L’éducation de Charlotte – 4 – Une chienne docile par Skya69

 

L’éducation de Charlotte – 4 : Une chienne docile par Skya69

Le lendemain matin, j’ai longuement traîné au lit pour lui laisser le temps de bien réfléchir à sa nouvelle condition de femme de compagnie soumise et docile, attachée et menottée, son intimité totalement exhibée…

Elle ne pouvait pas me voir mais sa porte était restée ouverte. Et depuis mon lit, en me tordant un peu le cou, je voyais la peau si douce de ses cuisses et de son ventre, offerte et vulnérable…

Ses mouvements et quelques bruits indiquaient qu’elle était réveillée depuis au moins 9 heures du matin, mais j’ai pris un malin plaisir à rêvasser pendant plus d’une heure, imaginant les scénarios les plus fous qui me permettraient d’humilier et de soumettre Charlotte…

Mes divagations m’ont fait réaliser quelque chose que je ne m’étais jamais formulée explicitement.

Humilier Charlotte sans aucune retenue, la ridiculiser, afficher en public mon mépris pour cette petite dinde, la traiter comme une chienne ou un vulgaire objet : OUI tout cela me plaisait (et ça me plaît toujours) et j’avais envie de le faire avant tout parce que cela m’excitait. Mais j’avais envie de le faire aussi parce que je savais qu’elle aimait ça.

Je ne vais pas prétendre être totalement altruiste, et je voulais lui faire subir ces tourments pour mon propre plaisir avant tout. Mais c’était aussi son plaisir que je recherchais…

Au fur et à mesure de mes rêveries, je me suis d’abord rendue compte que j’avais envie de lui faire plaisir. De  » faire plaisir  » à  » plaire  » il n’y a qu’un pas et j’ai progressivement réalisé que par toutes mes manœuvres, je cherchais mon propre plaisir, mais aussi à lui plaire, et tout simplement à la séduire… A la rendre encore plus accroc à moi qu’elle ne l’était déjà.

Je ne sais pas si j’avais une forme de blocage psychologique, ou si je me mentais à moi-même, mais au bout d’interminables tergiversations, nue sur mon lit en continuant à me caresser distraitement l’intérieur des cuisses, j’ai fini par me rendre à l’évidence…

Oui, j’étais bel et bien amoureuse de Charlotte… Sur le coup j’en ai presque eu honte, et j’ai eu envie de lui faire payer… Lui faire payer quoi ?

Mes propres prétentions de femme bourgeoise qui refuse de s’avouer qu’elle est amoureuse d’une étudiante pas vraiment jolie et un peu vulgaire ?

Une forme de jalousie, peut-être que j’aurais voulu être à sa place à son âge, être aimée et dirigée par une femme mûre et sévère ?

Mes scrupules de ne pas être capable d’offrir à cette jeune femme que j’aime une vie de couple  » classique « , sans humiliation, sans domination ?

Rien n’était de sa faute, mais j’avais envie de lui faire payer.

Plus j’y pensais plus j’avais envie de la voir frustrée, honteuse, humiliée, rabaissée, docile et soumise, obéissante, jouissant sur commande à la sauvette dans un lieu public ou me demandant mon autorisation pour faire pipi, en larmes après que je l’aie punie, et malgré tout heureuse, amoureuse de moi et faisant partie de ma vie pour toujours…

Tout cela est assez paradoxal, et ce n’est peut-être pas très clair quand on ne l’a pas vécu soi-même. Je me suis moi-même levée un peu confuse, et dans un état assez fébrile.

Après m’être un peu remise de mes émotions, je me suis aperçue que cela faisait au moins deux heures que Charlotte était réveillée et m’attendait sagement dans sa chambre !

Je suis entrée nue dans sa chambre comme si c’était parfaitement naturel :

– Bonjour Charlotte !
– ???
– C’est parce que je suis toute nue que tu fais cette tête là ? Tu sais, on est entre filles, il n’y a que toi et moi dans l’appartement… Il ne faut pas te mettre dans des états pareils pour si peu…
– …
– Ho mais oui c’est vrai ! J’avais failli oublier tes fantasmes de petite vicieuse, c’est pour ça que tu me regardes avec ces yeux là ? Tu penses toujours à ces photos de moi en maillot de bain ma chérie ?
– …
– Tu sais il va falloir t’habituer à cette intimité entre nous ma chérie ! Après tout, on dort sous le même toit ! Et puis entre filles, c’est pas pareil ! Si tu es sage ma belle, tu seras autorisée certains soirs à voir ton petit copain…

Je faisais exprès de prendre tout cela à la rigolade, mais Charlotte continuait à me regarder bouche bée, partagée entre le désir de se rincer l’œil et la peur de se faire engueuler…

Voyant qu’elle avait la gorge sèche, des rougeurs aux joues et que son excitation montait manifestement, j’ai eu une idée : évoquer pour la première fois avec elle l’homosexualité et me moquer d’elle…

Je me suis rapprochée de son lit, et j’ai commencé à lui caresser le pied et la cheville d’un air détaché et moqueur à la fois… Sur un ton franchement ironique :

– Eh ben dis donc, tu m’as l’air complètement scotchée ma pauvre chérie !
– Je… Je…

Puis détachant enfin son regard de mes cuisses :

– Je vous demande pardon Madame, je ne voulais pas être inconvenante, je n’aurais pas dû vous…
– Mais dis-moi… Tu n’aurais pas des petites tendances homo espèce de grosse coquine ?
– Ho non Madame, je vous jure que…
– …
– Je ne voulais pas vous regarder Madame, je vous le jure, je suis désolée Madame !
– Ho la chochotte ! Tu fais ta timide, mais je suis sûre que tu n’es qu’une petite gouine vicieuse.
– Ho non Madame ! Je vous le jure !

