Marie m’évite depuis notre dernière rencontre, celle où j’ai consommé son corps, dans une communion totale et absolue. Tous les prétextes sont bons, du genre : je n’ai pas trop le temps en ce moment, aux enfants accaparant ou à un mari qui se plaint de sa présence trop assidue au travail. Je balaie toutes ses allégations et l’implore avec insistance :
– Marie, je n’en peux plus, il faut que l’on se revoit…je te désire tellement… et puis j’ai un cadeau pour toi, lui dis-je d’un air coquin.
Le mot cadeau, en référence au précédent, la fait frémir et réveille sa curiosité naturelle.
– Ah oui, c’est quoi me souffle t-elle discrètement, le feu aux joues ?
– C’est une surprise ! je te le donne jeudi si tu es sage, tu veux bien ?
Elle hésite à répondre mais, pendant un court instant, une étincelle illumine son visage.
– Elle balbutie : je ne sais pas encore, je te le dirai ce soir.
En fait je devrais dire nos cadeaux car il y en a plusieurs, dont un devrait me procurer le plus grand bien, à moi.
Marie a le désir dans la peau et je n’ai jamais douté qu’il puisse s’éteindre après l’intense et fusionnelle relation de notre dernière rencontre amoureuse aussi, me suis-je enhardi et ai-je acheté divers objets sexuels en phase avec mon propre plaisir et mes fantasmes
J’ai trouvé une ingénieuse ceinture triples godes en cuir noir avec deux « Plugs » fixés à l’aide de pressions sur la fine lanière de l’entrejambe. Ils sont noirs également, de tailles différentes, anal et vaginal, amovibles et interchangeables selon les goûts. La partie ventrale comporte un appendice rouge sur lequel se fixe le jouet de notre choix. J’ai acheté deux modèles, l’un standard, l’autre taille XL pour des sensations extrêmes.
Je dois vous l’avouer, moi aussi, j’ai le petit trou sensible et il m’arrive fréquemment de me rendre au travail avec un « plug » enfoui entre les fesses. Et quand Marie me mettait un doigt dans le rectum tout en me suçant, je ne pouvais m’empêcher de lui montrer tout mon plaisir.
J’aurais souhaité qu’elle me fouille avec deux ou trois doigts en même temps mais cela ne s’est pas fait et je n’ai pas osé le lui demander.
Suite à notre dernière rencontre, je ne vois plus de réticence à lui faire partager mes désirs les plus secrets et suis bien décidé à lui offrir mes fesses. J’ai envie d’être possédé brutalement, de ressentir l’émotion liée à cette expérience.
La journée touche à sa fin et Marie, qui est déjà partie, ne m’a pas donné de ses nouvelles. Frustré et déçu je la maudis. Il est bientôt 19 heures, je jette un dernier regard à mes mails ; un message de Marie me fait bondir intérieurement. Je l’ouvre d’un clic, mon visage s’illumine, mon cœur s’emballe dans ma poitrine : J’espère que ton cadeau en vaut la peine, si tu le souhaite on se retrouve jeudi au même hôtel que la dernière fois pour déjeuner, tu confirmes par « SMS », bises, Marie.
Je nage en plein bonheur. Mon esprit vagabonde, j’imagine diverses situations, toutes plus excitantes les unes que les autres. Le degré de mon excitation va crescendo et les moments inoubliables passés avec Marie ressurgissent avec netteté et précision.
Je saisis mon portable et cherche le n° de téléphone dans mes contacts : [Marie – bureau ]. Je lui laisse le message suivant :
« Ma chérie, merci ! S’il te plait… toilette sommaire » !
À l’ instant où je clique sur la touche envoie, je sens mes joues rosir d’émotion. Je n’ai pas pu m’empêcher de lui joindre ce message équivoque mais je sais qu’elle comprendra ma demande qui lui traduit mon extrême envie d’elle.
