Rentré au bercail vers 16 h 30, Pierre-Georges Mistouflet ne résiste pas à l’envie de passer ses nouvelles acquisitions. Hélène ne rentrera pas avant 18 heures, il a tout le temps. Surprise ! Lorsqu’il ouvre le sac dans lequel Julien a emballé ses achats, il trouve un mignon petit string, un mini soutif dans un ton de mauve assorti à ce qu’il a acheté. Lui qui n’a jamais offert de dessous coquin à sa tendre épouse se trouve tout chose devant le cadeau de son amant d’une après-midi. Un trouble sentiment de satisfaction l’envahit : il reçoit cette offrande comme un remerciement pour le plaisir qu’il lui a donné et comme une reconnaissance de sa féminité juste découverte. Ce brave P.G.M., que nulle idée déviante n’a importuné pendant ces cinquante dernières années, se sent, soudain très femme, très pute en revoyant sa bouche absorber le phallus élégant de Julien. Accroché à la culotte, il découvre une carte bristol sur laquelle, le vendeur a inscrit son adresse, son numéro de portable. Furieux de cette initiative qu’il trouve déplacée, P.G.M. glisse cette carte dans son portefeuille en pestant mais sachant déjà pertinemment qu’il l’utiliserait … à brève échéance.
Pierre-Georges Mistouflet se déshabille rapidement et passe string, soutif et bas auto fixant blanc avec le plus d’aisance, prélude à l’habitude. Comme ce matin, il se retrouve face au miroir. Il apprécie une nouvelle fois la fluidité féminine des lignes de son corps. Mais depuis ce matin la situation a beaucoup évolué. En douze heures à peine P.G.M. a transgressé plus de tabou qu‘en toute sa vie d’adulte pédagogue et responsable. Alors au regard charmé, émerveillé du matin succède un regard plus critique, plus exigeant. Sa libido apaisée lui permet d’étudier plus froidement l’image que lui renvoie la glace.
Pierre-Georges Mistouflet décerne un satisfecit à ses jambes: longues jambes à la musculature déliée entretenue par les marches régulières en forêt. Les bas en soulignent le galbe, l’élégance des lignes. Notre « homme » ne peut s’empêcher, paumes ouvertes, de caresser le haut de ses cuisses frémissant sous le doux crissement de cette seconde peau. Si ces attouchements ne déclenchent pas une érection, ils occasionnent un début d’excitation des plus agréables. C’est sans hésitation qu’il se masse son bourgeon frémissant.
Ses yeux s’arrêtent sur son bassin. Sa petite queue remplit bien le string, le déformant légèrement. Il a envie de nouvelles érections mais il sait aussi que l’étoffe ne pourra contenir Popaul. Cela l’ennuie. P.G.M. poursuit son observation. Ventre plat, ni trop musclé, ni trop peu. Hanches joliment évasées. Il se contorsionne pour mieux apprécier les formes de son cul. Pas de problème ! Il a toujours été fier de ses deux lunes lisses, fermes, aux proportions parfaitement équilibrées. La ficelle mauve semble avoir réouvert une merveilleuse cicatrice qui accentue la rondeur de chacun des globes. Il réalise, soudain, le pourquoi du plaisir trop grand qu’il éprouve chaque fois que son épouse bien-aimée daigne régaler cette déchirure de sa langue. Le pourquoi de ces jouissances inopportunes quand, trop rarement, la dite langue s’aventure jusqu’à son anus, le pénètre. Autant Hélène aime, adore que P.G.M. défonce son beau cul de sa langue, de ses doigts et bien sûr de sa bite, autant, elle n’est guère friande de lui rendre la pareille. P.G.M. est forcé de reconnaître que jamais avant son impuissance, il ne s’est posé de question sur sa sexualité. Douloureusement, il prend conscience que pendant trente ans, Hélène a été une maîtresse facilement satisfaite, animatrice de leurs ébats mais qui se contentait de ce que son amant de mari lui proposait. Que lui, P.G.M., directeur d’école, chef de famille, sa libido satisfaite, ses couilles vidées, ne pensait pas plus loin. Peut-être qu’ils étaient passés….
Pierre-Georges Mistouflet se reprend et reprend le cours de ses investigations. Sa poitrine. Ben oui ! Y’a un manque ! Le soutif offert par Julien met en valeur ses deux mamelons. Mais ils ont beau être mis en valeur, ils n’en sont pas pour autant d’un volume satisfaisant. La référence pour P.G.M. est bien évidemment celle d’Hélène : un 95C de bon aloi. Une bonne poitrine ! Pas une poitrine de magazine mais une poitrine bien drue, solide ! Une opulente poitrine de paysanne poitevine (Les parents d’Hélène étaient cultivateurs dans le Poitou mais P.G.M. avait su trouver ce qui se cachait derrière ses sabots!), une de ces poitrines qui vieillissent bien, qui résistent au temps et aux intempéries. A cinquante-sept ans et ses 95C, elle fait encore la pige à beaucoup de jeunettes et peut se promener sur une plage sans rougir. Alors avec ces œufs sur le plat, P.G.M. se sent un peu ridicule. Il a beau les comprimer, les presser l’un contre l’autre, il a l’impression qu’ils ne sont pas plus gros que les aréoles de son épouse. Faut dire que sa belle Hélène a des aréoles particulièrement marquées.