Je me suis approchée de la tête de son lit, en laissant ma main remonter le long de sa cuisse, puis sa hanche… Lorsque mon sexe s’est retrouvé à 50 centimètres de son visage, à peu près à la même hauteur, j’ai commencé à masser doucement l’extérieur de mes grandes lèvres sans un mot…

La tension dans la chambre était palpable, Charlotte incapable d’émettre un son, et moi j’étais franchement excitée…

– Plus j’y pense, plus ça me paraît évident Charlotte, tu ne rêves que d’une chose : glisser ta langue à l’intérieur de mon sexe, et venir titiller mon clitoris… Avoue-le !
– …
– Regarde bien ma chérie, je vais écarter mes grandes lèvres, tu vois comme c’est doux et chaud à l’intérieur ? Et même peut-être un petit peu humide !!! Peut-être que tu me plais après tout, et que moi aussi je suis une lesbienne qui ne pense qu’à baiser, comme toi !
– Non… Je vous jure !
– Regarde bien ma petite chatte, comme elle est accueillante et bien ferme… Rien à voir avec la tienne, flasque et pleine de bourrelets ! Je suis sûre que tu aimerais y mettre ta langue !
– Je … Je …
– Ho ça va, je blague ! Et puis, si j’aimais les femmes, j’en choisirais des jolies ! Pas des grosses dondons dans ton genre ! Bon trêve de plaisanteries, je n’étais pas venue pour raconter des bêtises mais pour t’habiller.

D’un seul coup, j’ai coupé court à ses fantasmes, et je l’ai laissée dans son lit, stupéfaite et ne sachant sur quel pied danser, pour retourner me planter devant son armoire.

– Bon, tous ces mini-short  » fesses à l’air  » que tu m’as fait acheter, ça fait franchement pute ! Pas question que je t’accompagne dans la rue avec ce genre d’accoutrement. Qu’est-ce que tu dirais de cette jolie jupette avec le corsage assorti ?

J’ai sorti du placard pour lui montrer (elle était toujours menottée sur son lit), une jupe en tissu très léger, relativement opaque, mais qui se soulèverait au moindre courant d’air et un corsage dans la même matière, partiellement ajouré qui laissait voir la peau à certains endroits.

– Tu seras adorable dans cet ensemble ma chérie, j’espère qu’il te plaît, je vais t’enlever les menottes pour t’habiller.
– Heu Madame, je vois quel genre de tenue vous préférez, posez les sur mon lit, je sais choisir toute seule, et puis je vais m’habiller. Promis, je serai prête dans 5 minutes !
– Petite impertinente !!! Je ne tolérerai plus très longtemps ton insolence !!! Je crois que tu n’as pas bien compris le sens de l’éducation que tu vas recevoir.
– …
– Il n’est pas question que tu choisisses tes vêtements ou que tu t’habilles toute seule. De toute façon tu en es bien incapable ! Je me tue à te le répéter, je ne veux pas d’une étudiante déguisée en soubrette, ou une bonniche consciencieuse qui fait bien son travail. Non, tu es une chienne perverse, et je vais faire de toi une chienne docile qui sait se maîtriser…
– …
– Quand je parle de chienne, ce n’est pas une image pour une femme  » à la cuisse légère « , comme on dit !! Non une chienne c’est un animal, une femelle soumise et obéissante qui dépend entièrement de sa maîtresse ! Tu as déjà vu une chienne s’habiller seule ???!!!
– …
– Ca suffit maintenant, j’en ai marre de devoir tout t’expliquer ! Tes menottes sont ouvertes, mets-toi debout que je puisse t’habiller.
– …
– Tu as perdu ta langue ? Bof, tu peux bouder, ça m’est égal, ça te passera ! Voilà, lève la jambe que je te mette ta jupe. Ne bouge pas, je remonte la fermeture éclair. Donne-moi ton bras, voilà, une manche, et la deuxième, les petites sandales, c’est bon, tu es ravissante habillée comme ça ma chérie !

Après un petit bisou sur la joue, un sourire et une petite caresse sur la main pour lui remonter le moral, nous sommes passées à la salle de bain où ma petite chienne a eu droit à un moment de tendresse pour se remettre de ses émotions (elle n’avait pas dit un mot depuis un quart d’heure).

Je lui ai doucement et délicatement brossé les cheveux (légèrement bouclés), maquillé légèrement les yeux, encore des petits mots de réconfort et quelques caresses dans le cou, puis sur un ton enjoué :

– Allez ma puce, on y va, on a des courses à faire ! Tu vas avoir droit à des cadeaux !

En sortant, malgré le temps estival, j’ai bien remarqué que le petit vent faisait frissonner Charlotte, en particulier sur les bras et le haut des cuisses. Nous avons marché relativement longtemps (largement un quart d’heure) et j’imaginais sa chatte bien dodue s’ouvrir doucement comme une fleur pour laisser passer l’air frais entre ses lèvres intimes…

Nous avons échangé des banalités pendant le trajet, et une ou deux fois je lui ai parlé de ce mystérieux  » cadeau  »  » qui allait lui faire si plaisir « .

Je lui ai aussi rappelé qu’elle devait désormais systématiquement, en toutes circonstances sauf contrordre de ma part, se comporter comme si elle était ma fille dès lors qu’on était en public, et quel que soit le lieu, ou les personnes rencontrées.