Le jeudi arrive enfin, j’ai pris un jour de «RTT» afin d’organiser cette belle journée. Mon cartable est ouvert, posé à plat sur le lit de ma chambre. J’y mets trois objets enveloppés dans un papier moucheté de couleur grise et noire : l’un est souple, les deux autres sont rigides et plus rectangulaires. Je saisis un quatrième paquet, plus fragile, enveloppé dans un luxueux papier glacé blanc crème ; un ruban pourpre noué en croix est scellé sur le papier par l’étiquette du magasin « Les Dessous de Marie » : étrange coïncidence avec le prénom de ma belle mais j’avoue que cela m’a amusé. Je le pose délicatement sur les trois autres et referme précautionneusement mon porte-documents. Je monte dans ma voiture et démarre.
En prévision de ce qu’il pourrait se passer, j’ai procédé ce matin à une toilette intime poussée, couronnée par un agréable lavement. Pendant le trajet menant à notre de lieu de rencontre, une inquiétude aussi soudaine que tenace, m’oblige à m’arrêter sur le premier parking : « quelle attitude Marie va-t-elle avoir » me dis-je presque honteusement. Je ne veux conserver que le paquet cadeau de lingerie puis me ravise et me dis qu’au fil de notre relation, je pourrais m’enhardir et lui dire tout le plaisir que j’aurais à être pris par elle. Je reprends la route, ragaillardi.
Le repas qu’on a voulu léger est terminé et nous sommes enfin derrière la porte de notre chambre, mon cartable fermement arrimé à ma main droite.
Marie qui me tournait le dos en m’exposant une chute de reins flatteuse, se retourne promptement, fixe son regard de braise dans mes yeux et me susurre :
– Alors, mon cadeau c’est quoi ?
Et, ce disant, ses mains se nouent autour de mon cou, son ventre se projette en avant et se plaque au mien, je suis déjà en érection et Marie se frotte avec volupté contre mon sexe dressé.
– Oh…tu bandes fort, petit polisson ! Qu’est ce qui t’excite comme ça ?
Ses lèvres se collent à mon oreille, elle murmure :
– J’ai envie de faire pipi, un gros pipi. S’ensuit un long silence… dans ta bouche, mon chéri ! Tu veux bien ? Moi, je l’ai souvent rêvé ces derniers jours me dit-elle encore.
Je reste muet quelques secondes, étourdi par l’aveu de son désir, puis je lui manifeste mon approbation :
– Oh oui mon amour je le veux, je vais boire à ta source ton divin nectar !
Je la sens frissonner. Je te donnerai ton cadeau après, lui dis-je en m’écartant d’elle. Je pose mon attaché case et entreprends de me dévêtir. Marie m’imite et effeuille ses vêtements. Elle retire la veste de son tailleur, dégrafe et ôte son chemisier avec fébrilité, fait zipper la fermeture éclair de sa jupe qui tirebouchonne à ses pieds et découvre la beauté de sa silhouette. Son corps est sculptural : seins, taille, chute de reins, hanches, fesses, une harmonie parfaite entre formes et volumes. Ses doigts agiles jouent avec l’agrafe du soutien-gorge qui libère deux seins lourds et laiteux, aux pointes dressées. Puis, d’un geste gracieux, elle déroule et fait valser le minuscule rempart de dentelle lové entre ses cuisses. Je le capte au vol, le frotte sur mon visage, y cherche les odeurs intimes de son corps. Marie se recule légèrement et me toise d’un air fripon, les reins cambrés, le ventre bombé en offrande à ma gourmandise.
Je me dirige vers la salle de bains et reviens avec une grande serviette blanche, que j’étale à même le sol. Je m’allonge dessus, Marie, sans un mot m’enjambe d’un pas souple et élégant. Elle s’accroupit au-dessus de ma tête. Je remarque qu’elle a gardé ses chaussures et me fais la réflexion qu’on ne les ôte pas pour aller aux toilettes. Marie prend ma bouche pour une vespasienne et cette image m’excite. Mes mains effleurent et caressent ses cuisses bronzées puis se calent sous ses fesses. Sa peau est douce et satinée, son joli minou n’est plus qu’à quelques centimètres de mon visage, il sent bon la fraicheur du bain matinal. Son pubis finement taillé, triangle en forme de cœur, s’étire jusqu’à la pointe formée par la jonction de ses grandes lèvres bien dessinées. La bouche grande ouverte, j’attends l’offrande. Marie, impudique, me toise et me susurre d’une voix rauque :
– Oh oui, ça vient… !
