Martinov 25 – Les agents secrets – 15 – Massage spécial par Maud-Anne Amaro
Mardi 17 septembre
– Bonjour ! Vous n’aviez pas rendez-vous ? Demande Béatrice en ouvrant à Odette et à la chinoise.
– Non mais si le professeur pouvait nous recevoir, ça nous arrangerait, sinon nous repasserons à l’heure qui lui conviendra.
Béa les fit entrer et les installa dans le salon. Le professeur arriva tout sourire car la présence de jolies femmes lui donnait toujours le sourire. Certes Odette n’avait rien d’un canon, mais cette asiatique ! Oh là là !
– Eh bien mesdames, je vous écoute !
Odette récita sa leçon :
– Je vous présente Wan Ting Koh qui travaille pour un grand complexe agro-alimentaire et qui est également au stagiaire au CNRS
– Enchanté !
– Le laboratoire du professeur Blotz-Henri a explosé, tout ce qu’il contenait a été détruit ! Poursuit Odette Morvan.
– Oh ! Et ce monsieur Blotz-Henri ? demande Martinov uniquement par politesse car il s’en foutait un peu.
– Ils l’ont emmené aux urgences, les mains brulées.
– Si vous lui rendez visite, assurez-le de notre sympathie et souhaitez-lui un bon rétablissement.
– Nous n’y manquerons pas, répondit Odette.
– Et si nous en venions à l’objet de votre visite.
– J’étais intéressé par l’évolution des recherches du professeur Blotz-Henri, mais comme il n’est sans doute pas près de les reprendre… j’ai pensé que vous pourriez le faire à sa place ! Annonce la chinoise.
– Ah ! Fait semblant de temporiser Martinov, c’est que nous avons un carnet de commandes bien rempli (oh, le menteur !) Il faut que je me concerte avec mon assistante.
– Nous pouvons vous offrir une rétribution extrêmement avantageuse.
– Oui mais j’ignore combien de temps peut prendre une telle recherche, mais ça risque d’être long.
– Je peux vous payer un mois de recherche au prix fort.
– En prenant le risque qu’il n’y ait aucun résultat au bout ?
– Voyons Professeur, vous êtes une pointure…
– En chimie ? Pas du tout, la chimie c’est le domaine de Béatrice.
– Et je ne suis pas meilleure qu’une autre ! Intervient l’intéressée.
– Faites des essais pendant une semaine et si passé ce délai vous voyez que vous n’aboutissez pas, on laissera tomber ! Propose Wan Ting Koh.
– Mais au fait, vous voulez faire quoi avec ce produit ?
La chinoise qui s’attendait à cette question ressortit son petit refrain sur le remplacement écologique des pesticides…
– Bon vous permettez qu’on se concerte ?
– Mais je vous en prie.
Martinov s’enferme dans le laboratoire et se gratte la tête.
– Les Russes, maintenant les Chinois… Se lamente-t-il.
– On ne sait même pas si elle est chinoise, il y a beaucoup d’asiatiques aux Etats-Unis. Lui répond Béatrice. Mais qu’importe ça ne me plait pas du tout. On ne va pas leur donner de réponse tout de suite, et on prévient Gérard Petit-Couture.
– D’accord, essaie de le contacter de suite, moi je vais leur dire qu’on souhaite un délai.
Wan Ting Koh accepta sans rechigner ce délai et il fut convenu que ces braves gens se retrouveraient le lendemain pour signer le contrat dans le cas où la réponse serait positive.
– Nous irons ce soir rendre visite à ce « Marius », je suppose qu’il doit travailler, donc inutile d’y aller maintenant. Explique la chinoise à sa complice en sortant de chez Martinov.
– Et en attendant on fait quoi ?
– On va quand même repérer les lieux, puis on ira aller déjeuner et ensuite, j’irais bien faire un petit tour en bateau-mouche, je ne suis jamais montée sur un bateau mouche.
Odette est déçue, elle se voyait déjà en train de refaire une bonne parie de jambes en l’air avec sa chinoise préférée.