Heureusement, ses tétons sauvent tout. Presque aussi volumineux que ceux de sa femme, ils ont toujours été, entre eux, cause de jeux érotiques sans fin. Endroit de plus sensibles, pour l’un comme pour l’autre, ils se les « travaillaient » mutuellement pendant de longues périodes. Le but, très souvent atteint d’ailleurs, étant de jouir sans autres caresses. Nostalgie de ces moments où sans même qu’il ne touche sa vulve, Hélène explosait dans un orgasme bruyant Nostalgie de ces moments où sans même qu’elle ne touche sa bite, P.G.M. expédiait un flot de jute sur leur ventre par le simple contact de ses paumes, ses doigts, sa bouche, ses lèvres voire ses dents sur ses tétons. Cette évocation les fait bander, ils poussent la fine tulle du soutif. Indépendamment de sa volonté, ses doigts se saisissent des bouts érigés, les étirent, les pressent, les pincent… Effet immédiat, problème au sous-sol ! La bite de Pierre-Georges Mistouflet vient de s’évader de sa prison devenue trop étroite. Pour la xème fois de la journée, la tige de P.G.M. revit.
L’homme, c’est bien connu est inconstant ! Le matin-même P.G.M. ne se tenait plus de joie et se branlait comme un dément tant il était heureux de son érection. Quelques heures plus tard, limite s’il n’est pas furieux ! Ce membre redressé à l’extrémité rougissante débordant de la culotte casse la féminine harmonie et le ramène à sa condition de mâle. Ce dont il n’a aucune envie. Il interrompt aussitôt ses palpations mammaires, réintègre tant bien que mal son clito dans sa prison de tulle.
P.G.M. retourne à son autocritique. La vision de son visage dégonfle quasi instantanément son érection. Là, c’est la cata totale ! Le visage n’est pas rachetable ! Un visage de mec ! Rien qu’un visage de mec! Pourtant lorsqu’il en isole chaque composante, il ne trouve rien à redire. C’est l’ensemble qui ne colle pas ! Pour être un bon enseignant, il faut pas mal de psychologie. P.G.M. n’en manque pas. Il lui faut pourtant un long moment pour réaliser que, la masculinité qui se dégage de son visage est tout bêtement l’appréhension qu’il en a depuis qu’il est en âge de différencier les sexes.
Il lui faut changer ce visage, en faire ressortir les nuances féminines. Pour cela une seule solution. Direction la salle de bain, la table à maquillage. Quand P.G.M. pose son petit cul nu sur la chaise qu’occupe habituellement sa moitié, il ressent un drôle de picotement le long de sa colonne vertébrale. L’attrait de la transgression, du politiquement incorrect ! Aussi de se sentir plus femme de minute en minute ! Oublié le truc entre ses jambes ! Pierre-Georges Mistouflet s’abandonne aux sensations procurées par l’étoffe sur sa peau, sur ses tétons. Il laisse parler sa féminité. Il « sent » sa chatte qui se mouille, ses mamelons qui durcissent d’excitation. A l’instant où le crayon gras dessine le début d’un cil, P.G.M perçoit un grand bouillonnement dans son ventre, une espèce d’orgasme cérébral. Il se concentre afin d’avoir des gestes précis. Malheureusement, il s’avère qu’il est bien plus compliqué de se maquiller correctement que d’enfiler un soutif et un porte-jarretelles.
La première tentative est tout sauf un succès. Le résultat est plus proche du grimage façon Alice Cooper (Marilyn Manson pour les plus jeunes) que du maquillage classe qu’il espérait. P.G.M. ne se décourage pas pour autant, un souffle épique le pousse. Il se débarrasse de l’épaisse couche de fard qui recouvre sa face et se remet à l’ouvrage. Son essai raté lui a fait comprendre qu’il fallait y aller par touche beaucoup plus légère. Après un bon moment et de nombreuses retouches, P.G.M. contemple, dépité, son visage dans le miroir. Force lui est de constater que ce n’est pas une réussite ! On ne s’improvise pas maquilleur comme cela ! Il sait qu’il n’y arrivera pas… ou pas dans l’immédiat ! Un long entraînement va être nécessaire.
Toute l’excitation qui l’habitait est tombée. Aussi sursaute-t-il violemment sur sa chaise quand :
– Pour le carnaval, c’est un peu tard ! Si tu cherches réellement à te maquiller, c’est plutôt raté.*
Sa femme ! Complètement dans son trip, Pierre-Georges Mistouflet a complètement oublié l’heure et il vient de se faire stupidement surprendre.
– Mais c’est qu’en plus, tu t’es fait belle, ajoute-t-elle sur un ton ironique.
– Bi… Bibib… Bibiche, je vais… bégaie notre héros déconfit.
Dans la stricte intimité du couple, P.G.M. a pour habitude d’affubler sa moitié du tendre sobriquet de Bibiche.
