Sexpiation par Patrik
Il regarde le lit, jette un coup d’œil circulaire dans la chambre : tout est fin prêt. Il ne reste plus qu’à attendre que la nuit arrive.
Le soir est tombé depuis quelques moments, tout est calme, aucun bruit aux alentours. La jeune femme entre à son tour dans la chambre, les yeux baissés, nue, juste une fine chemise sur son dos. Sans dire un seul mot, elle s’allonge sur le lit ouvert et elle attend. Derrière elle, il est là, debout, il regarde les fesses rebondies qui s’offrent à lui, il admire, il contemple. Devant lui, la jeune femme tremble : fait-il un peu froid ? Du désir ? De l’appréhension ?
Un premier coup cingle ses fesses, elle crie de surprise. Un second lui rougit plus encore les fesses, elle se cabre. L’homme se recule un peu, il admire la croix rouge qu’il vient de dessiner sur les fesses de sa victime consentante. Une splendide croix écarlate en parfait contraste avec le blanc des fesses frémissantes.
Comme attendri, il caresse la rondeur du fessier, il en tâte le grain de peau, les courbes, la mollesse. Il déguste cette partie si féminine du bout des doigts. Suavement, tendrement…
Un nouveau coup de verge frappe les fesses frissonnantes de la jeune femme. Un bref cri, presque une extase. Un silence complice entre les deux partenaires. Elle attend, il patiente. Il retarde le prochain moment…
Un coup, un autre, encore un autre, une pluie cingle le magnifique cul qui en vacille sous les chocs. Sans répit, mais pas trop violemment, il flagelle les masses molles et terriblement excitantes de la jeune femme qui en crie de plaisir, le buste plaqué contre le mur, pour mieux s’offrir encore à la torture qui la ravit.
La tête lui tourne, elle ne sait plus où elle en est, seule la sensation de ses fesses brûlantes l’envahit, tout comme cette merveilleuse jouissance qui irradie en elle.
– Encore ! Oui, encore !
Alors l’homme continue. La femme se tord sur la brûlure de cette tige qui lui martyrise les fesses, tout en lui donnant l’étrange frisson d’une jouissance masochiste. Son cœur s’emballe, des milliers de pointes électriques la percent. La main de l’homme ralentit un peu, le fessier de sa soumise est rouge comme un feu de bois. La femme reprend un peu ses esprits.
Il s’agenouille sur le lit, se penche sur elle et lèche amoureusement ses fesses cuisantes. Le contact de la langue humide fait tressaillir la femme. Son cœur s’emballe à nouveau sous cette singulière caresse, ce côté à la fois apaisant et vivace. Elle se laisse aller…
La chambre est silencieuse, une délicieuse torpeur envahit la femme, elle se sent partir au lointain, doucement, tendrement, béatement. Soudain, un nouveau coup lui arrache un cri rauque. Sa peau mouillée de salive réagit avec vivacité, son sang pulse dans ses veines, sa respiration semble se couper. Une autre cinglure zèbre son postérieur, un autre élancement s’empare de son corps. Deux, trois, quatre chocs cruels s’abattent sur elle. Ses mains se crispent sur le drap, ses dents mordent le matelas. Elle voudrait que ça s’arrête, pourtant, elle ne dit rien. La brûlure de ses fesses se métamorphose imperceptiblement en une douce chaleur qui rayonne en elle. Des frissons la parcourent, elle se sent moite au bas de son ventre, entre ses jambes. Elle n’est même plus consciente s’il a arrêté ou non. Elle flotte, indifférente à ce qu’il peut se passer dans la chambre. Tout au plus, elle perçoit qu’une langue humide glisse sur ses fesses puis s’égare dans sa raie.
Soudain, elle se cabre. L’homme vient de s’allonger sur elle, sur ses fesses brûlantes. Le choc qu’elle éprouve est douloureux, infernal. Elle esquisse un faible mouvement d’esquive mais elle sait qu’elle ne peut rien faire contre le poids de l’homme qui la couvre et qui la domine ainsi.
L’homme se positionne, cherche ses appuis sur le lit. Il se frotte à elle, ses fesses semblent être attaquées par mille dards. Elle gémit doucement, sans espoir. Puis l’homme s’éloigne d’elle, libérant sa croupe incendiée. Elle respire, soulagée.
Oh oui, si soulagée…
Sans ménagement, l’homme se vautre sur elle ; elle crie ! Une tige d’acier lui perfore l’anus, plonge en elle, sans retenue, au plus profond, la déchirant. Elle se cabre, veut résister mais, sadiquement, l’homme la pistonne, se plaque sur son cul embrasé, sur sa peau incandescente. Sa chair tressaille sous les coups de rein qu’il lui inflige. Il la transperce, il lui montre qui est le maître, qui la domine. Il exulte de sentir son braquemart s’enfouir dans ce lieu interdit, de faire la loi entre ses fesses meurtries, de s’enfoncer plus loin encore, de s’abattre sur les chairs chaudes et flasques !
Elle gémit, se tord, la sensation est trop forte. Elle plonge sa main sous son ventre, à la recherche de son clitoris. Au-dessus d’elle, l’homme l’asservit sans répit. Une étrange réaction naît en elle. Elle ouvre la bouche, ferme les yeux. Est-ce la brûlure de ses fesses qui se transforme en un violent apaisement ? Est-ce le fait d’être soumise, déchue ? Elle ne saurait dire, mais la vague est là, puissante, aussi violente qu’elle est violentée, aussi profonde qu’elle est défoncée, aussi obscure que son rectum défoncé.
Au-dessus d’elle, l’homme s’active. Il adore cette sensation de puissance, sa tige qui fore un puits interdit, les fesses zébrées de rouge de son esclave adorée. Il sait qu’elle se masturbe, il sent parfois ses doigts sur son piston qui entre et sort sans relâche. Bestialement, il va bientôt jouir, il tente de se retenir encore un peu, le temps que la femme qui est sous lui crie son plaisir. Les dents serrées, il donne des grands coups comme pour accentuer son emprise et la faire chuter plus loin en enfer, vers sa petite mort. Elle mord à nouveau le matelas, elle se crispe, à la fois sur le bien-être qui arrive et la brutalité de l’homme.
Une dernière remontée, une dernière plongée dans ce cul qu’il martyrise, et l’homme explose. Il tente de se visser plus loin encore, s’enfouir au plus loin, tout ravager ! Soumise à cette férocité, la femme crie à son tour, elle crie sa révolte d’être un objet, elle crie contre cette intrusion impie, elle crie sa jouissance qui la prend toute entière et qui la jette, abandonnée, sur les rivages de la torpeur.
Elle ferme les yeux, le corps en déroute, l’esprit éclaté, éparpillé comme ses fesses écarlates. Une douce tiédeur remplace la flamme qui la consumait. Elle respire calmement, doucement, ses formes alanguies dessinant des plis et replis sur les draps froissés.
Elle jette une main en arrière, vers ses fesses meurtries. Délicatement, elle les touche du bout des doigts. Il ne faudra surtout pas oublier de mettre un baume dessus. Elle songe à la dernière fois, où ce fut elle qui avait sévèrement mené la danse. Elle se dit alors que demain sera assurément un jour mémorable quand elle punira son homme à sa façon…
Et on dit que les femmes sont beaucoup plus imaginatives, question cruauté…
Du bon Sm, malgré le style assez morgue