Tout a commencé par un gâteau
Episode 3 : inversion des rôles
par Arthur_1
Dans les semaines qui ont suivi, Stéphane et moi avons intensifié notre relation. Nous avons revu Martine à deux reprises pour des jeux sexuels tournant bien entendu autour de la baise à trois et de la lingerie et avons pris beaucoup de plaisir. Nous nous voyions désormais alternativement chez l’un ou chez l’autre et j’appris ainsi à mieux connaître Stéphane. C’était un plaisir pour moi, un véritable renouveau et connaître enfin un homme avec un côté féminin plus développé que la moyenne me faisait réaliser aussi la part masculine qui est en moi.
J’étais chez Stéphane un après-midi où il n’avait malheureusement pas pu se libérer, devant travailler sur un projet au bureau. Je décidai de ranger un peu ses affaires dans le placard de la chambre quand un sac en plastique en bas de celui-ci attira mon regard. J’ouvris le sac et y trouvai une collection de godes, de plugs… …il y avait même un gode-ceinture ! Je fus assez surprise car Stéphane ne m’avait pas parlé d’avoir eu des copines pratiquant le gode avant Martine et moi. Le sac contenait aussi du gel intime pour la pénétration.
Cette situation m’excitait quelque peu et comme Stéphane n’allait pas tarder à rentrer du bureau, je décidai de m’offrir une partie de plaisir avant son arrivée. Je me déshabillai, installai les godes sur le lit et m’allongeai. Je pris un gode en latex et me mis à le sucer comme si c’était une vraie bite. Il me remplissait bien la bouche et je le fis aller en venir d’une main pendant que mon autre main tripotait ma chatte dont l’excitation commençait à se manifester. Puis je descendis l’objet vers celle-ci et après avoir bien titillé mon clitoris, me l’enfonçait dans le vagin. J’eus envie d’une pénétration «multi-trous» et enduisit un plug anal de gel après avoir fait subir le même traitement à mon anus. Le plug entra facilement dans mon cul je pus continuer à me masturber la chatte avec le gode, ayant maintenant le cul rempli. Il fallait aussi occuper ma bouche et j’optai pour le gode-ceinture situé à proximité sur le lit. Maintenant comblée (à quand une activité sexuelle pour les oreilles ?), je me laissai abandonner à ma jouissance et ne prêtais plus attention au monde extérieur. Après un orgasme intense pendant lequel je gardai tous les ustensiles en moi, je perçus la présence de Stéphane dans l’embrasure de la porte.
Stéphane entra, s’approcha du lit et vint m’embrasser à pleine bouche (j’avais naturellement entre-temps arrêté ma fellation au gode ceinture !). Il me serra dans ses bras et je restai blottie contre lui quelques minutes, le gode et le plug toujours fichés en moi.
– Je vois que tu n’as pas perdu ton temps cet après-midi, me dit-il,
– Oui, j’ai trouvé tes trésors cachés et je n’ai pas pu résister…
– Ils te plaisent ?
– Je pense que tu en as eu la preuve à l’instant. Mais dis-moi, Stéphane, tu ne m’avais pas dit que tes copines précédentes utilisaient ce genre de choses ?
– Non, effectivement…
– Alors c’est toi qui les utilises ?
– Euh, oui, de temps en temps…
– Dans ton cucul ?
– Oui…
– Et tu aimes cela ?
– Oui…
– Et le gode-ceinture ?
– C’est dans l’espoir qu’un jour une femme me prenne avec…
– Compte tenu de nos ébats avec Martine, tu aurais pu nous le demander, cela aurait été avec plaisir…
– Je n’ai pas osé, mon image de mâle en aurait pris un coup !
– Stéphane, je t’aime comme tu es…
– Merci
Là-dessus, nous nous embrassâmes avec passion.
– Déshabille-toi ! Lui dis-je. Mais garde tes bas et ton porte-jarretelles !
Stéphane se leva et s’exécuta. Il était là, nu devant moi, la bite déjà en érection. J’ôtai le gode de ma chatte et le lui tendis :
– Lèche-le !
