Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 11 – Echappée nocturne

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 11 – Echappée nocturne

Flash-back

La négociation fut brève :

– Voilà une grosse enveloppe avec des billets, en échange il faut que vous me viriez une de vos filles…
– C’est tout ?
– Attendez, il faudrait qu’elle soit renvoyée suite à un incident, rien de méchant mais un incident, de façon à ce que le shérif puisse l’expulser de la ville et la balancer dans la diligence qui se rend à Colsontown. Dernière chose : quelqu’un devra lui remettre ce pli discrètement.
– Ce ne serait pas un peu louche cette affaire ?
– Oh, vous savez, je ne suis qu’un intermédiaire.
– Et si je refuse ?
– Il y a d’autres villes, d’autres saloons, d’autres filles… Mais l’enveloppe ne sera pas pour vous.
– Alors marché conclu.

Le patron n’avait pas trop d’idées sur la façon d’opérer, mais la diligence pour Colsontown passait aujourd’hui, il fallait donc agir vite

Dans la salle il avisa le vieux McGregor qui discutait avec un type en sirotant son whisky.

Echanges de politesses… puis :

– Je voudrais bien embaucher une nouvelle fille mais il faudrait que je me débarrasse de Lilly, elle devient vraiment trop chiante…
– Et qu’est-ce qui vous empêche de le faire ? Demanda McGregor
– Rien, mais j’aimerais lui donner une leçon avant de partir.
– Et bien, faites-le !
– Vous l’appréciez, vous, cette Lilly ?
– En chambre, elle est bien, juste un peu grippe-sous, mais c’est de bonne guerre, on lui a dit que j’avais de l’argent. Mais ça reste une pute.
– Ce que j’aimerais c’est l’humilier, à la limite qu’elle se fasse expulser de la ville.
– Demandez à un client de l’accuser de vol, ça marche toujours…

Le patron n’osa pas demander à McGregor s’il était volontaire pour ce genre de chose mais retint l’idée. Il lui fallait faire vite, à la limite nul besoin de la présence d’un client, il m’accuserai publiquement, et s’arrangerais pour que la situation dégénère.

Mais ce ne fut pas la peine, les choses se passèrent autrement. : Une heure plus tard, McGregor m’interpella et me présenta son « invité ».

Je n’avais jamais vu ce type, qui trimbalait sa morgue et sa suffisance comme des trophées. Que voulez-vous c’est ça le métier, il y a parfois des types dont on se passerait volontiers…

Bref, je semble plaire à ce type, je le monte, il retire son pantalon, et n’ayant manifestement pas l’intention d’enlever le reste, il me demande de me coucher sur le lit.

– Petite toilette avant ! Lui indiquais-je.
– Pas besoin !
– Mais si mon chou, je vais te faire ça bien !
– J’ai dit pas besoin.

Et mes yeux s’approchent de son membre ! Ce n’est pas possible, ce mec n’a pas dû se laver la bite depuis la fin de la guerre de Sécession !

J’insiste à nouveau pour qu’il passe à la toilette, puis devant son refus borné, je le fous à la porte de ma chambre.

Il n’a même pas protesté mais quand je suis redescendue, McGregor m’attendait de pied ferme..

– Qu’est-ce qui te prends de faire la mijaurée avec mon ami ?
– Votre ami, vous devriez lui conseiller de se laver la bite, il pue le chacal !
– Modérez vos propos, sale trainée !

Et je reçois une gifle en peine poire ! Par réflexe je lui ai rendu ! Et j’ai déclenché un cataclysme !

C’est qu’on ne gifle pas impunément McGregor, il crie, il invective, on me ceinture, on m’enferme dans un cagibi. Le shérif s’en mêle… Le shérif pour une gifle ! Je rêve ! Et après un petit moment on me balance dans une diligence. Je n’ai pas pu récupérer ni mes affaires ni mon argent. Mais curieusement la mère maquerelle qui n’était pas spécialement ma copine a eu le temps de me glisser discrètement un petit mot de recommandation pour sa collègue de de la ville voisine…

Et vous connaissez la suite… (sinon il vous faudra relire les chapitres précédents)

Fin du flash-back.

