Volupté par Henri Cantel
Volupté
Léona l’entoura de ses jambes, baisa
Ses yeux, sa chevelure et sa langue vermeille.
La vierge, dont le cœur en souriant s’éveille,
A ces souffles de feu par degrés s’embrasa.
Suçant les boutons durs de sa gorge pointue,
La louve sur son corps promenait tous ses doigts ;
On eût dit qu’elle avait vingt lèvres à la fois…
Aline se pâmait à ce jeu qui la tue.
– » Ouvre ta cuisse blanche et ronde, mon enfant ;
Ton clitoris, blotti dans sa toison dorée,
Veut les tendres fureurs d’un baiser triomphant ! »
Ivre de volupté, mais non désaltérée,
Léona savourant son virginal trésor,
A la coupe d’amour, le soir, buvait encor.
Tiré de Poemes Lesbiens
Henri Cantel (1825-1878) est un poète méconnu. Il publia chez Poulet Malassis en 1869 un recueil intitulé : « Amours et Priapées » dans lequel figurent plusieurs « Poèmes lesbiens » dont celui-ci
Très joli !
Charmant !
J’adore !
Joli poème lesbien d’un poète meconnu