Novassa (Vargala – 2) 7 – Un vaisseau pour Murenko, suivi du retour d’Enzo par Nicolas Solovionni

Résumé du chapitre précédent : Le partage du butin après la prise du Siegfried 7 par les pirates et la vente de l’équipage et des passagers à un trafiquant d’humains se passe très mal. Jerko est cliniquement mort et Wilcox abandonné sur la planète Muzdel. Sur Vargala, Murenko digère mal son échec et tente de convaincre Héka de manipuler Leiris
Pour le résumé du livre 1, voir au chapitre précédent.

7 – Un vaisseau pour Murenko, suivi du retour d’Enzo



Un vaisseau pour Murenko

Yassaka Murenko commençait à déprimer gravement… Il fit ses comptes et constata que la réalisation de ses projets devenait de plus en plus compromise. Certes, il pouvait toujours s’acheter un vaisseau… mais il lui faudrait taper dans le bas de gamme et ne pourrait se permettre aucune fantaisie… Mais était-ce bien raisonnable, il fallait ensuite le rentabiliser, payer l’équipage, tout un tas de choses qui étaient loin d’aller de soi… Il lui faudrait pourtant bien prendre une décision !

Il finit par se confier à Winah, puisqu’il n’y avait plus qu’elle pour l’écouter et cette fois il lui dit tout !

– Tu m’aurais tout expliqué dès le début, j’aurais peut-être pu t’aider autrement !
– Oui, mais c’est toujours facile de dire après, ce qu’il fallait dire avant…
– Il faut que tu fasses table rase de tout ça ! On tire un trait, tu me dois de l’argent, il faudra que tu me le rendes. Mais tu arrêtes de rêver… Par contre je veux bien t’aider à démarrer si tu achètes un vaisseau…J’ai du fric, tu sais…

Et oui, tirer un trait ! Toute cette folle et onéreuse course poursuite s’était terminée par le plus cruel des fiascos, il fallait bien se rendre à l’évidence. Seul Leiris avait désormais les logiciels, un Leiris intouchable sur Vargala, puisque protégée par Kéni Nigelson la propriétaire de la Maison Parme, elle-même sans doute en cheville avec la mafia locale. Sans doute était-il moins intouchable dans l’espace, mais Héka sa complice potentielle qui s’était faite embaucher à ses côtés avait manifestement envie de jouer cavalier seul !

– Ok, je laisse tomber ! Je vais me faire embaucher sur un vaisseau en partance…
– Et tu vas me rendre comment l’argent que tu me dois ?
– Je ne sais pas, Winah, je ne sais pas !
– Combien tu es prêt à débourser pour un vaisseau ? Insista Winah. On m’a dit qu’il y avait parfois de bonnes occasions…

Ils discutèrent, négocièrent, virent ce qu’ils pouvaient faire ensemble… Cette volonté de coopérer assez inattendue de la part de Winah le réconforta, mais le compte n’y était pas ! Avec les logiciels de Palinsky, il aurait pu se permettre de faire du crédit qui aurait été vite remboursé. On n’était plus dans ce cas de figure.

Par dépit et sans y croire une seconde, il téléphona à Kéni :

– Il vous manque combien ?
– Avec mon amie Winah, on n’a réuni que 80% de la somme nécessaire.
– O.K. Donnez-moi vos coordonnées bancaires, je vais vous faire un transfert des 20 % manquant.
– Je ne sais pas quand je pourrais vous rembourser.
– Je ne vous prête pas cet argent, je vous le donne.
– Me le donner, mais vous voulez quoi en échange ?
– Rien, il me plaît de récompenser ceux qui ont été correct avec moi !
– Merci, princesse, je peux passer vous faire un bisou ?
– Oui, mais ça ce ne sera pas gratuit.

Dingue ! Il était fou de joie ! Il allait avoir son vaisseau à lui, certes sans les logiciels… mais c’était toujours ça…

– On va boire un coup, pour sceller notre alliance… On va même pouvoir faire mieux que ça ! Un peu de sexe ? Une petite orgie, ça te dirait ? J’attends un client dans une heure… ça te dirait de te faire enculer ?
– Je ne suis pas homo, Winah, tu le sais bien !
– Oui, mais tu es maso, donc si ta maîtresse préférée a envie que tu te fasses enculer, qu’est-ce que tu réponds ?
– Evidemment si on voit les choses comme ça, ça change tout !
– Bien sûr que ça change tout ! Allez déshabille-toi mon petit biquet !
– Je croyais qu’il ne venait que dans une heure, ton client !
– Tu vas arrêter de discutailler et te foutre à poil, s’il te plait, sinon je t’en colle une…
– Bon, bon !

Winah attacha ensuite son complice sur une chaise…

– Je te laisse, j’ai une course à faire, je serais là dans une heure avec le gars dont je t’ai parlé, si tu as un vrai problème, tu gueules… Poupette est là et elle viendra voir.

Et voilà ! Se dit Murenko, si c’est un piège je suis tombé en plein dedans ! De nature anxieuse il avait toujours tendance à imaginer les choses par leurs pires éventualités… Mais pourquoi donc Winah lui aurait-elle tendue un piège ? Mais c’est vrai aussi que depuis le début de cette histoire, pas mal de ses certitudes s’étaient bien brisées. Il tira sur ses liens, sans succès, cette chipie savait parfaitement bien faire les nœuds. « Une spécialiste des nœuds ! » Songeât-il et cette remarque idiote lui dessina un sourire. Pas bien longtemps… Si Kéni avait agi par reconnaissance, il se demandait en revanche quelle mouche venait de piquer Winah d’investir dans l’achat d’un vaisseau. Le risque pour elle était énorme, il suffisait d’un incident, d’un transport qui ne rapporte rien, et dans l’impossibilité de payer l’équipage, il faudrait revendre… Tout cela n’était pas très clair…. Et puis si l’affaire se faisait il faudrait qu’il se constitue un équipage… pas trop difficile… les officiers ce serait déjà plus compliqué… Il pesta de nouveau contre Héka qui l’avait lâché comme une vielle culotte… Il offrirait le poste de second à Morgan, si ce dernier acceptait… Content de son idée il sourit une deuxième fois.