McGregor et Howard Buchanan ne s’adressaient plus la parole depuis belle lurette et se tenaient réciproquement en grande détestation.

Le hasard avait donc voulu que l’instrument de sa machination ratée soit l’un de ses pires ennemis.

– Et la fille se serait vengée en commanditant le cambriolage de son coffre ? Mais ça ne tient pas debout ! S’exclama le vieux Howard.
– Je ne sais pas, moi… bredouilla le shérif !
– Bon on s’en fout, ce n’est pas moi qui vais voler au secours de cet abruti de McGregor. Tu sais ce que je crois ? C’est que dans son coffre, il n’y avait pas grand-chose, il nous fait tout un cirque pour se mettre en avant, ce type-là trimballe un égo surdimensionné.
– C’est quoi un égo, monsieur Buchanan ?
– Laisse tomber. Et donc on ne s’occupe pas de cette affaire. Et au saloon, il y a du nouveau ?
– Non, Davy n’est toujours pas revenu, selon sa femme il aurait emporté quelques affaires personnelles.
– Il serait parti comment ? On l’a vu prendre une diligence ?
– Non, il est parti avec sa cariole….
– Tout ça pour une bagarre ? C’est bizarre quand même.
– Vous voulez que j’essaie d’enquêter, Monsieur Buchanan.
– Non les affaires du saloon ne nous regarde pas.
– Et si j’apprends quelque chose ?
– Tu viendras m’en parler. Ne prends aucune initiatives.
– Pourquoi ?
– Parce qu’à deux, on est plus intelligent qu’à un !
– Bien sûr, Monsieur Buchanan.

Bob sait tout juste écrire mais parvint à rédiger un petit mot.

« Choses importantes à vous dire, argent à gagner, rendez-vous au Pretty Saloon à 17 heures. Un ami qui vous veut du bien »

Il avise un gamin, lui donne une pièce et lui demande de remettre ce message en mains propres à une demoiselle Kate domiciliée en ce moment chez William Buchanan.

On ne se méfie jamais des gosses, les gardiens le laisse entrer dans le ranch.

– J’ai un message pour Miss Kate.
– On lui donnera !
– Non, je dois lui remettre personnellement et attendre une réponse ! Répond le gamin prenant son rôle très au sérieux.

Kate prévenue décide d’aller voir. William Buchanan et Peter la suivent à deux mètres de distance.

Kate lit le message, incrédule.

– Il était comment le type qui t’a donné ça ?
– Gros !
– Gros comment ?
– Gros comme ça ! Répond le gosse en écartant les bras.
– Si c’était Bob ? Souffle Peter à William.
– Humm !
– Tu diras à ce monsieur que ça ne m’intéresse pas… commence Kate.
– Une seconde ! Intervient William.

Ce dernier se concerte avec Peter et Kate.

– Ça sent le coup fourré, il faut qu’on désamorce ça tout de suite. Indique le neveu Buchanan.
– Et on fait comment ? Demande Kate
– Tu y vas, tu écoutes ce qu’il va te proposer mais tu ne t’engages pas. Peter et James vont t’accompagner, Peter sera en couverture dans le saloon et James attendra à la sortie avec la cariole, prêt à démarrer.
– Je ne risque rien ?
– Je ne pense pas, si c’est Bob qui derrière ça, il est possible qu’il ait proposé ses services à l’oncle. L’idée est sans doute d’essayer de te kidnapper afin de me faire réagir, mais je vois mal les sbires d’Howard Buchanan faire ça en plein saloon.
– Je suis obligé d’y aller !
– Non, mais ça serait mieux, ça nous permettra de connaitre leurs intentions, il faut toujours savoir ce que l’adversaire a dans le ventre, ça évite les surprises.
– Bon, tu me jures que je ne risque rien ! Insiste Kate.
– Je n’irais pas t’envoyer au casse type, je tiens trop à toi !

