Doublure lumière
par Showlap1
Sur le quai du métro, je rencontre par hasard Julien. Nous avons été voisins pendant quelques années et nous sommes devenus amis. Depuis son déménagement, l’année dernière, nous sommes restés en contact, mais nous nous voyons moins régulièrement. Nous profitons de cette rencontre fortuite pour aller boire un verre dans le premier bistrot qui s’offre à nous.
Après avoir pris des nouvelles de nos proches et de nos petites amies, nous abordons la sphère professionnelle.
– Alors, lui dis-je, toujours à filmer des partouzes chez Marcel Cord ?
Julien est technicien en audiovisuel. Il sait à peu près tout faire : lumière, cadrage, prise de son, montage. Marcel Cord à beau être la grande boite de production de films X que tout le monde connait, la polyvalence est toujours la bienvenue.
– Eh bien, non, me dit-il, c’est fini !
– Ah bon, tu t’es fait jeter ?
– Non, non, c’est moi qui suis parti.
– Ça, par exemple ! Je pensais qu’on ne pouvait pas imaginer un job plus… captivant !…
– Oui, pour être captivant, c’était captivant… un peu trop même… En fait, Aurélie supportait mal de savoir que je passais ma journée entouré de bombes sexuelles en train de se faire enfiler par tous les trous. J’avais beau lui dire que tout ça était très pro… Il a fallu qu’un jour un collègue bien lourdingue évoque devant elle un tournage qui s’était terminé en partouze générale sur le plateau, avec tous les tech’… Il a bien essayé de rattraper le coup en disant que j’étais resté derrière la caméra, elle n’en a pas cru un mot… Et elle a eu raison, bien sûr…
– Ah mon salaud, t’en as bien profité !
– Oui, bon ben, maintenant, c’est fini.
– Et tu fais quoi, alors ?
– La même chose !… J’ai utilisé mes contacts dans la profession et je suis passé chez Kalibre.
– … connais pas.
– Je te dis, c’est la même chose que chez Marcel Cord, sauf que chez Kalibre, ils produisent uniquement des films gays.
J’éclate de rire. Il continue :
– Comme ça maintenant, Aurélie est rassurée : je ne bosse plus qu’avec des mecs !
– Tu veux dire : qu’avec des gays !…
– Accessoirement, oui.
– Et c’est pas trop dur d’être le seul hétéro ?
– Il n’y a pas de raison. L’ambiance est plutôt bonne, les gars sont très sympas. Alors, c’est un sujet de plaisanterie, je me fais régulièrement chambrer là-dessus. Mais c’est toujours bon enfant.
– Et avec toi, ils n’essayent pas trop de…
– Oh, tu sais, ils ne sont pas en manque !!! Ils passent leurs journées à mater des mecs qui se branlent, qui se sucent, qui s’enculent avec entrain. S’ils ont envie de quelque chose, s’ils veulent qu’on s’occupe d’eux, ils n’ont qu’à lever le doigt. Ils ne perdent pas de temps à draguer un hétéro.
– Et ça ne te gave pas d’avoir que des mâles devant ta caméra ?
– Au contraire, ça me permet de bosser beaucoup plus sereinement. Chez Marcel Cord, j’étais souvent obligé de me branler entre deux prises de vues, sinon j’étais trop perturbé, j’arrivais plus à travailler correctement. Et pour tout t’avouer, sur les plateaux de tournage, il y a toujours une actrice débutante dont la mission est de sucer les acteurs juste avant qu’ils rentrent dans le champ, pour qu’ils arrivent déjà en plein forme. Il suffisait que je lui demande gentiment… Puis au bout d’un moment, elle vient te rendre service sans que tu lui demandes… Tu ne peux pas te rendre compte, mais certaines journées étaient vraiment épuisantes.
J’ai failli m’étouffer et recracher ma dernière gorgée de bière !… J’en pleurais de rire… Il m’a fallu une bonne minute pour reprendre mon souffle.
– Donc, maintenant, tu es sérieux. Et chez eux aussi, tu fais un peu tout ?
– Un peu tout, oui…
Julien prend un air gêné, rougit légèrement.
– Comment ça ?