– Même que toutes ses coquineries ne sont pas à moi, ni mes gros nibards, ni mon gros cul ne pourraient tenir là-dedans !
Toute prof qu’elle est, Hélène adore être vulgaire quand elle parle de cul.
– Bibiche, tu sais bien que tu as un cul de reine et la plus belle poitrine de tout le département !
– N’essaie pas de détourner la conversation ! J’ai un gros cul, c’est comme ça ! Mais peut-être l’as tu oublié ! Depuis le temps que tu ne l’as pas fourré ! Où alors c’est parce que tu le trouves trop gros que tu ne veux plus me sauter !
Hélène est une fieffée menteuse car elle a un beau cul et elle le sait. Le couple Mistouflet caricature le célèbre couple de Dubout. Caricature car si la différence de stature et de taille est telle que dans les dessins, Pierre-Georges n’a rien du mari ridicule et Hélène, rien de la mégère boutonneuse et poilue. Et si Georges lui rend plus de 5 cm (Hélène sous la toise affiche 176 cm), la balance les renvoie dos à dos en affichant 65 kg. Hélène est ce type de femme qu’on qualifie volontiers de belle plante: jambes bien dessinées, de la cuisse, un cul vrai avec de quoi occuper les mains d’un homme, une taille fine et une opulente poitrine. Pas le genre de femme qu’un coup de vent va envoler, non de la bonne pouliche, comme on en fait encore dans nos belles provinces.
Pierre-Georges s’est relevé et fait face à son épouse. Sa voix retrouve de son assurance car il connaît suffisamment sa moitié pour savoir que si elle utilise son vocabulaire « cul », elle n’est pas réellement furieuse :
– Là, bibiche, tu exagères ! Tu sais bien que ton cul n’est pas en cause dans mon manque ! Tu as bien entendu ce qu’a dit le psy : ça vient du fait que j’ai été radié des cadres actifs, que j’ai fait un…
– Pour parler, i parlent les psy ! Quant à l’efficacité, y’aurait beaucoup à dire !
– Bibiche ! Tu sais bien qu’il a parlé d’un déclic !
– Et le déclic, tu le cherches en essayant de te maquiller ! Là t’es vachement grave ! Et en t’habillant en pouffiasse !
Hélène ne peut enrayer le sourire qui monte à ses lèvres et c’est sur un ton plus léger, presque canaille qu’elle enchaîne :
– Remarque qu’en pouf, t’es plutôt pas mal ! Tourne que je vois ! Beau petit cul ma foi !
Joignant le geste à la parole, Hélène met la main au panier de son homme, lui caresse chaque globe avec tendresse. Ses doigts suivant la ficelle du string s’égarent dans le sillon fessier. Son autre main empaume la bite mollassonne de P.G.M. Cette flasquitude ravive sa colère :
– Par contre pour le déclic, c’est râpé ! C’est toujours morne plaine !
– Si tu savais !
Cri du cœur que P.G.M. ne peut retenir.
– Si je savais quoi ?
Alors P.G.M qui au fond de lui-même est un honnête homme qui déteste le mensonge et la dissimulation raconte tout, vraiment tout.
Quand Pierre-Georges Mistouflet a terminé son histoire, Hélène se laisse tomber sur la chaise de sa coiffeuse :
– Et ben mon salaud ! Tu m’en diras tant ! Tu crois pas que tu vas t’en tirer comme ça. Tu vas me payer ça. Et la première traite c’est pour tout de suite !
Le ton réjoui dément la méchanceté des paroles. Son cul glisse sur la chaise de telle manière que la belle Hélène se retrouve assise « du bout des fesses ». Sans prendre la peine d’enlever ses chaussures, elle trousse sa jupe de tailleur aussi haut qu’elle peut, ôte sa culotte d’un geste désinvolte et ouvre largement ses jambes.
– A genoux mon minet, ou plutôt ma minette ! Jouons les gouines et viens me régaler le minou ! Mets tes mains dans le dos ! T’as juste droit à la bouche, rien d’autre !
P.G.M. s’attendait à tout sauf à ça ! Il exécute l’ordre avec empressement. Divine surprise, la chatte de madame est trempée. Son récit l’a complètement allumée ! P.G.M. n’en revient pas ! Son étonnement ne s’arrête pas là: à peine sa langue entame-t-elle une remontée de la fente béante et bavante de sa chère et tendre que celle-ci, habituellement taiseuse, pendant l’amour le guide de la voix :
– Vite, ma petite chérie ! Avec la pointe de ta langue, viens lécher mon bourgeon d’amour ! Tourne bien autour ! Oui ! C’est bon ! Continue, ma puce tu t’en sors très bien! C’est pas ce macho de P.G.M. qui ferait ça ! Titille le gland de mon clito avec le bout de ta langue ! C’est ça ! N’arrête pas ! T’es bonne ma fille ! Fourre-moi avec ton index ! Branle bien ma moule ! Rajoute le majeur ! C’est mieux ! Ne prive pas ton annulaire de la visite, je le sens un peu contrarié.
