« L’étude des monuments funéraires est captivante et riche en informations. Meilleurs baisers de ton Oncle, signé Gabriel ».
« Il sait déjà ! »se dit la jeune française.
Elle est entourée d’informateurs anonymes et invisibles, elle sent autour d’elle, les liens mystérieux des « honorables correspondants ». L’allusion est claire, Tombstone peut se traduire en pierre tombale. Le code suivant veut dire, continuez, foncez. Elle avait donc eu raison d’accepter ce voyage dans le monomoteur de Tim, qui veut essentiellement la conduire à la Nouvelle-Orléans, pour lui présenter son empire du business, et éblouir ses amis par la blondeur de sa conquête, (eh, oui, pour cette mission Françoise s’est teint les cheveux) et accessoirement profiter du trajet pour tisser des liens plus tendre avec Françoise.
Shannah a été invitée par Brown à participer à un barbecue dans son ranch près de Washington, elle est partie très tôt ce matin, en hélicoptère privé, Souria dormait encore, un sourire béat illuminait son visage, elle tenait dans ses bras, Karim, son bébé‚ tout aussi endormi.
Tim pose sa large main sur le genou de l’hôtesse de l’air. Dans ce geste, il met toute l’affection qu’il porte à la jeune fille. Françoise voudrait bien piloter le petit appareil qui réagit si bien aux commandes, mais elle ne peut faire état de son brevet de pilote, brevet militaire obtenu à Istres, lorsqu’elle commandait une unité de jets de combat. Elle prétend avoir été initiée par un commandant de bord d’Air-France qui lui a enseigné les rudiments du pilotage. Tim lui cède le double des commandes. Ravie notre amie se laisse aller au gré de sa fantaisie, et tout en maintenant le cap sur le Mississippi, elle prend un peu d’altitude pour exécuter quelques cabrioles, immelmann et autres vrilles qui témoignent de sa maîtrise. Tim en profite pour explorer ses dessous. En fait, sous la jupe de lin, Françoise ne porte rien. La grande main s’égare avec son assentiment dans un buisson touffu et trouve l’entrée de la grotte des plaisirs. L’un après l’autre, les longs doigts noirs hésitent, pénètrent dans ce lieu humide, en ressortent tout englués et laisse la place au suivant. Françoise halète tout en suivant des yeux l’horizon artificiel, le badin indique 240 knots, (vitesse du vent en nœud) la pression d’huile est parfaite, elle peut s’abandonner à la main salvatrice qui anime son désir. Tim se lèche les doigts, il recueille avec sa langue tous les témoignages de la sensualité de la jeune fille. Bientôt, il reprend le pilotage, pour permettre à Françoise de se dépouiller de tous ses vêtements et de dégager la fermeture éclair de son compagnon. Et tandis, qu’il reprend le cap en s’aidant de la balise de Saint-Louis, elle engloutit l’énorme membre noir dans sa bouche, elle en garde encore le souvenir dans sa vulve reconnaissante.
Blues in the Sky.
Pendant ce temps, l’hélico piloté‚ par le valet à tout faire de Brown atteint le ranch, très éloigné de toutes communications, et se pose sur une petite piste de ciment au milieu du désert, face au bâtiment de bois, ancien relais de diligences, appartenant au milliardaire. Brown aide Shannah à descendre. Un homme les attend, grand et mince, il salue le sénateur et sa compagne qui entrent dans la pièce principale. Le pilote apporte les légers bagages. Shannah comprend très rapidement les intentions du parlementaire. Il désire voir la syrienne se faire prendre par le pilote ou le blond mystérieux qui la regarde avec envie. Seule femme, assise dans un divan de rotin en compagnie de trois hommes excités, elle maîtrise la situation. Ce n’est pas la première fois qu’elle doit faire face à trois mâles en chaleur. Dans le bordel de sa mère, elle passait de l’un à l’autre et son tact naturel permettait d’éviter les querelles. Le confident valet et pilote l’entreprend le premier. Leurs bouches se joignent, les mains courent sous sa jupe. Des mains étrangères retirent sa culotte de dentelles. Tandis que le vaillant serviteur suce son clitoris rougi par le frottement, elle constate avec étonnement que le sénateur n’est pas seulement voyeur, entièrement nu, il caresse avec ardeur le pénis du blondin et lui lèche les testicules.