A 17 heures, Kate entre dans le saloon, ne distingue aucun interlocuteur potentiel et s’assoit.

Dorothy vient à sa rencontre

– Alors Kate tu reviens nous voir ?
– Non, j’attends un mec !
– Tu sais que si tu veux revenir…
– Je sais Dorothy, je sais…

Peter est planqué dans un coin, le chapeau baissé sur la tête. Il voit entrer Bob.

« C’était donc bien lui ! »

Bob s’assoit devant Kate.

– Tu me reconnais ?
– Oui, j’ai dû te monter deux ou trois fois !
– Ça te plait d’être avec William Buchanan ?
– Qu’est que ça peut de foutre ?
– Je dis ça parce qu’Il y a un gros paquet de fric chez William Buchanan. Je pensais à un plan simple, tu sors le fric en pleine nuit, je t’attends à la sortie du ranch avec une cariole, on file la route et ensuite on partage !
– Carrément !
– Bin oui !
– Ça demande réflexion !
– A mon avis, ce n’est pas la peine !
– Si ! C’est la peine.
– Je vais savoir comment si tu es d’accord ?
– Un mouchoir blanc à l’entrée du ranch de William, cette nuit ! Je mettrais un mot sous un caillou pour te dire à quelle heure je sortirais. Improvise la fille.

Evidemment Kate répéta tout cela à Peter lequel rapporta à William Buchanan. Je n’étais pas près d’eux à ce moment-là.

William ne s’embarrassa pas d’un plan compliqué.

– Tu lui écris que tu sors la nuit prochaine à deux heures et nous on le neutralise !
– Et on en fait quoi ?
– On fera en sorte qu’il pénètre dans le ranch, à ce moment-là si on le descend on sera dans notre droit.

Bin oui énoncé comme cela, c’est tout simple, seulement quand il y a un paquet d’argent en jeu les choses deviennent toujours un peu plus compliquées.

Kate avant sa rencontre avec Bob, ignorait complètement l’existence de ce magot, elle ignorait également que j’étais au courant.

Alors elle vint me voir.

– T’as pas envie de changer de vie ? commence-t-elle.
– Si ! Je ne compte pas m’éterniser ici, mais pour l’instant ça va, je suis en sécurité, Peter s’occupe bien de moi !
– T’es amoureuse de lui ?
– Pas du tout, mais je l’aime bien. Il est un peu rustre mais je crois qu’il a un bon fond.
– J’ai appris que William cachait un magot ici, t’es au courant ? Me demande Kate
– Pas du tout ! Mentis-je
– Je suppose que c’est dans son coffre, tu sais où est la clé ?
– Non, mentis-je encore.

En fait Buchanan gardait toujours la clé sur lui accrochée à la ceinture de son pantalon.

– Et en admettant que tu ais la clé tu ferais quoi ? Demandais-je.
– Un mec va m’attendre dehors avec une cariole, si tu m’aides à faire le coup, c’est un tiers pour toi !

Et soudain c’est le déclic ! Apparemment elle a préparé un plan de fuite avec je ne sais qui. L’idée est tentante ! Mais comment se procurer cette foutue clé ?.

– La clé est sur sa ceinture ! Tu baises avec lui et tu lui piques sa clé ! Suggérais-je
– C’est risqué, non ?
– Bin oui, c’est risqué ! Et une fois que t’as la clé, tu ouvres le coffre et on sort avec le magot. Mais tu es sûr que ton mec sera là.?
– Il ne va pas prendre le risque de foirer son plan. Le gros soucis, c’est William, s’il s’aperçoit de quelque chose…
– Il n’est pas si costaud que ça, à nous deux on peut l’attacher !
– Et Peter ?
– A cette heure-là, il dort !

