Petites polissonnes par Gigi02

 

Petites polissonnes par Gigi02

Ce texte est la suite d’un récit paru il y a déjà quelque temps sous le titre Alex et Chloé. Il peut se lire tel quel, mais pour une bonne compréhension, on peut lire – ou relire – le premier épisode, toujours disponible sur notre site préféré. Bonne lecture.

*****
Déjà deux mois que nous nous sommes retrouvées, Alex et moi. Le temps passe à une vitesse ! Mais, de toute façon, qu’il passe vite ou pas, le bonheur d’être à nouveau réunies, après ces deux longues années de séparation nous donnait un peu l’impression de voguer hors du temps et de ses contraintes, comme dans un rêve.

Il faut dire qu’avec Alexandra, on ne se quitte plus ; sa propriétaire ayant accepté, moyennant un petit supplément, de me prendre comme colocataire, nous passons maintenant toutes nos soirées et nos nuits ensemble, sauf le week-end – et encore pas toujours – ou nous rentrons dans nos familles respectives, elle chez sa grand-mère et moi chez ma mère.

Ma mère, qui soit dit en passant, ne se plaint pas de mon nouveau mode de vie, bien au contraire ; trop heureuse en mon absence de pouvoir filer le parfait amour avec Laurent, son amant, sans que j’y trouve à redire ! Eh oui, ma mère a un amant ! Je m’en doutais un peu, parce que depuis quelque temps, son comportement n’était plus le même. Elle avait renouvelé sa garde-robe, un peu, allait chez le coiffeur, se remaquillait. Et puis, il y a deux semaines, elle me l’a présenté comme étant une relation de travail, mais je n’étais pas dupe, et tous les deux l’ont parfaitement compris. Enfin, le week-end dernier, elle m’a laissé entendre que celui-ci pourrait bien, dans un proche avenir, devenir mon beau père.

-Tu sais chérie, avec Laurent, nous avons décidé de régulariser notre situation, il nous reste simplement à fixer la date de la cérémonie
– Ah parce qu’en plus vous avez l’intention de vous marier !

Cela ne lui a pas plu, à maman

– Qu’est-ce que ça veut dire ton  » en plus  » ! Et puis d’abord, qu’est que cela peut bien te faire à la fin ! Je n’ai pas de compte à te rendre, ni à te demander ton avis, que je sache, et je mène ma vie comme je l’entends, ne t’en déplaise…
– Ouais ! Et c’est peut-être pour cela que papa est parti ! Mais bon, tu as raison, ce ne sont pas mes affaires, et je ne m’en mêle pas ; mais en tout cas, si vous vous mariez, moi, je ne resterai pas dans cette maison, je ne veux pas être un poids pour vous, ni être celle qui gêne… …

J’ai cru qu’elle allait me gifler, mais elle s’est contentée de hausser les épaules en soupirant

– Et tu iras où, sans indiscrétions ? Parce que tu ne peux quand même pas squatter indéfiniment chez Alexandra, n’est- ce pas ? Mais quand même, je ne pensais pas que la recherche de mon bonheur puisse te contrarier à ce point, mais si c’est ça, tant pis ! Et je suis déçue, Chloé, et Laurent le sera autant que moi !

Squatter chez Alexandra ? C’est vrai qu’elle ne sait rien de nos sentiments, maman ! Mais bon, il sera toujours assez tôt pour lui apprendre, à ma chère mère, que sa fille aime une autre fille. Mais à la longue, être toujours obligée de se justifier, de trouver des arguments convaincants, cela fini par être soûlant …

– Bon, excuse-moi, je me suis énervée, mais je m’y attendais si peu ! Et je te rappelle que je ne  » squatte  » pas chez Alexandra, je paie ma part ! Et puis je me débrouillerai, moi aussi je dois partir à la recherche de mon bonheur…

*****
Partir à la recherche de mon bonheur ! Pourquoi j’ai dit ça, moi ? Puisque je sais où il est, mon bonheur… et je sais même comment il s’appelle. Bon, bien sûr c’est une fille ; bien sûr c’est ma copine de toujours, mais ça change quoi, si c’est elle l’amour de ma vie ? D’ailleurs, au fait, est-ce que j’en suis réellement amoureuse ? Je ne sais pas, peut-être, ne serait-ce pas plutôt une folle passion ? Accompagnée d’une irrésistible attirance physique, charnelle, contre laquelle je ne pourrais pas, et ne voudrais pas, lutter ? Mais peut-on être attiré par quelqu’un si l’on n’est pas amoureux ? That is the question…

Elle, par contre, elle l’est, amoureuse ! Pas une journée, pas une nuit sans qu’elle me le dise et le répète ; je t’aime ! Et j’aime tellement ça ! D’ailleurs, il m’est arrivé de la réveiller au milieu de la nuit rien que pour l’entendre me dire, dans son demi sommeil

– Mais oui, je t’aime, mais je t’en prie, laisse-moi dormir…

Oui, au fond, je crois bien que je l’aime pour de vrai, moi aussi…

Bien sûr, au début de nos retrouvailles, et avant que je ne m’installe chez elle pour de bon, il nous arrivait de faire l’amour, avec passion, certes, mais c’était toujours de manière trop rapide, comme entre deux trains, et il en résultait, pour nous deux, comme un sentiment d’insatisfaction mêlé de frustration.