J’avais prévenu Fabienne, une amie gérante d’un sex-shop en centre-ville, que je passerai la voir dans la matinée (sans lui en dire plus).

Fabienne est une très belle femme de mon âge, la même taille que moi, mais tout le contraire physiquement : blonde, pulpeuse, et une poitrine très généreuse, elle a les cheveux très longs qu’elle attache souvent en natte dans le dos, sans oublier de très grands yeux bleus, doux et pleins de tendresse.

J’ai vécu avec elle ma première relation sérieuse l’été de mes 16 ans, mais la vie nous a séparées l’hiver suivant.

Tout en restant amies, on s’est progressivement perdues de vue. Pendant plus de quinze ans, on n’a fait que se croiser chez des amis communs sans avoir l’occasion de se revoir vraiment et l’année dernière j’avais appris par hasard qu’elle tenait ce sex-shop.

Je lui avais déjà rendu visite à sa boutique deux ou trois fois comme on renoue les liens avec n’importe quel ancien camarade de classe, sans lui parler de Charlotte.

La discussion était restée très neutre ( » qu’est devenu untel ?  »  » Dans quel quartier habites-tu ? C’est fou les prix de l’immobilier par là-bas  » etc…), mais j’avais bien compris qu’elle préférait toujours les femmes.

Toujours est-il que c’est vers le sex-shop de Fabienne, plus de 20 ans après notre relation, que nous nous dirigions toutes les deux.

Sa vitrine est sobre, et son enseigne peu explicite, ce qui fait que Charlotte n’a pas compris de quel type de boutique il s’agissait quand nous nous sommes arrêtées devant et que nous avons franchi le seuil.

Sans que Charlotte réalise vraiment ce que je faisais, je l’ai prise par la main, et je suis entrée.

Fabienne était seule dans sa boutique, plongée dans une liste de stocks, cachée partiellement par une étagère.

– Bonjour Fabienne, c’est moi, Sylvie !
– Ho, bonjour Sylvie, c’est sympa de me rendre visite, c’est calme le matin !

A l’instant où elle a terminé sa phrase, elle a commencé à fixer Charlotte, laissant la place à un grand silence.

Vu la tenue de Charlotte, faisant plus jeune que son âge (plutôt 21 ans que 23), la manière dont je lui tenais la main, et dont elle-même se tenait, timide et légèrement en retrait, Fabienne s’est forcément demandé si c’était ma fille.

Quant à Charlotte, elle venait de comprendre où elle était, et hypnotisée par les couvertures de magazines porno, elle avait perdu sa langue…

Je n’ai pas laissé le temps à Fabienne de se poser plus de questions :

– Charlotte ??? Tu as perdu ta langue ou quoi, la moindre des choses serait de dire bonjour à Fabienne, c’est une amie de longue date tu sais !
– Heu… Je… Bonjour Madame…
– Fabienne, je te présente Charlotte.

Nous sommes venues te voir parce que Mademoiselle fête son anniversaire demain, et plutôt que de me tromper, j’ai préféré qu’on vienne choisir ensemble pour être sûre que son cadeau lui plaira !

– Ho c’est super ça Charlotte, tu en as de la chance, à ton âge j’aurai adoré que mam… Enfin que… Enfin, que… On m’offre ce genre de cadeau quoi !

Charlotte était rouge écarlate et pas loin de s’enfuir en courant, mais je lui tenais toujours la main et Fabienne, très bavarde, ne lui a pas laissé le loisir d’hésiter longtemps.

– Alors qu’est-ce que tu voudrais Charlotte ? Qu’est ce qui te ferait plaisir pour ton anniversaire ? Tu as déjà quelques jouets de dame chez toi ?
– …
– Sylvie avait raison ! Tu as perdu ta langue ma pauvre chérie !
– Toute la boutique de Fabienne est à toi Charlotte ! Si tu préfères on peut aller papoter à la caisse et te laisser choisir ce qui te plaît ?
– …

Elle était tétanisée et on aurait pu croire qu’elle resterait là toute la journée, figée, comme une statue. J’ai posé délicatement ma main sur son épaule pour essayer de la rassurer, et j’ai commencé à lui caresser la nuque pour l’aider à se détendre.

Tout en lui caressant doucement les cheveux pour ramener quelques boucles rebelles qui s’étaient glissées sous le col de son corsage, je me suis mise à lui parler tendrement :

– Charlotte ? Si tu ne veux pas aller regarder dans les rayons toi-même, et si tu ne sais pas non plus ce que tu veux, on va avoir du mal !
– …
– Charlotte, ma chérie, il me semblait qu’hier soir on avait commencé à parler de quelque chose qui pourrait être une bonne idée de cadeau ?
– Allez Charlotte ! Je te jure qu’à ton âge j’aurais rêvé qu’on me fasse un cadeau de ce genre ! Ne sois pas timide, si tu préfères aller choisir toute seule, je te promets que je te regarde pas.
– …
– Charlotte, ma puce, tu te souviens ce dont on a parlé hier soir ? Tu avais l’air plutôt contente de ce que je t’ai proposé ?
– …
Ben dis donc elle est complètement muette Charlotte ! Avec tout ce mystère que tu fais, j’ai vachement envie de savoir de quoi vous avez parlé toutes les deux hier soir !
– …
– Bon, tu peux peut-être me le dire toi Sylvie, ça pourrait aider Mademoiselle à se dérider ! De quoi elle a envie cette demoiselle ?
– Euh… Enfin, c’est un peu délicat… Charlotte a un petit problème… Elle fait souvent des petites bêtises le soir toute seule dans son lit… N’est-ce pas Charlotte ?

