Moi, j’aime le Music-hall !
Par Marine et Thibault
Je n’ai donc pas le droit de citer le nom de ce célèbre music-hall un peu coquin, il paraît que son nom est une marque déposée et qu’il n’est pas dans le domaine public.
J’ai par contre celui de vous le décrire.
Alors vous sortez du métro, non ne cherchez pas les complications, il n’y a qu’une sortie, en queue de station (quoi que ça dépend d’où vous venez !) Vous marchez 200 mètres devant vous ! Et il est là, majestueux, sa façade a été ravalé. Grâce à des subventions publiques ce travail a bénéficié d’un gros budget et donc d’entreprises compétentes ! Les colonnades sont maintenant impeccablement blanchies et sont artistiquement illuminées la nuit. Le dôme a été refait et les ardoises crasseuses ont été remplacées à l’identique par des matériaux neufs.
Rentrons : La salle des billets est assez étroite, mais on a voulu la garder ainsi, le billet étant pris, on passe dans une espèce de corridor ou un préposé vérifie. Vous pouvez alors bénéficier du vestiaire, puis vous rentrez directement dans la grande salle ou l’immense et fier rideau rouge cache pour l’instant cette magnifique scène. La fosse d’orchestre est toujours là. Elle ne sert plus beaucoup. Il est tellement tentant dans un compte d’exploitation de remplacer les salaires de bons musiciens par un simple enregistrement sur cassette payé une misère à un stakhanoviste du synthétiseur
Mais moi je ne rentre pas par ce chemin, je pénètre carrément par l’entrée des artistes. Et pourtant je n’ai rien d’une artiste. Je me prénomme Marie-Lyse, j’ai 30 ans, vraie blonde (si ! Si ! Vous pouvez vérifier ! Une petite poitrine genre » y a ce qu’il faut « , pas assez de fesses, on ne peut pas tout avoir. J’ai des yeux bleus et j’ai gardé de ma province un accent bourguignon dont je n’arrive pas à me débarrasser. Malgré ces quelques handicaps, le bilan n’est pas trop mauvais, et en règle générale je plais à ces Messieurs.
Parce que je ne vous ai pas tout dis, dans ma culotte, niche une jolie bite, bien blanche parcourue par une jolie veine bleue et terminée par un gland tout rose et tout lisse.
Je suis sûre que vous aimeriez bien la sucer, bande de petits cochons que vous êtes !
Mais confidence pour confidence, j’aime mieux sucer que me faire sucer ! C’est comme ça, ça ne se commande pas !
Mon métier n’est pas toujours facile, mais je n’en changerais pour rien au monde. Je suis habilleuse. Bien sûr mon rôle est avant tout d’habiller mais il arrive qu’entre deux tableaux mes fonctions dérivent vers quelque chose de moins sérieux. L’autre soir par exemple à l’entracte, il y avait Conrad J. Hamilton, vous savez le chanteur noir ! Non vous ne savez pas ! Plus personne ne se souvient de lui, mais ça ne fait rien, c’est un géant baraqué superbement monté. Il m’a fait appeler dans sa loge. Quand je suis arrivée, je l’ai trouvé entièrement nu, installé devant sa table de maquillage
J’ai vu tout de suite qu’il bandait, surtout qu’il n’a pas eu un geste pour cacher sa grosse bite qui se dressait entre ses cuisses. Il m’a jeté un coup d’œil fiévreux et m’a dit d’emblée :
– Je ne sais pas ce que j’ai, je suis excité comme un dingue, ça m’a pris tout à l’heure et depuis moi ne peux plus m’arrêter de bander !
Puis il a ajouté en matant la bosse qui pointait sous ma blouse
– Je sais bien que c’est pas ton boulot, mais j’aimerais bien que tu m’achèves, autrement je ne pourrais pas remonter sur scène !
Au lieu de me choquer la proposition m’a aussitôt fait monter l’adrénaline. Je ne pouvais détacher mes yeux du superbe engin qui pointait d’entre ses cuisses puissantes. Les mains moites, la gorge sèche et la bite en feu, je lui ai murmuré :
– Tu veux que je prenne ta grosse queue dans ma bouche ? C’est ça que tu veux ? Ou bien tu veux me la mettre directement jusqu’à la gorge ?
Ses mâchoires ont frémi et il s’est mis à bander encore plus dur !
– Je vais te la mettre direct ! A-t-il gémi en me faisant pivoter sur lui.
Puis il a relevé ma blouse, s’est amusé un moment avec ma bite, puis s’est introduit dans mon petit cul. Le temps de quelques secousses hyper violentes et nous nous sommes explosés la tête de plaisir
– T’as aimé ça, hein, tantouse ?
– La tantouse, elle t’emmerde !
C’est vrai ça, j’ai horreur qu’on me manque de respect ! Mais…
…Moi j’aime le music-hall…
Publié sur revebebe le 2/12/2000, puis passé à la trappe
La fin est un poil amusante, c’est toujours ça, parce que pour l’érotisme, on repassera
Quand on bande en écrivant, fait se soulager et arrêter d’écrire et après on reprend
ça commençait si bien…
Sympa mais beaucoup trop court
Que ça commençait bien avec un joli texte bien écrit et tout ça pour finir en coup de vent sans que l’érotisme ait le temps de s’installer. Quel dommage !