P.G.M., subjuguée par la voix rauque de désir mais autoritaire de son Hélène, obéit, aux doigts et à la langue, à ces ordres venus d’en haut. Allant au devant des désirs de sa maîtresse, sa langue aspire le petit encapuchonné, le suçote, le tète. L’auriculaire rejoint ses trois confrères dans la chatte en crue et la masturbe avec véhémence.
– Vas-y ma chatte, baise-moi bien ! Enfonce tes doigts bien à fond ! Tu aimes fourrer maman comme ça ! Hein ! Avoue ! Tu vois comme maman mouille sous tes caresses ! Maman aime bien les caresses de sa petite salope …
Que sa moitié l’affuble de qualificatifs féminins les plus crus excite P.G.M. au plus haut point ! Bien que popaul ne bande pas, il retrouve ce plaisir très cérébral déjà ressenti plus tôt. Il est la femme de sa femme. C’est le pied ! Elle doit être dans le même état que lui car aux paroles succèdent des soupirs, des râles qui soulignent la progression de son plaisir et l’approche de l’orgasme. Son bassin tangue violemment mettant à mal l’équilibre de la chaise. Dans sa recherche du septième ciel, elle balance arythmiquement son pubis contre la bouche de P.G.M… Celui-ci ressent désagréablement toute la frustration rentrée de son épouse obligée de se contenter de sa langue et de ses doigts en guise de queue. Pour tenter de la satisfaire au mieux, il joint sa langue à son concert manuel et la tend à s’en faire mal mais le résultat est là, Hélène est secouée de spasmes libérateurs.
– Et bien, ma petite bichonne, ça fait des mois que je ne m’étais pas fait reluire comme ça… Comme quoi un peu d’originalité met du piment dans les ébats.
Elle ne libère pas pour autant P.G.M… Ses lourdes cuisses reposent sur les épaules de son mari toujours aux genoux de sa moitié. Moitié qui continue, avec nonchalance, de frotter sa vulve trempée contre les lèvres entrouvertes de Pierre-Georges Mistouflet.
– Bon maintenant, on va s’occuper de toi ! Tu veux jouer les jolies ingénues ! On va faire ce qu’il faut pour que tu ne sois pas ridicule…
P.G.M., s’il n’était pas à genoux, en serait sur le cul ! En 35 ans de baise commune, jamais Hélène ne s’était comportée de cette façon ! Généralement c’était lui qui avait l’initiative, sinon du moment, du moins du déroulement des séances. La seule fantaisie d’Hélène était son parler cru (son parler « cul » comme ils disaient en rigolant) durant les prémices. Elle utilisait aussi cet artifice pour signifier qu’elle avait envie de baiser. Mais cette manière dirigiste …
Pierre-Georges Mistouflet admire, une fois de plus, cette sculpture grecque qu’est sa femme. Non ce n’est pas une playmate dont sont friands les magazines. Elle est mieux que ça. Trop de fesses, trop de hanches, la poitrine trop lourde pour ressembler à ces anorexiques. Mais à 57 ans, ses seins ne tombent toujours pas, son cul est encore ferme. Quant à ses hanches larges, elles s’évasent/s’évadent sur une taille de guêpe… L’archétype de la femme mentalement saine et en bonne forme physique sans régime particulier avec au contraire un bon coup de fourchette. P.G.M. s’est toujours senti très fier d’avoir su séduire et conserver près de lui une telle femme mais aujourd’hui, cette fierté est nuancée par l’impression qu’il a de ne pas la connaître vraiment. A cette seconde, il admire cette nudité mais il n’éprouve aucun désir. Souvenir ému de Julien en dessous sexy, de la bite de Julien émergeant de sa coquine culotte…
Pendant sa toilette, Hélène lui a demandé de porter un éventail de produits de maquillage à la cuisine. Elle pense avoir de facilité pour opérer et surtout plus de lumière. Hélène le fait asseoir juste sous le luminaire de la cuisine afin de profiter au maximum de la clarté.
– Je crois ma gentille petite chérie que nous ne regarderons pas la télévision ce soir. Le spectacle va se dérouler en direct live de notre cuisine.
Très mal à l’aise, notre ami P.G.M car il n’arrive pas à interpréter le sens vrai des paroles de sa femme. Humour ! Ironie ! Réaction de femme blessée qui savoure sa vengeance ! Il n’arrive pas à trancher.
– On va d’abord s’occuper de tes sourcils. Encore une chance que tu n’aies quasiment ni barbe, ni moustache sinon il aurait fallu faire une épilation à la cire. Et ça fait mal ! Là encore P.G.M. ne parvient pas à savoir si c’est un simple constat ou un regret de rater une occasion de le faire souffrir.
Hélène, sans précautions superflues, entame la mise en conformité des sourcils de son « homme ». P.G.M. se contracte avant chaque extraction. Il est sûr qu’elle le sent et que ça l’excite. Il ne tarde pas à en avoir la confirmation.
– Puisque tu as les mains libres, occupe-toi donc de mes nichons.
Placée comme elle est, face à son mari, ce dernier a juste à tendre les bras pour que ses doigts atteignent leur but. P.G.M. triture les doudounes de son esthéticienne improvisée. Force lui est de constater à la fermeté des mamelons et l’érection des tétons que cette situation met son épouse dans un drôle d’état. En réponse au supplice de la pince à épiler, P.G.M. répond en enfonçant plus ou moins brutalement ses ongles dans la fragile chair de la poitrine. Hélène s’accommode parfaitement de ce jeu. Plus, elle se positionne de façon à chevaucher la jambe droite de P.G.M et comme ce dernier ne réagit pas assez vite, c’est sur un ton autoritaire, qu’elle lui commande :
– Remonte ta jambe pour que je puisse frotter mon minou contre ton genou.
P.G.M. s’exécute et, aussitôt, la chatte béante et dégoulinante de mouille de sa moitié ventouse son genou.
– Rends-toi utile ! Bouge non d’une pipe…
P.G.M. se rend compte que la situation est en train de basculer, de lui échapper. Lentement, mais sûrement, il est en train de devenir le jouet sexuel de sa femme. Comme le matin même avec Julien, il est traversé de sentiments contradictoires mais le léger mouvement qu’il détecte dans sa culotte prouve que cette situation ne le laisse pas indifférent. Mais trop occupée à coordonner épilation et plaisir, Hélène ne s’aperçoit de rien.
Dès le dernier poil arraché, elle ordonne :
– Bouffe-moi les pointes !
Un jeu que P.G.M. connaît bien. Il s’empare des deux mamelons, les rapproche autant qu’il peut. Des pouces, il amène les deux bigs tétons à se toucher. Alors, sa bouche les absorbe et il tête: il bouffe les deux pointes en même temps. Hélène adore ça. Sa moule exécute une danse du ventre autour du genou de P.G.M… Danse qui devient frénétique qui culmine en apothéose au moment de sa jouissance.
Et ben ! Si tu m’avais dit ce matin que tu me ferais jouir deux fois avant le repas, je t’aurai traité de menteur.
Pierre-Georges Mistouflet est presque vexé de la réaction de sa femme mais il ne moufte pas. Après tout c’est lui qui a commencé. Et puis ces humiliations successives l’excitent. Ce qui l’excite aussi, c’est le comportement inhabituel de son Hélène. Elle entreprend de lui passer du fond de teint, ses poils pubiens luisant encore du produit de sa récente jouissance alors que c’est une affolée de l’hygiène corporelle. Apaisée après cette dernière envolée, elle termine le maquillage sans autre incident.
– Regarde comme tu es belle, ma poulette !
Elle lui présente un miroir pour qu’il puisse admirer son nouveau visage. Hélène a bien travaillé. P.G.M. ne se reconnaît pas. Le trait noir pour orientaliser son regard et le bleu sur les paupières ont parfaitement atteint leur but lui donnant un air mystérieux, allumeur, provocant. Le dégradé de fard sur ses joues apposé avec une ingénieuse parcimonie, le bleu ocré du rouge à lèvres féminisent son visage dans un look tendance pute. P.G.M. n’a plus l’air ridicule qu’il avait lors de ses tentatives personnelles mais :
– On voit bien que j’suis un mec !
– Un mec c’est vite dit ! Tu fais pute ma chérie ! D’accord pute travestie mais pute ! Je crois qu’aucun de tes anciens élèves ne pourrait te reconnaître ainsi !
Cette allusion fait rougir P.G. M. sous son fard.
– Mais je peux te rassurer : tu fais parfaitement salope et tu m’excites un max. D’ailleurs, tu vas rester ainsi pendant le repas. Mets la table, je vais m’ablutionner et me changer. Et puis, soyons fous, sers-nous un whisky bien tassé …
Dès que sa moitié a disparu dans la salle de bain, P.G.M., abandonnant toute retenue se précipite dans la chambre conjugale pour s’admirer dans la glace…
Hélène a raison : il fait petit pute… Et le cadeau de Julien l’habille (ou le déshabille), de manière plus que suggestive. Paradant devant la glace, il tente de prendre une démarche féminine balançant ses hanches comme il l’a vu faire à sa tendre moitié… Il sent sa bite prendre du volume. Non ce n’est pas une érection, loin s’en faut ! Mais il la sent vivante et ça c’est un sacré renouveau ! Le spectacle que lui renvoie la glace: ce petit cul de mauve dévêtu, ce string que sa queue déforme, sa poitrine comprimée dans le soutif, la sensation et le crissement produits par les bas lors de ses déplacements, tout cela l’excite au plus haut point. Il relativise le fait que malgré sa féminité certaine, il ne passera jamais vraiment pour une femme. Et puis ça plaît à Hélène… et à Julien !
Toujours chaloupant face à son armoire, il cambre son dos faisant saillir ses fesses au verso et sa poitrine au recto.
– Et ben ! Ma petite pute ! Tu as vraiment l’air de te plaire !
Deuxième fois dans la journée ! Ce n’est vraiment pas son jour ! A moins qu’au contraire ce soit… Adossée à la porte, Hélène l’observe ironique. Tout occupé qu’il était à se contempler, il ne l’a pas entendu arriver ! Entièrement nue, des gouttelettes dégoulinant sur sa peau montrent qu’elle n’a guère pris le temps de s’essuyer. Elle s’approche de son mari. Sans aucune gêne mais avec une certaine douceur, elle empoigne sa queue à travers l’étoffe.
– En plus à ce que je vois, tu t’fais de l’effet. Il va falloir m’en faire profiter. Mais pas tout de suite ! Les émotions ça creuse ! Et comme j’ai eu mon compte (qui n’est pas soldé, j’t’avertis tout d’suite), j’ai la dalle ! Alors ma chérie-chérie, tu vas t’occuper de la bouffe, pendant qu’j’m’habille.
– Pas de problème bibiche, j’y vais dès que tu me lâches la queue. Après une dernière pression, son vœu est exaucé.
Alors que P.G.M. arrive à la porte :
– Stop ! Tu ne vas quand même pas manger en sous-vêtements, ça craint un peu ! Pas très classe même pour une charmante petite pute comme toi ! Il va falloir t’habiller !
– Tu as raison bibiche. Je vais passer un pantalon et un polo.
– Là ! Chérie-chérie, tu ne m’as pas bien comprise !
– Hein ? Tu m’as dit qu….
– Je t’ai dit qu’il fallait t’habiller ! Mais je ne t’ai pas dit que tu allais redevenir Pierre-Georges. Tiens au fait, il va falloir te trouver un prénom car appeler Pierre-Georges une petite pute en lingerie et en bas, ça ne le fait pas Bon, j’y réfléchirai.
– Comme tu veux ma douce ! P.G.M. la joue carpette et « le pire » est que ça l’émoustille. On en était à mes vêtements. Comment veux-tu que je m’habille ?
– Attends ! Ne me dis pas ma petite Perrine ! Ca sonne bien ! Tu ne trouves pas ! Quand tu seras ma petite salope, tu seras Perrine… Perrine et le pot au lait ! Perrine était servante, fredonne-t-elle. Ca t’ira parfaitement.
En une phrase, Hélène venait de faire comprendre à P.G.M. que ce jeu ne s’arrêterait pas à la fin de la soirée mais qu’il risquait bien au contraire de durer. Mimant une révérence :
– Perrine, à votre service Madame ! Prête à satisfaire tous vos désirs !
– J’en prends note ! Surtout ne crois pas que je plaisante ma petite Perrine.
Une seconde, P.G.M. en a froid dans le dos mais le ton, comme le sourire, comme la caresse sur sa joue fardée démentent, une fois de plus, le contenu du discours. Cependant Hélène continue d’une voix gourmande :
– Cette expérience nous ouvre des voies nouvelles et nous allons les explorer ensemble… Et dans la joie, la bonne humeur et le plaisir mutuel… dès demain, ajoute-t-elle après un blanc. Mais ce soir, c’est la vengeance de la femme bafouée ! Et ma vengeance sera terrible !
La première partie de la tirade est déclamée sur un ton dramatique mais devant la mine effarée de P.G.M., Hélène ne peut s’empêcher d’éclater de rire ce qui encore une fois diminue l’impact de ses paroles.
– Bon revenons en, ma petite Perrine, à nos moutons ! Du moins à la manière dont tu dois t’habiller… Tu ne devines pas ?
– J’ai bien une petite idée…
– Qui est ? Allons, Perrine ne fais pas ta chochotte !
– De m’habiller en femme !
– Gagné ! Même que je sais ce que tu vas passer !
De l’armoire, elle sort un carton d’emballage et le pose sur le lit. Elle enlève le couvercle et déballe une mini-robe noire aux décolletés profonds. La présentant devant elle :
– La reconnais-tu, petit pute ?
– Comment ne la reconnaîtrais-je pas, mon ange? Comment pourrais-je oublier, mon amour, continua P.G.M. d’une voix émue, que cette robe tu la portais au bal de la promo en 1969 ! La première fois où nous avons fait l’amour.
– Un bon point pour toi, Mademoiselle la professeur des écoles ! Tu vois, j’ai bien fait de la garder !
Elle aide P.G.M. à passer la robe et l’entraîne devant la glace. Le spectacle est saisissant ! Le noir de la robe dont Hélène a réglé les bretelles pour que l’ourlet dépasse à peine la culotte, le mauve de cette dernière qui à chaque pas se montre, le blanc des bas. De la folie. Encore plus fou lorsqu’il aperçoit, dans le miroir, sa tendre moitié une main sur sa chatte et l’autre se malaxant nerveusement les seins… A nouveau sa bite enfle dans la petite culotte. Hélène percevant son émoi, se colle contre lui/elle et, relevant, la robe pose ses deux mains sur le string mauve. La bite de P (.G.M.)errine réagit immédiatement :
– Finalement le psy avait raison, le raille Hélène. Il fallait attendre le déclic ! Par contre, j’crois qu’il aurait eu du mal à trouver ce catalyseur.
Sous les caresses actives de sa moitié, P(.G.M.)errine sent son érection s’affirmer. Mais Hélène se reprend, se détache de lui :
– Assez ! Ce n’est pas le moment ! J’ai faim !
… et l’envoie à la cuisine.
Alors qu’il quitte la chambre, elle lui lance une dernière pique :
– Demain, il faudra que nous allions t’acheter des chaussures car si tu peux entrer dans mes fringues, tu ne pourras jamais entrer tes grands pieds dans mes escarpins. Ce soir nous jouerons donc « La comtesse aux pieds nus »
Le repas s’était passé de manière très agréable. Toute leur complicité retrouvée, Hélène et P(.G.M.)errine avaient devisé fort agréablement. La conversation ne quittant pas le domaine de la sexualité. Après qu’ils aient bien évidemment évoqué quelques-uns uns de leurs souvenirs, très vite, Hélène avait orienté la conversation sur les ébats Julien/P.G.M… En bons pédagogues, ils essayèrent d’analyser, de comprendre le pourquoi du phénomène. Ensuite, ils parlèrent de ce qui venaient de se passer entre eux. Comme P.G.M., ce matin devant la lingerie, la réaction d’Hélène devant son mari travesti et les agissements qui en découlèrent se firent en toute spontanéité.
Le repas leur permit de réaffirmer leur amour, de concéder que leur sexualité avait besoin de stimulus pour s’exprimer à nouveau pleinement. Ils se trouvèrent d’accord pour reconnaître que le jeu qu’ils avaient entamé tantôt n’était qu’un jeu et que, aussi excitant soit-il, la partie ne s’engageait que lorsque P.G.M. devenait Perrine.
Aussi c’est le cœur léger que Perrine s’en va « quérir » le gode ceinture. Hélène gagne le salon où elle s’installe tranquillement dans un fauteuil. Pour le repas, elle avait passé une robe longue d’intérieur, espèce d’imitation de fourreau oriental en soie synthétique, fendue de chaque côté jusqu’aux hanches. Quand Perrine la rejoint, elle a remonté le pan avant de la suce-dite robe et promène nonchalamment ses doigts sur sa chatte qui bée devant sa position jambes écartées. Interdite, Perrine s’arrête sur le pas de la porte et mate sa femme en train de se doigter.
– Et ben entre, ma petite bonniche préférée ! Je ne vais pas te dévorer ! Quoi que … Tu es très bandante dans cette petite toilette ! Je te baiserai bien ! Approche !
Hélène se lève et, prestement se débarrasse de sa robe qu’elle expédie sur le sofa. Il ne lui reste pour tout vêtements qu’un soutif. Enfin drôle de soutif dont l’auteur serait incapable de vous dire le nom. Un de ces machins évidés qui sert à maintenir les seins tout en les dévoilant complètement. La solide poitrine aux tétons durcis par l’excitation déclenche une érection instantanée dans le string mauve. Le déclic a bien eu lieu, P.G.M., ou du moins Perrine, est redevenu opérationnel. Immobile, le gode ceinture çà la main, ille attend. Ille sait que ce n’est pas lui qui mène le jeu, qu’ille doit se soumettre au bon vouloir de sa moitié.
– Ma petite Perrine d’amour, tu vas m’équiper avec ce magnifique engin qui va enfin trouver sa vraie destination.
Les yeux d’Hélène pétillent de malice en énonçant ces quelques mots. Perrine s’avance vers…
– Ah non ! Chérie-chérie ! Pas comme ça ! Trop facile ! Tu retournes à la porte ! Tu te poses sur tes deux mignons genoux. Voilà. Maintenant, tu avances vers moi en faisant très attention de ne pas filer tes bas. Je ne veux pas d’une souillon à mon service !
S’exécutant docilement, ille arrive devant sa « patronne ». Dans cette position, sa bouche se trouve juste à la bonne hauteur. Ce que ne manque pas de remarquer Hélène. Ca l’inspire !
– Ma petite Perrine, avant de me harnacher, tu vas me faire une petite gâterie pour me mettre en forme.
Avec tendresse, elle empoigne Perrine par les cheveux et amène sa tête contre sa minette déjà bien humide. Ille ne de fait pas prier. Immédiatement en action sa langue fouille la vulve offerte. Le gode l’encombre, ille entame un geste pour le poser…
– Tiens bien cette bite à deux mains, ma petite salope ! Tu n’as pas besoin de tes mains pour me réjouir. Et puisque tu as découvert que tu aimais bien sucer les bites, suce mon clito…
Suçant le clito de sa belle, le menton de Perrine colle à la vulve… Colle est bien le mot car la cyprine inonde son menton. Chaque contraction de ses muscles faciaux déclenche des bruits caractéristiques de ventouse qu’on arrache. Dans le string mauve, les grandes manœuvres ont commencé, popaul ne se tient plus. Sa tête encore encapuchonnée tente une sortie sur la droite. Le mince élastique ne résistera pas longtemps à cette attaque frontale.
Perrine réintégrerait volontiers la peau de P.G.M. qui devant ce désir impérial coucherait bien sa tendre Hélène à même la moquette pour lui faire profiter de cette virilité retrouvée. Donc acte : il laisse tomber le gode, pose les mains sur les hanches de sa moitié et tente de se relever.
Mal lui en prend. Hélène se recule et le repousse sans vraie violence. Mais l’impact a lieu à un moment où ille se trouve dans un équilibre précaire. Résultat : les quatre fers en l’air, le cul sur la moquette, la mini robe retroussée jusqu’au nombril et la bite à l’air. Hélène ne peut retenir son rire et c’est riant aux larmes qu’elle lui déclare :
– – Petite salope ! J’crois qu’t’as pas bien compris ! Tu fais ce que je te dis ! Seulement ce que je te dis ! Sinon, je vais être obligée de sévir. Si tu voyais comme tu as l’air ridicule. La prochaine fois, je sortirai l’appareil photo pour immortaliser l’instant.
Perrine a conscience de la position ridicule, humiliante qui est la sienne mais, comble de la perversité, cela ne fait qu’augmenter son excitation, donc par conséquent son érection.
– Tu as l’air ridicule et tu bandes ! Et beh ! C’est le jour de toutes les découvertes.
Hélène, les mains sur les hanches, la poitrine frémissante, les tétons à l’attaque, toise, faussement méprisante celle qui a été des années durant son seigneur et maître (du moins dans le domaine du cul).
– Bon c’est pas tout ! Installe mes attributs virils ! Sois tendre et… efficace. Et tu restes à genoux ! Ca me branche vraiment de te voir ainsi te traîner à mes genoux !!!
Ille récupère le gode. Se redressant sur ses genoux, ille positionne l’ersatz de phallus contre la chattounette trempée. La mouille poisseuse agissant comme un adhésif, il colle parfaitement. Perrine passe ensuite la lanière entre les fesses encore très ferme de sa femme. Ille en profite pour appliquer une douce caresse qui se termine contre l’anus fermé. P(errine).G.M., dans son désir réveillé, retrouve ses anciennes pratiques : son index appuie contre la rosette et pousse afin de se frayer un passage. Rappel à l’ordre :
– T’ai-je demandé, ma petite pute chérie, de prendre des initiatives. Laisse mon cul tranquille… Si tu n’as pas encore compris, c’est du tien qu’on va s’occuper…
Perrine n’est pas idiote, si sa doulce s’équipe ainsi, ce n’est pas pour aller cueillir des pâquerettes. Ille l’a bien compris mais continue à la jouer profil bas et se tient coi. Abandonnant ses velléités d’attaque de la forteresse culière, ille introduit le passant de la lanière dans la ceinture. Ille boucle celle-ci.
Ille ne saurait dire ce qu’ille ressent à la vue de sa femme le corps modifié par ce sexe bandé.
– Me voilà parée. Non ne te relève pas ! Tu vas me montrer comment tu as sucé ce beau jeune homme.
A nouveau elle agrippe Perrine par sa blonde chevelure mais cette fois c’est sur son phallus d’emprunt qu’elle plaque son visage. Hélène pousse suffisamment pour que le gland soit entièrement dans son palais mais pas trop pour ne pas étouffer sa petite pute d’époux.
Perrine prend cette tige roide mais froide en bouche. Sa langue tourne autour de ce morceau de tuyau. Malgré son bon vouloir, son excitation baisse de plusieurs crans. Ce vit de sex shop, s’il n’est pas d’un diamètre supérieur à celui de Julien ne dégage aucune vie. C’est simplement un bidule en plastique rigide. Perrine a la déprimante impression de sucer un gros tuyau d’arrosage. Ille comprend ce que pouvait ressentir Hélène quand il la baisait avec. Son érection et son excitation décrescendent de concert.
Hélène, droite dans ses bottes (c’est une image politiquement correcte !), subit ces caresses buccales sans vraiment ressentir grand chose si ce n’est la pression de l’engin contre son vagin et quelques vibrations insignifiantes dues aux mouvements de la bouche suceuse. La seule vraie sensation éprouvée est cette jouissance toute cérébrale de voir son petit mari à genoux en train de sucer une bite, sa bite.
Elle ferme les yeux, imagine son P.G.M., quelques heures plus tôt, sucer la bite bien réelle d’un mec tout aussi réel. Ces images la mettent sur hors bite. Ses mains massent ces mamelons en grands cercles concentriques. A chaque passage, sur ses pointes, elle les étire les fait ressortir, les pincent parfois. L’image de son mari recevant le foutre de Julien sur la figure la déchaîne. Sans en avoir vraiment conscience, ou plutôt dans la recherche de frottements vaginaux, elle commence à jeter son bassin en avant.
Cette charge réveille Perrine qui, pris d’une soudaine inspiration, use du gode de manière tout à fait particulière. Ille le coince entre ses dents et entame un mouvement de haut en bas tout en cramponnant les fesses de sa moitié. Le résultat est quasi immédiat : Hélène laisse échapper force soupirs et forte quantité de cyprine et se laisse emporter dans une jouissance du meilleur effet.
A suivre…