L’heure lui parut interminable, mais la tenancière finit par revenir, accompagnée de la blonde et pulpeuse Poupette, ainsi que d’un joyeux inconnu à la peau noire. L’angoisse remonta dans le creux de la gorge de Murenko. Il n’y eut aucune présentation et tandis que Winah libérait son prisonnier au grand soulagement de ce dernier, le nouveau venu s’empressa de se déshabiller, libérant un sexe de fort belle taille.

– A genoux, toi ! Ordonna la dominatrice à l’adresse de son complice.

Il obtempéra sans problème !

– Alors tu la trouves comment sa bite ?
– Ben, c’est une bite ! Une bite noire !
– Oui, j’avais remarqué, mais ce n’était pas ça ma question ! Je t’ai demandé comment tu la trouvais ?
– Ben…
– Ben quoi ? Il faudrait mieux qu’elle te plaise, parce que je vais te demander de la sucer, et après il va te la foutre dans le cul…
– Je n’ai plus trop envie, en fait !
– Tiens ! Feignit de s’étonner Winah, tout à l’heure, tu semblais d’accord pourtant.
– Oui, mais tout à l’heure, je ne l’avais pas devant moi…
– Bien on régler ça ! Poupette prend une cravache et passe m’en une autre ! Vous les mecs vous vous mettez à genoux, tête contre le sol, et le cul relevé… Attention on va faire ça en cadence. Poupette, tu donnes le premier coup, c’est moi qui donnerai le dernier, tant que je n’arrête pas, tu n’arrêtes pas non plus, OK ?

Les deux hommes obéirent et se positionnèrent au sol dans cette position qui se voulait humiliante.

– Mieux que ça, relevez bien vos petits culs de pédés…. Mieux que ça, j’ai dit ! Répéta-t-elle assénant le premier coup de cravache sur le cul du pauvre Murenko qui poussa un cri de douleur.

Poupette imita immédiatement sa patronne en frappant à son tour le derrière du black qui lui ne broncha pas. Winah frappa de nouveau faisant de nouveau râler sa victime.

– Je trouve qu’elle est bien douillette ma petite pédale, aujourd’hui ! Se moqua-t-elle
– Il devrait prendre exemple sur le mien, lui au moins il sait se tenir ! Ajouta Poupette qui venait de frapper encore plus fort sa propre victime.

Ce petit jeu dura un petit moment, Winah imprimant son rythme à cette double flagellation, parfois en tapant dans la foulée du coup de Poupette, parfois en faisant lanterner tout le monde pour mieux frapper ensuite.

– Bon on passe à autre chose, relevez-vous mais restez à genoux, face à nous cette fois :

Winah alla chercher deux paires de pinces, en tendit une à Poupette et accrocha les siennes après les bouts de seins de Murenko qui s’efforça avec difficulté à ne pas crier… Pour lui c’était supportable mais limite… aussi quand la dominatrice entrepris d’y rajouter les doigts afin d’augmenter la pression, il hurla. La dominatrice, retira alors les pinces et les fixa de façon moins blessantes, mais gratifia le soumis d’une bonne paire de gifle !

– Qu’est-ce que tu peux être douillet !

Le soumis black lui ne bronchait pas mais ses grimaces en disait long, il se trouvait au niveau où la douleur reste la douleur et n’est pas encore transcendé en plaisir.

– Ils doivent avoir soif, les pauvres biquets après toutes ces émotions ! Se moqua Winah en enlevant enfin les pinces.

Murenko respire, le plus dur est passé, enfin presque, il lui faudrait tout à l’heure supporter une sodomie avec un engin sans doute un peu gros pour son fondement, mais il faisait confiance à la conscience professionnelle de Winah… pour l’instant ça allait donc être la séance uro, et il était loin de détester ce genre de choses.

Il changea de mine quand il se rendit compte de ce que préparaient les deux femmes. Poupette s’était couchée sur une petite table de massage, le cul relevé et Winah était en train de lui introduire dans l’anus le contenu d’une grosse poire à lavement ! Voilà le genre d’expérience qu’il n’avait jamais fait… Les deux femmes alternèrent leur position. Il n’y avait plus aucun doute, il allait y passer… Il pria les dieux du cosmos que ce qui allait sortir de leurs culs ne soit pas trop pollué.

– Alors prêts à boire un coup, les mecs ?
– Bien sûr ! Répondit le black !
– C’est du jus de cul ! Cent pour cent naturel ! Tu vas te régaler, hein, petit esclave !
– Je ne sais pas… tenta Murenko
– Tu ne sais pas ! Tu ne sais jamais rien de toute façon ! Allez en position, on n’a pas que ça à faire !

Et après que Poupette ait disposé une grande bâche au sol, les deux hommes s’allongèrent dessus pendant que les deux dominatrices se positionnait à califourchon au-dessus de leurs soumis respectifs, l’anus à quelques centimètres de leur bouche.