Les mots  » rouge écarlate  » sont insuffisants pour décrire l’état de Charlotte à cet instant. Je n’aurais pas été étonnée si elle s’était évanouie. Charlotte était le centre de toutes les attentions, et ça le mettait très mal à l’aise.

– Bah ma chérie, ne rougis pas comme ça tout d’un coup, tu sais on est entre femmes… Qu’est-ce que ces histoires de problème le soir dans ton lit ? Si tu cherches une veilleuse pour t’aider à t’endormir, tu t’es trompée de magasin !!!

– Tu n’as rien à craindre, tu peux tout raconter à Fabienne, on se connaît depuis plus de 20 ans !!!! Disons que… Tu fais parfois des petites bêtises hein Charlotte ?
– …
– Bon, pour faire simple, disons que Charlotte ne sait pas se contrôler, elle sait que c’est interdit, mais parfois elle…
– Tu fais pipi au lit ??? Non ??? Ne me dis pas que c’est ça ??? Je ne vends pas de couches tu sais !!!

J’ai bien vu que Charlotte se concentrait pour prendre son courage à deux mains et lâcher ce qu’elle avait sur le cœur, mais dieu que ça a été difficile !!

– Non… Non… C’est pas ça… Parfois, je… Je…
– …
– Je me masturbe toute seule dans mon lit alors que je sais que j’ai pas le droit…

Elle avait lâché ça d’une traite et d’un coup, elle semblait comme stressée, dans l’attente de la réaction de Fabienne ou d’un éventuel jugement.

– Je sais que c’est pas bien, je le sais… Mais j’arrive pas à m’en empêcher… J’ai honte…
– Tut tut tut… Pas de pleurnicheries ici, pour chaque problème il existe une solution ! Aucune cliente ne ressort sans avoir trouvé ce qui lui convient ! Viens par ici ma cocotte, j’ai ce qu’il te faut.
– …
– Il te faut une ceinture de chasteté, voyons quels sont les derniers modèles.
– …
– Les deux que nous vendons le plus sont celles-ci en cuir qui a presque la forme d’un string, avec un petit cadenas sur le côté. Elle a un petit côté sexy qui plaît aux jeunes femmes. Et cet autre modèle en métal, qui est plutôt  » gothique « . Il plaît plus aux hommes en général.

Charlotte était bouche bée devant cet étalage d’objets bizarres qu’elle imaginait trop bien faire irruption dans sa vie intime. Les 2 ceintures avaient manifestement sur elle un pouvoir à la fois d’attraction et de répulsion.

Elle n’osait pas les toucher et ne pouvaient pas détacher ses yeux du cadenas qui brillait sous les spots de la boutique.

– N’aies pas peur ma chérie ! Elles ne vont pas te manger ces ceintures ! N’hésite pas à les prendre en main pour décider laquelle te conviendra le mieux.
– …
– Tu t’imagines abandonner toute maîtrise sur ton intimité ? Laisser ce cadenas contrôler l’accès à ta minette ? Une sorte d’ange gardien qui te protégera chaque nuit de tes pensées lubriques…

Chaque soir, une fois que Sylvie t’aura mis ta ceinture, tu te sentiras libre instantanément. Tu n’auras plus à te préoccuper de ces problèmes de femme, de pudeur et de contrôle de tes désirs… Tu n’auras plus de questions à te poser…

Tu pourras te balader chez toi nue les seins à l’air, juste avec ta ceinture, sans avoir besoin de te préoccuper du regard d’autrui.

Que ce soit pour un homme ou pour Sylvie, et surtout pour toi-même, même nue, ta ceinture est un message clair : je n’ai pas de sexualité, je n’ai même plus besoin de contrôler mes désirs puisque je me suis libérée de leur emprise…

Lorsque tu portes ta ceinture, tu es à la fois extrêmement provocante, surtout nue (!) et totalement asexuée puisque tu es incapable de répondre à une sollicitation sexuelle.

Si tu décides au bout d’un certain temps de ne pas la porter que la nuit, au fur et à mesure que tu la porteras de plus en plus longtemps, tu éprouveras une vraie satisfaction à retrouver une forme de pureté intérieure. Tu pourrais en arriver à oublier ta propre sexualité. Si tu en arrives à ce stade, tu auras la satisfaction de ne plus être soumise à ta chatte…

Je me suis dit à ce moment-là que Fabienne avait un discours vachement bien rôdé pour embobiner les oies blanches comme Charlotte, quasiment un embrigadement, elle m’avait presque fait peur…

Charlotte semblait subjuguée, incapable de se rendre compte que cette ceinture exacerberait sa libido…

Incapable de se satisfaire, j’imaginais bien qu’elle ne penserait bientôt plus qu’à ÇA, totalement dominée dès lors que j’aurai le pouvoir d’ouvrir de temps à autres sa ceinture…

Soit l’effet exactement inverse de cette  » liberté  » que Fabienne lui promettait…

Captivée par Fabienne, elle a commencé à les manipuler, à comparer leur texture et à les positionner devant son ventre pour se mettre en situation.

Au bout de quelques secondes, un grand silence s’étant installé, j’ai repéré un autre modèle dans une sorte de latex rigide qui semblait percé sur le devant.

– Fabienne ? Et quel est ce modèle au fond ? C’est bizarre, il a comme un trou devant, s’il est ouvert en plein milieu, il ne garantit pas vraiment la chasteté de celle qui la porte !
– Tu as toujours le mot pour rire Sylvie ! Comme quand on était au lycée ! Ce n’est pas un trou, c’est un pas de vis !