Kate est sortie, elle a accroché le mouchoir blanc comme prévu, puis elle coince un bout de papier sous un caillou avec simplement indiqué « 11 heures »

Alors on a fait comme ça, j’ai attendu dans le couloir que Kate et William soient en plein coït… Un raclement de gorge je rentre, William ne comprend pas ce qui se passe, mais il se retrouve ligoté comme un saucisson en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire.

Kate avait préparé un bout de papier : « Excuse nous William, mais on ne pouvait pas faire autrement, cet argent c’était trop tentant. Bonne chance et adieu. »

Cette conne signe ainsi son forfait. On court vers le coffre, on l’ouvre…

Il est vide !

– Merde ! on fait quoi ?
– On ne peut pas rester là !

Kate se rhabille en vitesse. Je prends un sac, le bourre avec un coussin, des bouquins et quelques bricoles, on s’empare d’une lanterne.

Le type nous a vu et vient au-devant de nous, on monte dans la cariole qui s’élance dans la nuit.

– On va où ? demande Kate au bonhomme au bout d’un moment.
– Pour l’instant on file la route, on verra le reste après.

Horreur, j’ai reconnu la voix de cet imbécile de Bob, on n’est pas fauché avec ça !

Nous n’avons pas d’armes, et la situation risque de tourner au vinaigre quand il va s’apercevoir que le magot n’est pas là… Quelle andouille de ne pas y a voir pensé, il était pourtant bien évident que William n’allait pas garder une telle somme dans son ranch, l’argent devait maintenant dormir bien au chaud dans une banque du coin.

N’empêche qu’il va falloir nous débarrasser de Bob.

J’ai une idée, un peu simpliste mais ça peut marcher…

– On peut faire un arrêt pipi ? Demandais-je
– Justement j’y pensais, ! Répond Bob qui a la bonne idée de descendre le premier de la cariole.

Je prends les rênes !

– Yahouh ! La cariole s’élance laissant Bob seul dans la nuit noire. Il crie, il vocifère ! Pourquoi faire ? On ne va pas retourner le chercher !

La chevauchée en cariole atteint vite ses limites, on commençait à avoir sérieusement soif et les chevaux fatiguaient.

Nous avons fait une halte au lever du jour, permettant au cheval de se reposer, puis nous avons repris la route, un panneau indiquait la proximité d’une ville dénommé Mildred-City, nous ne connaissions pas,

– Je vous aurais bien embauché ! Nous dit le patron du saloon, mais nous sommes complets.

J’ai alors eu l’idée de nous placer sous la protection du pasteur local.

– Allez-vous faire pendre ailleurs, vous respirez le stupre à trois miles de distance…
– Voilà qui n’est guère charitable.

Et l’homme de Dieu nous claqua la porte au nez.

Nous avons repris la route, la faim commençait à nous tenailler. Quand on est équipé on peut trouver à manger dans la nature, en posant des pièges, ou en chassant, mais sans rien, bin on n’a rien.

Il fallait donc se décider à trouver quelque chose d’intelligent à faire. Pas si facile. On a fait une halte en pleine forêt près d’un minuscule ruisseau.

– Examinons la situation ! Ils vont être trois à nous courir après. D’abord Bob, parce qu’il est persuadé qu’on a embarqué le magot de William Buchanan. C’est lui le plus dangereux, il ne lâchera pas le morceau. Commençais-je.
– Hum
– Il y aussi, William, il peut vouloir se venger de l’affront qu’on lui a fait, mais à mon avis il ne va pas insister outre-mesure, après tout, on ne lui a rien pris.
– Ça ne nous dis pas ce qu’on fait ! Réplique Kate.
– Bin non, je n’ai pas d’idée.
– Si on se reposait un peu.
– C’est pas ce qu’on est en train de faire ?
– Si, mais on pourrait se détendre mieux ! Propose Kate, mais d’abord il faut que je pisse !

