Stoffer 7 – La structure diabolique – 2 – Commandante Annabelle Jiker par Nicolas Solovionni

Connaissant personnellement l’imposante capitaine Jiker, j’ai proposé à mon interlocuteur que nous nous rendions ensemble au poste de police.
– Bonjour Messieurs ! Ah Stoffer, tu ne vas pas me dire que tu t’intéresses à cette affaire ? Ça sent le brulé !
– Simple curiosité !
– Tu parles ! Bon on a recueilli quelques témoignages troublants. Salvadori a été vu en présence de Woldum. Tu sais qui c’est ce mec ?
– Une espèce d’espion terrien inoffensif.
– Inoffensif, mon cul ! C’est un infiltré, il est là pour écouter aux portes, je veux dire qu’il est à l’affut de toutes conversations qui feraient référence à des artéfacts des précurseurs. Autrement dit, il se la coule douce en attendant le jour où il aura quelque chose à se mettre sous la dent. Donc je pose la question, capitaine Fernandez : Avez-vous dégoté un artefact quelque part ?
– Je suis obligé de répondre ?
– Non, mais vous venez de le faire quand même. Je suppose que vous possédez une vidéo de cet artéfact sur votre spacephone ?
– Non, non pas du tout !
– Pourquoi mentir, capitaine ? Préfériez-vous que je te fasse saisir votre spacephone ?
– De quel droit ?
– Bof, on peut toujours trouver un truc, trouble à l’ordre public par exemple ! Alors vous me le montrez ce machin ?
De mauvaise grâce, Fernandez lui montre la vidéo.
– Whaah ! En voilà un drôle de truc ! Et ça mesure combien ?
– Une cinquantaine de mètres.
– Vous n’êtes pas sans savoir qu’en pareils cas, un rapport détaillé à la flotte galactique est obligatoire ?
– Oui bien sûr…
– En fait Capitaine Fernandez, vous vouliez gardez cette découverte pour vous afin de la monnayer, c’est ça ?
– Je pensais qu’on était ici pour parler du meurtre de Salvadori.
– Salvadori était-il en possession des mêmes renseignements que vous ?
– Evidemment puisqu’il faisait partie de mon équipage
– Pensez-vous que Salvadori ait pu faire cavalier seul en marchandant ces informations.
– Hélas, oui !
– Donc c’est probablement Woldum qui a fait le coup ! Le problème c’est qu’il est introuvable ! Il n’est pas rentré chez lui depuis plusieurs jours. Il n’a pas quitté la planète non plus. A priori, s’il avait été éliminé par la mafia je le saurais, j’ai mes antennes, donc il se cache, et comme on ne se cache pas sans raison…
– On peut quitter la planète clandestinement. Non ? Objectais-je.
– Bien sûr mais on n’a détecté aucune panne du système d’enregistrement du sas d’embarquement du cosmodrome. Et les départs de ces derniers jours n’ont rien de suspects
– Qu’allez-vous faire ?
– On est un peu coincés, je vais essayer de continuer l’enquête mais je crains de me faire doubler par la mafia. Sinon, capitaine Fernandez, voyez avec ma secrétaire pour organiser les obsèques de ce malheureux…
– C’est à moi de faire ça ?
– Oui, on a vérifié, il n’a pas de famille… du moins pas ici, donc la charge vous revient, mais ne vous angoissez pas, si vous ne souhaitez pas de cérémonie, une simple autorisation de crémation suffira.
Jiker attend que Fernandez soit sorti de la pièce pour reprendre la parole.
– Quant à toi, Stoffer, si j’ai un conseil à te donner…
– C’est de ne pas me mêler de cette affaire, c’est ça ?
– Ben oui ! Tu sais que j’en ai marre, il n’y a pas beaucoup d’affaires ici mais quand il y en a une c’est toujours des trucs pourris.
– Ma pauvre ! Me gaussais-je.
– Faudrait que je déstresses et pour ça il n’y a que deux moyens, la bouffe, mais je n’ai pas envie de grossir…
Je vois venir la suite grosse come une maison…
– Reste le sexe, alors ? Osais-je.
– Si ça t’intéresse, on peut se donner un quart d’heure.
Je ne vais pas refuser, d’une part parce que Jiker n’a jamais été vache ave moi et puis aussi parce que sa grande taille lui confère un charme auquel je ne suis pas indiffèrent.