– Bon, faut que je te raconte. Il y a quelques semaines, on avait un tournage super important, avec deux acteurs vedettes : Alan Creamdoc et Boris Viat. Ces deux gars sont très demandés, ils tournent presque tous les jours aux quatre coins du monde… enfin Europe et États-Unis. Et évidemment, ils sont très chers. Le tournage était prévu sur une journée, comme d’habitude : pipes le matin, sodos l’après-midi.
– C’est charmant…
– C’est comme ça ! Je continue… A 10 heures du matin, Alan qui est à Londres appelle pour dire que son avion est cloué au sol à cause d’un nuage de cendres de je ne sais quel volcan islandais. On lui a pris une place dans l’Eurostar et il ne pourra être là qu’en milieu d’après-midi. De son côté, Boris doit être le lendemain à Barcelone et comme plus aucun avion ne décolle, il doit prendre un train en début de soirée. Après discussions avec les agents des deux acteurs, la production décide de maintenir le tournage, en réduisant le nombre de scènes, qu’on tournera entre 16 et 19 heures.
– Quel stress !
– Tu l’as dit. D’autant que le réalisateur, Pierre Bucheron, est aussi très cher et très demandé. Pour ne pas perdre de temps, il nous demande de préparer toutes les scènes de manière anticipée : cadrages, lumière, et tout et tout.
Boris, qui est là, se prête volontiers au jeu. C’est une super pointure, mais c’est un gars qui est resté très cool, qui n’a pas la grosse tête. Il est déjà à poil, il est prêt à tourner. Il prend les poses qu’on lui demande pour qu’on puisse mettre au point le plus de réglages possible. Au bout d’un moment le metteur en scène demande qu’on trouve une doublure lumière pour prendre la place d’Alan. Et là : problème. Pas moyen de trouver dans les locaux un gars qui a sa corpulence et sa carnation. Jusqu’à ce que Pierre se frappe le front. Il me regarde et me dit : « C’est comme dans une nouvelle d’Edgar Poe. On cherche partout quelque chose qu’on a sous les yeux depuis le début ! »
J’ai bien essayé de discuter, mais Pierre est quelqu’un d’important dans la profession, et je n’ai pas envie de me fritter avec lui. Il a fallu que je me mette à poil, et que je prenne des poses pas possibles pendant que Pierre prenait ma place aux manettes. Les collègues se faisaient des clins d’œil, se poussaient du coude en se marrant. J’ai même eu droit à quelques sifflets admiratifs…
– Quel dévouement. Mais toi t’es un vrai pro…
– C’est ça, c’est ça… Attends la suite. On cale tous les réglages et on part déjeuner. Au retour, on reçoit un nouvel appel d’Alan qui nous annonce qu’il ne sera au studio qu’à 17 heures. Comme on n’a plus que 2 heures de tournage avec lui, Pierre décide alors que Boris et moi, on va commencer à faire les photos de plateau et les gros plans sans l’attendre. Il n’y aura plus que les plans larges à faire avec Alan. « T’inquiète pas, qu’il me dit, tu vas t’en sortir comme un chef. Tu ne feras rien que tu n’as pas envie de faire, si tu vois ce que je veux dire. Tout ce que je te demande, c’est de mimer les scènes avec Boris. Rassure-toi, on ne va faire que des gros plans sur vos fesses et vos quéquettes, on ne verra jamais ton visage. On arrangera tout au montage, ta mémé ne te reconnaîtra pas, je te le garantis. » Je n’ai pas trop le choix… alors j’accepte.
Première scène : fellation. Je suis face à Boris, filmé de trois-quarts arrière, le visage à la hauteur de son sexe. Je pose mes mains sur ses hanches. Aussitôt, il se met à bander et bing, je reçois un coup de bite sous le menton. « Oups, désolé… », Qu’il me dit. Enfin, bon… quand tu sais qu’il bande sur commande…. Et t’imagines qu’à ce moment-là, c’est un sacré morceau qu’il te présente. Pour mimer la pipe, j’ouvre la bouche et je fais glisser sa queue sur ma joue gauche, pendant qu’on me filme du côté droit.
– C’est un métier…
– En tous cas, Pierre était satisfait, l’illusion était parfaite. « Bon, on inverse les rôles », qu’il nous demande.