Elle m’inonde brutalement. Un jet puissant déferle au fond de ma gorge, qui canalise avec difficulté ce ruisseau en crue. J’avale de grosses et chaudes gorgées salées.
– Oh oui, c’est bon ! Bois tout mon chéri, tu aimes ça toi aussi…me souffle Marie le
regard figé sur son bas ventre.
Le flot d’urine qui s’échappe de sa cicatrice me submerge, coule à la commissure de mes lèvres, roule le long de mon cou, s’étale sur mes épaules et mon torse en diffusant une douce chaleur. Marie contient son envie et attend quelques secondes, je déglutis et reprends mon souffle mais, déjà, une nouvelle ondée crépite sur ma langue ; ses jambes fléchissent, sa chatte se colle à mes lèvres et souille ma bouche prisonnière avec gratitude.
– Oh oui, c’est bon… ça m’excite trop… oui, bois moi !
Je m’exécute avec peine et ingurgite bruyamment ce breuvage insolite.
Sa miction est longue mais contenue, ponctuée de copieux jets saccadés. Elle se soulage avec une étonnante maitrise. À chaque relâchement de sa vessie Marie guette, surveille, écoute et remplit ma bouche dans une mélodie troublante. Je me désaltère à sa source jusqu’à la dernière goutte. Je suis repu, écœuré, au bord de l’asphyxie.
Marie se redresse enfin, s’écarte de moi, défait le lit et s’allonge, les jambes pendantes et ouvertes. De la pointe des pieds elle envoie valser ses escarpins et me dit d’une voix suave :
– Fais moi jouir maintenant, avec ta bouche !
Je me lève à mon tour, saisis la serviette mouillée par endroits et essuie grossièrement les traces humides de mon corps. Je m’agenouille, replie ses cuisses sur son ventre et me penche sur son coquillage. Sa chatte trempée exhale des vapeurs d’urine fraiche, je la sens, la hume et me repais de cette envoutante odeur puis je me mets à l’ouvrage : je lèche, j’aspire, je mâche, je pénètre cette huitre devenue gluante de plaisir. Je m’attarde sur son petit bouton dans une habile succion. Marie râle, gémit et me supplie :
– Oh oui, c’est bon, continue, encore, oui… !
Elle savoure cette câlinerie. Ses mains agrippées à mes cheveux impriment un fort mouvement, son ventre se jette furieusement à la rencontre de ma bouche vorace. Elle jouit avec force, le corps secoué de fulgurants spasmes durant quelques secondes. Elle me libère, ses bras tombent mollement le long de ses jambes, je contemple son sexe supplicié, anéanti de tant de sollicitude. Je lui relève à nouveau les cuisses, au plus haut, mon désir à moi est ailleurs maintenant. Je lorgne le cratère sombre au fond de la vallée majestueuse de ses fesses, je m’en approche et pose la pointe de mon nez sur son trésor le plus intime. Une délectable odeur taquine mon odorat, mes narines épousent ses chairs et inspirent profondément les effluves chargées d’un anus négligé. Marie n’a pas oublié ma demande et je la remercie tacitement. J’inhale de longues secondes, le nez lové dans son cul, et la brise qui caresse son puits d’amour me distille son subtil parfum. Repoussant à l’extrême l’instant où ma langue et ma bouche festoieront à leur tour, je prends mon temps mais, subitement, Marie me repousse et me dit :
– D’abord mon cadeau, chéri !