On peut y visser une sorte de petit bouchon maintenu par un cadenas pour  » garantir la chasteté de celle qui la porte « . Hi Hi… Il n’y a que toi pour dire des trucs pareils, tu as toujours été une littéraire !

Mais on peut surtout y visser d’autres choses… Comme plusieurs modèles de godes spécialement conçus, qu’on peut visser vers l’extérieur pour faire un gode ceinture, ou bien vers l’intérieur… Pour que mademoiselle soit entièrement  » comblée « … Mais là aussi il y a un cadenas, ce qui signifie que le gode reste bien au fond de ta jolie petite chatte, tant que Sylvie n’a pas décidé de te libérer ! Pourquoi pas pendant plusieurs heures…

Pour une très jeune femme qui ne sait pas contrôler ses désirs, ce genre de traitement te passera très vite l’envie de te goder en cachette…

Pendant qu’elle écoutait Fabienne, captivée, j’ai lu dans les yeux de Charlotte un mélange de peur et d’étonnement, et j’ai aussi cru déceler furtivement un soupçon d’excitation…

– C’est fou ce qu’ils inventent maintenant !!! C’est incroyable comme gadget, je n’aurais jamais pensé que ça puisse exister !
– Détrompe toi Sylvie, ça n’a rien d’un gadget, d’après les commentaires de plusieurs de mes clients sur mon site de vente en ligne, je te garantis que c’est très pratique ! L’essayer c’est l’adopter !
– Si tu le dis… Ho mais regarde Charlotte, ce  » gadget  » existe aussi en couleur rose fuchsia. La ceinture est trop mignonne dans cette couleur ! Ça me donnerait presque envie de te l’offrir ! Qu’en penses-tu ?
– Heu… Je… Je ne sais pas, je…
– Avec un gode naturellement ! Dans ton cas, je pense qu’il serait systématiquement vissé vers l’intérieur… Hi hi hi… Regarde, le plus petit modèle est déjà d’une bonne taille, il te conviendrait ?
– Je… Je… On pourrait… Je vais rentrer là, je ne me sens pas bien…
– Charlotte, tu es ridicule, arrête de te comporter comme une enfant ! Nous sommes venues jusqu’ici, je suis contente de t’offrir ce cadeau, mais réfléchis bien avant de changer encore d’avis ! J’en ai plein le dos de tes caprices ! C’est la dernière fois que je te le dis, si on ressort d’ici sans ton cadeau, nous irons consulter une sexologue et ce sera franchement moins rigolo. D’autant plus que tu avais l’air d’en avoir envie ma puce…
Respire un bon coup et reprends tes esprits !
– Oui, oh pardon… Je comprends, je vais me calmer.
– Ne t’inquiète pas ma chérie, on a tout notre temps, je veux te faire plaisir.

Elle a commencé à retrouver son calme et à regarder de nouveau les différents modèles de ceinture.

Manifestement elle cherchait à gagner un peu de temps pour réfléchir, probablement pour essayer de trouver une échappatoire.

Au bout de quelques secondes, son regard s’est éclairé et elle a eu d’un seul coup l’air très sûre d’elle. Elle avait son idée pour sortir dignement de ce mauvais pas.

– Je n’avais pas bien regardé ce modèle fuchsia, vous avez raison Fabienne, il a l’air très mignon ! Vous pouvez l’attraper sur l’étagère ? J’aimerais le voir de plus près, avec le gode de la plus petite taille.
– Tiens voilà.
– C’est vrai qu’elle a l’air très confortable cette ceinture. Et puis la matière est douce ! C’est vrai que je l’aime bien. Hooo mince je n’avais pas vu le gode. C’est le plus petit modèle ?? Hoo non c’est pas possible, franchement il est énorme, il est beaucoup trop gros. Je vous remercie Fabienne, mais ce ne sera pas pour cette fois. Il me fait peur tellement il est gros. C’est gentil à vous mais je viens d’avoir une autre idée pour mon anniversaire.
– …
– Franchement c’est dommage, elle me plaisait bien cette ceinture !
– Charlotte, tu te moques du monde ou quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce cinéma ? Tu te souviens dimanche dernier quand je t’ai surprise avec trois doigts dans la chatte ? Ne me dis pas que ce gode te fait peur, c’est le plus petit modèle !
– Je… Je… Pour n’importe quel vêtement qu’on achète, on peut aller en cabine d’essayage. Là c’est quand même un accessoire beaucoup plus intime, et j’ai bien vu votre panneau  » essayages interdits « . Si au moins j’avais pu l’essayer, j’aurai peut-être changé d’avis, mais là il me semble tellement énorme !!!
– Essayer un gode ? Non mais tu délires complètement ! Bon, ça suffit, je n’ai que faire de petites pouffiasses indécises comme toi dans ma boutique ! J’entends la sonnette de la porte, c’est l’heure d’un mes plus fidèles habitués, Monsieur Babinet, alors tu vas être gentille de me laisser travailler, et va te choisir une  » play station  » ou une paire de chaussures pour ton anniversaire !

A cet instant, Charlotte était certaine que sa stratégie était gagnante, elle allait pouvoir sortir la tête haute…

J’ai pris Fabienne à part, et j’ai négocié avec elle pendant 2 ou 3 minutes en surveillant du coin de l’œil ma petite Charlotte qui dansait d’un pied sur l’autre, ne sachant pas trop à quoi s’attendre.

Au bout de quelques minutes, je suis retournée vers Charlotte d’un pas décidé.

