Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 11 – Madame Hortense

Un jour une grande brune quadragénaire plutôt jolie, était venue choisir un soutien-gorge, elle s’entêtait à choisir des modèles trop petits pour sa poitrine plutôt conséquente, à ce point que dans la cabine, je devais me servir de mes mains pour l’aider.
– Vous avez les mains douces !
– Ah oui ?
– Continuez à me peloter, ça me fait un bien fou !
– Mais enfin madame !.
– Continue, je te donnerais un petit billet.
Après tout pourquoi pas ? Voilà qui rompra la monotonie et puis ça me changera des gros lourdingues du lieu.
Du coup je lui malaxe sa jolie poitrine, ça me plaît bien de faire ça.
– Les tétons, tripote-moi les tétons !
Ce n’est pas un problème, je les asticote et ils deviennent rapidement tout durs.
– Ta bouche ! Sers-toi de ta bouche !
Ce n’est pas un problème non plus et je me régale de ces jolis fruits gentiment offerts.
– On pourrait continuer, mais on va finir par se faire repérer. Je vais acheter ce soutif.
– Mais il est trop petit !
– Mais non ! Retrouve-moi à 20 heures au café de l’Opéra, je te ferais une proposition qui pourra t’intéresser. Je m’appelle Hortense.
– Je ne sais pas…
– Moi je sais ! Et ne me fais pas faux bon, je déteste être contrariée ! Ajoute-t-elle avec un sourire désarmant.
Alors j’y suis allée, parce que d’une part ça ne m’engageait à rien et que quelque part cette femme exerçait sur moi une sorte de fascination que je n’osais m’avouer.
Je la retrouve à terrasse du café où elle sirotait un Picon Bière.
– Merci d’être venue ! Me dit-elle. Je vais être très directe, je sais comment les choses se passe dans ce magasin. Droit de cuissage à l’embauche, ensuite on croit que c’est fini, mais ça ne l’est jamais et il faut se farcir tous les mecs en rut. C’est bien ça ?
– Absolument !
– Et ça te rapporte quoi ?
– Pas grand-chose, l’autre fois un mec m’a offert du parfum, ça n’a pas dû lui couter grand-chose, il a dû le piquer au rayon du rez-de-chaussée.
– Quitte à te faire baiser, ce serait mieux si ça te rapportait de l’argent, non ?
Oh, que je la vois venir, la belle Hortense avec ses gros sabots !
– Vous êtes en train de recruter ? C’est ça ?
– Tout à fait ! Je dirige une maison de plaisir rue de Vaugirard. Tu pourrais gagner de l’argent facilement et m’en faire gagner à moi aussi par la même occasion. Nous avons une clientèle assez select et la sécurité est assurée.
– Vous me prenez au dépourvu…
– Ma proposition te choque ?
– Non pas du tout, j’ai déjà fait la putain !
Du coup son visage reflète l’incompréhension.
– Et t’as laissé tomber, pour travailler comme vendeuse ? C’est le monde à l’envers !
– On m’a viré !
Hortense semble dépitée et est à deux doigts de mette fin à cet entretien, mais la curiosité féminine étant ce qu’elle est, elle désire en savoir davantage.
– Et tu peux me dire pourquoi on t’as viré ? T’as fait une connerie ?
– Pas du tout, ça marchait bien, en fait c’était un bistrot à putains, et un jour dans la salle j’ai aperçu mon frère, je ne voulais pas qu’il me voit et je l’ai expliqué à la patronne. Elle m’a dit que ce genre de situation était une source d’embrouilles, qu’elle ne voulait pas d’histoires et elle m’a gentiment prié de dégager.
– Ah, je comprends mieux !
La voilà rassurée, Hortense !
– Mais comment tu t’es retrouvé « Au bonheur des dames » ?
– C’est toute une histoire…
– Tu ne veux pas me la raconter ?
Je lui est donc raconté, mais pas à l’exact, j’ai donc passé sous silence l’épisode des ottomans et lui indiquais que je n’avais été embauchée chez des bourgeois que de façon provisoire suite à l’incapacité temporaire de la bonne titulaire… Hortense m’a écouté sans m’interrompre.
– Eh bien, quelles aventures ! Dis-moi, tu sais faire quoi sinon ?
– Je suis une fille de la campagne…
– Non je veux dire : tu lis ? Tu dessines ? Tu joues d’un instrument,
– J’ai lu deux ou trois trucs, un jour je suis tombée sur un bouquin avec des poèmes coquins, du coup je me suis amusée à en écrire quelques-uns.