J’acquiesce en bougonnant, me relève et exhibe fièrement mon sexe dur et gonflé. Je lui dis avoir en fait plusieurs choses à lui offrir et lui tends les trois paquets ordinaires en lui cachant son cadeau personnel.
Marie s’est extraite du lit, elle déchire impatiemment l’enveloppe du premier et étale le slip ceinture sagement plié. Un moment hébétée, le regard figé elle détaille cet objet insolite. La vue des deux «plugs» intégrés lui suggère l’usage de ce jouet pour adultes. Elle le déplie, l’examine, remarque le petit appendice rouge fixé sur le devant du slip et s’empresse de défaire les autres paquets. Marie reste ébahie devant les deux sexes aussi vrais que nature. Ils sont de tailles différentes et l’un est bien plus gros que le mien ; elle les palpe, les examine un à un puis, s’attardant sur le plus gros, me lance avec défi :
– Je vais te prendre avec celui-là mon chéri, c’est bien ton souhait n’est-pas ?
Rouge de honte je lui marmonne :
– L’autre conviendrait mieux à mon anatomie, Marie ! Celui-ci est trop épais et trop long. Je bafouille en lui disant ces mots et je ne parviens pas à cacher ma gêne. Marie, très excitée, joue son rôle à merveille :
– D’accord mais si je sens que tu aimes je t’encule ensuite avec l’autre me dit-elle en ronronnant et en accentuant le « je t’encule ».
Elle se saisit d’un petit flacon plastique, surmonté d’une fine canule, joint avec le slip ceinture et parcours le mode d’emploi. C’est du talc. Elle saupoudre le petit appendice rouge et le glisse à l’intérieur du sexe en silicone, du plus petit. Elle l’ajuste et plaque la ceinture contre son ventre. Satisfaite, elle sourit et me dit :
– Caresse-le !
Je suis à genoux et embrasse timidement cette verge improvisée : sa taille est plus conventionnelle, plus standard : 14 centimètres de long sur 3,5 à 4 centimètres de diamètre. Marie frotte le sexe sur mon visage puis sans un mot m’offre enfin ses fesses en se prosternant sur le bord du lit. Je lèche avec application sa raie culière, de la vulve à l’anus et tout l’intérieur de ses deux globes charnus. Mon nez à chaque aller et retour de ma langue s’enivre des fragrances de son œillet brillant de salive. Ma bouche s’active avec ferveur, ma langue la fore profondément, les lèvres soudées à son sphincter. Marie, les mains rivées à ses fesses, s’écarte généreusement et me distille les arômes puissants, salés poivrés, de son fondement.
Quel bonheur, quel délice, que de prodiguer cette caresse au joyau sensible de son temple si secret. Je le croque, le déguste et me repais avec sollicitude. Les papilles en éveil, je capte et savoure l’onctuosité de ce mets insolite. En silence, dans mes pensées, je remercie Marie de cette offrande. J’aime lui manger le cul ainsi, lorsqu’il est douteux, poisseux et capiteux. Je m’applique avec dévotion à cette collation.
J’ai trois doigts enfouis dans son vagin, qui vont et viennent. Marie gémit de plaisir mais, décidant qu’il est temps de s’occuper de moi, me repousse et m’intime de sucer les deux « plugs » noirs : je m’exécute quelques secondes en les humectant de salive puis Marie les introduit à l’intérieur de ses trésors intimes en enfilant cette curieuse culotte. Son geste est maladroit. Ajuster et fixer les sangles devient laborieux ; elle finit par s’assoir, elle engloutit les deux appendices en fermant les yeux et savoure cette nouvelle sensation. Son corps se trémousse quelques instants, puis elle sangle les côtés de la ceinture et fixe à l’aide des pressions la lanière réglable qui épouse le sillon de ses fesses. Le système est ingénieux et permet un maintien profond des deux « plugs » clipsés à l’intérieur de cette fine bande de cuir Elle se relève et brandit un sexe bien gonflé. Elle ajuste le réglage de la ceinture en serrant d’un cran. Ses yeux de braise se plantent dans les miens, ses mains se posent et pèsent sur mes épaules puis entourent ma tête et l’attirent vers son sexe, qui aussitôt glisse entre mes lèvres entr’ouvertes. Marie, les jambes bien campées pénètre ma bouche lentement d’abord puis s’engage plus loin. Le gland cogne mon palais et se fraie un chemin dans ma gorge.