Le Cesna touche le sol, sans problème, Tim et Françoise montent dans une vaste Chrysler noire qui les conduit en ville. Leur tournée des lieux de plaisir de la Nouvelle Orléans passe par tous les « speak-easys » du quartier français. Tim possède beaucoup de ces établissements où le consommateur déguste son whisky en contemplant des filles, debout sur le comptoir qui dévoilent petit à petit une anatomie stéréotypée retravaillée par des chirurgiens champions du silicone. Sans aucune pudeur, les spectateurs se masturbent et glissent des billets de 10 dollars dans le slip des « artistes ». Lorsque le billet atteint 100 dollars, le donateur a droit à un coup d’œil sur le petit jardin de ces dames, entièrement passé à la tondeuse à gazon et où les grandes lèvres rectifiées par les chirurgiens esthéticiens m’apparaissent plus que sous forme d’un léger pli parfaitement fermé. D’autres billets conduisent la fille à effectuer une branlette d’une main experte et dénuée de tout sentiment. Françoise est frappée par l’aspect uniquement commercial du système. En Europe, les putes ont la charité de vous faire croire qu’elles éprouvent un certain sentiment, une certaine attirance pour leur visiteur. Ici, les filles ne sont pas des putes, elles ne couchent pas, où alors en dehors de l’établissement. Elles se considèrent comme des employées qui exercent un métier comme un autre. Après leur neuf heures de prestation entrecoupées de poses, elle retournent près de leur ami, leur mari, leurs enfants avec la bonne conscience du travail accompli. Tim entraîne sa conquête dans un ancien théâtre. Une sorte de revue en chanson, menée par une grande noire athlétique habillée ou plutôt déshabillée en cow-girl attire une poignée d’hommes et quelques couples, en grande majorité noirs. La fille exhibe ses seins, modèle standard gonflés au silicone et se dandine. Devant elle, quelques femmes noires qui masturbent leur compagnon, qui bandent en regardant la chanteuse qui beugle des insanités à double sens. Elle a reconnu Tim, le patron de l’Agence de casting la plus connue et attire son attention par des sourires et des signes tout en interprétant sa chanson. Elle se penche, et confie quelque chose à l’oreille du géant noir. Françoise est très intriguée, la chanteuse la regardait intensément en chuchotant. Elle est sûre qu’elle lui parlait d’elle. Assise à côté de Tim, elle lui tire les vers du nez
– Qu’est-ce qu’elle te disais ?
– Elle disait qu’elle te trouvait à son goût ! Si tu veux bien monter sur la scène, elle voudrait te lécher pour connaître la saveur de ton con
La chaleur envahit le visage de l’hôtesse de l’air, en même temps une bouffée de flammes inonde son vagin. La proposition de la belle noire a fouetté son désir. Sa respiration s’accélère et Tim s’aperçoit du changement de son visage.
– Tu veux la rejoindre sur la scène ? Soit tranquille, elle est très propre et très « safe »
Françoise se dit qu’il l’a déjà essayée et s’efforce d’écarter toute idée de jalousie. Tim l’aide à escalader les lourds fauteuils de feutrine rouge et à plat ventre elle rampe sur la scène, soutenue par des dizaines de bras noirs, qui glissent sous sa jupe. A peine arrivée sur le proscenium, la chanteuse s’accroupit et la retournant sur le dos, retrousse la jupe de lin bleu. La magnifique toison fauve de Françoise brille sous les feux de la rampes. Les spectateurs applaudissent et tentent de franchir la fosse d’orchestre. Déjà la bouche fardée a pris possession de son sexe, une langue exercée parcourt sa vulve, escalade le clitoris, redescend sur l’anus, tandis que les mains noires aux paumes si claires écartent les fesses pour faciliter l’introduction dans le rectum. Françoise jouit, sa mouille coule à flot et rejaillit sur ses cuisses, elle gémit de plaisir, tandis que la divette tout en léchant et en suçant détaille ses sensations.
– Hum ! c’est bon. Elle a un merveilleux goût de jeune fille et en même temps, une pointe d’épices de Cayenne. Elle mériterait d’être noire.