Il n’y eu aucune attente, le cul de Winah se vida, libérant une eau d’une couleur douteuse et au goût très âcre.  Murenko n’insista pas et n’avala qu’une toute petite quantité de ce breuvage qu’il aurait été de toute façon bien incapable d’ingurgiter totalement vu la cadence à laquelle ça dégringolait.

Le black bandait comme un cerf. Winah le fit alors se relever.

– Tu as vu ce qui t’attend, elle est belle, hein !
– Oui, elle est belle ! Répondit Murenko, plus pour aller dans le sens de sa maîtresse que par conviction personnelle.
– Oui, mais en attendant, on s’en est foutu partout, vous allez nous nettoyer les fesses, les garçons ! On va changer, toi tu vas nettoyer Poupette.

Murenko soupira, parce que cela ne lui disait rien du tout… Les cuisses et les fesses de la belle Poupette étaient toutes mouillées et polluées. Il ferma les yeux, et se mit à lécher un peu à l’aveuglette, c’était moins pénible qui l’aurait cru, suivant les endroits, le goût était soit un peu âcre soit carrément neutre…

– Tu fais n’importe quoi ! Par dire Poupette ! Lèche-moi le trou !

Il se doutait bien que ça finirait comme ça, et il obéît.

– Maintenant tu peux le sucer ! Intervint ensuite Winah, en lui présentant le bâton d’ébène de l’autre soumis.

Murenko plus excité qu’il ne voulait bien le dire, engloutit le sexe offert, la texture était douce, l’odeur légèrement forte mais bien plus sympathique à son goût que celles qu’il venait de subir. Le black fit signe que si la fellation se continuait de la sorte, il risquait de jouir… Alors au grand dam de Murenko qui commençait à trouver ce petit jeu de sucette très excitant, elle le fit se retourner à genoux, cul relevé… Il fallait bien que ce moment arrive ! Il sentit qu’on lui barbouillait l’anus de gel, puis le gland se mit à quémander l’entrée. A sa grande surprise, ça entra de suite. Il poussa un grognement. Son organisme se défendait comme il le pouvait contre ce corps étranger.

– Non, non, on arrête ! Rouspéta-t-il
– C’est normal, supporte, ça ira beaucoup mieux dans quelques instants…
– Non, non !
– T’occupe pas de qu’il raconte, encule-le, mais va doucement.

Effectivement dès que la black eut commencé ses va-et-vient, le frottement de son organe sur sa prostate lui provoqua une sorte de trouble qui bientôt pris le pas sur l’aspect douloureux de la chose.

– Ça va mieux ?
– Oui !
– Alors vas-y-toi, tu peux jouir dans son cul.

Le black ne se le fit pas dire deux fois, il accéléra, provoquant chez le sodomisé de curieuses ondes de plaisir et déchargea en moins de deux minutes, laissant Murenko à demi groggy.

Poupette fit alors comprendre à son client que la séance était terminée, celui-ci après s’être sommairement lavé la quéquette, se rhabilla et disparu après les politesses d’usages.

– Mais c’est que je n’ai pas joui ! Fit remarquer Murenko.
– Je sais bien, mais maintenant on est entre nous, on va s’en occuper ! Ça t’a plu ?
– Ça va !
– Tu recommenceras !
– Je ne sais pas, je ne dis pas non !
– C’est bien ! Poupette tu va nous chercher du champagne et tu vas lui faire une bonne pipe !
– Avec plaisir, madame !

Le retour d’Enzo

Dans le camp des exclus, Doria, le chef local se faisait tirer l’oreille pour libérer Bianca-Enzo comme il l’avait promis. Se débarrasser de sa petite favorite lui coûtait… Pouvait-il prendre le risque de se mettre à dos la mafia de Vargala pour une femme qui n’était même pas une femme… seulement pour l’instant cette créature, il l’avait dans la peau ! « Si c’est elle qui ne veut pas partir, je ne veux quand même pas la forcer à le faire »

– Reste avec moi, je te comblerais de cadeaux.
– Ce n’est pas ce qui avait été prévu, Doria, on s’était mis d’accord pour un mois terrien supplémentaire, dans cinq jours ce sera fini.
– Tu vas faire de moi le plus malheureux des hommes…
– Me fait pas croire que tu es fidèle en amour. Un jour tu en trouveras une autre, et je ne t’intéresserais plus… alors un peu plus tôt un peu plus tard !
– Je te ferais bien fouetter pour t’apprendre à me sortir de pareilles énormités, mais j’ai peur de t’abîmer…

Un des sbires de Doria interrompit ce charmant dialogue en demandant à rentrer.

– On est allé récupérer un nouveau, chef !
– Oui, bon, ben, installez le provisoirement et qu’on lui explique comment ça se passe ici, je le verrais tout à l’heure…
– C’est-à-dire, je crois qu’il vous plaira, c’est pour cela que je vous suggère de le voir tout de suite… Il était dans un drôle d’état mais je lui ai fait prendre une douche… et on l’a bichonné
– Bon d’accord fait le entrer, non, non reste là Bianca, je ne t’ai pas dit de te sauver…

Un jeune homme fit alors son apparition. Les traits fins, le corps gracile, mais des marques de fatigues évidentes.

