Martinov 25 – Les agents secrets – 13 – Manquait plus que les Américains… par Maud-Anne Amaro
Flash-back
Britt Franklin est attachée culturelle à l’ambassade américaine, fonction qui est en fait une couverture… C’est une très belle métisse aux formes généreuses et même qu’elle a été recrutée un peu pour ça… Elle ressemble plus ou moins à Halle Berry.
– Voilà, lui dit son chef, je vous donne trois feuilles, ce sont trois sociétés qui interviennent régulièrement dans les locaux du CNRS, sur chaque feuille, il y a la liste des agents habilités, ceux qui sont entourés rencontrent quelques difficultés financières…
– Je vois que vos ingénieurs informatiques sont de plus en plus en plus performants…
– Bof, ce n’est pas plus difficile que ça, pourquoi voudriez-vous qu’une entreprise de climatisation sécurise à mort ses ordinateurs ?
– Oui mais pour les renseignements bancaires…
– Vous posez trop de questions Britt, mettez-vous au boulot.
– Oui chef, mais c’est quoi le boulot ?
Le chef lui expliqua.
Après deux journées occupées à observer les cibles potentielles au sein de l’entreprise Souflety, Britt suivit Marius jusqu’à la terrasse d’un café où il s’installa et consulta le journal qu’il venait d’acheter, un journal de turf ! Eh oui, l’homme est un joueur compulsif.
Elle le laissa tranquille dix minutes, tandis qu’il annotait frénétiquement son canard l
– Si vous avez des tuyaux, je suis preneuse ! Annonça-t-elle en se pointant devant lui avec un sourire désarmant.
– Je n’ai pas de tuyau, je fais ça au pif ! Répondit Marius.
– Et ça marche ?
– Pas autant que je le voudrais.
– Parce que moi de mon côté, j’en ai peut-être un de tuyau et il est infaillible !
– Tant mieux pour vous ! Répondit Marius en lorgnant dans le décolleté de la jolie métisse.
– Ça vous intéresse mon tuyau ?
– Dites toujours…
– Je vais être très direct, je cherche des gens qui souhaitent gagner de l’argent facilement, c’est très simple et ça n’a rien d’illégal.
L’homme est stupéfait du culot de son interlocutrice et cherche déjà les mots afin de l’envoyer paître.
– Vous intervenez bien au CNRS, n’est-ce pas ? Reprend la femme
– Comment pouvez-vous savoir…
– Mais parce que je vous y ai vu, pardi ! Bluffa la jeune femme.
– Ah bon !
– Il y a au CNRS, un type qui a un petit carnet dans son vestiaire sur lequel il note un certain nombre de choses intéressantes qui peuvent être susceptibles d’intéresser des gens qui ne travaillent pas au CNRS. Vous me suivez ?
– Non ! Pas du tout !
– Donc, je vais vous confier une copie de sa clé de vestiaire, à chaque fois que vous interviendrez dans les locaux, vous prendrez des photos des pages de son carnet, vous les transférerez ensuite là où on vous dira.
– Désolé, je ne fais pas ce genre de choses !
– C’est bien payé.
– Bon, vous me laissez maintenant ?
– Et il y a même un super cadeau de bienvenue !
– Je vous ai dit que ça ne m’intéressait pas !
– Vous ne voulez pas savoir ce que c’est que le cadeau de bienvenue ?
– Non ! Je m’en fous, si vous pouviez me laisser…
– Etes-vous raciste ?
– Non pourquoi ? Répond l’homme quasiment par réflexe.
– Le cadeau, c’est une heure de plaisir avec moi !
Marius n’est pas prêt à accepter, n’empêche qu’il regarde son interlocutrice autrement et commence à frétiller de la braguette.
– Vous êtes une pute ?
– Non, puisque je ne me fais pas payer !
– Je ne trompe pas ma femme !
– Vous seriez bien le seul ! Et puis vous ne tromperez pas, je vous propose une heure, enfin disons une bonne heure, parce qu’on peut prendre son temps, mais je ne vous propose pas une liaison. Votre femme on ne lui retire rien.
Marius ne sait plus où il en est.
– C’est vraiment sans risque, votre truc ?
– Aucun ! Cette procédure fonctionne comme sur des roulettes depuis un certain temps, le souci c’est que la personne qui faisait ça n’a plus l’occasion de se déplacer au CNRS
– Et si je me fais piquer ?
