermeture et j’ai recueilli dans mes mains
deux seins merveilleux, doux et pesants, aux tétons bien dressés… ma bouche
n’a pas attendu pour s’en emparer et pour les recouvrir de baisers, de
suçons ni pour les mordiller doucement… Je malaxais les deux globes de
chairs….
Madame la proviseur feulait doucement de plaisir tandis que j’avais incrusté
mon genoux entre ses cuisses et que je massais ainsi son sexe… et qu’elle
s’amusait avec le mien comme avec un jouet d’enfant (peu sage !)
Ses seins m’appelaient à un autre plaisir rare et, lentement, je suis
remonté le long de son corps pour glisser ma verge dans le sillon
accueillent… Mathilde avait compris mon intention et elle-même, de ses deux
mains, comprimait sa poitrine pour bien serrer mon sexe enfouis dans
l’interstice mammaire. C’était assez particulier car, en plus du plaisir
d’être dans cet endroit sublime, mon gland était caressé par le bas de la
barbe postiche du Père (Mère) Noël ….
Je me suis laissé aller à un calme mouvement de va-et-vient qui semblait
plaire à ma compagne car sa tête oscillait de droite à gauche et ses
feulements étaient maintenant remplacés par des grognements de satisfaction.
Quelque fois, ses doigts venaient titiller mon gland et d’autres fois
rejoignaient ma bouche pour s’y engouffrer pour une caresse profonde.
C’est longtemps que dura notre plaisir commun pour, enfin que j’explose sans
retenue, lançant de nombreux et puissants jets dans la barbe de ce curieux
Père Noël …. Mathilde, semblait être dans un autre monde et se contentait
entre ses grognements de plaisir de murmurer des » Oui, oui …. « . D’elle
même, elle massa sa poitrine avec les jets qui s’étaient éparpillés sur ses
épaules, autour de la barbe. Elle en recueillait aussi sur ses doigts
qu’elle portait ensuite à sers lèvres gourmandes.
Madame la proviseur Mathilde KITTILI, toujours sobrement élégante et
pédagogue sévère était, dans l’intimité, une femme assoiffée de sexe,
demanderesse de plaisirs de tous ordres…. Tant mieux, pour moi !
Nos corps, une première fois repus d’amour, nous sommes restés un peu
allongés dans le canapé à nous caresser… Mathilde resservit un troisième
cognac que nous avons bu d’un trait pour épancher notre soif. Finalement, me
prenant par la main, la Mère Noël me dit :
– Viens, allons dans la chambre… on sera mieux !
Je l’a suivi dans l’escalier… mais rappelez-vous le tableau… elle était
fesses nues, en bas et porte jarretelles, justaucorps ouvert sur sa poitrine
nue, mais toujours affublée de la barbe postiche, des besicles et du bonnet
rouge à floche blanche pendante. !!
J’avais déjà vécu des scènes érotiques mais celle-ci était vraiment
l’archétype en la matière. D’autant plus que madame le proviseur avait la
fesse et la poitrine bien garnie et que le mouvement modéré de ses chairs
dans les escaliers augmentait encore toute la sensualité de sa démarche. Je
l’aurais bien culbutée illico presto sur les marches et mon sexe gonflé
n’attendait que cela … je me suis contenté de passer mes mains délicatement
sur ses fesses et de m’introduire légèrement dans sa raie fessière, tout en
flattant sa toison au passage.
Arrivé dans la chambre, elle a prestement ouvert les draps et s’est
débarrassée de son justaucorps étant maintenant devant moi poitrine et
chatte nue mais toujours avec son bonnet, sa postiche barbue et ses besicles
…. Je la voulais à moi, entièrement nue et j’ai voulu lui enlever ce qui lui
restait mais, une nouvelle fois, elle m’en a empêché doucement mais
fermement … c’était son fantasme !
Nous sommes tombés ensemble sur le lit et Mathilde à immédiatement ouvert
largement ses cuisses, les remontant fort pour bien me montrer ce qu’elle
voulait de moi … une immédiate pénétration classique, sans autre
préliminaire (nous en avions fait assez !!). Moi-même j’avais une envie
folle de la prendre, de m’introduire en elle car dans mon esprit je
mélangeais maintenant la femme, la proviseur, le Père Noël dans une même
attirance dans un même désir de jouir dans son corps ….