– Tu m’as l’air crevé, comment tu t’appelles ? Demanda Doria.
– Bradley, c’est pas évident de venir jusqu’ici !
– Et qu’est ce qui nous vaut cet honneur ?
– Je travaillais depuis trois mois dans un bordel, et puis je suis tombé sur un client agressif, j’ai voulu me défendre et je l’ai tué accidentellement. Le patron m’a conseillé de venir me planquer quelques temps ici…
– Tiens, tiens, tiens… un petit pédé, on en a de la chance, n’est-ce pas Bianca ?
– C’est une façon de voir les choses !
– Tu sais que tu vas devoir payer un droit d’entrée ?
– Non, on ne m’a pas parlé de ça !
– Et bien on a eu tort…mais ce ne sera pas méchant, pour l’instant on va juste de te demander de te mettre à poil.
– On m’a aussi assuré qu’il n’y avait ni bizutage, ni sévices… mais je suppose que je n’ai pas le choix… Soupira le nouveau venu.
– Des sévices ? Non, il n’y a pas de sévices…pour le reste appelle ça comme tu le veux ! Allez, à poil !

Bradley se déshabilla. Le corps était glabre, très légèrement hâlé, la cambrure parfaite, le sexe épais et sombre.

– Joli petit cul ! Commenta Doria !
– Qu’est-ce qu’il a de plus que le mien, son cul ! Le taquina Bianca.
– Tu vas pas nous faire une crise de jalousie, toi… Approche-toi Bradley que je mette un peu mes mains.
– Allez-y, faites comme chez-vous ! Ironisa le jeune homme en s’approchant.

Doria lui pelotait les fesses, puis s’empara du sexe qu’il masturba quelques instants, il ne tarda pas à atteindre une rigidité raisonnable. Il le décalotta libérant un gland luisant et provocateur. Il ne put résister au plaisir de mettre cette agréable chose dans sa bouche et la sucer vaillamment ce qui la fit durcir encore davantage.

– Mets-toi à poil, Bianca et amuse toi avec lui… pour l’instant je vais vous regarder, quand je serais bien en forme, je vous rejoindrais…

D’abord quelque peu réticent, Bianca-Enzo vit tout de suite le parti qu’il pourrait tirer de la situation. Il se déshabilla donc assez lentement histoire de chauffer convenablement le jeune homme à condition bien sûr qu’il soit sensible à ce genre de fantaisies… mais apparemment il l’était, et celui-ci jeta un regard admiratif à la transsexuelle !

– Vraiment pas mal ! Lâcha-t-il
– Tu n’as jamais eu envie de te travestir, toi ?
– Si je l’ai déjà fait, mais ce n’était pas trop le truc de l’endroit où je travaillais…
– Ok ! Et ma queue tu l’aimes ?
– Elle est belle !
– Et bien suce-là !
– Avec grand plaisir ! Répondit fort poliment le jeune homme qui s’accroupit donc pour le faire.

Doria s’était débraguetté et se tripotait le sexe qui tentait difficilement d’obtenir une érection potable.

– Ne gobe pas comme ça, je ne vois rien, donne des petits coups de langue autour… Voilà comme ça, on ne suce pas pareil quand il y a des spectateurs… Bianca va te montrer, inversez les rôles à présent…

Effectivement pendant ces quelques mois passé ici, Enzo/Bianca avait beaucoup appris et dans beaucoup de domaine…

– Une petite sodo, maintenant ! Réclama Doria

Bianca et Bradley s’interrogèrent pour savoir comment ils se répartirent les rôles…

– Je préfère Bianca derrière ! Trancha le maître des lieux, c’est bien plus joli, j’aime bien comme tu fais bouger tes seins quand tu encules quelqu’un, c’est le plus beau spectacle du monde !
– Tu as toujours été un poète, Doria ! Répondit-il.

Bianca se débrouilla pour se positionner très près de Doria. Ainsi pendant qu’il besognait allégrement et en levrette le joli petit cul de Bradley, sa main pouvait s’égarer sur le sexe du maître des lieux, ce qui le combla d’aise. Puis elle eut une idée encore meilleure, elle fit pivoter légèrement le jeune homme afin qu’il se retrouve entre les jambes du voyeur, Il comprit ce qu’on attendait de lui et tandis qu’il continuait à recevoir les coups de boutoir à l’arrière, il entreprit de sucer le sexe qui était devant lui. Sans doute avec une certaine efficacité puisque Doria parvint à jouir dans un grognement simiesque, avant de déclarer avec un sourire béat qu’il souhaitait à présent se reposer un petit peu.

Bianca pris alors l’initiative de loger le nouveau venu, ne serait-ce que provisoirement dans les appartements privés de Doria.

– Si tu fais ce que je te dis, tu vas devenir le favori, ou plutôt la favorite du chef et tu pourras te la couler douce.
– Je me pose tout de même la question de savoir pourquoi tu manifestes tant de sollicitude vis-à-vis d’un parfait inconnu. D’autant que ce d’après ce que j’ai compris, pour l’instant la favorite ce serait plutôt toi, ce qui fait que si je le deviens, tu perds ta place…
– T’es pas con, toi… Et bien justement j’aimerais qu’il me lâche un peu, vois-tu… mais je t’expliquerais ça en détail un peu plus tard. Voilà je vais t’expliquer comment te servir des injections temporaires pour te faire une belle poitrine… il faut faire attention au dosage… je vais aussi te donner des conseils pour te maquiller, et puis il faudra que tu te laisses pousser les cheveux, en attendant on va essayer de dégotter une perruque…

Et c’est ainsi que quand, le lendemain, Doria réclama de nouveau Bradley et que Bianca le lui emmena, il eut la surprise d’avoir devant lui, deux transsexuelles, et ne savait plus à quelle paire de seins se vouer !