L’assistance exulte, Françoise rend la pareille à la chanteuse qui dissimule sous les paillettes, un con accueillant, largement fréquenté, mais tendre, onctueux, souple, s’adaptant à toutes les audaces et ouvert en permanence à la langue de notre amie. Déjà des mains s’emparent de ses fesses. Des hommes surgis de partout se battent pour posséder la chair blonde de la française, mais Tim intervient, il l’arrache à la populace, rabat la jupe et referme le chemisier.
– Viens ! Dit-il en l’entraînant. Tu la retrouveras ta chanteuse, en privé, je te le promets. Mais je ne peux pas supporter que ces hommes puissent te monter dessus.
Ce fut la seule fois, où il dévoila son amour et sa jalousie pour cette femme qui l’avait ensorcelé.
Rentrés à l’hôtel, un vieux palace français, au charme vieillot, un message les attendait, Au téléphone, Shannah les appelait au secours. Elle se trouvait au poste de police à Washington, accusé de l’enlèvement du sénateur Brown qui avait disparu. Elle pleurait, affolée par les accusations injustes du shérif alerté par un coup de téléphone anonyme. On ne retrouvait pas de trace de l’hélico, ni du pilote, ni du blondin. La police effectuait des rondes dans le désert pour retrouver le parlementaire manquant.
Un juge obstiné
– Maître, pouvez-vous m’assurer que votre cliente aura les moyens financiers de payer sa caution ?
– Sans aucun doute, c’est la petite française qui possède des fonds à Washington. J’ai été collègue du Directeur Général de la banque à Harvard, il ne m’a pas caché qu’elle est en mesure de renflouer les caisses du Comté.
– D’où vient tout ce fric, ne pourrait-on l’inculper, elle aussi, pour blanchiment d’argent, par exemple, et rafler le magot ?
– Monsieur le Juge… ce serait très dangereux, l’oseille a été versée régulièrement en provenance directe de l’Elysée. Ce qui veut dire que cette fille doit être la maitresse d’un ministre ou d’un très haut fonctionnaire.
– Merci de me prévenir. Monsieur le procureur a-t-il quelque chose à ajouter ?
Jim Clayton, l’attorney général, encore un collègue à Harvard de l’avocat, Anthony Greenwood, se pinça le nez, un geste familier qu’il ne pouvait réprimer lorsqu’il devait réfléchir à un problème ardu.
– La caution sera levée, mes services ont pratiquement démontré sa culpabilité. L’affaire est dans la poche. Mon cher Anthony, je ne comprends pas, comment un vieux renard, comme toi, a pu se laisser entraîner à défendre cette cause pourrie et cette pouffiasse syrienne.
– J’ai confiance dans les déclarations de ma cliente, elle est innocente !
– Innocente ou pas, le département d’état tient à ce qu’elle reste en tôle, le plus longtemps possible. La C.I.A. prétend qu’elle appartient aux services secrets syriens. Dès qu’elle sera condamnée à une très longue peine, ils lui proposeront un marché, dénoncer tous les agents de son réseau contre une remise de peine.
Anthony Greenwood, après avoir quitté le palais de justice, rejoignit Françoise Laborde qui l’attendait déjà à son luxueux cabinet proche de la Maison Blanche. En reconnaissant, le gigantesque noir qui accompagnait la jeune française, il eut un frisson :
J’avais le nez creux, pense-t-il, si Tombstone est dans le coup, l’affaire est d’importance.
Il connaissait l’étendue des entreprises appartenant au noir et soupçonnait l’emprise de celles qui n’étaient pas connues. Bien implanté dans le Missouri et toute la côte sud, ce diable d’homme venait de s’emparer, coup sur coup, de plusieurs établissements de la côte Est et spécialement à Los-Angeles. Il avait déjà un pied dans le casting des vedettes des principaux producteurs et sa réputation prétendait que s’opposer à lui valait un arrêt de mort. Le célèbre avocat avait défendu plusieurs fois Tombstone dans des procès qui l’opposaient à des boss de la pègre, qui avaient toujours perdu ou étaient décédés mystérieusement pendant l’instruction.
– Je suis un collègue d’université de l’attorney général, Jim Clayton, surnommé « Pince-nez », il m’a laissé entendre, que Shannah était seule dans le ranch, lorsque Brown a disparu, les services de l’attorney n’ont pas trouvé de trace d’un hélicoptère, comme le prétend ma cliente. Rien ne prouve que le financier ait rejoint un autre homme, totalement disparu. Le chauffeur prétend qu’il a conduit la syrienne et le milliardaire au ranch dans une Cadillac décapotable et qu’il est reparti aussitôt. La seule chose qui reste mystérieuse, c’est le coup de téléphone d’un inconnu, qui passait par là et a entendu des coups de feu.
