Les voyeuses
par Micheyl
Bien me placer. Au centre. Puis retirer doucement mon slip, en sentir l’odeur, le passer dans la raie de mes fesses, le frotter contre mon nez, puis le laisser tomber à terre, et commencer à me caresser. Mon sexe au repos se réveille peu à peu, gonfle sous mes caresses, semble encore un peu flasque sous mes secousses, puis se décide à prendre de la vigueur. A présent, il bande.
Des murmures canailles….
Nu, bien campé sur mes deux jambes écartées, le sexe gorgé de sang et fièrement dressé, je me masturbe doucement. J’ai enduit ma main de salive, elle glisse tranquillement sur ma hampe. De tout en haut, en caressant doucement le gland tuméfié, jusqu’au plus bas. La peau joue souplement, la grosse veine qui barre cette colonne de chair en plein milieu est saillante. J’effectue de lents va-et-vient en donnant de petits coups de reins.
Plus de paroles, juste des respirations de plus en plus fortes…
Je remets un peu de salive, mon mouvement s’accélère et mon visage se tend. Pour m’exciter mon autre main caresse mes testicules, les fait rouler doucement. Puis l’intérieur des cuisses. Je me mouille un doigt et l’envoie en explorateur loin au milieu de mes fesses.
Les jupes crissent. Les mains s’égarent dans les culottes…
Je commence à gémir et à accentuer le balancement de mes hanches. Mes fesses sont serrées, ma langue lèche ma lèvre supérieure. Ma verge semble encore avoir grandi, être devenue plus dure, le gland plus sombre. Ma main qui ne cesse de monter et descendre laisse quand même apercevoir toute la vigueur de mon sexe d’homme tendu vers le plaisir.
Elles soupirent, se tordent sur leurs chaises, certaines commencent à haleter…
Il y a maintenant douze bonnes minutes que je me masturbe et je commence à sentir la montée de mon plaisir. Un peu plus de salive sur le gland que je caresse en appuyant avec le pouce. C’est si sensible que j’amorce un mouvement de recul en laissant exhaler une sorte de feulement.
Certaines ont crié, pliées sur leurs chaises. Les autres ont le souffle court, deux doigts dans le vagin, un majeur sur le clitoris ou la main dans la culotte de la voisine…
Il faut que je termine. Je ne vais plus pouvoir tenir. J’oublie tout, me concentrant sur les sensations de mon sexe. Je me reprends les testicules d’une pleine main, tandis que l’autre monte comme une folle, avant d’effectuer un mouvement tournant pour redescendre aussi vite. Je transpire, je respire difficilement, les mâchoires serrées.
Les cris s’accentuent, les yeux s’embuent…
Ça monte, impossible de résister. A grands coups de reins, le visage grimaçant, la main me serrant le sexe à m’en faire mal, j’expulse deux fortes giclées de semence qui vont s’écraser sur un chemisier.
Elles crient, coupées en deux par l’orgasme, les yeux rivés sur mon sexe.
Ma main se fait plus douce sur le gland devenu hyper sensible. Tranquillement elle fait monter les dernières émissions de semence qui tombent en fil épais sur le tapis. Mon sexe est trempé, gluant, je le lâche presque à regret. Il débande doucement et reprend sagement sa place entre mes cuisses, tandis que le gland va se recoucher tout au fond de son capuchon.
Les yeux restent vitreux, les ventres tordus de spasmes, les culottes inondées…
Je rouvre les yeux, le souffle court. Sans geste brusque, je ramasse mon slip, je prends les billets disposés sur le plateau posé à côté de moi, et je sors sans un regard pour ces femmes qui sont venues voir des hommes se masturber.
Le fantasme du chippendale, c’est pas mon truc