Moi aussi, j’ai envie, ce n’est pas le premier arrêt pipi que nous effectuons, et nous ne nous sommes pas cachées l’une de l’autre pour le faire, étant tout de même mal placées pour jouer les mères la pudeur. Mais en ce moment je crois deviner chez ma complice quelques intentions salaces.

– Tu veux me regarder ? Me demande-t-elle.
– Oui, pourquoi pas ?

Kate s’accroupit devant moi, à moins d’un mètre.

– Tu la trouve comment ma petite chatte ?
– Attendrissante !
– Tu veux me la lécher un peu ?
– Dis donc, qu’est ce qui t’arrive à être excitée comme ça ?
– J’en sais rien, et je m’en fous, l’excitation parois ça vient tout seul ! Allez fait moi plaisir viens lécher !
– Mais ton envie de pipi ?
– Après ! Alors tu viens ou pas ?

Bien sûr que j’y vais et ce ne sera pas une corvée ! Kate se couche dans l’herbe, jambes écartées et m’attend.

Kate possède une chatte très charnues avec des lèvres épaisses et en ce moment elle mouille comme une éponge.

J’approche ma petite langue et donne quelques premiers lampées. J’adore ce gout vaguement mielleux, Et pendant que je lèche, Kate s’est dégagée de son haut, mettant à l’air ses gros nichons dont elle entreprend de pincer les bouts.

Mes mains s’avancent sur son corps et la caresse. Elle me fait signe de m’occuper de ses seins. D’accord ! Mes mains remplacent les siennes et se sont maintenant mes doigts qui lui pincent ses pointes durcies.

En bas je continue à lécher, je décide de cibler son gros clitoris érigé comme une toute petite bite.

Quelques coups de langues ont alors suffit à envoyer Kate au paradis de la jouissance. Elle m’enlace, m’embrasse, se colle, une vraie sangsue.

C’est que cette petite fantaisie m’a copieusement excité et que je jouirais volontiers à mon tour ! Mais Kate avait un projet plus immédiat.

– Faut absolument que je pisse !
– Pisse ma belle ! Pisse !
– Tu la veux dans ta bouche ?
– Pourquoi pas ?
– Vicieuse !
– Dis donc, tu t’es regardé, toi ?
– Bien sûr que je me suis regardé ! Me répond Kate. Pute, salope, vicieuse, un peu gouine et fière d’être tout ça ! Allonge-toi et ouvre la bouche je vais te rincer le gosier.

En matière de pipi, je suis davantage donneuse que receveuse avec mes clients. Quand il y en a un qui veut me pisser dessus, je lui indique qu’il peut le faire s’il évite ma bouche. C’est au Green Saloon de Norton-City. qu’une collègue m’a initié à cette pratique un peu particulière. Elle m’a fait boire, la première fois je n’y ai pas vu grand intérêt, les fois suivantes j’ai apprécié.

Et voilà que le jet doré de Kate dégringole dans mon palais. Elle a le pipi gouteux, j’apprécie bien, mais ça descend trop vite, je ne peux plus suivre, Je tourne mon visage sur la gauche pour éviter de tousser.

C’est fini ! J’en ai plein ma chemise.

– Faillais l’enlever ! Me dit Kate.
– Je ne pouvais pas savoir !
– Ça va sécher !
– Oui, mais l’odeur !
– On croira que c’est de la transpiration… De toute façon tu ne vas pas aller draguer, je suppose ?
– Oui… bon… et si tu venais me lécher ?
– Tu voudrais ma petite langue dans ton abricot ?
– Oui, ça me dirait bien.
– Alors dégage le bas, je vais te faire monter au ciel !

C’est donc ce que je fais

– Soulève tes jambes, j’ai envie de voir ton trou du cul
– Non ! Après ! Je veux que tu me fasse jouir !
– Je peux bien te lécher le cul juste une seconde, non ? Insiste Kate
– Bon vas-y, mais s’il est mal essuyé, c’est tant pis pour toi !
– S’il est mal essuyé, c’est encore meilleur !
– T’es dégoutante !
– Hein ? Tu ne vas pas me dire que tu fais jamais de feuille de rose à tes clients ?
– Oui, mais c’est du business !

