Sacrée canaille par Verdon

 

Sacrée canaille par Verdon

 

SACREE CANAILLE

Aye, aye…
Je sens que tu pinailles
Pendant que je me caille,
Car j’ai ôté mes brailles
Mais tes couilles sonnaillent
Et ta bite ferraille
Sur les bords de la faille
De mes fesses en tenailles,
Sans que ta pine n’aille
Dans mon petit bercail !

Aye, aye….
Si tu veux que ça aille
Faut pas faire de détail,
Je ne suis pas bleusaille,
Ecarte mon ventail,
Graisse ton perce-muraille
Puis fout ton attirail
Et toute sa marmaille,
Au fond de mon sérail !

Aye, aye….
Bon dieu que je défaille !
Voilà que tu m’assailles,
Ta pine de belle taille,
Dure comme de la rocaille,
De mon œillet qui baille,
A passé le portail
Et dans mon cul se taille
Une part royale
Comme si c’était Versailles !

Aye, aye….
Sacrée canaille,
A me livrer bataille
Tu fais du bon travail
Je sens que tu tressailles
Au fond de mes entrailles
Et que tu me mitrailles
De tes chaudes semailles !

Aye, aye….
Finies les accordailles,
Car ta bite déraille
Et sort de la rimaye,
Les couilles en pagaille,
Perdues dans les broussailles,
Voilà que tu te tailles
Et quitte mon entaille,
Me laissant sur la paille,
Tout comme du bétail,
Le cul en éventail,
Et ma jolie médaille
Lustrée comme un émail.
Tu as rempli ton bail,
Bourré mon cachemaille
En vidant tes papayes
Et tu me dis bye, bye !

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2 réponses à Sacrée canaille par Verdon

  1. Serge Virinoviev dit :

    Poème amusant et j’aime ces vers à rime unique

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