Mamie déprime – 11 – par mlle_heleneD

Mamie déprime – 11 – par mlle_heleneD

Thomas revint chez Enzo le vendredi soir, juste après la fin des cours. Le proviseur ne leur avait toujours pas donné de réponse. Malgré tout, cela n’arrêta pas Enzo qui devint Ambre très vite pour être déshabillée aussitôt pour faire l’amour.

– Tu te rappelles que tu m’avais dit de foncer pour coucher avec mon père parce qu’il fantasmait sur moi.
– Oui, je m’en rappelle. Et alors ? Tu l’as fait ?
– Ouiiiii ! Et avec Maman aussi. En fait, j’ai été prise en sandwich. J’ai adoré !
– Super ! Ça ouvre pas mal de possibilités.
– C’est clair ! Tu serais partant pour baiser avec mes parents ?
– Oui ! J’ai bien envie d’essayer le sandwich moi aussi.
– Tu veux qu’on leur demande ?
– Si ça te dit, oui, pourquoi pas ?

Ambre posa la question à peine se parents rentrés. Nathalie sourit. Patrick lança une pique amusée.

– Oui, répondit Nathalie. Trois queues rien que pour moi. Je mouille déjà. Mon chéri, et si on allait au restau pour fêter ça.
– Bonne idée.

Ambre se rembrunit.

– Ne t’inquiète pas ma puce, personne ne devinera que tu es un garçon, crois-moi.
– Mais si je croise quelqu’un qui me connais ?
– La belle affaire. De toute façon, tôt ou tard, tu sortiras en fille. Alors …
– Je suis d’accord avec ta mère, intervint Thomas. Et puis, ce sera l’occasion de sortir en amoureux. Depuis le temps que je meurs d’envie de te prendre par la taille.
– D’accord mon chéri, minauda Ambre. Je ferai tout ce que tu veux, comme tu veux. Je t’aime.
– Je t’aime aussi mon cœur.
– Vous êtes trop mignons tous les deux, s’émerveilla Nathalie. Bon, je vais me changer et on y va.

Elle revint une vingtaine de minutes plus tard, vêtue d’une robe noire toute en dentelle. Ambre regardait avec autant d’envie la robe que sa mère. Patrick et Thomas, sans le savoir, pensaient déjà au retour.

Ambre fit ses premiers pas en dehors de l’appartement. Elle constata que marcher dans un salon n’avait rien à voir avec la rue, surtout avec dix bons centimètres de talons, et dut modifier sa démarche. Thomas la prit par la taille et éprouva un sentiment de féminité inégalé. Comme prédit par sa mère, personne ne se douta de la vraie nature d’Ambre. Surtout avec Thomas en chevalier servant. Ambre prenait de plus en plus d’assurance et de confiance au fur et à mesure que la soirée avançait.

Lorsqu’ils quittèrent le restaurant, Nathalie s’accapara Thomas. Surprise, et un peu déçue, Ambre se réfugia dans les bras de son père. Tous deux montèrent à l’avant. Il démarrait à peine que Thomas fourrait sa langue dans la bouche de sa belle-mère et ses doigts dans sa culotte. Ambre avait beau se rappeler que Thomas ne lui serait pas fidèle, cela n’empêchait pas une boule de jalousie nouer son estomac.

– Ambre, ma chérie, dit Nathalie une fois rentré dans leur appartement. Cette nuit, je t’emprunte ton chéri. Tu l’as eu pour toi toute seule jusqu’à présent. Mais t’inquiète, je te le rendrai.
– Bon d’accord Maman, concéda la jeune trans. Donc Papa dort avec moi.
– Dormir mais pas que. Enfin, c’est vous qui voyez.

Puis se tournant vers Thomas :

– Allez, mon bébé. J’espère que tu es en forme, parce que j’ai une très, très grosse envie.

Nathalie prit la main de son gendre et fila vers la chambre.

– Tu veux faire l’amour ? demanda Patrick.
– Oui, prends-moi fort, répondit Ambre en se serrant contre son père.

Thomas se colla contre Nathalie pour lui manger la bouche tout en lui pelotant les fesses. Un préliminaire aux préliminaires qu’il adorait. Puis il entreprit de la déshabiller.

– Je te plais ? demanda Nathalie, une fois en sous-vêtements.
– Beaucoup. Tu es très sexy et très désirable.
– Et tu me désires énormément, dit-elle en caressant sa queue tendue. Tu aimes mes dessous ?
– J’adore. Je suis gâté avec Ambre.
– C’est à cause d’elle que je mets des bas de plus en plus souvent.
– Et ce n’est pas moi qui m’en plaindrai.

Thomas retira son string et la coucha sur le lit pour lui manger la chatte.

Ils firent l’amour longtemps, enchainant une dizaine de positions. Les cris de Nathalie se mêlaient à ceux de Ambre, dans un dialogue improbable. Les deux couples recomposés pour la nuit s’endormirent enfin, repus de jouissance.