– Charlotte ! Fabienne et moi on en a franchement marre de tes tergiversations ! C’est la dernière fois que je cherche à te faire plaisir. Si tu continues à faire la mauvaise tête, non seulement t’auras pas de cadeau, mais en plus tu passeras un très mauvais moment ce soir. Fabienne accepte à titre exceptionnel que tu essayes ce gode. Elle ne te le proposera pas deux fois, n’imagine pas une seconde refuser ! Evidemment tu te rends bien compte que c’est une faveur de cliente privilégiée qu’elle t’accorde. Pour la dédommager, elle te demande de sortir le grand jeu pour ce monsieur qui attend à l’entrée. C’est un habitué de longue date, fortuné qui plus est. Fabienne peut espérer augmenter significativement son chiffre d’affaires si elle lui fait plaisir. Dans l’arrière-boutique, Fabienne a quelques fauteuils et un divan, ainsi qu’une mini-scène qu’elle utilise pour des défilés. Tu vas réserver un spectacle privé au client de Fabienne. Tu vas te masturber rien que pour lui… Sans rien lui cacher ! Tu as intérêt à mettre du cœur à l’ouvrage. M. Babinet est très exigeant, et le spectacle ne s’arrêtera que lorsqu’il sera satisfait. S’il n’est pas satisfait de toi, je te jure que ça va barder. En échange tu auras le droit d’essayer le gode.
– Viens Charlotte, je vais te montrer l’arrière-boutique. J’espère que tu as conscience que je n’ai jamais proposé de telles conditions à une cliente sur un article de  » plaisir solitaire « . Si tout le monde me demandait la même chose, mon magasin coulerait immédiatement. Et puis, après tout, même en termes de réglementation c’est limite. Enfin… Pour faire plaisir à Sylvie… Et si c’est la seule manière de te convaincre…

Enthousiasmée par mon idée, j’en avais presque oublié Charlotte, au bord des larmes, qui faisait la tête de quelqu’un qui se dirige vers l’échafaud.

– Je… Je… Je veux tout arrêter, je veux rentrer chez moi… S’il vous plaît…

Fabienne a dû en déduire que Charlotte voulait juste arrêter le shopping pour la journée, mais j’avais bien compris qu’elle parlait d’interrompre définitivement notre relation.

Attendrie, Fabienne était sur le point de prendre le parti de Charlotte.

– C’est vrai qu’elle a l’air fatiguée… C’est l’émotion de venir pour la première fois dans un sex-shop ! Rentrez tranquillement Sylvie, y a pas de stress, vous reviendrez la semaine prochaine.
– Il n’en est pas question, ce n’est qu’un caprice de plus.

Ce n’était pas la première fois que je décidai de jouer le tout pour le tout avec Charlotte…

– Elle fait sa mijaurée, mais je suis sûre qu’elle en meurt d’envie d’écarter les cuisses devant un inconnu… Sentir son regard s’attarder sur tes lèvres luisantes de mouille, faire ressortir ton petit clitoris rien que pour lui… Hein que tu en as envie ma chérie ?

Je me suis rapprochée d’elle pour lui caresser doucement les cheveux et lui prendre la main, la rassurer. Elle s’est laissé faire mais ce n’était pas encore gagné.

– Je… Non… Je veux rentrer…
– Je sais mieux que toi ce que tu veux ma puce, mais il y a un moyen d’être certaines, on va laisser parler ta chatte…
– …
– Donne-moi ta main ma belle, laisse-moi faire… Voilà baisse doucement ta jupe… OK, si tu ne veux pas nous montrer ton petit trésor, on va faire autrement… Voilà, vas-y glisse tes doigts sous ta jupe… Colle ta petite mimine bien à plat sur tes lèvres grassouillettes…
– …
– Maintenant, c’est très simple, soit ta chatte est toute sèche et je me suis trompée sur ton compte. Je sais reconnaître mes erreurs, ça voudrait dire que tu es sage et raisonnable, tu pourras oublier toutes ces histoires et tu n’auras pas besoin de cette ceinture. Soit ta chatte est trempée, et tu seras bien obligée de reconnaître que tu en as besoin !
– …
– Alors ?
– …
– Charlotte, on t’attend !

D’une toute petite voix à peine audible, Charlotte a balbutié :

– Ou… Oui…
– Quoi, oui ?
– Oui, je…
– Charlotte, c’est la dernière fois que je te le dis, soit tu nous montres que tu n’es pas excitée, soit tu répètes mot pour mot après moi  » Je suis trempée comme une chienne en chaleur, ma chatte en ruisselle « .

Manifestement incapable de répéter la phrase humiliante et obscène que j’avais prononcée, Charlotte a commencé à se masturber en sanglotant.

– Laissez-moi jouir, je vous en supplie… Maintenant… Pas devant ce monsieur.

Après avoir délicatement retiré sa main pour l’empêcher de se donner du plaisir, je l’ai forcée à se retourner pour faire face à M. Babinet qui se dirigeait déjà vers l’arrière-boutique pour assister au  » spectacle « .

– Certainement pas ! Tu n’es qu’une petite chienne obscène. C’est Monsieur Babinet qui en décidera.

M. Babinet avait une petite soixantaine, un look de cadre supérieur très élégant et manifestement aisé.

Son costume trois pièces et sa cravate étaient impeccablement ajustés. J’ai réalisé, en sortant de la boutique après l’exhibition de Charlotte, qu’il n’avait pas ouvert la bouche une seule fois et n’avait pas laissé transparaître le moindre signe d’excitation ou de trouble pendant tout le spectacle.

Charlotte portait toujours son corsage très léger et sa jupette assortie, mais le maquillage avait disparu, noyé dans les sanglots.