– Intéressant, je pourrais les voir.
– Ils sont chez moi, mais vous risquez d’être déçue !
– Tu m’invites ?
Elle devient collante la mère Hortense.
– C’est-à-dire, c’est très modeste…
– Je m’en doute bien, mais qu’importe, si ça t’embarrasse, je n’insisterais pas, mais je suis persuadée que tu me montreras tes poèmes un jour ou l’autre. Alors donc que dirais tu de venir faire la putain dans mon établissement ?
– Je suis obligée de répondre maintenant ?
– Bien sûr que non
– Alors laissez-moi réfléchir quelques jours.
Le garçon de café finit pas arriver. Ils ne sont pas trop pressés de servir dans ce bistrot pourtant très chic !), m’empêchant de quitter les lieux (quoi que j’aurais pu m’en aller mais bon…)
Je commande une menthe à l’eau. Un ange passe, le visage d’Hortense me fascine, elle est trop belle cette femme !
Alors je ne sais pas ce qui m’a pris mais consciente de me laisser manipuler, j’ai lâché :
– Je bois ma menthe à l’eau et si vous voulez on fait un saut chez moi.
– Bon, on ne va pas tourner bêtement autour du pot. En acceptant de m’inviter chez toi tu te doutes bien qu’on va s’envoyer en l’air.
– Et mes poèmes ?
– Après ! Approche-toi, j’ai envie de goûter à tes lèvres.
Ça tombe bien, moi aussi.
Quelle sensation, quel plaisir de sentir sa douce langue jouer avec la mienne. On ne se contente pas de s’embrasser, on se pelote, on se débraille et quand nous avons repris notre souffle c’est pour finir de nous déshabiller et nous jeter sur mon petit lit.
– Mes nichons ! Mes nichons ! Implore-t-elle
Décidément, c’est son truc ! Mais ça ne me dérange pas, bien au contraire.
Et je ne m’en lasse pas de cette jolie poitrine mais au bout de quelques minutes elle m’invite à aller voir plus bas. Madame a le pubis très poilu et la chatte charnue.
Je me régale en léchant tout ça, mélange de mouille, de sueur et d’urine. Je voudrais bien aussi qu’elle s’occupe de moi parce que j’ai la chatte en feu, mais je suppose que ça viendra ensuite. Ne dit-on pas qu’il n’est pas meilleur plaisir qu’un plaisir retardé ?
En même temps que je lui broute le gazon je m’autorise à lui enfoncer un doigt dans le cul.
– Oh oui, encule-moi avec ton doigt .Touche ma crotte !
Puisque j’ai son assentiment, je ne vais pas me gêner, alors je pilonne, je pilonne tandis que ma langue vient taquiner don gros clito érigé comme une petite bite .
Hortense jouit en éjectant un geyser de mouille. C’est impressionnant !
Elle m’enlace, elle m’embrasse, me dit qu’elle m’adore , faut pas exagérer non plus !
– T’es vraiment un bonne pute !
Un compliment ça fait toujours plaisir !
– Lèche-moi ! Implorais-je ..
– Bien sûr ma chérie ! Je ne vais pas laisser cette jolie chatte s’endormir, elle mérite mieux que ça ! Putain qu’est-ce que tu mouilles, ça dégouline sur tes cuisses !
– C’est toi qui me fait mouiller.
– J’en suis fort aise !
Mes nichons ne semblent pas l’intéresser outre mesure, en revanche ma chatte et mon cul …
Elle me lèche le trou de balle, elle me doigte, putain mon cul ! Elle m’a foutu combien de doigts là-dedans ? Mais c’est bon, j’adore !
Elle m’a fait jouir, ce fut intense, puis elle me fit part de son envie de pisser. Entre putes je sais comment se passe ce genre de chose. Je lui ai offert la bouche, elle m’a offert son pipi, il était délicieux. Tout va bien !
– Alors cette réponse ? me demande-t-elle en se rhabillant
– Laisse-moi quelques jours.
– D’accord, voici l’adresse de l’établissement ! Ça s’appelle « La poule d’eau »
En fait ma décision était prise mais je temporisais par principe ne voulant pas paraître comme une proie facile.
Mais les choses se sont précipitées…
A suivre
Avec madame Hortense
C’est le plaisir des sens