Ce qui devait arriver arriva, Doria s’amouracha du nouveau (de la nouvelle) venu(e) et Bianca descendit d’un cran dans l’échelle de ses préférences. Aussi, quand vint pour lui le moment de partir du camp des exclus, il ne le retint plus vraiment… ainsi va la vie…

Bianca attendit que l’effet de l’injection temporaire soit passé pour quitter les lieux. Il fallait en effet mieux se montrer discret pour passer l’étrange frontière entre la zone des exclus et celle de la ville. Redevenu Enzo, deux gardes de Doria l’accompagnèrent jusqu’à la côte et le débarquèrent devant la porte arrière du « café des adieux ». Il était en avance, la porte ne s’ouvrirait que dans une heure… L’un des gardes à ce moment-là lui remit un petit paquet. Il attendit que ce dernier se soit éloigné pour l’ouvrir. Le paquet contenait une bague, il la trouva très laide mais devina qu’elle était de grande valeur. Un mot l’accompagnait, un mot de Doria, très bref, il était simplement marqué « merci pour tout ! »

– Il n’y a pas de quoi ! Murmura Enzo en souriant.

Pas très à l’aise en pénétrant dans le bar des adieux, certes il était de nouveau en « garçon », mais il se sentait femme et avait l’impression que cette sensation transpirait des pores de sa peau, il ne s’attarda pas et demanda le chemin de la « Maison parme », Kéni était absente (ou occupée) mais son arrivée était prévue et on lui indiqua les coordonnées de l’hôtel où restait Leiris.

– Hello, c’est moi ! Annonça-t-il simplement.

Les deux jeunes hommes s’étreignirent.

– Ça me fait tout drôle de te revoir comme ça !
– Moi aussi, ça me fait drôle, je ne sais pas comment je vais gérer ça ici, si je vais rester définitivement en fille ou si je vais alterner.

Leiris l’informa alors des dernière nouvelles, du cadeau que lui a avait fait Kéni en lui proposant un poste de capitaine de vaisseau, et du fait qu’Enzo serait évidemment le second de ce même vaisseau.

– La chance a tourné alors ? On devrait arroser ça !
– Je vais faire monter du champagne !
– Ok, pendant ce temps-là, je vais prendre une douche, j’en ai bien besoin.

Leiris ne put résister à la tentation d’aller observer son ami de doucher. Pris d’une envie subite, il se déshabilla en quatrième vitesse et le rejoignit sous la douche.

Sans préambule, il lui pinça les seins avant de s’emparer de sa queue qui montait déjà.

– Hummm… tu m’excites !
– Je vois ça ! T’as la bite toute raide !
– Attend, je vais m’occuper de la tienne !
– Vas-y suce là bien !

Il y a des choses que Leiris ne se faisait plus dire deux fois, gobant le sexe tout frais de son camarade, il ne parvenait pas à s’en rassasier, léchant, suçant, embrassant.

– Un peu derrière, maintenant, proposa Enzo, il se tourna et écarta ses fesses, dégageant son petit œillet.

Leiris fourragea sa langue, tentant sous la pression de faire céder l’ouverture qui ne fit que bailler légèrement.

– T’aimes ça me sucer le cul, hein ma salope ?
– Comment tu me parles !
– Mais c’est de l’affection, voyons ! Rigola Enzo.
– Alors ça va ! Hum il est bon, penche toi un peu je vais te mettre un doigt…
– Mets-moi plutôt ta bite, j’en meurs d’envie…

Il se retourna à nouveau, testa la rigueur du sexe de Leiris, la branlotta et la suçota un moment avant de faire une nouvelle volteface, et d’offrir son cul. La pénétration fut rapide. Enzo poussait des petits cris…

– Oh ! Tu m’encules bien, c’est bon !
– On changera les rôles après ?
– Pas de problème…

Sauf que l’excitation de Leiris étant à son maximum il éclata sa jouissance au bout de cinq petites minutes et se retira épuisé !

– Quelle fougue ! Constata Enzo.
– J’avais une envie bestiale, tu vois… mais c’est passé, maintenant j’ai plutôt envie de tendresse, viens m’embrasser…

Les deux hommes échangèrent un long baiser baveux, Leiris devinant que son camarade souhaitait jouir, lui tripotait la queue en même temps…

– Je te suce ou tu m’encules ?
– Tourne-toi tu verras bien !
– Justement je ne vais pas voir grand-chose !
– Non, mais tu vas la sentir !

Le dard s’enfonça dans son fondement ! Enzo avait appris à rythmer sa pénétration, à alterner les mouvements rapides et les coulissages plus lents. Le plaisir pouvait ainsi durer plus longtemps…

– C’est bon ?
– Oui, continue !
– Je ne vais pas pouvoir tenir bien longtemps…

A son tour Enzo prit son plaisir, sembla rester sonné quelques minutes, puis il fit couler l’eau un bref moment le temps de se rincer. Ils se séchèrent rapidement, gagnèrent le lit… Quelques minutes après ils dormaient tous les deux enlacés.

Murenko et Kéni

– Je suis venu vous faire une petite visite de politesse, c’est pour vous remercier…
– Je croyais que c’était pour me faire un bisou ! Se moqua Kéni.
– Ce n’est pas incompatible !
– Et quel genre de bisou serait susceptible de vous intéresser.
– Plus c’est coquin, plus ça m’intéresse !
– Je m’en doute bien !
– Murenko, je vois à vos yeux, que vous aimeriez me voir à poil, peut-être même me caresser, et, pourquoi pas, me faire l’amour ! Et d’ailleurs il n’y a pas que vos yeux qui parlent, il y a cela aussi :

Et à ces mots, elle toucha la braguette de son visiteur, découvrant quelque chose de bien dur.