Depuis qu’il a reçu le message de Béatrice, Gérard Petit-Couture s’est activé comme un beau diable, mais vers midi il téléphone, dépité.
– J’ai réussi à joindre un responsable de la DGSE, il ne veut rien savoir, il ne connait pas le dossier et me dit qu’il s’agit d’une broutille… bref ils ne veulent pas se bouger.
– On va faire quoi ? Demande Martinov.
– Il faut qu’on réfléchisse. Pour l’instant il faut continuer à faire lanterner la russe et la chinoise. On verra combien de temps on peut tenir comme ça….
– Au bout du compte il faudra bien leur dire qu’on ne peut pas améliorer le produit, reste à savoir si elles vont se satisfaire de cette réponse.
– Je vais passer vous voir, en discutant on trouvera peut-être une idée géniale.
Et c’est ainsi que quand Olga passa sans s’annoncer, elle rencontra Gérard qu’elle n’avait jamais vu. Martinov fit les présentations.
– Gérard, un ami de longue date, Madame Boulganine, une charmante cliente
Et en bon obsédé compulsif, notre Gérard bave de concupiscence devant la beauté de la jeune aventurière. Martinov lui avait bien confié qu’elle était canon, mais il ne l’avait jamais vu d’aussi près… Il en bande ! C’est dire !
De son côté Olga n’est pas insensible au sourire charmeur de l’homme. Mais à priori elle n’est pas venue pour ça et n’entend pas se faire déstabiliser.
– Alors mes chéris, est-ce que vous y voyez un peu plus clair maintenant ? Demande Olga avec du miel dans la voix
Béatrice suppose que la russe n’a pas grande connaissance en chimie, et elle peut alors se livrer à des explications fantaisistes propre à la faire patienter.
– La première phase consiste à établir un protocole afin de déterminer et d’isoler les composants sur lesquels il faut agir, c’est la partie la plus complexe, parce qu’il a forcément des composants qui interagissent les uns avec les autres.
– Oui je comprends ! Répond Olga qui en fait ne comprenait rien.
– Quand cette partie sera claire, interviendront les dosages, ce sera délicat et peut-être long.
– Vous avez une idée du délai ?
– Je pense que dans 15 jours on commencera à y voir clair, s’avança Béatrice.
– Mais on aura peut-être une tendance avant, non ?
– On ne peut pas dire, la recherche scientifique est souvent hasardeuse.
Martinov et Béatrice ne se sont pas concertés, mais l’un comme l’autre se demandent pour quelle raison cette conversation ne s’est pas faite au téléphone…
– Bon, j’ai une question, toute théorique, mais il me faut vous la posez, voyez-vous.
– Et bien posez, chère Olga, posez…
– Admettons que quelqu’un vienne vous trouver et vous demande la même chose que moi, quelle serait votre réaction ?
Les deux chercheurs se regardent, gênés…
– Ce n’est pas simple ! Répond Béatrice, dans cette affaire vous n’êtes pas l’inventeur du produit, il s’agit d’une commande que vous nous faites. En rigueur de termes quand le produit sera finalisé, le propriétaire des droits ce sera nous, donc en théorie on peut le vendre à plusieurs personnes.
– Mais vous le feriez ?
– Vous nous embarrassez, mais bon je suppose que ce cas de figure ne se produira pas !
– Et s’il se produisait ?
Et c’est le déclic ! Béatrice vient d’avoir une idée, qu’elle pense géniale :
– Si ça se produit, je suppose que vous aimeriez être prévenue ?
– Si ce n’est pas trop demander !
Béatrice donne un imperceptible coup de coude au professeur qui ne suit plus très bien et répond :
– O.K. ma belle on te préviendra, mais on ne peut pas te promettre autre chose.
– Ça me convient très bien, bien mes chéris je vais vous laisser…
Gérard saute alors sur l’occasion.
– J’allais partir aussi, accepteriez-vous que je vous paie un verre, chère madame ?
– En quelle honneur ?
– J’aime la compagnie des jolies femmes !
– Vous voulez me draguer ?
– Mais non ! Refuserez-vous un simple verre ?