– Avale la bien ma bite… oui, comme ça … hum… tu suces à merveille mon chéri !
Continue, plus profond… oh oui !
Elle s’enfonce encore, manquant de m’étouffer. Le délicat passage de la luette est passé, son bassin ondule et imprime un rythme régulier. De temps à autre, elle se retire ne laissant que le gland baigner dans ma bouche tapissée de salive et replonge au fond de ma gorge dans un bruit de succion grotesque.
– Tu suces comme un dieu mon chéri… elle accentue le rythme, comme si elle allait jouir en vrai, ses testicules effleurent mon menton. Elle s’extrait de ma bouche, d’un coup, un filet de bave s’échappe et tombe sur la moquette.
– Je vais te prendre maintenant, agenouille toi au bord du lit.
J’obéis et m’accroupis le cul bien exposé ; cette situation peu orthodoxe me trouble et je frémis lorsque les mains de Marie écartent mes fesses et fixent mon petit trou. Je la devine se baisser et perçois la caresse légère de ses cheveux sur mon derrière offert. Soudain sa langue s’aventure dans mon sillon et lèche le trou de mon cul avec application. D’une langue bien à plat elle dépose une salive abondante. Un doigt, puis deux s’y glissent et palpent mon étroit fourreau avec insistance.
Marie m’abandonne, se relève et pointe le gland de sa verge sur mon œillet attendri. Elle s’enfonce en moi, de quelques centimètres, et m’arrache un petit cri de douleur :
– Aïe ! Doucement… attends un peu ! Je m’entrouvre encore en m’écartant un peu plus les fesses et relâche les muscles tendus de mon sphincter. Le plaisir fait vite place à la douleur et je gémis faiblement.
Marie attentive, jauge la situation et reprend le chemin de cette voie étroite. Elle s’active avec douceur, d’avant en arrière, et se plante bien vite au fond de mon cul. Je ne gémis plus, je lui dis mon plaisir maintenant :
– Oh oui, c’est trop bon, continue chérie !… Vas-y… oui, comme ça !
Tel un métronome Marie me pilonne le cul avec vigueur, elle s’extrait jusqu’au bout du gland et plonge d’un coup, bute sur mes fesses qui se poussent en arrière à chaque élan de son bassin.
Un bien-être inouï m’envahit, Marie glisse sa main et saisit ma queue qui, à son grand étonnement est devenue un peu flasque : elle me branle mais voyant le peu de résultat me relâche et s’active de plus belle. Elle m’arrache des cris d’extase.
– Tu jouis, tu jouis du cul mon chéri ! Attends, je vais te faire hurler de plaisir !
Elle s’extrait d’un coup de mes chairs, me laisse ainsi, frustré et impatient à la fois.
Marie enlève le gode de la ceinture et met en place le plus gros, le 19 par 5 centimètres. Bien que la longueur m’ait un peu effrayé, l’épaisseur, la texture, le toucher et l’apparence avec une vraie bite m’ont rempli d’émotion, je n’ai pu résister à l’acheter, me voyant déjà en train de l’essayer.
– Marie, non, celui-ci il est pour toi, pour ta jolie petite chatte !
Elle a dans les mains un tube de gel anal joint dans le paquet du plus gros appendice. Elle me dit d’une voie distincte :
– Gel anal à fort pouvoir lubrifiant, non gras, dissoluble à l’eau ! Tu vois, il est aussi pour ton derrière, mon amour ! Tu vas aimer, laisse-moi faire !
Elle débouche le tube et met une épaisse couche de gel sur le gland puis l’étale sur le premier tiers de ce sexe énorme qui, de par sa taille, fléchit un peu.