– Si vous laissez votre main, je risque de devenir incontrôlable ! Rétorqua Murenko sur le ton de la plaisanterie.
– Mais non ! Seulement il y a un petit problème, voyez-vous ?

Elle retira sa main.

– Un problème ?
– Oui, je n’exerce plus !
– C’est ce que j’avais cru comprendre, je me contenterai donc d’un bisou.
– Quoique je puisse toujours faire un extra, après tout vous êtes plutôt bel homme.

Elle remit sa main.

– Je… balbutia Murenko
– T’as apporté des sous ?
– Oui, vous voulez combien ?
– On verra ça tout à l’heure, venez suivez-moi, on va aller dans mes appartements privés

Kéni fit signe à Murenko de se déshabiller. Elle-même retira ses vêtements, assez lentement afin que son « client » puisse s’en mettre plein la vue.

Murenko bandait comme un malade. Kéni s’allongea sur le lit.

– Heu, si je peux me permettre, j’aurais aimé vous caresser pendant que vous êtes debout…
– D’accord, mais dans cette chambre je préfère qu’on se tutoie.

Murenko ne savait où donner des mains, les seins, bien sûr, les seins, mais aussi les fesses, les cuisses, le pubis et encore les seins.

– Je peux les embrasser ?
– Du moment que tu ne me les maltraites pas !

Il gobait maintenant les magnifiques tétons de la patronne de la Maison Parme, passant de l’un à l’autre et de l’autre à l’un. Et soudain Kéni lui glissa entre les bras et se posa à genoux devant sa bite dressée comme un arc. Elle engloutit l’organe avec volupté, développant tout son savoir-faire de la langue et des lèvres. Murenko était aux anges.

La main droite de Kéni passa dans le sillon des fesses de son client et s’approcha de l’anus, elle fit entrer un doigt, puis très vite un second. L’effet fut immédiat, la bite de Murenko fut atteinte de soubresauts et se mit à cracher son sperme dans la bouche de la belle.

Il ne s’attarda pas, après s’être rhabillé il embrassa chastement sa bienfaitrice et s’en retourna chez Winah, le cœur et le corps satisfait. Il pouvait ainsi passer d’un jour à l’autre à des choses très compliqué comme ce qu’il avait fait la veille, à des choses toutes simples. Il ne se rendit compte qu’après qu’il avait oublié de payer Kéni. L’avait-elle fait exprès ? Il était incapable de le dire.

Le Vienna

On trouvait assez facilement sur Vargala, des vaisseaux d’occasions : vieux rafiots mal entretenus et que leurs propriétaires préféraient vendre en état, navires en faillite ou simplement délaissé pour un modèles plus performant… bref le choix ne manquait pas quand on n’était pas trop difficile. Mais Kéni ne voulait pas avoir à choisir dans ces carcasses de second choix, non, elle voulait un beau vaisseau, bien propre et irréprochable…

– Non, je ne peux pas baisser le prix, c’est déjà une très bonne occasion… marmonna le vieux Romuald.
– Pourquoi vous le vendez, alors ? Répliqua Kéni.
– Parce que pour moi l’espace c’est fini, j’ai assez baroudé, j’ai gagné assez de fric, je vais me retirer sur un coin de planète avec quelques nanas, ça va être mon petit paradis à moi tout seul… Mais bon, vous ne trouverez jamais un autre vaisseau aussi bien entretenu, à ce prix là…
– Vos adjoints n’en ont pas voulu ?
– Je suis un solitaire, et j’ai un sale caractère, je change d’officiers comme de chemises, ils ont toujours eu du mal à me supporter… Vous avez constitué un état-major, je suppose ?
– Oui, il y aura notamment ces deux messieurs, confirma-t-elle en indiquant Leiris et Enzo !
– Vous me paraissez bien jeunes, mais enfin, ce n’est pas mon problème… et l’équipage ?
– On recrutera, il y de la demande !
– Prenez une partie du mien, enfin ceux qui voudront rester. J’avais peu de rapports directs avec eux mais certains sont attachés au vaisseau.
– C’est une faveur ?
– En quelque sorte !
– Si vous pouviez baisser le prix un tout petit peu…
– Bon je baisse de 3% mais je n’irais pas plus bas.
– Ok, on va faire enregistrer la vente !

C’est dans son petit salon le plus intime que Kéni avait choisi d’arroser l’événement avec Leiris et Enzo. .

– Vous êtes ponctuels, voilà une qualité que j’apprécie… alors on fait un peu le point…
– On est presque au complet, il manque cinq hommes d’équipage, j’aurais pu les enrôler ce soir, mais nous ne voulions pas être en retard… Demain le recrutement sera fini. On fera aussi une visite plus complète du vaisseau pour que l’on se familiarise avec… et il ne restera plus qu’à afficher une date de départ…
– Après demain ? Proposa Kéni !
– Ça va peut-être faire un peu juste, disons après demain soir !
– Ok, tu organises l’embarquement en milieu de journée, si tu as des défections tu pourras les gérer…. Vous savez c’est un vieux fantasme de posséder mon propre vaisseau, je me lance vraiment dans l’aventure, je vous fais confiance sans vous connaître rien que pour emmerder Jerko ! Quand j’y pense c’est dingue… Mais bon, on va déboucher cette bouteille !

Kéni le fit d’une main experte, et versa le pétillant liquide dans des coupes en cristal rare. Ils trinquèrent.

