C’est par petite annonce que j’avais découvert ce couple. L’insouciance
d’alors m’avait poussé à vivre toutes les expériences imaginables avant de
choisir celles qui me transporteraient vraiment. Un peu angoissé, un peu
craintif de l’inconnu, j’avais franchi le pas. C’était avant Internet et le
choix d’un magazine avait porté ses fruits, même si les retours avaient été
peu nombreux. Mais la qualité primant sur la quantité, la réponse de Claire
et Cedric m’avait ravi et les nombreuses correspondances avaient permis
d’instaurer un climat de confiance. C’est tout naturellement qu’ils
m’avaient alors invité à venir passer quelques jours chez eux.
Etudiant à l’époque, c’est par le train que j’avais fait le voyage. Quatre
heures d’un stress mêlé d’excitation, à me demander si la prochaine gare
n’allait pas être celle du retour. Y aller ou pas ? Je n’ai pas regretté mon
choix. Il était convenu que Claire, seule, devait venir m’attendre à Genève.
Reconnue du premier coup d’œil, le premier sourire m’a tout de suite rassuré
sur la suite de mes vacances. Manteau de fourrure, cette belle jeune femme
de 23 ans – j’en avais 22 – avait des formes avantageuses que sa taille
moyenne mettait en valeur. Je ne respirais plus, je n’arrivais à dégager que
des bouffées de chaleur. Peut-être le meilleur moment, avec le recul, de ce
séjour : celui de la découverte. Installés dans le véhicule, c’est par un
regard appuyé que notre relation commença. Puis par un baiser profond.
Bizarre, pour moi qui n’avais jamais connu ce type d’expériences. Mais les
jours qui allaient suivre allaient me montrer que j’allais connaître bien
des choses que je n’avais encore jamais tutoyées.
Les 70 km qui nous séparaient de son domicile n’avaient pas à me faire peur.
Ils étaient largement suffisants pour faire mieux connaissance. Et j’avais
le sentiment étrange de ce premier contact un peu maladroit, comme de
nouveaux amis qui ne connaissent rien l’un de l’autre et semblent pourtant
tout savoir l’un de l’autre. Moi, la main sur le dossier de son siège ;
elle, sa main sur mon sexe à travers mon pantalon, nous discutions de nos
impressions. Et mes impressions, elle n’avait pas à aller les chercher bien
loin. Elle était rassurée. Sur la seconde partie du parcours, les gestes se
firent plus précis, moi la main sur son pull, caressant ses seins; elle,
d’une main habile, avait sorti ma queue et la caressait doucement. Jamais je
n’avais connu cette excitation. Mais jusque chez elle, ces caresses ne
restèrent que des caresses. Juste le temps de faire monter quelque peu le
désir.
Une fois arrivés, après quelques secondes de gêne réciproque, elle me colla
contre le mur comme une chienne en chaleur et vint se frotter contre moi.
Elle eut confirmation qu’elle était loin de me laisser insensible. Il faut
dire que nos échanges de courriers s’étaient faits de plus en plus précis et
excitants. Et je ne possédais qu’une photo d’elle pendant toutes ces
semaines : en dessous rouges, dans une pose loin d’être vulgaire, mais qui
en montrait tout juste assez pour me faire languir. C’était la première
expérience de ce type pour le couple, pour moi aussi. Nous avions tout à
découvrir dans le triolisme… et dans les rapports débridés et sans tabous.
La suite allait démontrer que nous trois étions vraiment prêts à aller très
loin. Nous étions sur la même longueur d’onde. Un vrai bonheur, quand on
sait qu’il est parfois vain de tomber sur les bonnes personnes, les
échangistes qui me liront le confirmeront sans doute.
Après ces quelques instants de chaleur intense et ces caresses très précises
et appuyées – toujours entièrement habillés -, elle m’annonça que nous
allions reprendre la route pour quelques instants, afin de rejoindre Cedric
qui était allé faire un tour au bord de la rivière. Je fis donc la
connaissance de ce mari en or. La fin de la journée fut tout à fait
conventionnelle, autour d’un apéritif et d’une discussion très amicale,
comme de vieux amis. C’est aussi ça le monde de l’échangisme réussi : savoir
mêler les fantasmes et rapports humains sains.
Le soir, alors que nous terminions le repas, Claire s’absenta quelques
instants et revint en petite tenue : les mêmes dessous rouges que j’avais
vus sur la photo. Culotte très échancrée et soutien-gorge en dentelle. Pour
nous qui découvrions ce genre de situation, le scénario était idéal : petits
jeux de séduction, sans stress et dans une totale décontraction. Je n’étais
toutefois pas complètement à l’aise puisque plus dans mon élément, plus dans
mon « chez moi ».