– Je vous donnerais quelques conseils, tout ira bien. Vous y allez souvent au CNRS ?
– Uniquement quand c’est compliqué, mais j’ai toute latitude pour m’y rendre quand je veux.
– C’est parfait ça, on va dire qu’il faudra y aller au moins toutes les trois semaines.
– Et ça me rapportera combien ?
– 2 000 euros pour chaque intervention. On y va ?
– Où ça ?
– A l’hôtel ! Ne vous inquiétez pas, c’est moi qui paie la chambre !
– Alors voilà, mettons les choses au point, J’ai été escort-girl en Allemagne, j’ai donc appris beaucoup de choses et je n’ai aucun tabou. Donc s’il y a des choses qui vous branchent, des petites spécialités, il suffit de me le dire. Je peux aussi improviser.
– Quel programme !
– N’est-ce pas ? Alors vous me dites quoi ?
– Vous massez, je veux dire un massage érotique !
– Bien sûr qu’il sera érotique ! Alors d’accord on commence par ça, Par contre je n’ai pas d’huile de massage, mais je vais m’arranger.
Britt, téléphone au service d’étage.
– S’il vous plait, montez-nous une demi-bouteille de Champagne et une bouteille d’huile d’olives.
– De l’huile d’olives ?
– Oui, et ne me demandez pas pour quoi faire, ça ne vous regarde pas.
– Nous vous montons tout ça dans dix minutes, Madame.
– On va l’attendre et nous nous déshabillerons ensuite.
Pendant ce laps de temps, Britt monopolise la parole et lui narre quelques anecdotes croustillantes dont la véracité est invérifiable sur les services d’étages.
Le garçon d’étage fut ponctuel, le champagne au frais dans un seau à glace, et l’huile dans un flacon de verre. Britt signifia à l’homme qu’il était inutile qu’il fasse le service.
– Bon, à nous ! Il est temps de nous déshabiller, l’heure promise va commencer. Vous souhaitez quel genre de massage ?
– Ben, un massage, quoi !
– Tu es déjà allé dans un salon de message érotique ?
– Oui, par curiosité !
– Et on t’a fait quoi ?
– C’est jamais pareil, j’en ai fait deux ou trois, parfois c’est nul.
– Et quand c’est pas nul ?
– Ah, ben j’ai bien aimé le body-body…
– Je note !
– Il y avait une masseuse qui était marante, elle me pinçait les tétons, elle me caressait l’anus.
– Et bien en voilà un joli programme. A poil jeune homme ! Et moi tu me veux comment, toute nue ou en sous-vêtements ?
– Toute nue !
– On y va !
Comme le veut la « tradition » Marius s’affale sur le lit et se couche sur le ventre. Il n’a d’yeux que pour les seins de la belle métisse.
– Quelle belle poitrine ! Ne peut-il s’empêcher de s’exclamer.
– Soyez patient, vous allez pouvoir la tripoter, mais faisons les choses dans l’ordre.
Britt s’accroupit par-dessus l’homme et après avoir fait couler un peu d’huile d’olives, commence par des gestes se voulant du « massage traditionnel », ça ne sert pas à grand-chose mais ça participe à l’ambiance !
Alors, un peu la nuque, un peu les épaules, un peu le dos et quand c’est fini, on recommence
« Elle va se décider quant à faire de l’érotique ? » Se demande Marius
Ce n’est qu’au bout de dix minutes que la belle métisse consentit à s’occuper des fesses de l’homme.
Elle les malaxe sans douceur, les écarte et tout d’un coup sans crier gare, elle lui introduit un doigt dans le cul.
– Tu aimes !
– Oui, continue !
– Tu aimes les godes aussi !
– Je l’ai déjà fait
– Petit coquin ! et c’était bon ?
– Ma foi, ce n’était pas désagréable.
La main passe sous les fesses atteint le scrotum qu’elle palpe en douceur, puis la base de la bite.
– Hum, ça bande bien tout ça ! Dit-elle en esquissant quelques mouvements de masturbation.
Elle le fit alors se retourner, l’homme bandait comme un cochon, mais pour le moment Britt s’intéressa à ses tétons qu’elle tortilla d’abord délicatement.
– Tu peux faire plus fort !
Voici qui n’est pas un problème pour cette espionne de charme qui maintenant les presse entre le pouce et l’index, les tire, les tourne, les maltraite.