– Au Vienna ! S’exclama La jolie tenancière en levant son verre
– Au Vienna ? Moi je veux bien, mais c’est quoi ?
– C’est le nouveau nom de votre vaisseau. Vienna était une femme qui me ressemblait, elle jouait dans un vieux film terrien, le rôle d’une ancienne prostituée et ancienne tenancière qui affrontait fièrement ceux qui l’emmerdaient… Vous n’aviez pas de cours de cinéma classique à l’école des cadets ?
– Pas vraiment, non…
– Et bien sur Kateylia, on en avait, le film s’appelait Johnny Guitar…
– Alors au Vienna ! Reprit Leiris.
– Et à notre réussite, on va faire de grandes choses, je crois ! Donc votre première mission sera de faire en sorte de financer la seconde qui sera un peu plus compliquée… Je m’explique, il y a toujours des gens qui me rapportent des tuyaux, des bons coups, avant j’écoutais ça distraitement, la différence c’est que maintenant je peux m’impliquer… Alors voilà… Est-ce que vous connaissez la planète Mabilla ?
– Non ! Pas vraiment !
– Et bien en fait moi non plus… apparemment il n’y pas grand monde, c’est très mal fréquenté, et ça sent la vase ! Seulement là-bas il y a des très jolis choses qu’on appelle les sphères de Mabilla, c’est en fait des pierres vivantes… C’est superbe, c’est très recherché et ça coûte la peau du cul. Une compagnie exploite ça avec l’aide de pécheurs en eaux profondes qui eux, ne gagnent pas grand-chose… Alors le tuyau, c’est le suivant : l’un des pécheurs a fait cavalier seul et a planqué ses plus belles trouvailles, il cherche un acquéreur… ce sera moi l’acquéreur… Quand je les aurais, je saurais où les revendre, je vais faire une sacrée culbute, et avec cette opération j’aurais assez pour financer une autre mission qui me tient à cœur mais qui sera sans doute plus difficile….

Kéni laissa passer un silence !

– Il est trop tôt pour savoir, je suppose ? Tenta Leiris
– Non, il faudra aller sur Novassa récupérer Malvina, c’est une vieille copine qui est prisonnière là-bas !

Leiris réfléchit… Qui lui avait donc déjà parlé de Novassa ?

Mais sa réflexion fut interrompue par la main de Kéni qui vint subitement se positionner sur sa braguette et commença à travers le tissu à malaxer sa bite qui du coup ne tarda pas à grossir.

– Tu es jaloux, toi ? dit-elle à Enzo en lui plaquant son autre main au même endroit.

Quelques regards de connivence suffirent pour que les deux hommes acceptent la situation. En quelques secondes le sexe de Leiris fut libéré de ses vêtements, et pointait fièrement à l’air. Kéni sans hésiter une seconde se la mit en bouche et commença à pomper, mais au bout d’une minute elle se releva.

– On se met à poil ? Proposa-t-elle. Euh, on fait un truc tous les trois ou vous préférez que je fasse venir une autre fille en plus ?

L’idée séduisait Leiris, mais il sentit Enzo réservé…

– On reste peut-être à trois ! Suggéra-t-il

Kéni s’extasiait devant les fesses glabres et rebondies d’Enzo !

– Et ben dis donc, ça c’est un beau petit cul, ton ami il a de belles fesses de pédé, mais toi alors… et en plus elles sont douces… attend je vais te les embrasser…

Et la voilà qui en plein délire lubrique, elle qui en a vu, qui en a connu, se met à délirer sur le petit cul de l’ami de Leiris, elle lui lèche les fesses, les caresse, les lape, fait danser sa langue qui de circonvolutions en circonvolutions s’approche de la raie cuillère, en recueille le suc et finit par atteindre son but : le petit œillet brun, glabre lui aussi mais légèrement béant à force d’avoir accueilli trop de vits…

La langue quémande l’entrée, après avoir balayée le pourtour, l’anus s’ouvre très légèrement plus, laissant la place à l’impertinent organe.

Enzo est aux anges ! La feuille de rose prodiguée par la tenancière de la Maison Parme est digne de sa réputation. Du haut de gamme ! De ses mains il écarte ses fesses, légèrement penché en avant. Il bande comme un malade.

– On s’en occupe à deux ? Propose Kéni à Leiris. Tu passes devant où tu me remplaces

Leiris préfère tripoter le zizi de son ami et s’en va devant, ne faisant qu’une bouchée du sexe tout raide. Mais mutine, Kéni ne laisse pas longtemps seul et vient à son tour réclamer sa part de léche-léche sur la verge d’Enzo.

Leiris est super excité par cette scène, l’adorable visage de la tenancière a quelques centimètres de ces yeux, et la bite de son copain, les deux ensembles… c’en est trop il va éclater, il quémanderait bien un baiser à la belle mais par timidité, il se dégonfle, alors il change d’idée et se relève, se place à côté de son ami, espérant ainsi que Kéni alternera leur deux queues dans sa bouche.

– Dis donc, toi, pourquoi tu te relèves ?

Leiris rougit avant de comprendre que cette réflexion n’était qu’une simple taquinerie. Comprenant (ce n’était pas bien difficile) ce que voulait le garçon, elle abandonne un moment la verge d’Enzo pour emboucher celle de son ami… Elle y met tout son art, et c’est du grand… Elle passe de l’une à l’autre, et un moment s’amuse à engouffrer les deux dans son palais, juste pour le fun car elle n’a pas une si grande bouche que ça, mais la chose fait sourire les deux hommes…

Alors elle a une autre idée, prenant une queue dans chaque main, elle le place en position horizontale et les fait se rouler l’une sur l’autre…

– Amusant ce que je fais, non ?
– Excitant, même ! Avoua Leiris.
– Mettez-vous en soixante-neuf un petit peu, que je vous regarde.