Je suis en attente de cette possession grotesque et reste figé, les fesses bien exposées ; la présence de Marie juste derrière moi me fait tourner la tête. L’œil en coin, j’observe dans la glace du placard coulissant, à ma gauche, la frêle silhouette de Marie. Le sexe qui pend à la base de son ventre parait disproportionné. Elle le soutient, le dresse à hauteur de mon derrière et m’intime langoureusement :
– Ouvres bien ton cul mon chéri ! Tu vas voir comme tu vas aimer…allez, écartes toi bien !
Spontanément mes mains séparent mes fesses, soudain je sens la fraicheur du gel tout au cœur de mon œillet. Je frémis de crainte et d’impatience à la fois.
Marie, la main toujours enroulée à la base de cette bite magnifique, guide la pénétration et pousse doucement.
Dans un rictus forcé je sens le gland me fendre et franchir le seuil critique, il progresse lentement et m’écartèle douloureusement. Marie se fige quelques secondes puis m’empale encore un peu plus. Je ferme les yeux, concentré et détendu. A nouveau ses deux mains enserrent mes hanches, m’attirent à elle et de concert Marie projette son ventre en avant. Ses gestes sont doux et l’amplitude de son balancement est faible et graduée.
Le plaisir fait place à la légère douleur du premier contact et irradie le fond de mes entailles. Je sens cette queue progresser en moi, insidieusement. Elle me déchire délicieusement. Je suis le rythme qu’impose Marie et mes fesses se propulsent mécaniquement à la rencontre de son ventre dont le contact soudain et inattendu m’émeut : ses mains se crispent sur ma taille et ses ongles, tels des serres rentrent dans ma peau. Marie se plaque passionnément à moi et m’arrache un cri de plaisir absolu ; elle s’immobilise un instant. Je suis rempli d’elle. Avec curiosité une de mes mains se glisse subrepticement entre mes cuises, remonte le long de mon périnée: mes doigts agiles effleurent le pourtour de mon anus meurtri et palpent les testicules de Marie qui me caressent les fesses. Elle est ancrée au fond de mon cul et entreprend une sorte de danse du ventre en exerçant de curieux mouvements circulaires. Elle m’arrache de profonds râles et mes doigts accrochés aux couilles de cette queue bienveillante accentuent la pression qu’exerce Marie. Je jouis sans jouir, cérébralement et c’est divin. Je la garde en moi, me contracte, la palpe et l’aspire dans les tréfonds de mon anus comblé. Un long moment s’écoule, soudés l’un à l’autre dans cette danse du ventre exquise.
Marie me pilonne à grands coups de reins maintenant et semble éprise d’un plaisir inconnu jusqu’alors. Elle m’apostrophe rudement :
– Je t’encule bien mon salaud… tu aimes ça… ! Oh oui, c’est bon… moi aussi j’aime te prendre ainsi ! Une grosse bite dans ton cul, bien au fond, tu jouis petit pédé ! Dis-moi que tu aimes ça !
La verdeur de son langage me surprend mais m’excite aussi. Je lui réponds, provocateur :
– Oh oui, baise le bien mon cul avec ta grosse bite, encore, oui, vas-y, défonce moi, plus
Fort. Oh oui, c’est trop bon !
Son ventre, à chaque coup de piston, se plaque avec force sur mes fesses et m’arrache des : «Ah… Oh… Oui…» de plaisir. Ses bourses s’écrasent sur mon périnée et flirtent avec mes propres couilles.
Marie, les deux godes enfouis dans sa double intimité, commence à geindre son plaisir et s’active plus vite encore ! Elle jouit brutalement. Comme toujours chez elle le plaisir est intense et rapide, son corps est secoué de spasmes. Elle finit par se dégager de moi et s’allonge sur le lit la ceinture et les « plugs » toujours en place, la respiration haletante.