Mais, quand au bout d’un mois, j’ai posé mon sac dans son appart pour le reste de l’année, tout a changé. Pas d’un coup, non, il nous a fallu un certain temps, pour elle comme pour moi, d’ailleurs, pour trouver nos marques et que disparaisse totalement les restes de pudeur héritée d’une éducation par trop rigoriste ; alors, petit à petit, nous avons délaissé nos vêtements, la nuit d’abord – c’est si bon de dormir nue ! – puis dans la journée – regarder la télé à demi nues et serrées l’une contre l’autre, ce n’est pas désagréable non plus Et enfin, c’est la porte de la salle de bain qui a fini par rester ouverte en permanence, en open access, en quelque sorte.

Bien sûr, le fait de laisser la salle de bain en  » porte ouverte « , avait naturellement engendrée, au début du moins, une certaine gêne quand il s’agissait de satisfaire des besoins bien naturels, les toilettes se trouvant aussi dans la salle de bain. Nous attendions donc que celle-ci soit libre, en poussant simplement la porte pour préserver quand même un minimum d’intimité. Jusqu’au jour où je fus prise d’une envie par trop pressante.

Alex sortait tout juste de la douche quand je suis entrée dans la salle de bains.

– Excuse-moi chérie, mais il faut que je fasse pipi !
– Oh tu peux, tu sais, cela ne me dérange pas…

Je l’ai regardé, étonnée

– C’est que en fait…faire devant quelqu’un, j’aime pas trop…

Elle a ri

– Cela t’es déjà arrivé ?
– Heu non…
– Eh ben alors comment tu peux savoir ? Et puis souviens toi, on a dit aucune pudeur entre nous …
– Oui mais là, quand même !

Elle a soupiré, puis s’est dirigée vers les toilettes en souriant

– Tiens regarde ! –

Elle s’est assise sur le bidet. Et j’ai entendu aussitôt j’ai le bruit de son jet d’urine coulant dans les toilettes. Puis, le plus naturellement du monde, elle s’est essuyée et redressée ; je me suis rendu compte alors que je ne l’avais pas quittée des yeux.

– Alors, ça t’a plu ? Parce que, je n’ai pas rêvé, tu m’as bien regardé pisser, non ?
– Oui, excuse-moi, je ne sais pas ce qui m’a pris, c’est involontaire, tu sais…
– Mais, ne t’excuses pas, ma toute belle, ça ne me dérange pas, au contraire, je trouve même que cela a quelque chose d’assez excitant – elle pose ses lèvres sur les miennes – Allez, avoue-le que tu as pris ton pied à me voir faire pipi…

Pris mon pied peut -être pas, mais en tout cas cela n’a provoqué en moi aucune gêne, et même un certain plaisir, c’est assez curieux !

Alors à mon tour, je baisse mon pantalon et ma culotte pour m’asseoir sur le bidet. Bien entendu, Alex ne détourne pas son regard ; et sans aucune retenue, je fais pipi tout en la regardant, et plus étonnant encore, j’arrive même à lui sourire…

J’ai recommencé, le jour d’après ; elle aussi. Et les jours suivants. Nous ne cherchions même plus à nous éviter, au contraire, cela en devenait presque un jeu, et il m’arrivait même quelquefois de me retenir toute la journée afin de la gratifier, en rentrant, d’un pipi qui n’en finissait plus ; et sans qu’elle me l’avoue, j’étais sûre que de son côté, elle en faisait tout autant…

*****
Par contre, à l’extérieur, et d’un commun accord, nous ne montrons rien de nos sentiments. Pas plus à la fac qu’ailleurs, personne ne doit savoir, c’est une règle absolue que l’on s’est jurées de respecter ! Bien sûr, outre que cela nous astreint à une certaine discipline en gestes et en paroles, cela a aussi pour corollaire de faire monter le désir – toute une journée à se voir et à se croiser sans pouvoir se toucher ni s’entendre dire  » je t’aime  » – c’est limite supportable ! D’ailleurs, qui pourrait imaginer que ces deux étudiantes, studieuses, discrètes et en apparence timides, se transforment la nuit venue en jeunes filles lubriques folles de leurs corps et assoiffées de sexe, capables des pires cochonneries à faire frémir tous les garçons de la terre.