Les deux jeunes hommes trouvèrent l’idée excellente et se couchèrent sur le tapis, tête bêche, se gobant mutuellement la queue avec conviction. Ce spectacle émoustillait fortement Kéni qui d’une main se masturbait tandis que l’autre agaçait ses seins…

– J’aimerais bien vous voir vous enculer ! Dit-elle au bout d’un petit moment.

Leiris et Enzo n’avaient rien contre, ils se relevèrent… La seule chose était de savoir qui sodomiserait l’autre…

– Ben alors vous vous décidez ? Plaisanta la tenancière.

Finalement ce fut Leiris qui offrit son intimité à la masculinité de son ami. Il faut dire qu’Enzo pétait la forme et le pilonnait avec un joyeux entrain…

– Et ben dis, donc, il te défonce bien comme il faut… Commenta Kéni.
– Je vais bientôt venir ! Prévint alors Enzo
– Oui, ben justement, tu vas te retenir, on va essayer un truc… retires-toi une seconde…

Enzo décula avec regret se demandant ce qu’allait inventer leur ravissante complice.

– Voilà on va se mettre ici près du miroir que je puisse voir ce qui se passe ! Je vais me mettre en levrette, Leiris, je t’accorde une faveur, celle de me sodomiser, je ne le fais pas si souvent, mais aujourd’hui, c’est la fête ! Et pendant que tu t’occuperas de moi, Enzo va finir de t’enculer…

Plus facile à dire qu’à faire. Si la première partie de cette « figure de style » fut facile à réaliser, si la seconde ne posa pas trop de problème, il fallut quand même qu’une certaine coordination s’exerce. Mais ils y parvinrent. Et ce curieux petit train trouva son rythme de croisière assez rapidement. Enzo finit par lâcher sa semence et abandonna le « convoi », laissant Leiris labourer sa bienfaitrice qui finit par jouir du cul avec autant de bruit que d’humidité…

– Et ben, les mecs… il y avait longtemps que je ne m’étais pas tapé un trip de dingue comme celui-ci… allez on se ressert du champagne… au fait j’en ai dû naturel à vous offrir, une bonne quantité, ça vous intéresse ?

Leiris ne comprit l’allusion que quand Kéni intima l’ordre aux deux hommes de se coucher sur le sol l’un contre l’autre… Alors elle les chevaucha, se concentra un petit peu, et fit jaillir son petit pipi qui finit par se perdre dans les gosiers gourmands de nos deux gentils pervers…

Un vaisseau pour Murenko (2)

Murenko venait de visiter le Stratus, « vaisseau à vendre avec sa cargaison ». Le rafiot semblait convenablement entretenu et venait d’être contrôlé techniquement.

– Ben, oui je le vends, les calles sont pleines, ce sont des câbles de cuivre, c’était destiné à la planète Novassa qui a fait un appel d’offre, tu sais la planète des bonnes-femmes…
– Et pourquoi tu le vends ? Demanda Murenko
– Parce que j’ai trouvé une super occasion, mais bon je ne vais pas tout te dire non plus.
– Et sur Novassa, on peut reprendre du fret ?
– Oui, ils ont toujours du bois exotique de prêt. Ce n’est pas le meilleur, mais ce n’est pas le plus moche non plus.
– Et j’en fais quoi du bois ?
– Tu l’apportes ici, tu le vendras aux docks.
– Bon, ça marche, on peut faire la transaction quand ?
– Demain si tu veux !

Jimmy l’employé de l’astrodrome avait été soudoyé par Zacharie afin d’empêcher Leiris, Enzo et Morgan de se faire embaucher sur un vaisseau. Zacharie était mort, Jimmy l’ignorait et il continuait à bloquer toutes les demandes de Morgan qui ne comprenait pas que personne ne veuille de lui. Murenko le retrouva dans l’un des halls, pas rasé, pas lavé…

– Tu passes toutes tes journées là ? Demanda Murenko.
– Personne ne veut m’embaucher !
– Avec la dégaine que tu te paies, ça n’a rien d’étonnant. Bon, allez, j’aurais mon vaisseau ce soir, je t’embarque… mais à une condition…

Morgan se demanda ce qu’il allait encore lui arriver.

– Une condition ?
– Oui, que tu prennes une douche !

à suivre

nikosolo@hotmail.com

Première publication Décembre 2007. Revu et corrigé en septembre 2011 © Nicolas Solovionni et Vassilia.net.

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5 réponses à Novassa (Vargala – 2) 7 – Un vaisseau pour Murenko, suivi du retour d’Enzo par Nicolas Solovionni

  1. Bernardin dit :

    J’ai passé le mois dernier une heure avec une trans c’était divin, on s’est sucé la bite et on s’est caressé. Dommage qu’elle parlait un français incompressible ♥

  2. Bertrane_Tv dit :

    Moi quand il y a des trans, je kiffe !

  3. TransMonique dit :

    Quel festival ! Et il y a même des trans, pensez donc comme j’ai apprécié !

  4. baruchel dit :

    Un feu d’artifice de tous les plasirs vassiliens, on se régale

  5. Forestier dit :

    Whaouh ! Quel festival, toutes les petites perversions que l’on aime bien sur ce site y passe. Et tout cela est très bon mais j’avoue avoir eu un frémissement particulier lors du passage impliquant Murenko dans le bordel de Winah.

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