Et quand c’est trop douteux, je triche en remplaçant ma langue par un doigt mouillé, mais je n’ai pas besoin de lui dire. Et allez savoir pourquoi, l’image mon rapport incestueux avec ma mère me revient en esprit et plus précisément celle du moment où je lui ai léché l’anus. J’avais aimé ce moment délicieux.

Alors je ne sais ce qu’il m’a pris mais j’ai surpris Kate en lui disant :

– D’accord, tu vas me lécher le cul, mais je vais te lécher le tien d’abord !

Moment de stupéfaction de ma copine qui se reprend rapidement en me proposant qu’on le fasse simultanément.

– Il suffit de se mettre en soixante-neuf !

Ben oui, évidemment.

Et me voilà avec le trou du cul de Kate devant mon visage. Il est mignon son petit trou, une belle étoile marron clair. L’odeur c’est autre chose, on ne s’est pas lavé depuis notre fuite et pour s’essuyer le derrière nous nous sommes servis de ce que la nature pouvait nous offrir. Mais cette odeur musquée ne me rebute pas, J’avance ma langue rencontrant un gout assez fort et un peu particulier mais non désagréable. Quelques taches brunes sont, là tout près. Poussée par je ne sais quel démon, je léché tout ça. C’est ma foi pas mauvais, je n’ai pas dit que c’était un plat de roi, mais ça n’a rien d’affreux !

Je réalisais du coup que j’étais en train de lui lécher ses traces de caca, ça m’a plus amusée qu’autre chose.

La langue de Kate n’est pas restée très longtemps à butiner mon anus, la façon dont elle le faisait me procurait pourtant d’agréables sensations. C’est mon clito qu’elle butine à présent et dans l’état d’excitation dans lequel nos ébats nous ont rendus, je sens que je vais partir comme une flèche !

– Aaaaah !
– Lèche-moi , ne t’arrêté pas ! Me dit Kate.

Juste le temps de redescendre de mon nuage de plaisir et à moi d’actionner ma langue sur son bouton de plaisir. Elle non plus n’a pas trainée.

– Eh bien, dis donc, qu’est ce qui t’as excité comme ça !
– Si on te demande… Répondis-je mais tu as le droit de m’embrasser.
– J’ai une idée ! Dit alors Kate, en s’essuyant le menton.
– J’écoute.
– On va retourner chez William, on va jouer les repenties, comme il est amoureux de moi, il va me pardonner.
– Il va nous foutre une raclé, oui !
– Et alors, on en mourra pas :! On va bien préparer notre version, en chargeant Bob au maximum. On sera à l’abris et on va le tanner pour qu’il nous débarrasse de Bob.
– Je vais réfléchir !
– T’as une autre solution ?

Pas vraiment ! L’autre solution c’est de partir très loin, de changer d’Etat, mais ça complique beaucoup de choses, trouver de l’argent, des armes, se nourrir… Alors évidement quand on est des femmes plutôt bien faites et peu farouches on peut toujours trouver quelques bonhommes prêts à nous aider… Sauf que les choses ne sont pas si évidentes que ça, on ne sait jamais sur qui on tombe et ce n’est pas les mecs violents ou hypocrites qui manquent.

Je me dis alors qu’on peut toujours essayer la solution préconisé par Kate. J’ignore comment va réagir William, peut-être que Kate se fait des illusions, mais il ne va pas nous tuer.

A suivre

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5 réponses à Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 11 – Echappée nocturne

  1. Felicia dit :

    Se gouiner au clair de Lune dans la chaleur de l’Arizona, en voilà un fantasme qui me lait beaucoup

  2. Irma dit :

    Trop mignonnes ces deux là et pas mal cochonnes !

  3. Forestier dit :

    Toujours aussi passionnant et puis cette fuite dans l’inconnu est fort bien illustrée (sacrée coquines)

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