Et dans ce sens, la nuit dernière ne nous a pas déçues ! Pourtant j’avais envie de dormir, mais quand j’ai senti sa main se poser sur moi, j’ai compris que le sommeil n’était pas pour tout de suite. Alors, je l’ai laissé faire, je me suis abandonnée aux caresses de ses doigts, d’abord légères, puis de plus en plus appuyées ; elle m’a murmuré : J’ai envie de toi… j’ai simplement répondu : je suis à toi ! Alors ses lèvres sont entrées en action, d’abord pour des petits baisers enflammés qu’elle m’ a prodigués sur tout le corps, et puis sa langue a pris le relais, avec laquelle elle m’a léché avec application les seins, le ventre, le sexe ; et puis, elle a enfouie sa tête entre mes cuisses pour me sucer le clitoris avec tant de ferveur qu’au bout d’un moment j’ai senti mon corps m’échapper, devenir complètement hors de contrôle sous sa bouche déchaînée, et je crois même que je me suis mise à hurler des mots obscènes juste avant de pousser un long râle de plaisir ! J’ai joui, comme je n’avais encore jamais joui au cours de ma toute jeune vie sexuelle !

Quand elle est revenue à ma hauteur, de son index, elle a dessiné doucement les contours de mon visage

– C’était bon ?
– Oh mon amour, c’était merveilleux ! Et tu le sais bien …
– Oui ! Mais ce soir, j’ai envie que ce soit encore meilleur …
– Encore meilleur, c’est-à-dire ?
– Tu vas voir, tourne-toi !

Je me suis retournée, sur le ventre, et puis elle a écarté mes fesses et a glissé sa langue jusqu’au bord de mon petit trou

– Tu veux ?

Curieusement, ni l’une ni l’autre n’avions encore explorées cette partie de notre anatomie. Pudeur excessive ? Peur de froisser l’autre avec ce qui est toujours considéré comme un peu tabou ? En tout cas, nous n’en avions même jamais parlé. Mais après ce que je venais de vivre, je ne me sentais pas capable de lui refuser, peut être bien parce que, au fond, je le désirais ardemment et que j’en avais envie, moi aussi. J’ai dit oui.

Elle a léché mes fesses, avec application, et puis j’ai senti le bout pointu sa langue me titiller l’anus, le pénétrer, puis se faufiler dans mes entrailles ; j’avais tellement envie qu’elle aille plus loin que des deux mains, j’ai écarté mes fesses le plus possible, en les collant contre son visage. Elle en a profité, avec bonheur ; moi aussi.

Le lendemain matin, au petit déjeuner, nous avons évoqué notre nuit de plaisir. Alex, surtout, qui n’en revenait pas encore de m’avoir entendue proférer tant de grossièretés, et qui trouvait cela très excitant ;

– D’ailleurs, tu sais, je crois bien que c’est ce qui m’a donné l’envie d’aller flirter avec ton petit trou …
– Flirter avec mon petit trou …l’expression est amusante ; j’ai souri.
– Un flirt qui a fini par ressembler à un véritable amour, si je me souviens bien…

Cela l’a fait rire

– Et avoue que cela ne t’a pas déplu, non ?
– J’avoue ! Et franchement, cela aurait été dommage de s’en priver

Elle a pris mes mains

– Et je ne comprends d’ailleurs pas que nous ne l’ayons jamais fait auparavant ! Dis, tu sais ce qui serait bien ? Ce serait d’acheter quelques accessoires, histoire de varier les plaisirs et d’aller un peu plus loin dans nos rapports, qu’est-ce que tu en penses ?

D’aller un peu plus loin ? Mais moi, je ne demande que cela !

– Un gode, ou des menottes, par exemple ? J’y ai déjà pensé, et là, j’avoue que cela serait génial ! Mais pour ça, il nous faudrait aller dans une boutique spécialisée, ensemble, et ça, je ne suis pas trop fan…

Elle a éclaté de rire

– La boutique en question, cela s’appelle un sexe shop, Choupinette ! Mais ne t’inquiètes pas, il y a Internet, allez viens, on va regarder !
– Heu, tu as vu l’heure ?
– Déjà ? Ah ouais ! Bon, eh bien ce sera pour ce soir, d’y penser je crois que cela va nous aider à passer une bonne journée, et j’attends mon baiser !

Le midi, nous retrouvons, comme tous les jours quand il fait mauvais temps, au resto u, ou quand il fait bon, sur un banc du parc voisin avec un sandwich ; c’est le cas aujourd’hui, en cette belle journée automnale ; il est convenu que c’est celle qui termine ses cours en premier qui se charge d’acheter le ravitaillement, en fait deux sandwichs et une bouteille d’eau, et aujourd’hui. C’est Alex. Elle a choisi un banc un peu à l’écart et c’est tant mieux, parce que ce que j’ai à lui dire n’intéresse que nous et comme elle, je me méfie des oreilles indiscrètes. C’est que nos ébats de la nuit dernière sont encore bien présents dans ma tête, et pas que dans ma tête, j’ai le bas du ventre encore tout excité au point d’en avoir mouillée ma culotte ! Alors, j’ai bien l’intention de l’exciter un peu pour qu’elle passe, elle aussi, le reste de la journée sur des charbons ardents, et pour ça, je crois que j’ai ma petite idée ! D’ailleurs ce ne sera pas bien difficile, à voir comme elle était encore toute émoustillée ce matin, autant que je l’étais, c’est dire.