– Ne trouvez-vous pas étrange qu’un voyageur se retrouve à cet endroit, à plus de trente kilomètres de toute route et où on ne peut accéder que par des chemins de mulets ?
– J’estime que c’est tout à fait rocambolesque, mais le district attorney et le shérif sont persuadés du contraire. Je vais obtenir de Jim, une autorisation de visite pour que vous puissiez rencontrer votre amie à la prison du Comté. Elle a bien besoin de votre affection pour tenir le coup.
Tim reconduit Françoise à son hôtel et reprend l’avion pour New York. Dans la nuit du lendemain, la française qui partage son grand lit avec Souria, est réveillée par un coup de téléphone de Tim qui lui apprend qu’il a beaucoup de nouvelles à lui raconter. Il vient d’arriver à Washington, bientôt, il frappe à la porte de la chambre. Françoise lui présente Souria, presqu’endormie. Le regard du noir sur l’immense stature de la soudanaise n’a pas échappé à Françoise.
– Dis-moi ce que tu as appris ?
– J’ai consulté un privé, un détective de mes relations qui a déjà découvert que le cadavre de Brown a été‚ retrouvé, lardé de coups de couteaux, à proximité du ranch, dans un buisson épineux. Malgré les recherches, l’invité n’est pas connu. Mais l’argument capital du procureur, un couteau ensanglanté, trouvé dans le ranch porte les empreintes de ta Shannah.
– Mon dieu, elle est perdue !
– Non, si tu as confiance en moi et que tu es sûre de son innocence. Je la tirerai de là !
Tim voulait retourner à New York, mais Françoise lui propose de partager son lit. Tim, sculptural dans sa beauté musclée s’étend sur le corps prestement dénudé de l’hôtesse. Sous le poids de ses 120 kg, le matelas en latex se creuse sous Françoise, le géant noir l’écrase ce qui ravit la jeune femme qui jouit toujours lorsqu’elle est dominée par une force qui diminue sa respiration, lui coupe le souffle et accélère la montée du désir. Il ne lui échappe pas cependant que tandis qu’il la fouille de son énorme pénis, d’une main, il caresse les énormes seins de Souria. Tim la pénètre, elle s’ouvre sous la puissance de l’étreinte et jouit immédiatement. Elle mouille et sa plainte graduellement s’élève jusqu’à l’acmé de l’orgasme.
– Arrête », dit-elle à cet amant incomparable, arrête, garde tes forces pour mon amie Souria qui meurt d’envie de se faire baiser.
Pour toute réponse, Tim l’embrasse affectueusement pour sa compréhension et à la force des poignets se glisse sur la compagne de lit qui a dévoilé ses seins. Un instant, il la surmonte, pendant qu’elle retire sa longue chemise de nuit. lorsqu’elle apparait nue, sa peau noire luisant sous la lumière tamisée de la vielleuse, il s’abat sur elle, comme un chêne frappé par la foudre, sa grosse bite glisse entre les cuisses d’ébène. Souria ouvre les jambes pour le recevoir, mais il rampe sur la couverture, de ses grandes mains il écarte les lèvres, le sexe d’un rouge cramoisi de la soudanaise se couvre de sécrétions épaisses et laiteuses qu’il happe d’une langue gourmande. La jeune mère retrouve le goût du plaisir et crie dans un dialecte incompréhensible la joie qu’elle éprouve. Ensuite, elle clame sa joie de retrouver sur la queue tendue la saveur du con de son amie Françoise. Mais déjà le Play-boy la pénètre en l’écrasant de tout son être. Françoise excitée par les cris de son amie et les halètement furieux du mâle, lui caresse les couilles et emportée par sa sensualité exacerbée par une pénétration avortée, elle lui lèche tendrement l’anus.
à suivre
On ne sait pas toujours très bien qui est qui, mais c’est chaud
on est un peu perdu dans cette histoire où il ya vraiment beaucoup de monde mais il y a de très bon passages même si on a du mal a les remettre en contexte