– Juste dix minutes, alors.
Olga aurait de toute façon accepté, un type surgit de nulle part n’est sans doute pas si innocent que ça. A elle de tenter d’en savoir davantage !
Le professeur Martinov se tourne vers Béa.
– J’ai pas tout compris, il fallait lui dire qu’on ne traiterait pas avec quelqu’un d’autre, invoquer des questions de déontologie…
– Mais mon petit professeur, ça serait super intéressant que la Russe et la Chinoise se retrouvent face à face, j’attends le retour de Gérard pour savoir ce qu’il en pense.
– Humm. Parce qu’il va revenir ?
– Bien sûr qu’il va revenir.
Le café est à une centaine de mètres, ils y vont à pied. Gérard meuble la conversation en lui parlant du temps qu’il fait. Olga le laisse parler.
Au bistrot ils s’attablent et commandent. Olga attend que l’homme se dévoile, mais Gérard ne fait que des sourires idiots. Ce sera donc à elle d’ouvrir les hostilités :
– Vous êtes un ami du professeur Martinov, si je j’ai bien compris ?
– Oui, on s’est rencontré chez des amis communs, une soirée assez chaude…
– Ah ! Racontez-moi !
– Vous savez ce genre de partie, c’est un peu toujours la même chose, on se mélange, on se caresse, on s’envoie en l’air.
– Vous m’avez l’air pas mal obsédé !
– Ne me dites pas que vous n’aimez pas le sexe, Martinov ne m’a rien dit, mais il m’a laissé entendre….
– Bon alors on va zapper les préambules. Si vous avez envie de coucher avec moi, demandez-le-moi carrément !
– Vous ne me giflerez pas ?
– Vous me le demandez ou pas ?
– Voulez-vous coucher avec moi ?
– Oui ! On fait ça où ?
– Pourquoi pas chez Martinov ?
– Vous êtes gonflé, vous ?
– La vie est courte, pourquoi s’embarrasser…
– Oui bon, ça va on y va…
Béatrice s’attendait à ce que Gérard revienne, mais pas en compagnie d’Olga.
– J’ai une grosse douleur dans le dos et Olga m’a proposé un massage thérapeutique, on peut utiliser ta chambre ?
– Mais bien sûr ! Euh vous avez besoin de nous ? Ajoute le professeur dans un grand élan égrillard.
Béatrice lui lance un coup de coude, mais il est trop tard ! Olga et Gérard sont embêtés par cette proposition. Chacun ayant l’intention de profiter de l’intimité d’après jouissance pour tirer les vers du nez à l’autre. Là ça risque d’être compromis.
Gérard est gêné pour répondre quoi que ce soit, Quant à Olga elle ne voit comment refuser, tout refus risquant d’être considéré comme un affront. Alors…
– Mais bien sûr, professeur, venez donc, plus on est de fou, plus on rit. Ah, je vais avoir besoin d’un peu d’huile d’olives comme l’autre fois.
– Je vais l’apporter… Mais vous allez faire un vrai massage alors ?
– Oui bien sûr ! Répond Olga.
Cette dernière mais aussi Gérard escomptait que cette réponse serait de nature à décourager Martinov de monter avec eux. Mais non, il va chercher l’huile d’olives dans la cuisine et les rejoint.
Pendant qu’ils s’installent dans la chambre, Gérard parvient à chuchoter à l’oreille de Martinov :
– Quand tu auras pris ton pied, arrange-toi pour nous laisser tous les deux. C’est stratégique !
Olga est donc obligée de jouer le jeu, le professeur n’aurait pas imposé sa présence, il n’y aurait pas eu de massage et elle aurait compté sur ses talents de baiseuse pour entortiller ce Gérard bien comme il faut.
Elle demande donc à Martinov de lui sortir une serviette qu’elle étale sur le lit, puis invite Gérard à se coucher dessus, sur le ventre après s’être entièrement déshabillé.
Le professeur se demande de quelle façon il va pouvoir s’intégrer dans ce petit jeu. Olga très directive lui demande de s’assoir.