On s’embrasse, sur les joues, comme deux bonnes copines.

– Ils sont à quoi, tes sandwichs, aujourd’hui ?

– Comme hier, au jambon …
– Sauf qu’hier, il n’y avait pas de jambon ! Dis, tu sais que j’ai passé la matinée sur un petit nuage
Raconte …
– Eh bien, figure-toi que je n’ai pas arrêté de penser à cette nuit, à comment tu m’as fait jouir, et tu ne vas pas le croire, cela m’a tellement excitée que j’en ai mouillé mon slip, et si je m’étais caressée un peu, je crois bien que j’aurais joui !

Elle s’arrête de mordre dans son pain, se tourne vers moi.

– Non ?
– Je te jure, d’ailleurs, et si on était à la maison, tu pourrais t’en rendre compte

Je savais qu’elle allait réagir, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle le fasse de cette façon-là !

– Dis, tu sais quoi ? Tu vas me la donner…
– Te donner quoi ?
– Ta culotte !

Je l’ai regardée avec de grands yeux

– Hein ?
– Ben oui, pourquoi pas ? En plus on l’a encore jamais fait, échanger nos dessous.

Tiens, c’est vrai, en plus cela ne m’était même jamais venu à l’idée. Je lui accorde un sourire

– D’accord, je te la donnerais ce soir
– Pas, ce soir, chérie, c’est maintenant que j’en ai envie …
– Mais tu es folle, Alex ! Ce soir, si tu veux, mais pas maintenant …
– Mais si ! Je t’en prie, Chloé, j’ai trop envie de me sentir toi, dans tes sous- vêtements, ceux que tu portes et que tu as mouillés en pensant à moi ! Tu sais que c’est terriblement excitant, et tiens, je crois bien que rien que d’en parler, c’est moi qui vais mouiller mon string ! Allez, soit chou, fais-moi plaisir…

Bien sûr que je sais à quel point c’est excitant, du moins en imagination, et c’est bien pour cela que lui en ai parlé, mais de là à mettre en pratique …

– Pfft ! Et comment tu veux faire ? On ne va pas se déshabiller ici, à la vue du premier venu ! Et puis, quand bien même je le voudrais, je ne sais pas si tu as remarqué, mais j’ai un jean moulant, et dans le genre pratique à retirer, on fait pas pire !

Mais cela ne la perturbe pas, Alex, au contraire, elle sourit, tellement sûre que je vais lui donner satisfaction…

– On a qu’à aller dans les toilettes sèches qui sont là-bas, en général, elles sont propres…
– Ensemble ? Comme discrétion, on peut faire mieux !
– Mais non ! Chacune à son tour, allez, vas-y la première

Soupir ! Je suis vaincue ! Prise à mon propre piège ! Mais avais-je vraiment envie qu’il en soit autrement ?

– Bon, d’accord, qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi ! J’y vais et je te la ramène, ma petite culotte, et tu ne veux pas aussi mon soutif, pendant que j’y suis ?
– Mais non, juste ton slip, ma chérie, et j’espère que tu l’as bien mouillé !

J’en ai ri

– Pas vérifié, tu verras bien !

Et dix bonnes minutes plus tard, je lui ramenais l’objet de son fantasme, qu’elle s’est empressée d’aller passer en utilisant, à son tour, le même abri.

– Chloé ! Tu es géniale ! Renifler ton intimité par ta culotte ! Tu ne peux pas savoir comme c’est excitant ! J’adore ! Tiens, en échange, je te laisse mon string
– Euh, je te remercie, mais tu vois, je n’ai pas du tout envie d’aller me déshabiller une seconde fois, j’ai déjà eu assez de mal à la première, et puis, il faudrait aussi que l’on se dépêche, tu ne crois pas ?

Nous avons ramassé nos affaires en vitesse, et au moment de partir, Alex m’a saisi par le poignet

– Chloé … tu sais quoi ? Je trop envie de te dire que je t’…

Elle n’a pas le temps d’en dire plus que j’oppose mon index à ses lèvres

– Tu tut, tu me le diras ce soir, je préfère…

Car le fait de ne rien laisser paraître de nos sentiments, où que ce soit, n’est à l’évidence, pas toujours facile à vivre, même si quelquefois, cela fait monter un peu l’excitation…

Comme parfois après les cours, dans le bus qui nous ramène chez elle, ou plutôt chez nous.

Serrées l’une contre l’autre la plupart du temps à cause de l’affluence, on ne se dit rien, on se mange des yeux, sans se toucher, le cœur en cendres et le corps brûlant du désir contenu toute la journée.

Comme ce soir. Mais pour une fois, il y deux places assises dans le bus, face à face. On ne se parle pas, on se sourit, totalement indifférentes au gens qui se pressent autour de nous ; Mais heureusement, il y a les sms ! je la regarde tripoter son portable, et instantanément, comme je m’y attendais, le mien se met à vibrer ; nous passons en communication  » mode sms  »

– Smac
– ? ? ?
– Un baiser, façon BD hi hi
– T’as envie ?
– Devine
– Smac !