J’avoue que cette femme » à barbe » décuplait mon plaisir et que, bien vite,
ma verge a trouvé son chemin en elle. Sa grotte n’était pas humide mais
trempée par de nombreux orgasmes et c’est bien douillettement que je m’y
faisais un passage. Mathilde remontait ses genoux au fur et mesure pour
m’avoir encore plus profondément en elle et, en quelques mouvements, elle
glissa même un oreiller sous ses reins….
Elle se mit à psalmodier :
– Ne vas pas trop vite… doucement en moi…je veux jouir avec toi… je suis
longue à jouir… patiente… oui, tu es bien … je te sens en moi…. Doucement,
oui, comme cela…Répétant quasi toujours la même chose…
Finalement, elle accélérât le rythme des ses paroles et cela devint comme
une mélopée sauvage…pour se terminer par un hurlement de plaisir au moment
où, ensemble nous avons jouis… Je me suis répandu en elle à longs jets tout,
en continuant mes mouvements alternatifs de pénétration. Elle se trémoussait
sous moi comme pour encore trouver les ressources d’un nouvel orgasme ….
Soudain, d’un geste violent, elle a arraché barbe moustache, besicles et
bonnet, les lançant au loin pour ensuite, en se blottissant dans mes bras,
me murmurer à l’oreille :
– Merci, tu as été merveilleux. Tu as satisfait mon fantasme mais,
maintenant, c’est Mathilde qui s’offre à toi, sans plus d’artifice….
Reprend-moi, refais-moi l’amour souvent…. Comme tu le veux ! Tu sais, quand
tu es venu dans la salle des profs, ton regard sur mes cuisses m’a troublé
et j’ai eu envie de toi. Je me suis vite masturbée et toute l’après midi
j’ai du serrer les cuisses tant je mouillais !
Comment la remercier de ces paroles… ma bouche a vite rejoint la sienne et,
de longs moments nous avons joué avec nos langues en mélangeant nos salives,
heurtant quelque fois nos dents lorsque la passion devenait trop forte, nous
mordillant les lèvres ou bien allons avec notre langue au plus profond de la
bouche de l’autre.
Malgré mes deux jouissances récentes, mon sexe recommençait à prendre forme,
d’autant plus qu’il était l’objet des sollicitations manuelles de ma
compagne qui ne cessait d’en jouer, de le malaxer, d’en découvrir le grand…
en bref, de s’en amuser comme une gamine. Elle fut ravie de le sentir
grandir entre ses doigts et lui donna sa forme par un doux mouvement de
masturbation… j’étais aux anges d’avoir trouvé une maîtresse mature aussi
libérée et aussi féminine tout à la fois. J’avais déjà oublié qu’elle était
proviseur et que nos vies professionnelles risquaient de se croiser.
Soudain, Mathilde se redressa et, sans mot dire, elle se mit à quatre pattes
sur le lit m’offrant son intimité bien ouverte par la voie arrière. Je
n’avais jamais pratiqué la levrette mais j’en connaissais évidemment
l’existence. Je n’ai donc pas attendu pour m’introduire à nouveau en elle,
m’agrippant bien à ses hanches rebondies et commençant ce mouvement de va et
vient qui agitait nos deux corps. La belle et plantureuse poitrine de
Mathilde oscillait sous elle en un mouvement ample et plein de sensualité.
De temps en temps j’y portais la main pour tendrement épouser le contour
d’un sein ou en agacer la pointe tandis que ma compagne se caressait le
clitoris pour encore accroître son plaisir. C’est très longtemps que dura
notre accouplement. Nous n’avions plus besoin de nous prouver notre passion
par une jouissance rapide mais nous voulions l’un et l’autre, sans nous
l’avoir dit, profiter de nos corps, longtemps, longtemps pour en retirer la
quintessence.