Je me glisse à ses côtés, la couvre de baisers furtifs, sur le cou, sur ses seins puis mes lèvres tètent avec avidité ses mamelons durs et gonflés. D’une main curieuse j’enserre le sexe qui vient de me pourfendre, je le palpe et apprécie avec émotion son imposant calibre ; il est tiède et poisseux, je le branle avec douceur. Marie pousse ma tête à sa rencontre d’une main ferme et me dit :
– Suce le maintenant !
Je m’exécute, prends avec peine le gland dans ma bouche et le pompe goulument. Je goûte la saveur de mon propre cul et cela m’excite. Marie rythme cette fellation en ondulant de son bassin tout en me tenant fermement la tête. Sa main libre se glisse derrière son dos et dégrafe de la ceinture la lanière qui épouse son entrejambe. Elle se libère lentement des deux «plugs» luisants de cyprine, elle m’intime à présent de les sucer également, ce que je fais avec ravissement. Marie me dit soudainement :
– Allonge-toi, je vais te faire jouir !
Elle me chevauche, tête-bêche, et me prend en bouche avec voracité. Je m’émerveille du spectacle de sa chatte et de son cul, ouverts, trempés de mouille. Ses seins se balancent doucement et semblent flotter en apesanteur. Une chaleur humide enveloppe ma verge qui se gonfle, prête à éclater Mes mains caressent ses fesses et l’attirent à moi, je lui dis en l’implorant :
– Viens sur moi…assieds-toi sur mon visage !
Ses fesses encadrent mes joues, pèsent de tout leur poids sur ma tête, sa chatte gluante et son petit trou odorant vont et viennent, flirtent avec ma bouche, ma langue et mon nez. J’aime me sentir ainsi, prisonnier et étouffé par les chairs intimes de Marie, qui me branle énergiquement.
Je vais jouir, mon bassin se décolle du lit et je sens d’un coup la chaleur de sa bouche qui m’enveloppe à nouveau. Je jouis avec violence en plusieurs salves brulantes. Je crie, je râle et me vide entre ses lèvres, sans retenue.
Marie me libère, se redresse et se colle à moi, ventre contre ventre, ses mains enserrent ma tête et sa bouche joufflue cherche la mienne. Elle me recrache toute ma jouissance dans une épaisse coulée de sperme et de salive mélangée. Nos langues s’agitent et clapotent dans un borborygme indécent. Le goût de ma semence se répand dans ma bouche, infiltre mes papilles, Marie se décolle de mes lèvres et me chuchote :
– Avale, mon chéri, bois ta jouissance, goûtes comme c’est bon !
J’obéis et avale mon propre foutre, avec aversion. Marie sourit et m’embrasse à nouveau dans un baiser passionné, chargé des relents mélangés de sa chatte, de son cul, de ma jouissance.
– Marie, c’était trop bon lui, dis-je d’un ton ému les lèvres collées à son oreille, les bras noués à sa taille. Je t’ai dans la peau, toi ! Tu me rends dingue !
Elle se frotte à moi et me dit tendrement :
– Tu me prendras toi aussi avec ce gros machin… mais pas par derrière il est trop gros. Enfin on verra, corrige-t-elle. Mon chéri, j’ai honte de te le dire, mais j’ai tellement aimé… faire pipi dans ta bouche, il n’y a qu’à toi que je fais ça… c’est si bizarre, si indécent à la fois… ta femme te l’a-t-elle déjà fait ? Non, il n’y a que moi qui ai le droit de te faire ça, n’est-ce pas mon amour !
Elle hésite avant de poursuivre :
– Je pourrais aussi faire ce que tu me demandais il y a quelques temps, tu te rappelles ? Tu en as toujours envie ? Je pourrais essayer si tu le veux vraiment et peut-être aimerais-je également… tu voulais que je… (Elle termine sa phrase dans un murmure feutré) fasse caca sur toi… dans ta bouche. Tu voudrais toujours? Et ça, personne ne te l’a fait, j’en suis certaine mon chéri ! Moi, je veux bien essayer !