Elle tourne la tête et se penche un peu par-dessus son voisin pour voir à travers la vitre où nous sommes

– Encore cinq minutes
– Re Smac
– hi hi j’aime !

Fin du mode sms.

Et dix minutes plus tard, nous pouvons enfin, avant même d’avoir pris le temps de se dévêtir, nous régaler du plus merveilleux des baisers d’amour.

Penchées sur l’écran de l’ordinateur et serrées l’une contre l’autre, nous n’arrêtons pas de pousser des petits cris d’étonnement, tels des gosses devant la vitrine d’un marchand de jouet, en découvrant le catalogue d’une boutique de sex-shop en ligne. Jamais je n’aurais pensé qu’il puisse exister tant d’accessoires consacrés au plaisir sexuel ! Et la lingerie ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait envie ! Mais le budget que nous pouvons consacrer à ce genre d’achat étant assez limité, c’est la valse-hésitation ! Un gode ? Oui, mais c’est davantage un plaisir solitaire, tandis qu’un double dong, ou un gode ceinture, on en profite à deux ! Finalement, après un bon quart d’heure d’hésitation, nous optons pour un double dong de 40 cm, un tube de lubrifiant et une paire de menottes ! Alex en est tout excitée, autant que moi, en fait

– Non, mais tu imagines ? Une à chaque bout ? Whaou ! Trop génial, j’en rêve déjà !
– Moi aussi ! Mais dis voir, on en est à combien, là ?
– Attends, avec les frais de port, à peu près 80 euros…
– Pfft, c’est-à-dire que l’on va finir le mois sans un sou, et on n’est même pas le quinze ! Ça va être galère !
– Qu’est-ce que tu peux être rabat joie ! Si nous sommes à sec, j’irai taper ma grand-mère, voilà tout.
– A moins que de mon côté, je ne demande à mon futur beau-père de nous aider, après tout, pourquoi pas ?

Donc, quelques clics, carte bleue, et le tour est joué ! Reste plus qu’à attendre

Néanmoins, cet achat me laissa songeuse ; ce que bien sûr, Alexandra ne manqua pas de remarquer

– Tu as l’air toute chose, ma chérie, quelque chose ne va pas ?
– Non, non, tout va bien, je me posais simplement une question
– Dis …
– Eh bien, toi et moi n’avons jamais été pénétrées par un sexe …masculin, non ?
– Non, bien sûr, pourquoi ?
– Donc, physiologiquement parlant, nous sommes vierges, puisque nous avons toujours en nous notre petite fleur, et alors, je me demandais, utiliser un gode pour se déchirer l’hymen soi-même, ça doit faire vachement mal, non ?

Visiblement, la question n’avait jamais effleuré ma chérie

– Ben, j’en sais rien, à vrai dire, tu crois ?
– Comme toi, aucune idée

Elle a haussé les épaules, fataliste

– De toutes façons, cela ne peut pas être plus douloureux qu’avec un mec, si on est bien excitées ; non, la vraie question est : est-ce que nous voulons vraiment le perdre ?

Je n’ai pas hésité un instant

– Pour moi, c’est oui ! Avec toi !

*****
Pas le mauvais bougre, Laurent, non, il est même plutôt sympa ; il est veuf, ce que je ne savais pas, sa femme est décédée il y a quelques années des suites de ce que l’on nomme pudiquement une longue maladie. La cinquantaine naissante, grand et fort, il affiche une bonhomie sympathique ; il a un fils, marié, et en fait, il ne travaille pas du tout avec maman, il dirige une petite entreprise de négoce de matériaux héritée de son père, et à l’entendre, les affaires marchent bien. Tant mieux.

Et ce samedi soir, c’est repas en famille. Un dîner de présentations, en quelque sorte. Outre moi et maman, il y a autour de la table Laurent, bien sûr, ainsi que son fils, Éric, et sa femme, Élodie. Naturellement, repas sans grande originalité, un peu guindé, et ce n’est qu’au dessert que la décontraction s’installa vraiment, et le tutoiement devint, enfin, de rigueur.

Et puis, un peu plus tard, le jeune couple – pas très bavard, un peu coincé et pressé de s’en aller – étant parti, l’ambiance devint franchement plus intimiste.

Regards enjôleurs, caresses des mains, Maman et Laurent affichaient sans retenue leur bonheur d’être ensemble ; et très tard dans la soirée, discrètement, Maman m’a prise par le bras, un peu à l’écart de son soupirant

– Dis-moi, ma chérie, j’espère que tu ne vois pas d’inconvénients à ce que Laurent reste dormir ici ?

Dormir n’est peut-être pas le terme le plus approprié, c’est sûr, mais je ne vois pas en quoi cela me dérangerai ; d’ailleurs, je ne me sens pas le droit d’être un obstacle à leur bonheur. Et puis, en parlant de bonheur, si j’en profitait pour faire mon comming out ? Pendant que tout le monde est dans de bonnes dispositions … pourquoi pas ? Et puis non, à la réflexion, cela serait vache de ma part, de gâcher leur soirée, non vraiment, pas ce soir, demain, peut être !