– Chacun son tour ! Lui dit-elle simplement. Mais si tu veux te branler, tu as le droit.
Olga se déshabille à son tour, .la beauté de son corps fait bander notre vert professeur, mais il ne bouge pas et reste sagement sur sa chaise.
– Branle-toi, tu en meurs d’envie ! Lui suggère de nouveau Olga.
Le professeur lui fait comprendre par geste « qu’il n’y a pas le feu ».
Olga commence par un massage traditionnel, épaules, dos, cuisses, mais aucune zone érogène. Du coup Gérard commence à trouver le temps long et se met à bailler
La russe réalise enfin que si elle veut provoquer la jouissance du professeur, il faut que le massage devienne érotique.
Elle demande alors à Gérard de se retourner, lui prend la bite en main et commence à le masturber. Du coup Martinov se lève et s’approche.
– Non, non, laisse-moi faire, on va t’appeler quand il faudra ! Lui dit-elle.
Satisfait de cette promesse, il s’en va se rassoir gentiment.
Gérard profitant du fait qu’Olga soit un moment entre Martinov et lui, souffle à la russe.
– J’ai une idée, mets-moi un doigt dans le cul et fait des commentaires salaces.
La belle comprend à peu près, on dit bien à peu près parce que… mais vous verrez bien…
– Tiens ! T’aimes ça qu’on te foute un doigt dans le cul, hein pédale ?
– J’adore, oh, continue, c’est bon, j’adore prendre du plaisir avec mon cul.
– Cochon, toi !
– Tu sais, j’aimerais bien me faire enculer !
– Ben c’est ce que je fais avec mon doigt !
– Non par une vraie bite !
– Quoi ?
Olga n’est pas choquée, elle en a vu d’autres, mais elle est surprise.
– Si on demandait à Martinov de m’enculer ?
– Hein, il fait ça aussi ?
– Ça lui arrive !
– C’est vrai ça Martinov que tu enculerais bien Gérard ?
– Ma foi, pourquoi pas !
– Alors exécution, j’ai sorti des capotes.
Sans doute, le professeur aurait-il préféré une autre configuration, en ce moment c’est davantage les courbes d’Olga qui l’excitent, bien plus que le cul de Gérard. De plus en matière de sodomie, il est davantage passif qu’actif, mais bon partant du principe que toute situation peut évoluer, il se déshabille à toute berzingue, se fait sucer un peu par son ami afin d’assurer la rigidité de son membre, s’encapote et s’en va enculer l’ami Gérard.
Il espère secrètement qu’Olga va se déplacer afin qu’il puisse en profiter, mais finit par réaliser qu’elle ne le souhaite pas, alors, il se « termine » dans le fondement de Gérard, puis comme convenu, prend ses habits sous le bras et redescend au rez-de-chaussée.
Béatrice l’attendait.
A suivre
Moi ca fait 10 ans que je ne n’ai plis foutu les pieds dans un salon de massage. La dernière fois la masseuse a insisté lourdement pour que je prenne une douche, je n’ai compris pourquoi qu’une fois dehors à la terrasse d’un bistrot en constatant qu’il me manquait 50 balles dans mon portefeuille ! Les salopes !
Un doigt dans le cul, c’est magique
Massage et voyeurisme. Cela me rappelle un autre souvenir de salon, lors d’un déplacement à Marseille. Je demande un massage, on me répond que toutes les cabines individuelles sont occupées mais qu’il reste de la place en cabine double. Qu’importe, j’y vais, effectivement un bonhomme y est en train se se faire masser. Je me déshabille et m’installe. Ce n’est qu’au bout d’un certain temps que ma masseuse me lance cette réflexion peu innocente : « C’est une spécialité du salon les cabines en double, ça permet des contacts ». A ce moment mon voisin est sur le dos et bande comme un damné, exhibant une fort jolie bite. El le voilà qui parle : »Si t’aimes la bite, on peut s’arranger, mais sinon ce n’est pas grave. » Du coup je l’ai sucé, l’affaire n’a malheureusement pas duré bien longtemps. Et je n’ai pas eu l’occasion de revenir à Marseille…