Et là, bon il faut dire que… j’y suis pour rien… mais tu comprends… même de faire semblant… me frotter la joue avec un chibre pareil… coller mon nez sur son ventre… sans m’en rendre compte… ça m’avait fait de l’effet, quoi !… Quand j’ai enlevé mon caleçon, Pierre a eu un grand sourire en voyant mon sexe à l’horizontale. Il s’approche de moi et me glisse sous la queue le book d’Alan Creamdoc qu’il avait en mains. « Regarde, c’est incroyable ! Vous avez tous les deux quasiment la même quéquette : longue, lisse et rose. Ça va être tranquille, au montage. » Il me la prend dans la main et la décalotte. « Ton gland est plus rouge que le sien, mais pas trop foncé. On va atténuer ça sans problème à la prise de vue, ça ira. »
Maintenant c’est moi qui suis debout et Boris qui s’assied devant moi pour qu’on le filme de face. Il me prend par la taille, fait glisser ses mains sur mes fesses et là, tu comprends, c’est mécanique, je bande encore plus fort. Boris est aux anges. Il me dit : « Je crois que je vais avoir du mal à faire semblant. » « Vas-y », je lui réponds, résigné à y passer. Et là, évidemment, il me fait LA super pipe, comme tu ne peux pas imaginer. Du bout des lèvres ou en gorge profonde, la langue partout, de haut en bas et de bas en haut, autour du gland… les mains derrière les fesses ou entre les cuisses, les doigts sous les couilles ou dans la raie du cul. Et avec ça, il sait toujours s’arrêter à temps : pas question de jouir dès le début.
– Tu confirmes qu’un mec suce mieux qu’une fille, alors ?
– Je manque d’expérience pour me lancer dans de telles généralités. En tout cas, je peux te garantir qu’Aurélie ne m’a jamais fait un dixième de tout ça.
– Et après ?
– Après ça, Pierre me dit : « Formidable ! J’avais pas prévu ça, mais avec un manche pareil, tu vas pouvoir faire l’enculeur. » Boris s’installe en levrette et je l’attrape par les hanches. Je ne peux pas te dire pourquoi, il a beau avoir un super cul, je me suis contenté de frotter ma queue sur sa raie. En même temps, je l’ai branlé d’une main, en lui claquant les fesses de l’autre… Mais Pierre était content, ça faisait encore plein de bonnes images. Il nous a demandé de changer. Je me suis retrouvé sur une table de massage, allongé sur le dos, les jambes maintenues en l’air par Boris debout devant moi. Il avait enfilé un préservatif, par réflexe professionnel. On cherche le bon angle de prise de vue, la bonne hauteur pour se sa queue arrive juste en face de mon anus. Un assistant me glisse un coussin sous les reins pendant que Boris me soulève par les jambes. Et au moment où il me redescend, comme s’il ne l’avait pas fait exprès, il fait un mouvement vers l’avant et hop, voilà que je prends son gland dans le trou du cul ! Je pousse un cri, mais tu vois, c’était pas un cri de douleur… Le préservatif était vraiment bien lubrifié… Il fait semblant de ne pas avoir compris, se retire en s’excusant, le salaud… « Non, non, reste, je lui dis, maintenant que tu y es… » Cette fois, il m’attrape les cuisses, et m’enfile sa queue jusqu’aux couilles, direct.
– Et tu m’as dit qu’il était bien monté…
– Ah, ça oui ! Une tige grosse comme mon avant-bras… enfin, presque… Mais tu vois, il sait s’y prendre : c’est passé comme une lettre à la poste. Pendant trois minutes, il m’a limé doucement, profondément… Et d’un seul coup… j’ai senti une énorme vague de chaleur partout dans mon ventre et mes reins, j’ai cru que ma bite allait exploser, tellement elle était gonflée. Quelques secondes plus tard, j’ai senti mon anus qui se contractait en même temps que ma queue, qui s’est mise à faire gicler une quantité de foutre !… J’avais l’impression que c’était des litres et de litres… ça voulait plus s’arrêter.
Lui, il s’est retiré sans jouir, il gardait ses forces pour Alan. Quand j’ai réussi à rouvrir les yeux, il y avait une vingtaine de personnes autour de nous qui se sont mises à applaudir… Ah, les cons…
Pierre me dit : « Merci, Julien, vraiment, tu nous a bien aidés. » Et pour faire marrer tout le monde, il ajoute la bonne blague qu’il n’a pas inventée : « Et tu vois, dans la vie, on n’est jamais trop aidé… »