Marie me débite tout cela d’une tirade, d’une voix douce mais déterminée. Elle pose les questions et décide des réponses, de peur, peut-être, d’entendre mes envies à moi.
Je suis interloqué, abasourdi et tellement surpris que mes fantasmes les plus indécents deviennent les siens et qu’elle me les exprime aussi distinctement. Nous les hommes, le plaisir retombé, avons du mal à nous mobiliser pour d’autres joutes sexuelles et bien que tenté par cette scabreuse pratique, je me surprends à lui dire :
– Plus tard ma chérie, on verra… j’ai encore un cadeau pour toi, lui dis-je pour faire diversion.
Je saute du lit, retire de mon attaché case le luxueux paquet et le lui lance en l’air. Marie l’intercepte avec adresse et le contemple avec intérêt. A la vision du cachet collé sur le ruban elle sourit et me remercie : « Les Dessous de Marie », c’est mignon comme attention !
Elle défait adroitement le papier glacé, refusant de le déchirer. Elle ouvre enfin la boite et extrait délicatement les fragiles bouts de tissu. Il y en a quatre. J’ai choisi avec soin un coordonné soutien-gorge, culotte, et porte- jarretelles de satin et dentelles couleur noire. Le soutien-gorge, très glamour, a une ligne tendre et sensuelle, la culotte échancrée et impudique expose toute l’intimité qu’elle renferme à travers un voile de dentelle transparent, le porte-jarretelles arceau de satin et bandeau de dentelle complète cette parure raffinée
Je n’ai pu résister devant un string raffiné en dentelle et tulle brodé, ouvert, dévoilant toute l’intimité qu’il protège ; un petit tube ciselé porteur du message à l’heureux amant pend au bout d’une fine chainette dorée à hauteur des lèvres de ce sexe dorloté. Il est irrésistiblement érotique.
Marie les yeux agrandis de curiosité examine avec ravissement ces délicats dessous. Ses doigts agiles caressent et jaugent la qualité des étoffes.
– C’est très joli, je peux les essayer me dit-elle avec enthousiasme ?
Je n’ai pas le temps de répondre que déjà, elle enfile le string. À hauteur de ses genoux elle se ravise d’un coup, trottine, se saisit d’une serviette et essuie avec application sa chatte et son derrière. Elle ajuste minutieusement la minuscule parure, se cale devant la glace du placard et d’un œil attentif s’observe, puis se retourne et se lorgne à nouveau.
– J’ai l’impression d’être toute nue, il ne cache presque rien et ce petit tube, il sert à quoi ?
Je lui murmure :
– T’es ravissante, il te sied à merveille ! Le petit tube sert à porter le message à ton amoureux, du genre : « embrasse moi partout, lèche moi…la chatte, le petit trou » enfin, tu choisis, ça peut-être excitant !
Marie acquiesce, une moue badine au coin des lèvres et, soudain, s’inquiète de l’heure qu’il est. Elle maugrée :
– Je suis en retard, il faut que je récupère les enfants à la sortie de l’école, j’essaierai le reste plus tard, mon chéri. C’est trop gentil, trop touchant dit-elle en me claquant un baiser à distance tout en ôtant avec grâce la minuscule étoffe.
Elle se précipite à la salle de bains, se douche rapidement et se revêt plus vite encore.
– Je suis désolée, je dois partir. Ses lèvres se posent furtivement sur ma bouche, et elle me quitte précipitamment.
Je suis seul à présent et le film de notre aventure défile dans mon esprit. Elle est vraiment insaisissable Marie, me dis-je à moi-même, lointaine et réservée, coquine et amoureuse mais tellement déroutante. Quelle sera la suite de notre torride relation, irons-nous au bout de nos fantasmes, d’un commun consentement ? Sans aucun doute, maintenant j’en suis sûr !
Jerema.
À suivre.
illustrations fournies par l’auteur
L’auteur joue avec les mots pour transformer son fantasme en un bouquet étourdissant. Du grand art !