– On fait ça comment ?
– Ben on va commencer par verrouiller la porte… ensuite on va se mettre à l’aise :
Allons-y puisqu’apparemment c’est elle qui va mener la barque ! Elle est à poil avant moi ! J’ai déjà eu l’occasion de la voir à poil (voir la Reine Russo) Un belle rousse sculpturale plus grande que moi et aux jambes interminables.
– C’est pas mal hein ? Me nargue-t-elle
– Superbe !
– Mais ne te fais pas d’illusions, je préfère les femmes, mais parfois il me prend l’envie de me faire une bonne bite, c’est toujours plus cool qu’un gode !
Et en parlant de bite, la voilà qui m’attrape la mienne et qui la branlotte négligemment.
– Tu veux une petite pipe ? Me demande-t-elle
– C’est comme tu veux, c’est toi la cheffe !
Elle s’accroupit et me fourre ma bite dans sa bouche. Mes mains sont attirées par sa magnifique poitrine que je me fais grand plaisir à caresser.
Et pendant qu’elle me suce, la main droite de la capitaine Jiker s’en va faire une virée sur mes fesses, un doigt vient survoler mon anus, je n’avais pas capté qu’elle l’avait auparavant humidifié, toujours est-il qu’elle me le l’enfonce dans le trou de balle.
– T’aime ça, hein, pédé !
– Hi ! Hi !
– Et ça te fais rire en plus ?
– Je ne vais pas pleurer… mais qu’est-ce que tu fous ?
– Je rajoute un deuxième doigt, il y a la place.
– T’aurais pas un gode plutôt ?
– Si, mais chez moi, pas ici ! Mais puisqu’on parle de gadget, j’ai un truc dans mes tiroirs.
La voilà qui me laisse en plan… Elle farfouille dans ses affaire, rouspète…
– Où que j’ai foutu ce putain de truc ?
Elle fit par dénicher un Rimba (il s’agit d’un fouet court avec un manche de 35 cm et doté de multiples lanières beaucoup plus nombreuses que celles d’u martinet traditionnel)
– Joli, n’est-ce pas, regarde le manche comme il est beau, du bois exotique sculpté. C’est une pièce à conviction, un jour un mec complétement torché dans un bar s’amusait à fouetter tout ce qui était autour de lui, les bouteilles, les clients. Bref on a embraque le type et je lui ai confisqué son joujou…
– Belle histoire, mais je n’ai pas trop envie que tu me fouettes !
– T’as jamais essayé ?
– J’ai essayé des tas de trucs !
– Alors il est où le problème, t’as peur de me faire mal !
– Hein ? Parce que…
Ben oui je viens de comprendre, le Rimba c’est pas pour mes fesses, c’est pour les siennes ! Voilà qui me stupéfait !
– J’étais loin de me douter que tu aimais ça ?
– C’est mon jardin secret ! Tout le monde en a un ! Tu te fais bien enculer par des trans, toi !
– Je ne fais pas ça en secret !
– Oui évidemment… Si tu veux, je t’explique, mais juste en deux mots parce qu’on est pas là pour faire de la psychanalyse de bazar…
– Non, non tu n’as pas à te justifier…
– Je ne me justifie pas ! Mais je me rends compte que tu aimerais bien savoir… J’ai sur cette planète une position dominante, je représente l’autorité. Me mettre dans la position inverse, celle de dominée, c’est pour moi à la fois terriblement déstressant et super excitant ! Quand j’étais étudiante j’ai fait la boniche chez des grands bourgeois. De temps en temps ma patronne (une vraie garce qui ne me ménageait pas), me prêtait sa cravache pour que je la fouette tout en l’insultant. Son attitude m’a profondément marqué. Bref… Maintenant capitaine si tu veux bien me rougir les fesses, elles sont à toi !
J’ai donc pris le Rimba et j’ai commencé par asséner quelques coups sur son joli postérieur.
– C’est pas trop fort ?
– Mais non, sinon je te dirais, je ne suis pas en sucre !
Je continuais donc, m’étonnant que cette situation inattendue me fasse autant bander.
– On ne t’entends pas ! M’apostropha-t-elle.
– Qu’est que tu veux que je dise ?
– Insulte moi, traite-moi de tous les noms.
– Tiens pétasse, tiens fliquette de merde, créature dépravée.
– Oh oui vas-y continue… Aïe ! Ouille ! Si ça saigne tu arrêtes !
Non, ça ne saigne pas, mais son cul s’orne à présent de zébrures boursouflées d’une fort vilaine couleur.
– Encore deux ou trois coups et je veux que tu m’encules ! Reprend la policière.
Je me suis surpris à assener le dernier coup avec force, la faisant crier. Deviendrais-je sadique ?
Je lâche le Rimba et écarte les fesses de la fliquette. C’est un peu serré, je me penche donc pour lui lubrifier l’endroit avec ma langue. J’adore lécher les trous du culs (en fait j’aime beaucoup de choses). Puis je lui pénètre ma bite qui devient douloureuse à force de bander.
Elle geint, elle transpire, elle mouille, une vraie furie sous mes assauts !
Je deviens incapable de me contrôler et fou d’excitation, j’accélère la cadence la faisant miauler de plus en plus jusqu’à ce que je jouisse dans son fondement
Je décule et sort ma bite toute poisseuse. Elle se précipite pour me la nettoyer… Je vous dis : une vraie furie !
– Doucement, j’ai envie de pisser ! Lui indiquais-je.
– Alors pisse-moi dans la bouche !.
Pourquoi pas ?
Elle a tout avalé… non pas tout, elle en a gardé un peu en bouche pour me rouler un patin.
Quel tempérament !
Et Woldum, il est où ? Demandera le lecteur.
Il se rend d’abord au cosmodrome puis installé dans un box du hall, il compose un message à l’intention de ses supérieurs, sur Terre.
« J’ai eu vent d’une découverte d’un gros artéfact que l’on peut potentiellement attribuer aux précurseurs. Le capitaine responsable de la découverte n’a a priori aucune intention de la signaler à la flotte impériale et préfère la monnayer de façon privative. Un membre de son équipage a tenté de le doubler. J’ai dû l’éliminer pour sauvegarder cette découverte. Mais cette opération très risquée me met en danger. Je compte réunir un groupe pour neutraliser sur cette planète ceux qui pourraient s’y rendre. Je me joindrai à cette équipe et rejoindrais la Terre via une escale sur une planète portuaire. Je n’aurais pas d’ici là la possibilité de vous envoyer d’autres messages. Ci-joint, vidéo de l’artefact, les coordonnées de la planète et la latitude du lieu de la découverte. »
Sa présence dans ce lieu a pour but de se faire enregistré par les caméras de sécurité. Ceci étant fait il actionne son spacephone en le dissimulant sous ses cuisses et lance un logiciel provoquant une panne électrique totale.
Bien sûr un back-up va restaurer l’électricité dans les deux minutes, le temps pour Woldum de revêtir la grand manteau qu’il avait apporté sous son bras et de dissimuler son visage sous un masque en latex. Il devient ainsi théoriquement intraçable.
Prévenant, l’homme avait prévu de longue date une cachette de sécurité en cas de nécessité. En fait une cabane abandonnée à l’extérieur de la ville. Il y avait une litière et un petit réchaud rustique. Il s’y rendait régulièrement pour vérifier l’état de son stock de survie : des packs d’eau et des patates locales. Il s’y rend.
– Bon je ne vais pas rester là cent sept ans, on va finir par me trouver.
Depuis le temps qu’il est sur la planète, il s’est constitué une liste des capitaines locaux avec leur numéro de spacephone et annotée d’indications du genre « sans intérêt », « mauvaise réputation », « semble corruptible », « emploie des mercenaires »…
C’est dans ces deux dernières catégories que pioche Woldum, c’est un coup de poker, s’il échoue, il va être mal, très mal ! Mais il a confiance, sa carte de paiement professionnelle est quasi illimitée (il devra rendre compte au retour, mais ce n’est là qu’un détail)-
« En espérant qu’ils ne soient pas tous parties en vadrouille… »
– Allo, Capitaine Mony ?
– Oui !
– Je suis Woldum, ça vous parle ?
– Oui !
– Une affaire à 200 000 kochnicks, ça vous dirait ?
– Si on m’explique gentiment, pourquoi pas ?
– Retrouvons-nous, je suis en planque, je vais vous expliquez où…
La capitaine Claudius Mony est un petit bonhomme tout en nerf. Son visage poupin est barré d’une vilaine cicatrice à la joue droite.
– Voilà l’affaire ! Je suis tombé par hasard sur les coordonnées d’une planète lointaine, il y a là des vestiges des précurseurs, la flotte impériale est prévenue mais ne sera pas là de suite. En attendant un vaisseau a obtenu l’information et se dirige vers la planète. Le contrat que je vous propose est d’éliminer ces gens-là !
– C’est dans mes cordes.
– Ce n’est pas tout, j’ai été obligé de faire exploser un type….
– Ah, c’est vous ?
– Oui, c’est moi ! Donc il est fort probable que la police me recherche et la mafia également. Or ma cachette n’est pas si sûre que ça, je voudrais vous accompagner dans cette mission. Au retour vous me débarquerez sur une planète portuaire.
– Pas de soucis ! Le temps de rassembler mon équipage et je passe vous prendre disons dans trois jours.
– Vous ne pourriez pas me prendre en charge dès maintenant ?
– Dans ce cas la capitainerie va signaler votre entrée sur le cosmodrome, et la police va vous cueillir…
– Je pensais qu’on pouvait entrer clandestinement sur le tarmac.
– Je sais faire ça aussi ! Ce sera tout ?
– Ben oui !
– Je vais vous expliquer comment ça se passe… Eteignez votre spacephone et ne vous en servez plus quel que soit le motif.
– Il est intraçable.
– Eteignez quand même !
Woldum et Mony cheminèrent sur six kilomètres, jusqu’à l’extrémité du tarmac. La haute grille est électrifiée et infranchissable. Mais à un endroit la terre a été creusé sous le grillage, (un simple trou peu profond mais d’une largeur permettant à un homme de corpulence normale de passer en dessous en roulé-boulé), et a été intentionnellement mal rebouché avec des planches vermoulues qu’il suffit de déplacer.
– Vous passez là-dessous, vous rejoignez les blocs de béton, vous vous planquez derrière et vous m’attendez, je vais entrer par le circuit normal, j’en ai pour environ deux heures. Quand je serais sur le tarmac je vous ferais un signe avec une torche, mon vaisseau c’est le « Faucon d’or », il est garé sur l’emplacement B19. J’ouvrirais le sas du vaisseau et vous n’aurez plus qu’à nous attendre. Le circuit d’eau est opérationnel et il y a des vivres dans la cambuse. On vous rejoindra dans une dizaine de jours.
– 10 jours mais vous m’aviez dit…
– Faut pas rêver, je ne vais pas récupérer mes équipages d’un simple coup de sifflet… Et puis trois jours ou dix jours, qu’est-ce que ça change, hein ?
De mon côté j’ai réuni mon staff chez moi et lui fait part de mes intentions.
Il y a là Dyane Makaya ma seconde de vaisseau, une superbe blonde pulpeuse, Nerren Petrov mon: navigateur, Dilos: l’ingénieur de bord et Nadget une ravissante blackette faisant fonction de technicienne de bord.
– Ta curiosité te perdra ! Me dit Dyane
– Et on irait pour quoi y foutre ? Demande Nerren.
– Parce que les précurseurs, ça me passionne ! Pas vous ? Et puis je n’oblige personne ! Je vous propose de m’accompagner ! Ça vous dit ou pas ?
Est-ce la fièvre de l’espace ou la curiosité ? Peut-être les deux toujours est-il que Dyane accepta.
Mais Dilos et Nerren furent réticents, après tout c’est leur droit
– Moi je vais peut-être venir ! Intervient Nadget
– O.K., on se donne deux jours pour se préparer et on fixe le départ après-demain à midi !
J’ai donc deux postes à remplacer… et il faut que je fasse vite !.
C’est un peu plus tard qu’un doute m’assaillit, si toute cette affaire n’était qu’un montage qui aurait abusé le capitaine Fernandez ? Ou pire orchestré par Fernandez lui-même ? Mais dans ce cas pourquoi aurait-on tué Salvadori ?
Alors j’ai une idée…
A suivre
Et voilà qu’on encule la chef de la police ! on ne respecte plus rien ma pov’dame ! 😉
Bien venu chez Cruella 😉
Ben alors Stoffer ? On se fait dominer par une fliquette ?