D’une démarche mal assurée, sans bien réaliser ce qui lui arrivait, Charlotte est entrée dans la salle que Fabienne appelle son  » théâtre « , pendant que M. Babinet prenait place dans un confortable siège type  » fauteuil de cinéma « .

Fabienne connaissait manifestement bien son client.

Nous avons aussi pris place dans des fauteuils faisant face à la scène, à côté de M. Babinet.

Elle m’a indiqué dans un murmure qu’il resterait silencieux et que c’est elle qui guiderait Charlotte afin de satisfaire les fantasmes de son unique spectateur. Je n’ai d’ailleurs pas dit un mot non plus, laissant Fabienne prendre les choses en main d’un ton autoritaire et assuré :

– Marche sur la scène Charlotte. De long en large. Nous te regardons.
– …
– NON ! ARRETE CA IMMEDIATEMENT ! Je ne t’ai pas demandé de toucher à ton sexe ni de te déshabiller, juste de marcher !
– …
– C’est bien. Maintenant imagine que tu es une pute… En fait… non ma chérie, tu n’as rien à imaginer… TU ES UNE PUTE. Une catin qui n’a pas baisé depuis plusieurs jours et qui a hâte de voir son premier client de la journée.
– …
– Tortille du cul, cambre-toi, mordille tes lèvres, chauffe tous les passants…
– …
– C’est bien… Tu repenses à ton dernier client, la semaine dernière. Il t’a fait jouir comme rarement… Il t’a humiliée en marchandant ton tarif au prétexte que tu as pris beaucoup de poids depuis la dernière fois. Il t’a humiliée en se retenant de jouir pour  » ne pas décevoir sa femme « . Il t’a humiliée en te demandant de  » te frotter comme une petite chienne  » pour  » te finir sur sa cuisse « , après t’avoir bien excitée. Il t’a humiliée et tu as aimé ça… Tu as joui tellement fort…
– Hhhnnn… Gnnnn…
– Tu en oublies que tu es dans la rue, tu es perdue dans tes pensées… Tu ne caches rien aux passants qui t’ont remarquée. Les mouvements de ton bassin sont de plus en plus obscènes, ta respiration s’accélère, ta poitrine semble vouloir sortir du corsage… Si tu ne te ressaisis pas, tu vas bientôt en arriver à te masturber en pleine rue et en plein jour au milieu de ce quartier très touristique…
– Hummmmm… Hhhhhnnn…
– Hop hop hop Charlotte, reprends tes esprits !
– S’il vous plaît…
– Calme-toi ma belle, le spectacle vient à peine de commencer… Et puis n’oublie pas que si nous sommes ici, c’est aussi à ta demande, pour te permettre d’essayer ce gode ! Tiens, prends le en main, caresse le tout doucement…
– …

– Fais le glisser entre tes deux grosses tétines gonflées de désir… Voilà, des va-et-vient dans ton décolleté, tout doucement. C’est bon, hein ma chérie ?
– …
– Charlotte ? Je t’ai posé une question !
– Oui… Oui ! C’est bon…
– Peut-être que tu aimerais le sucer maintenant ? Peut-être que tu aimerais nous montrer ton visage de chienne en chaleur déformé par le désir et par cette grosse queue que tu vas sucer goulument ?
– Oui… J’aimerais… La sucer…
– Hep hep… Un instant ma grosse ! Ton corsage et ta jupe sont encore à peu près présentables… Mais les chiennes dans ton genre bavent très vite quand elles s’excitent et tu ne mettras pas longtemps avant de tacher ta jupe avec ta mouille… Fous toi à poil, montre nous tes bourrelets ! Au moins tu ne risques pas de souiller tes vêtements et tu seras à peu près présentable quand tu ressortiras !

D’un geste rapide et maladroit, presque timide, Charlotte a enlevé son corsage, l’a fait tomber devant elle, et a laissé sa jupe glisser le long de ses cuisses. Pour finir, d’un coup de pied, elle a envoyé ses vêtements rouler sous un sofa sur le côté de la scène.

Pendant plusieurs secondes, elle s’est tenue silencieuse face à nous, n’osant pas trop cacher son sexe, presque timorée d’un seul coup alors que quelques secondes plus tôt elle exhibait son désir et son excitation. Elle essayait tout de même de cacher à moitié sa poitrine en faisant semblant de soutenir avec ses mains ses seins trop lourds.

– Eh bien Charlotte ?
– Euh… Voilà madame… Vous aviez raison, je risquais de salir ma tenue.
– Voilà quoi ? Il y a un problème avec ta poitrine ?
– Euh… Non… Je… Non… Pardon…

D’un seul coup, raide comme un piquet, elle a plaqué ses bras le long de son corps, de plus en plus mal à l’aise. Ses seins sont retombés, lourds et pleins, dans leur position naturelle.

– Parfait ! Maintenant montre nous comme tu suces bien Charlotte !
– …
– …
– …
– Je ne t’ai pas autorisée à t’arrêter Charlotte ! M. Babinet aimerait te voir sucer pendant de longues, très longues minutes !
– …

Un peu empruntée au début, Charlotte a fini par oublier son public, fermant à moitié les yeux et prenant manifestement beaucoup de plaisir à sucer son jouet en silicone.

– C’est bien ma belle ! Allonge toi sur le sofa maintenant, il est temps de vérifier que ce gode est bien à ta taille.
– …
– Voilà, les pieds sur l’accoudoir, les genoux bien relevés, les cuisses écartées au maximum.

Tu n’as qu’à imaginer que tu es chez la gynécologue, on veut tout voir ma chérie !