Lorsque j’ai sentis que le bassin de Mathilde s’est mis à s’agiter, à
trembler, à venir à la rencontre de mon sexe pourtant bien enfouis en elle,
j’ai accéléré mon mouvement sans rien brusquer, lui ai empoigné un sein et
me courbant, je lui ai embrassé le dos et lui disant simplement un » Viens !
» sans équivoque.
Elle était prête aussi car elle s’est alors déchaînée, fourrageant entre ses
cuisses et agitant son bassin d’une façon tumultueuse, secouant sa poitrine,
mordant les draps en haletant… une cavalcade folle qui s’est terminée par le
mélange de nos orgasmes longs… j’étais moi aussi à bout de souffle …
Repus d’amour nous sommes restés étendus, nus sur le lit pendant très
longtemps… savourant encore le contact furtif de nos corps, une bouche
rejoignant un pli du corps, une main épousant la courbe s’un sein alangui,
une lèvre avide cherchant l’autre, un doigt explorateur…. Le post-coït est
un moment merveilleux pour ceux qui savent le savourer.
Et dire que certains se lèvent alors pour fumer une cigarette ou pisser un
coup ! Ignares …
Mathilde, lovée contre moi, nos jambes mêlées me dit :
– Tu sais, mon chéri que tu es mon premier amant… Mon mari est loin et mes
envies devenaient pressantes. J’ai trouvé en toi, presque par hasard, celui
qui pouvait me satisfaire… nous allons maintenant devoir gérer notre liaison
car nos deux carrières pourraient être en jeu. Ce soir, tu m’as fait jouir
et rejouir comme jamais je n’avais permis à mon mari de le faire…
Je lui ai fermé la bouche d’un baiser et lui ai répondu :
– Profitons du temps présent … on verra pour le plus tard. Lorsque ton mari
sera revenu, tout rentrera dans l’ordre et tu redeviendras madame le
proviseur et moi le simple instit. On se sera donné du bonheur, volé à
personne….
Bien sur qu’un long baiser d’amour nous a faire taire tous deux.
– Reste passer la nuit ici, me demanda ma compagne. Les écoles sont en congé
pour toute la semaine … partons à nous deux… ce sera notre semaine de fête,
une fois dans notre vie…
Comme j’en avais envie et que je n’avais pas d’autres projets, j’ai
accepté….
Nous sommes allé ensuite ensemble à la salle de bain et Mathilde a voulu
fermer la porte pour faire son petit pipi… je l’en ai dissuadée et, très
gamin, je lui ai remis sa postiche de barbe et moustache et son long bonnet
rouge en lui demandant de faire pipi comme un homme ! Amusée, elle a accepté
et, debout dans la douche, de ses doigts elle a serré ses lèvres vaginales
et s’est libérée d’un long jet d’or dont elle maîtrisait la direction… moi
je caressais ses seins tout en étant éclaboussé par son jet chaud et
odoriférant…. C’était sublime ce Père Noël nu sauf barbe, moustache et
bonnet qui faisait pipi debout… d’autant plus sublime et érotique que moi je
savais qui était cette belle femme … un proviseur !
Mathilde voulut me rendre la pareille et me prenant contre elle, elle
s’empara de mon sexe et je me suis aussi libéré. Elle conduisait mon jet à
sa guise, arrosant sa chatte, ses cuisses, ses mains comme si elle avait
fait cela toute sa vie … pourtant, me confia-t-elle, c’était la première
fois et elle s’expliquait mal son laisser aller… Je lui ai murmuré à
l’oreille :
– C’est l’amour …
Peut-être, mais ce n’est guère certain, y aura t-il une suite à cette
histoire. Cela dépend d’elle et moi.
ZIEVERTOT
Première édition non conservée (on se demande bien pourquoi ?) sur
« revebebe – décembre 2002 » sous le titre « Le Père Noël apporte des jouets
pas qu’aux enfants … »
ebonyte@caramail.com
Avec quelques mois d’avance, mais qu’importe puisque c’est bon
Un conte de Noël, c’est de circonstance d’autant qu’il n’est pas mal !
Un joli conte de Noël qu’on aurait bien tort de laisser dans les oubliettes du site
J’ai adoré