Il n’en peut plus, Marius, mais Britt n’a pas encore dit son dernier mot, lui demandant de ne pas bouger elle s’enduit les seins d’huile puis de ses tétons vient frôler le corps de l’homme sur sa propre poitrine. Une caresse qui le rend fou.
Il se met à gigoter, mais la position de la femme ne lui guère de latitude
– Viens ! Viens ! Je n’en peux plus ! Supplie-t-il.
Britt se recule, elle coince la bite de Marius entre ses seins et se lance dans une branlette espagnole bien cadencée.
– Aaaah !
L’homme vient de jouir, son sperme a giclé sur les seins de la jolie métisse. Il souffle comme un bœuf tandis que la belle se dégage.
– Alors il t’a plu, mon cadeau de bienvenue ?
– Super !
– Je vais prendre une douche, tu iras après…
En se rhabillant, Marius, se dit qu’il avait oublié de poser une question importante.
– Vous ne m’avez pas dit pour qui vous travaillez ?
– Non, mais moins vous en saurez, mieux ce sera, mais rien ne vous empêche de faire des suppositions, il paraît que j’ai un accent… La personne dont je vous ai parlé se nomme Ibrahim, il est agent d’entretien…
C’est ainsi que pendant près d’un an Marius joua les agents de liaison, au fil des semaines on lui demandait des choses un peu plus compliquées, comme des ouvertures de tiroirs ou des vols de produits.
Le 5 septembre, Marius s’en va faire un tour dans les vestiaires du personnel de service, il fait semblant de téléphoner, ouvre le placard d’Ibrahim, sort le petit carnet, l’ouvre à la bonne page, prends trois photos. Mission accomplie.
En sortant des locaux il prend connaissance des informations qu’il a photographiées.
3/9 : bruits de couloir : assistante de Blotz-Henri retombée en enfance pendant une heure suite respiration gaz. Z prévenu.
Un peu plus loin, sans date
Gaz = B107 mélangé avec blotzanium.
Il envoie les photos sur un site internet protégé. Une heure plus tard, Britt l’appellait.
– Débrouille-toi pour repérer ce labo, essaie de glaner des renseignements sans te montrer.
« Glaner des renseignements sans me montrer ! » Elle en avait de bonnes, Britt !
Il parvint néanmoins à repérer Blotz-Henri et Odette Morvan, il savait désormais à quoi ils ressemblaient mais cela ne l’avançait pas beaucoup.
Une nouvelle visite au vestiaire d’Ibrahim ne lui apprit rien de plus, il photographia néanmoins la dernière page :
« Note de frais pour le remboursement d’un Fly-tox envoyé au contrôle de gestion par Blotz-Henri. Fournisseur Martinov à Louveciennes. »
Et ne voyant pas comment se renseigner davantage il remit sa prochaine visite à plus tard.
Il laissa passer quelques jours sans qu’aucune idée géniale ne surgisse de son cerveau, mais le week-end l’idée lui vint et c’était tout simple.
– Pourquoi ne pas intervenir directement dans leur labo, après tout un technicien en climatisation peut intervenir partout.
Et c’est ce qu’il s’apprêta à faire le lundi 16 septembre, mais alors qu’il cheminait tranquillement dans le couloir il entendit le labo exploser…
Il rendit compte téléphoniquement sur le champ à Britt. Celle-ci le rappela de suite.
– Les occupants sont blessés ?
– Je me renseigne.
Marius lui indiqua quelques minutes plus tard que Blotz-Henri avait été évacué vers un service de grands brulés, et que son assistante était saine et sauve et qu’elle était rentrée chez elle.
– Bon, je te retrouve dans une heure devant le café « Le moineau »…
Et au café…
– Voilà l’adresse de la fille, je veux savoir ce qui s’est passé et je veux savoir quel est ce produit ?
– Je fais comment ?
– Tu vas chez elle, tu prétendras t’appeler Marius Pilane, inspecteur des services… Si elle ne collabore pas, tu lui fous la trouille… Voilà un aide-mémoire tu l’apprends par cœur, le produit c’est du B107, c’est ce qui était indiqué sur le carnet d’Ibrahim, le reste c’est du baratin ça te permettra de l’embobiner.
Fin de flashback
(C’est très pratique les flash-backs, après on comprend mieux !)
A suivre
Moi j’aime bien qu’on me foute un doigt dans le cul
Je me suis fais une fois masser par une blackette, c’était bien, j’ai pu la caresser, à la fin elle m’a sucé à fond