– Mais enfin, maman, je ne vois pas pourquoi cela me dérangerai, et puis de vous voir si heureux ensemble, c’est un vrai bonheur, toi aussi tu as le droit d’être heureuse…

Elle croit rêver, maman, de me voir en de si bonnes dispositions, elle n’en revient pas.

– Dis donc, on t’a changée, tu ne m’as pas habituée à tant de largesse d’esprit, en tout cas, je te remercie, bonne nuit ma chérie…
– Bonne nuit maman…

Elle m’a remercié en souriant, et dans son sourire autant que dans son regard, il y avait tout le bonheur du monde

Au petit déjeuner, le lendemain matin, tout le monde est de bonne humeur, et pour cause. Ils ont dû passer une folle nuit, mes amoureux. Mais quand même, j’ai du mal à imaginer ma mère en train de faire l’amour, surtout elle, petite et menue, sous l’imposante stature de Laurent ! Pourtant, le fait est là, du moins, je l’espère pour elle !

Et elle engage la conversation, toute guillerette, en se servant du café

– Dis-moi, Chloé, hier soir tu m’as dit  » toi aussi tu as le droit d’être heureuse  » est-ce que, par hasard, cela voudrait dire que tu as quelqu’un dans ta vie ?

Hum, c’est peut-être le moment de parler, mais prudence, je vais finasser un peu

– Peut-être, oui, on peut dire ça comme ça…
– Et on peut savoir ? demanda Laurent, hilare, en beurrant une tartine

Mais ma mère le fit taire assez sèchement

– En tout cas, si tu sors avec un garçon, fais attention ma chérie… on n’est jamais assez prudentes

Bon, là, je crois que je vais me lancer, doucement…

– Quand tu dis  » avec un garçon  » c’est parce que tu envisages la possibilité que cela pourrait être avec une fille ?
– Grands dieux, non ! Sûrement pas ! Quelle horreur !

Ouais, d’accord ! Ben c’est pas gagné ! Alors je crois que je vais remettre ça à plus tard, mon comming out ! Rien ne presse, après tout… mais c’est Laurent, qui, sans le savoir, vient en quelque sorte à mon secours

– Bof, vous savez, à notre époque, qu’une fille sorte avec une fille ou un garçon avec un garçon, c’est devenu quelque chose de banal, et cela n’a en tout cas rien de bien choquant, la preuve, c’est que même le gouvernement a fait voter une loi en faveur des mariages homosexuels ! Alors …non, le plus important, c’est que les intéressés y trouvent leur bonheur, c’est tout

Sceptique, ma mother, c’est le moins que l’on puisse dire

– Oui, bien sûr, mais quand même ! Et toi, Chloé, tu en penses quoi ?
– Moi, je suis de l’avis de Laurent, chacun doit trouver son bonheur là où il est …garçon ou fille, après tout, quelle importance ?
– Oui, bon, et bien nous continuerons cette conversation un peu plus tard, pour l’instant, je m’accapare la salle de bain, alors à tout à l’heure …

Restée seule avec Laurent, nous avons terminé notre petit déjeuner sans dire un mot, et c’est seulement à la fin, en pliant sa serviette, qu’il a ouvert la bouche.

– C’est une fille, hein ?
– Qui ?
– Le  » quelqu’un  » que tu as dans ta vie…
– Hum, bravo pour la perspicacité ! Effectivement, c’est une fille…
– Il n’y a pas de perspicacité là-dedans, je l’ai vu dans tes yeux quand ta mère t’a demandé ce que tu en pensais… et vous vous connaissez depuis longtemps ?
– C’est ma meilleure amie, on se connaît depuis toutes petites, elle s’appelle Alexandra et c’est ma vie

Il sourit

– Ah, oui ! Alexandra ! Bien sûr ! Ta mère m’en a parlé, elle était en Amérique et vous partagez le même logement, c’est ça ?

Tiens, je me demande bien ce qu’elle a pu lui en dire, Maman

– C’est ça …

– Eh bien au moins, il y a de la constance dans votre relation ! Et depuis quand avez pris conscience de vos sentiments l’une pour l’autre, si je peux me permettre cette question ?
– Réellement ? Il y a deux mois environ
– Ah oui, c’est quand même récent ! Et tu ne trouves pas que c’est un peu jeune pour en parler à ta mère, non ? A mon avis, tu devrais attendre un peu, on ne sait jamais, tes sentiments peuvent évoluer, et tu as vu comme moi que ta mère ne n’est pas vraiment prête à accepter cette façon de voir les choses…
– Mes sentiments ne changeront jamais !
– Mouais… bien sûr, mais ne t’emballes pas, prends le temps de la réflexion, et moi, je peux t’aider, Chloé, parce que je pense avoir suffisamment d’influence sur ta mère pour lui faire accepter ce qu’elle n’est pas encore prête à admettre
– Mais qu’elle l’admette ou pas, je m’en fiche complètement, cela ne changera rien … et puis pour vous, pardon, pour toi, cela changerait quoi ?
– D’abord, et cela va peut-être te sembler curieux, mais avant tout, une sérénité d’esprit, car vois-tu, j’ai horreur des conflits, quels qu’ils soient, et surtout à l’intérieur d’une famille ; cela ne fait qu’empoisonner l’existence, et je sais de quoi je parle ! Et puis, aussi, j’ai très envie que toi et moi, nous devenions amie -ami, et c’est pourquoi je te le répète, suis prêt à t’aider, si tu le désires bien entendu…
– Merci, c’est gentil, mais je crois que j’aimerais mieux régler ce problème moi-même
– Comme tu veux, mais n’hésite pas, si tu as un souci, je suis là !