Stéphane pris le gode luisant de ma mouille et le porta à sa bouche. Il se mit à le sucer en bonne et due forme comme s’il s’agissait d’une vraie bite : il y prenait visiblement du plaisir. Pendant ce temps, je ceignis le gode-ceinture à ma taille, tout en gardant le plug dans mon anus : la lanière centrale du gode-ceinture maintenait ce dernier dans sa position. Cela me faisait drôle d’avoir cette bite en érection devant moi, nouvelle virilité acquise à titre temporaire… …mais qui ne débande pas !
Je m’assis au bord du lit et demandai à Stéphane de venir me lécher la bite noire du gode-ceinture. Il s’agenouilla devant moi et entrepris aussitôt sa fellation. Je caressai sa tête et ses cheveux, accompagnant parfois son mouvement alternatif lorsqu’il pompait la fausse bite.
Je finis par interrompre le processus, l’invitant à venir à quatre pattes sur le lit pour que je commence à lui préparer sa rondelle. Je fus généreuse avec le tube de gel dont le contenu se retrouva à la fois sur son anus et sur ma fausse bite. Je lui massai l’orifice et introduis un doigt, puis deux ; je trouvai son sphincter très souple et après lui avoir posé quelques bisous sur son postérieur lui proposait de passer aux choses sérieuses. Dès que le gland du gode entra au contact de son petit trou, son dos se cambra comme pour mieux préparer l’angle d’attaque. Je fis une première poussée légère pour mieux l’habituer et faire passer le premier réflexe de douleur, puis repris ma pénétration. Stéphane soufflait fort et gémissait, il m’implora maintenant de le labourer :
– Prends-moi, encule-moi, c’est trop bon, je suis ta chose, je suis ta pute…
J’entamai mes va-et-vient dans son cul, mes mains posées sur ses hanches. C’était une sensation nouvelle pour moi d’enculer un homme et je dois dire que j’appréciai de sentiment de domination masculine. Je me dis toutefois que le gode-ceinture que nous avions acheté avec Martine devait amener plus de sensations car équipé d’un gode interne pour le vagin. D’un autre côté (c’est le cas de le dire), j’avais gardé le plug dans mon fondement et cette pénétration rythmée par mes propres mouvements me donnait tout de même un supplément de sensation. Tout en continuant à limer le cul de Stéphane, je passai une main vers son sexe et ses couilles : Stéphane bandait bien et j’entrepris de le masturber un peu.
Au bout de quelques minutes, je proposai à mon amant de changer de position. Je déculai, m’allongeai sur le lit et lui de venir s’empaler sur moi. Stéphane ne se fit pas prier, à peine avait-il positionné ses fesses sur l’engin, qu’il descendit celles-ci en poussant un râle de satisfaction. Il était désormais maître du mouvement et laissait le gode entrer et sortir de son cul à sa guise. Mon homme en porte-jarretelles prenait son pied en se faisant sodomiser par son amante, voila qui était terriblement… …inhabituel. Nous continuâmes ainsi quelques instants, puis Stéphane me demanda s’il pouvait venir jouir entre mes seins, ce que je lui accordai avec grâce. Après qu’il eut joui, nous restâmes blottis l’un contre l’autre pour mieux savourer l’instant que nous venions de partager.
Nous reprîmes une activité plus normale pour le reste de la soirée, mais j’eus à cœur de proposer une petite soirée à Stéphane :
– Stéphane, cela te dirait de faire cela avec Martine aussi ?
– Oui, mais je ne voudrais pas le faire avec la terre entière !
– Et si on te déguisait en femme pour l’occasion ? Je veux dire pas seulement les sous-vêtements ! Et on lui ferait la surprise !
– Pourquoi pas, je crois que cela me plairait bien, mais on reste à la maison !