C’est Cedric qui décida alors de la suite. Nous allions guider Claire dans
ses gestes, en lui suggérant tour à tour ce qu’elle allait faire. D’abord
des baisers à l’un et l’autre. Elle effleurait nos visages, faisant courir
ses lèvres sur nos joues, nos oreilles, nos yeux… Puis plus chauds, sur
nos lèvres, puis sa langue dans nos bouches et de plus en plus profonds et
mouillés. Puis je lui suggérai de venir vérifier l’effet qu’elle pouvait
nous faire. Elle appuya alors sa main sur nos sexes puis, n’y tenant plus,
dégrafa nos pantalons pour sortir nos sexes et les caresser doucement. Là
encore, les petits soubresauts de nos queues en dirent longs sur l’effet
qu’elle pouvait nous faire. Passant du gland à la fine tige de chair, puis
aux couilles remplies d’envie, elle commença à nous masturber chacun notre
tour, puis à nous prendre dans sa bouche. Ce jeu presque « structuré » laissa
bien vite la place à des gestes beaucoup moins réfléchis. Mais nous avions
décidé, pour ce premier soir, de ne pas aller jusqu’au bout – l’acte sexuel
à trois -.
J’avais une semaine à passer chez eux, nous avions largement le temps de
nous découvrir et nous voulions le faire petit à petit. Elle prit nos queues
dans sa bouche et alternait doux moments où sa langue effleurait nos sexes
et d’autres où elle nous prenait de ses lèvres serrées, menaçant à chaque
instant de nous faire exploser. Nos courriers avaient été suffisamment
explicites, elle savait que j’aimais me faire lécher l’anus.
Après quelques instants, sans pantalons et les slips envolés, elle prit
ainsi l’initiative de venir chatouiller mon cul, d’abord sur les fesses
alors que j’étais penché en avant sur la table, puis plus précisément,
tentant de rentrer dans ma partie la plus intime. Cedric, lui, ne faisait
qu’observer, puisqu’à l’inverse, n’appréciait pas spécialement qu’on touche
à cette partie de son intimité. Quelques minutes après, Claire s’étant
transformée en furie, c’est dans sa bouche qu’elle prit nos deux queues
avant de les faire éclater au fond de sa gorge. Une belle entrée en matière
qui promettait des instants encore plus chauds. Et c’est ce qui n’allait pas
tarder à arriver.
Cedric travaillait de nuit et devait donc fort logiquement
partir remplir ses obligations professionnelles. Une fois parti, nous
passâmes avec Claire une heure ou deux à discuter, de tout et de rien. La
conversation se déplaça alors tranquillement vers le domaine sexuel et nous
évoquions nos fantasmes échangés par lettres. Je n’étais là que depuis
quelques heures et ne savais précisément s’il n’était pas trop tôt pour
aller plus avant. Et pourtant… nous commençâmes à parler de nos petits
tabous. Je lui expliquai alors que j’avais un vieux fantasme que je n’avais
pas encore osé réaliser. Je rêvais de pipi… stop ! Elle m’annonça tout de
go que c’était une de ses vieilles envies. Nos sourires complices nous
poussèrent à vouloir essayer.
Nous nous dirigeâmes alors vers la baignoire puis, nus et un peu gênés, nous
assîmes sur le bord. Et nous continuâmes à discuter doucement, calmement,
faisant monter l’érotisme jusqu’à n’en plus pouvoir. Je lui demandai alors
si elle était toujours d’accord pour tenter l’expérience. Sans rien dire,
elle se mit alors à genoux puis me demanda de lui montrer ce que j’avais à
lui donner. Le liquide doré mit un peu de temps à venir, mais la soirée
aidant et l’alcool – modérément ! – consommé pendant la soirée m’aida à
venir me soulager. Sans être sûr que cela lui plairait, je préférai diriger
d’abord ma pisse sur ses genoux, puis montai doucement vers son sexe puis
sur ses seins. Alors sa réaction me surprit mais m’excita au plus haut point
: elle prit ma queue dans sa main et la dirigea vers sa bouche. Elle but
jusqu’à la dernière goutte, sans oublier de s’asperger les cheveux… Puis
me demanda si j’avais envie qu’elle me donne la réplique. Je m’allongeai
alors dans la baignoire puis elle vint se placer au-dessus de mon corps
offert.
Comme moi, elle préféra se diriger d’abord sur mes pieds, puis mes cuisses,
mon sexe qui se durcit immédiatement au contact du jet. Puis elle osa venir
me proposer de boire sa pisse. Je m’exécutai et connus là l’un des moments
les plus forts de ma sexualité. J’étais couvert de ce liquide chaud et
odorant, et même si j’avais eu quelques craintes au début sur ce tabou,
briser les chaînes m’avait révélé et rassuré sur mes goûts. Elle aussi. Nous
terminâmes cette soirée à nous lécher – nous avions pris soin de ne pas nous
doucher, préférant nos langues pour goûter encore ce liquide du bonheur.
Puis, en attendant le lendemain et le retour de son mari, les caresses se
firent nombreuses, les bouches fureteuses. Je jouis plusieurs fois entre ses
lèvres et sur ses seins. Les émotions de la journée nous avaient achevés et
nous nous endormîmes sans effort.
Cette première expérience était déjà concluante. Et ça n’était que le
premier jour…
Christophe
rirolarme@voila.fr
Eh non la Claire dont il est question dans ce récit ce n’est pas moi, moi je suis un peu plus vieille 😉
Le texte n’est pas mal mais ça fait plus compte rendu de visite que récit, ça manque d’air et dialogue tout ça, mais le fantasme est bien décrit
Un bon petit texte uro assez émoustillant