– Euh… Je… Vous êtes sûre ? C’est quand même gênant. Juste pour essayer, il n’y a pas besoin de…
– Qu’as-tu encore à te plaindre ? Tu es bien installée sur un canapé confortable, tu as un public rien que pour toi. Que veux-tu de plus ? Tu trouves cette position gênante ? Pauvre idiote !!! Je peux faire bien pire tu sais !!! Peut-être que tu préférerais que ce soit moi qui te le foute dans le cul ? A quatre pattes, pour que tout le monde voit ton petit trou s’ouvrir et tes mamelles pendre jusqu’au sol ?
– Ho non… Je… Non…
– Inutile de faire ta mijaurée, tu as envie que je t’encule, je le sais ! Peut-être même que tu prends plus de plaisir par derrière ?
– Non… Non, s’il vous plaît !?
– Alors obéis ! Maintenant !

Fabienne a presque hurlé ces derniers mots et Charlotte a même sursauté.

Docile, elle a commencé à se branler frénétiquement avec le gode. Elle était comme un automate, effrayée par Fabienne, j’avais l’impression qu’elle n’avait plus conscience de ce qui l’entourait.

Ses mouvements sont progressivement devenus plus naturels, et pendant qu’elle se godait avec entrain, j’ai vu son corps onduler en cadence et sa respiration s’accélérer en quelques minutes.

Sa main gauche pinçait les tétons et griffait la peau si blanche de ses seins.

Elle se mordait la lèvre, gigotait dans tous les sens et n’arrivait pas à enfoncer le gode suffisamment loin pour calmer son excitation.

Elle donnait l’impression de vouloir se transpercer le bassin tellement ses gestes étaient rapides.

Elle était toujours coupée du monde, dans sa bulle. Mais ce n’était plus à cause de la honte ou des cris de Fabienne. A cet instant, le plaisir et le désir ont pris possession de son corps.

J’ai vu dans ses yeux un déclic s’opérer. J’ai compris qu’elle m’appartenait pour de bon désormais, que je pouvais tout lui demander et qu’elle m’obéirait au doigt et à l’œil.

Son éducation n’était pas pour autant terminée, mais elle venait de faire le choix d’abandonner sa conscience, sa personnalité et sa vie d’avant pour devenir MA CHIENNE.

Une relation unique entre ma chérie et moi a démarré ce jour-là et ne prendra fin que le jour où l’une de nous deux rejoindra l’au-delà.

Voyant que M. Babinet était satisfait, Fabienne s’est approchée de Charlotte et lui a brusquement retiré le gode des mains.

– Manifestement il est à ta taille ! N’est-ce pas Charlotte ? L’essayage est terminé. Sylvie, je suis désolée d’accélérer les choses et d’interrompre cette scène touchante, mais j’ai pris beaucoup de retard pour l’ouverture du magasin.
– Nonnnnnn… Laissez-moi jouir, je vous en prie !
– Ce n’est pas à moi d’en décider. Tu négocieras avec Sylvie !
– S’il vous plaît…
– On verra ça à la maison, rhabille toi Charlotte !
– Mais… Je… Je peux pas ! Vous voyez bien dans quel état…
– Tu cherches des prétextes ma belle !

J’ai fini par reconnaître qu’elle ne pouvait pas prendre les transports en commun dans cet état (ces vêtements ne cachaient pas complètement les traces de son plaisir) d’autant plus qu’elle pouvait à peine marcher, encore sous le coup de l’émotion et l’excitation.

Jamais à court de surprises pour ma chérie, j’ai eu une idée.

– Bon, écoute, je vais payer le gode à la caisse avec Fabienne. Laisse-moi le temps de régler une ou deux bricoles avec Fabienne, et je te jure que dans cinq minutes chrono tu pourras jouir !
– Hoooo ouiii ! Merciiii !

En tapant le code de ma carte bleue, j’ai discrètement appelé un taxi.

Une ou deux minutes plus tard, j’étais de retour dans l’arrière-boutique.

Sans autre explication, j’ai pris Charlotte par le bras :

– Un taxi nous attend.
– Mais… Mais je croyais que je pourrai…
– Obéis !

Nous nous sommes engouffrés dans le taxi sans que le chauffeur remarque l’état de Charlotte.

Le temps que je lui donne mon adresse, Charlotte s’est assise derrière lui, espérant qu’il ne la regarderait pas.

La voiture avait à peine démarré que Charlotte chuchotait, inaudible et au bord des larmes :

– Vous m’aviez promis ! Vous m’avez menti !

Sans un mot, je lui ai tendu discrètement une enveloppe kraft dans laquelle j’avais emballé son gode.

Sur l’enveloppe, j’avais écrit à la va-vite, devant la caisse de Fabienne :  » GODE TOI MAINTENANT ! Et ne fais pas semblant. Si tu ne jouis pas pendant le trajet, tu seras sévèrement punie.  »

A suivre…

 

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4 réponses à L’éducation de Charlotte – 4 – Une chienne docile par Skya69

  1. Vorimore dit :

    dialogue impossible
    – Peut-être que tu aimerais le sucer maintenant ? Peut-être que tu aimerais nous montrer ton visage de chienne en chaleur déformé par le désir et par cette grosse queue que tu vas sucer goulument ?
    dialogue pas cool
    – Hep hep… Un instant ma grosse ! Fous toi à poil, montre nous tes bourrelets !

  2. barry dit :

    Un très bon récit érotique comme je les aime

  3. folencher dit :

    Effectivement la chienne est docile et le récit bien excitant

  4. normAnd dit :

    Tres belle histoire et tres bien ecrite felicitation

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