Non seulement il est là, mais il est généreux aussi, Laurent, puisqu’au moment de partir, le soir, il m’a remis discrètement une petite enveloppe

– Mon adresse et mon téléphone, au cas où…

Et dans l’enveloppe, il y avait, outre sa carte, deux billets de cinquante euros, rien que ça ! Oui, généreux, mon futur beau-père !

Le déballage de notre petit colis, quelques jours plus tard, loin de nous faire sauter de joie, nous laissa perplexes. La vue du double dong, surtout, parce que l’idée d’introduire en moi ce semblant de pénis fait d’une matière souple et bizarre, m’inspira de prime abord une sorte de répulsion, voire de dégoût ! Et la grimace que fit Alex, pour discrète qu’elle fut, montra à l’évidence qu’elle était aussi de mon avis

– Ça te donne envie, toi ?
– Pour l’instant, vu comme ça, pas vraiment, après, faut voir, en …situation
– Oui, peut-être, et il vaudrait mieux, parce qu’il nous a quand même coûté cinquante euros, ce machin

Bon, on va dire que ce jour-là, le cœur n’y était pas vraiment, et que j’avais mes règles.

*****
Cette semaine, c’est l’anniversaire d’Alexandra. Et pour fêter cela, ce soir, je l’invite au restaurant (merci Laurent !) Bon, pas un trois étoiles, bien sûr, mais un petit japonais très en vue et dont tout le monde parle. Pourtant, au départ, elle n’était pas très chaude, Alex.

– Tu es trop gentille, ma chérie, mais tu ne préférerais pas que l’on se fasse un petit truc, ici, en tête à tête, rien que nous deux…
– Non ! Si tu as envie d’un petit tête à tête, eh bien ce sera après ! De toute façon, c’est moi qui t’invite, alors tu ne discutes pas, de plus, on ne sort quasiment jamais, et puis pour une fois, on s’habille !

Alors, nous avons sortis nos plus beaux atours, du moins ceux que nous avions sous la main, moi ma robe noire assez courte et un peu évasée sur des collants bordeaux, Alex sa jupe marron boutonnée sur le devant, avec un pull tricoté à col roulé dans les tons verts. Superbes ! Et cerise sur le gâteau, de toutes mes culottes, j’ai choisi celle qu’elle préfère…

Le resto, bof ! Pas que ce soit mauvais, non, au contraire, les sushis sont fameux et le vin blanc qui les accompagne un délice, mais ce qui pêche, c’est le manque d’intimité, trop de monde, et trop serrés. Alors, pour se parler d’amour, c’est pas le top ; d’autant qu’à la table d’à côté, il y a un groupe de garçons qui ne perd pas une miette de notre conversation ! Donc, on reste donc sur des banalités. Alex, qui s’ennuie de ses parents, s’étonne de ne pas encore avoir reçu de leurs nouvelles pour son anniv, de plus, elle s’inquiète de ce que ceux-ci pourraient être amenés à lui diminuer leur aide pécuniaire, et donc imagine déjà des lendemains difficiles, tandis que moi je parle de ma mère qui commence sa nouvelle vie, toute heureuse d’avoir ma bénédiction …

– Écoute, Choupinette – je me suis retenue juste à temps de dire chérie ! – Si un jour nous sommes dans le besoin, eh bien, nous chercherons des petits boulots, comme tout le monde, et puis de toute façon, Laurent m’a promis son aide, alors pour l’instant, il n’y a pas à s’en faire, crois moi…

Son sourire revient

– Oui, tu as raison ! On ne va pas se démoraliser, pas aujourd’hui ! On rentre ?
– Mais on n’a pas fini ! Et on n’attend pas le saké ? c’est offert !
– Non, pas envie, et je suis déjà un peu pompette !
– Oui, moi aussi, en fait …

Et on se retire sous les regards concupiscents de nos voisins de table…

Le retour se fait dans la joie, à pied, le vin blanc y étant sûrement pour quelque chose ! Et nous avons à peine retirés nos manteaux que l’on se jette sur le lit.