– D’accord
Le lendemain, j’invitai Martine pour le samedi soir, chez moi, en lui précisant que Stéphane serait bien sûr des nôtres. J’avais fait quelques courses vestimentaires avec Stéphane histoire de lui choisir une jupe et un chemisier à sa taille, des chaussures ainsi qu’une perruque. Pour les sous-vêtements, nous avions ce qu’il faut…
Nous passâmes une partie de l’après-midi du samedi à nous préparer avec Stéphane. Il fallait qu’il soit rasé de près, à l’eau très chaude. Son épilation des jambes était correcte et nous laissâmes donc ce point pour cette fois-ci. Au moment de passer à la phase habillement, je proposai à Stéphane qu’il passe un cache-sexe à lanières de façon à effacer toute protubérance due à son membre, ce qui rendrait inesthétique le port de la jupe s’il venait à bander. Sa réaction initiale fut de refuser :
– Mais cela va me faire mal si je bande !
– Tu n’auras qu’à essayer de te dominer un peu, lui rétorquai-je. Et puis nous essaierons de te libérer le plus vite possible, c’est promis. Il faut souffrir pour être femme…
– Bon d’accord…
Stéphane mis ses bas et son porte-jarretelles, puis je lui enfilai le cache sexe et nouai les lanières dans son dos de façon à ramener sa verge vers son entrecuisse. Il mit ensuite une petite culotte féminine par-dessus. Pour remplir le soutien-gorge, il avait lu quelque part sur un forum que des ballons baudruche remplis d’eau faisaient des seins acceptables et c’est donc ce que nous fîmes. Je m’occupai de son maquillage, lui épilant un peu les sourcils (mais pas trop quand même, pour éviter que cela se voit trop une fois redevenu homme). Avec la jupe, le chemisier et la perruque, il faisait une femme acceptable.
Nous préparâmes ensemble le repas et l’heure de l’arrivée de Martine vint à passer.
La sonnette retentit et j’ouvris la porte à Martine. Stéphane était dans le salon, de dos près de la fenêtre. Avant qu’il ne se retourne, Martine me demanda dans l’oreille :
– Tu m’avais bien dit que nous serions trois avec Stéphane…
– Oui…
Je m’interrompis, pour lancer à haute voix :
– Stéphanie, je te présente Martine. Martine, Voici Stéphanie.
Martine resta sans voix, alors que Stéphan(i)e venait vers elle pour l’embrasser. Nous éclatâmes toutes de rire. Martine félicita Stéphane pour sa transformation et nous nous assîmes sur les fauteuils du salon, pour discuter entre filles.
– Stéphanie, tu es ravissante dit Martine, la jupe te sied très bien.
– La seule chose, dit Stéphanie, c’est que Sophie m’a obligée à mettre un étui pénien et que cela me fait mal quand je bande…
– Ma pauvre fille ! Il faut que tu endures ton malheur jusqu’au dessert. Nous sommes dans une maison bien tenue et tout déshabillage n’est pas autorisé avant cet instant.
Martine nous demanda de lui raconter comment s’était passée la transformation. Ce récit la mettait en état d’excitation et elle nous dit :
– j’ai hâte de voir le déshabillage, je ne sais pas si je tiendrai jusqu’au dessert !
Nous nous mîmes à table, autour d’une petite table ronde avec une jolie nappe et des chandelles. L’ambiance était très romantique. Stéphanie et moi firent le service à tour de rôle et Martine et moi ne manquions aucune occasion pour nous frôler tous trois. Parfois une main s’égarait sous la table pour venir caresser une jambe gainée de l’une ou l’autre. Martine osa même utiliser son pied pour une inquisition de nos entrejambes. Stéphane, visiblement excité, souffrait le martyre du fait de son étui pénien, mais ne disait rien. Le repas fut succulent, comme toujours avec Stéphane et nous passâmes au dessert, pour lequel nous avions fait une surprise à Martine, une coupe glacée à dévorer sans les mains et sans cuiller avec une banane et deux boules de glace. Martine s’acquitta de sa tâche avec brio et reçut nos applaudissements appuyés.
– C’est l’heure de la libération, annonçai-je, mais Stéphanie, tu dois nous faire un strip-tease !