Ils se retrouvèrent le lendemain matin pour le petit-déjeuner. Ils se saluèrent par un baiser sur la bouche. Même entre Thomas et Patrick. Toutefois, Ambre était heureuse de retrouver son chéri, bonheur réciproque.

Ambre s’habilla comme à son habitude, et pour la première fois de sa vie, osa sortir dans la rue au bras de son amour adoré.

En fin de matinée, Thomas appela ses parents pour leur proposer d’inviter Ambre et ses parents le mercredi suivant pour officialiser leur relation. Bien que ce fut en semaine, Valérie accepta, sans s’attendre à la surprise de taille que lui réservait son fils.

Cette première sortie matinale donna des ailes à Ambre qui souhaita aller se promener dans Paris. Cela supposait de prendre les transports en commun et autres bains de foule. Elle se prépara avec soin, et sur les conseils avisés de sa mère, chaussa les escarpins aux talons les petits. Neuf centimètres tout de même. Elle vérifia l’attache de ses bas, lissa sa jupe, contrôla son maquillage et déclara enfin qu’elle était prête.

– Tu es trop, trop belle mon amour. Je t’aime, déclara Thomas, sous le charme.
– Merci mon cœur. C’est toi qui m’inspires. Je t’aime aussi très fort.

Pour Ambre, sortir en fille, vivre en fille devenait une évidence. Plus la journée passait, et moins elle souhaitait redevenir Enzo. Leurs pas les emmenèrent sur les grands boulevards. Ils visitèrent tous les étages des Galeries Lafayette, surtout ceux consacrés aux femmes. Ambre resta longtemps au rayons lingerie et chaussures. Même si elle en mourrait d’envie, elle refusa les propositions des vendeuses pour essayer une paire. Malgré tout, elle resta en admiration devant la collection Louboutin.

– Vous voulez essayer une paire ? demanda la vendeuse, voyant l’envie d’Ambre
– J’adorerai, mais je n’ai pas les moyens de mes les offrir.
– Ça viendra un jour. Mais l’un n’empêche pas l’autre. Et si ce n’est pas vous, ce peut être votre maman.

La vendeuse, jeune, était charmante, très élégante. Elle-même portait une paire de la marque. Un modèle de prêt sans doute.

– Je veux bien, dit Ambre, intimidée.

Après avoir noté mentalement la pointure, elle partit vers la réserve. Thomas remarqua aussitôt les bas noirs à couture, confirmée par la marque de la jarretelle sur sa jupe lorsqu’elle s’accroupit pour déballer les chaussures.

Aidée par la vendeuse, Ambre chaussa délicatement les escarpins aux talons de douze centimètres. Elle fit quelques pas, s’admira dans le miroir, refit quelques pas et revint les quitter, à regret.

– Je sais ce que je vais demander pour mon anniversaire, dit Ambre, lorsque la vendeuse referma la boite. Merci beaucoup.
– De rien, ma belle, osa la vendeuse, avec une soudaine familiarité, laissant bouche bée Ambre et Thomas.

La vendeuse s’approcha d’Ambre et lui murmura à l’oreille :

– Je suis trans comme toi.
– Vraiment ? Je ne l’aurais pas cru.
– Si tu veux des conseils, des adresses, je serai ravie de t’aider.
– J’avoue que ça me faciliterait la vie.
– Tu m’appelles quand tu veux, dit-elle après être allé chercher sa carte. Je m’appelle Elodie.
– Ambre, et mon chéri, Thomas.
– Enchantée Ambre. Très joli prénom qui te va bien. Appelle-moi vite.
– Promis.

Le couple poursuivit sa route, encore sous le coup de cette rencontre aussi fortuite qu’improbable. Ils quittèrent le magasin non sans avoir acheté deux paires de bas. En passant devant une bijouterie bon marché, Thomas s’arrêta et poussa la porte entrainant Ambre avec lui. Il alla directement devant les bagues.

– Laquelle te plairait ?
– Tu n’y penses quand même pas ?
– Bien sûr que si ! Pour te prouver que je t’aime et que nous deux, c’est sérieux.

Les yeux de la jeune femme s’embuèrent.

Elle quitta le magasin avec une bague sertie d’un zirconium à son annulaire gauche.

Après le repas, la soirée fut plus conventionnelle. Repas, divertissement télévisuel, puis dodo pour chaque couple. Enfin après avoir fait l’amour plusieurs fois.

Thomas et Ambre passèrent une nouvelle fois la journée sans Paris avec un déjeuner pris dans une pizzéria. Ambre ne s’était jamais sentie aussi bien.

En fin d’après-midi, elle appela Elodie qui lui donna de nombreux renseignements et conseils, notés précieusement. Elles convinrent de se retrouver le lendemain après les cours.

A suivre

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Une réponse à Mamie déprime – 11 – par mlle_heleneD

  1. Transmonique dit :

    Un peu de mal à suivre quand même, beaucoup de monde, changement de prénom, mais ça reste sympathique

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