Alex est carrément couchée sur moi

– Tu sais que tu es belle…
– Redis moi le !
– Tu es belle ! Belle ! Belle ! Tiens, tu sais quoi ? Je vais me remettre écrire des poèmes, pour toi, et tu seras ma muse, mon égérie …
– Et moi j’achèterai une guitare pour les mettre en musique…
– Et nous ferons fortune !
– Ce sera la belle vie !

On éclate de rire, on se roule sur le lit, enlacées si fort que l’on a l’impression d’être soudées l’une à l’autre

– Alex, si tu me laisse atteindre mon sac, j’ai quelque chose pour toi
– Qu’est-ce que c’est ?
– Surprise !

Un petit paquet, qu’elle s’empresse d’ouvrir, regarde son cadeau, me regarde

– Mais tu es folle, Choupinette !
– Non, amoureuse ! Mais ne t’inquiètes pas, je ne finirai pas mes jours en prison !

Son cadeau, c’est un foulard en soie, un foulard d’amour, avec des cœurs multicolores peints à la main

Elle retire son pull, se le met autour du cou, prend des poses devant la glace

– Magnifique ! Il est magnifique ! Chloé, je ne sais pas quoi te dire, merci c’est trop peu !
– Eh bien, si tu veux me remercier, je sais comment…
– Dis vite …
– Embrasse-moi !
– C’est tout ce que tu veux ?
– Et puis je veux que l’on baise, que tu me fasses jouir !
– Alors là, tant que tu veux !

Elle me prend les mains, avance doucement son visage contre le mien, ses lèvres se posent avec délicatesse sur les miennes, puis se collent, et enfin, elle abandonne toute retenue pour le plus fabuleux des baisers qui nous laisse toute étourdies. Et nous nous retrouvons très vite débarrassées de nos vêtements, allongées l’une contre l’autre. Elle sait ce que j’aime, Alex, elle devine ce dont j’ai envie au moment où j’en ai envie et je la laisse faire, les yeux fermés. La tête entre mes fesses, elle me gâte, m’excite, me rend folle ! Quand je rouvre les yeux, elle me regarde ; elle a dans la main cet objet acheté sur le net et dont nous n’avions plus trop envie l’autre soir ; mais aujourd’hui, c’est différent. L’envie, elle est là, je l’ai et elle aussi, un simple regard suffit pour le comprendre ; elle le porte à sa bouche, le lèche comme s’il s’agissait d’un vrai pénis, me le tend et je l’imite ; et puis, sans un mot, nous nous nous allongeons sur le dos. Elle glisse une extrémité à l’entrée de son sexe et j’en fait autant avec l’autre.

Toujours sans un mot, nous avons poussé, doucement, chacune de son coté en nous tenant par les mains. Laquelle de nous deux a crié la première ? Moi ? Alex ? Je ne sais pas, ce que je sais, c’est qu’en un instant, cette espèce de phallus avait disparu à l’intérieur de nos ventres, absorbé par nos sexes trempés et grands ouverts. Fesses contre fesses, s’agitant dans tous les sens, nous ne faisions plus qu’une, liées comme des sœurs siamoises par un pénis artificiel avec lequel, par de petits mouvements de va-et-vient, doucement au début, puis de plus en plus vite et avec des mouvements de plus en plus désordonnés, nous nous sommes fait jouir, ensemble, dans un grand spasme incontrôlé. Nous sommes restées un long moment dans la position où nous étions, sans bouger, sans réaction, simplement occupées à reprendre nos esprits. Et puis, je me suis allongée contre elle.

– Alors, ma chérie, c’était bon ?

Elle m’embrasse

– Génial ! Tu te rends compte, avoir fait ça le jour de mon anniversaire, c’est trop… c’est trop …

J’ai éclaté de rire

– Oui, c’est trop … C’est vrai que c’est génial, ce truc ! Et en fait, cela ne fait pas si mal que cela ! Dis tu sais quoi ? La prochaine fois, je t’offre mon petit trou, si tu en a envie, et ça, je suis sûre que tu vas adorer…

– Alors ce sera ensemble ! Et je crois que l’on pas fini de prendre du plaisir, ma petite Choupinette …

*****
Les semaines, les mois ont passé. Ma mère s’est mariée, et Alex reçois régulièrement des nouvelles de ses parents, tout va donc pour le mieux ; reste mon comming out, et là Laurent m’a laissé entendre que ma mère se doutait de quelque chose, donc à moi de parler…ce sera plus facile, sans doute ; et puis, la vraie bonne nouvelle, c’est que les parents d’Alex nous ont proposé, de venir, toutes les deux, passer un mois chez eux pour les vacances d’été ! Génial ! Reste pour moi à trouver l’argent du voyage, mais cela ne devrait pas être trop compliqué, et ce sera le départ pour des aventures made in USA ! J’en rêve déjà !

FIN

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

3 réponses à Petites polissonnes par Gigi02

  1. Biquet dit :

    Curieuse narration, les filles achètent des godes, parlent de godes, mais ne les utilisent pas !

  2. Claire dit :

    Bien écrit et excitant

  3. Damien dit :

    J’adore ! à quand la suite ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *