Poème coquin, à lire jusqu’à la fin… par Jean-Sébastien Tiroir

 

La première fois quand je l’ai vue
J’ai tout de suite remarqué son regard
J’en étais complètement hagard

Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit : il faut que je l’aborde
Pour voir si tous les deux on s’accorde

J’ai déposé mon baluchon
Alors j’ai vu tes gros yeux doux
J’en suis dev’nu un peu comme fou

Quand je t’ai dit que tu me plaisais
Que j’aimerais bien te revoir
Tu m’as donné rendez-vous le soir

Et je t’ai dit Oh Pénélope
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t’aimerai toute ma vie

Quand dans ce lit de marguerites
Tu m’as caressé doucement la tête
Et sous les regards de la foule
J’ai posé ma main sur ta main
Vous voyez bien que ce n’est pas malsain

A l’ombre des eucalyptus
Je t’ai dit : je veux que tu me suives
Je te sentais d’humeur lascive

Alors comme ça dans les tulipes
Tu m’as fait une petite promesse
Gage d’affection et de tendresse

Si notre amour devait céder
Je n’aurais plus qu’à me faire prêtre
Je ne pourrais jamais m’en remettre

Car si un jour notre amour rouille
Je m’en mordrai très fort les doigts
Chérie vraiment je n’aime que toi !

fin

Maintenant changez la fin du second vers de chaque strophe pour
qu’il rime avec le premier vers plutôt qu’avec le troisième vers.

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3 réponses à Poème coquin, à lire jusqu’à la fin… par Jean-Sébastien Tiroir

  1. Figor dit :

    C’est vrai, c’est rigolo, à emporter pour les fins de banquets où on s’emmerde 😉

  2. asemir dit :

    Je me suis d’abord : « C’est quoi ces rimes pourries » avant de comprendre qu’il y avait une astuce. Le précédé n’est pas nouveau, mais c’est rigolo

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