Je mis une musique d’ambiance, Stéphanie se leva et commença à danser en ondulant des hanches et du ventre. Il se débrouillait bien pour un homme notre Stéphanie ! Les escarpins dégagèrent les premiers, suivis du chemisier puis de la jupe. En bas porte-jarretelles et soutien gorge, notre homme s’approcha de moi pour que je lui défasse l’étui pénien. Son sexe jaillit tel un ressort et Stéphane poussa un « Ah » de satisfaction qui n’avait rien de feint. Ayant la bouche à la hauteur de son sexe, j’entamai une fellation pour lui faire oublier le tourment que je lui avais infligé. Martine, assise sur la chaise à côté, avait remonté sa jupe et se tripotait le minou tout en nous observant. Elle se leva, vint derrière Stéphane que je continuais à pomper pour lui caresser le dos, les fesses, le ventre… …et les seins. Elle l’embrassa à pleine bouche, puis s’éloigna pour se déshabiller. Elle ne garda que ses bas et son porte-jarretelles, s’allongea sur le canapé et repris sa masturbation solitaire. J’avais la bouche pleine du sexe de Stéphane et ne pouvait pas parler, j’attendis que ce dernier jouisse pour arrêter ma fellation. Après l’avoir embrassé et lui avoir fait partager son sperme, je proposai à Martine d’aller s’équiper d’un gode-ceinture dans la chambre et de revenir.
Je me déshabillai à mon tour, ne gardant moi aussi que bas et porte-jarretelles. Je m’allongeai sur le canapé, invitant Stéphane à venir me faire minette. Ce dernier ne se fit pas prier, il était à quatre pattes sur le tapis, sa tête entre mes cuisses. Martine revint dans le salon, harnaché d’un gode-ceinture en belle érection. Entre deux halètements, je lui dis de s’occuper du petit trou de Stéphanie, et je pus entendre aux grognements poussés par Stéphane que la préparation de son conduit était en cours. Martine pistonnait le cul de mon amant avec ses doigts enduits de gel. Après quelques instants, elle pointa le bout du gode sur la rondelle de Stéphane et le fit entrer. Après un premier rictus de douleur, le visage de Stéphane afficha une plénitude radieuse alors que le gode gagnait en pénétration, il avait arrêté de me lécher pour coller maintenant sa tête contre mon ventre. Il gémissait comme une femme, nous disant que c’était trop bon et de continuer. Martine gémissait elle aussi, elle s’était visiblement équipée du gode double et chaque mouvement issu du ramonage de Stéphane se répercutait dans le gode fiché dans chatte. Elle finit par jouir et s’écroula sur le dos de Stéphane. Elle se retira, Stéphane vint s’asseoir sur le canapé à côté de moi. Il avait l’air épuisé ! Martine, avait retirée le gode ceinture (il s’agissait bien du modèle double) et me le tendis en me demandant de la prendre.
J’ôtai le préservatif ayant servi à la sodomie de Stéphane, m’enfonçait le gode interne dans la chatte en prenant mon temps et en me masturbant avec celui-ci. Lorsque je fus prête, je bouclai la ceinture autour de ma taille et Martine vint s’empaler la chatte sur le gode, assise sur moi à califourchon. Elle montait et descendait à son rythme, nous gémissions toutes deux comme des chiennes.
Stéphane s’était levé pour prendre un verre et nous observait. Après quelques minutes, son sexe retrouva assez de consistance et il demanda à Martine s’il pouvait la prendre par le cul, ce quelle accepta avec joie. Nous formions un tableau torride et nous ne tardâmes pas à jouir tous les trois une nouvelle fois.
Nous continuâmes à nous caresser et à nous baiser une partie de la soirée. Je sodomisai une nouvelle fois Stéphane avec le gode. Ce fut une très bonne soirée.
Avril 2006 (à suivre)
L’emploi abusif du passé simple est rarement adapté au récit érotique. Nous nous nous enculâmes, nous nous suçâmes, nous nous branlâmes…