Charles Edouard 1ère partie par Vicky_Peine

En préambule : je veux apporter ma contribution à vos récits, car je
pense que, nous les femmes, nous pouvons aussi nous exprimer et exprimer nos
fantasmes et certainement plus naturellement que ces récits sans aucune
chaleur sentimentale de nos chers mâles.

Ma confession ne peut se faire que sur plusieurs chapitres – dix ans, c’est
long – surtout avec des aventures corsées à la clef.

Veuve à 38 ans, et maintenant 48 avec au départ un amant merveilleux, plus
des aventures tout aussi merveilleuses, je suis une  » femme libérée  » comme
dans la chanson, avec des fantasmes aussi brûlants que les vôtres,
messieurs, pour autant que je vous en trouve dignes. Car c’est là que le bât
blesse : Vos actes sont rarement à la hauteur de vos fantasmes. Bien sûr, je
suis une allumeuse, mais vous n’êtes que rarement à la hauteur du brûlot que
je voudrais faire flamber avec vous. Allez, si vous aimez les statistiques :
un pour cent peut-être, et encore.

Et si j’aime draguer les jeunes, c’est surtout pour qu’un jour, ils rendent
leurs maîtresses et leurs amants aussi heureux que je le suis, la  »
pédagogie amoureuse  » m’obligeant à me dévouer, pour le plus grand plaisir
de chacun et chacune. Je passerai sur la période  » Lolita « , encore que nos
exploits de lycéennes avec de vieux birbes (c’est dans le ROBERT !) feraient
bander plus d’un. Je passe également sur la période  » Epouse élevant des
enfants !  » avec un mari gentil sans autres commentaires ! Puis vient mon
veuvage par accident à 38 ans, avec, après six mois de deuil, la sensation
d’avoir à rattraper pas mal de retard dans ma vie amoureuse.

Le hasard faisant le bonheur de pas mal de gens, je rencontrais un  » ancien
 » du temps du lycée, que ma copine Simone avait férocement surnommé, bien
qu’il s’appelât Paul, (oui, le subjonctif, pour ceux qui n’utilisent pas le
BESCHERELLE), donc avait surnommé  » Charles-Edouard des deux manches à balai
avalés  » tellement il était guindé, compassé, coincé et mal à l’aise avec
les filles.

Dans quelles conditions cette rencontre ?

Le hasard : j’ai toujours été coquette, y compris pour mes dessous et j’e
faisais mon choix de renouveau après mon deuil au rayon « lingeries » d’un
grand magasin.

Une voix qui dit derrière moi

–  » Choisis avec Adèle, elle connaît mes goûts et dans huit jours, même
heure, ici, pour la baise.  »

Dans la cabine, quand la vendeuse m’ajusta le premier 95/D, elle me demanda
:

–  » Vous connaissez Charles-Edouard, il est américain.  »
–  » Et vous ?  »
–  » Il vient souvent ici faire des achats et me fait choisir.  »

Il ne devait pas faire que çà, mais enfin… Je lui répondis en souriant, en
pensant à une époque bien révolue :

– » Oui, je l’avais connu au lycée, mais pas aussi entreprenant
qu’aujourd’hui. Il n’est pas plus américain que vous ou moi. Mais est-il
toujours aussi direct ?  »

J’étais assez émoustillée pour penser à sa proposition :

–  » Pourquoi pas : j’ai pris de l’assurance depuis 20 ans, pourquoi pas lui
?  »
–  » Attendez, je vous apporte ses choix, il m’a donné des dollars en
conséquence  »

J’avais choisi deux ensembles fleuris coordonnés pour le printemps, mais ce
qu’elle apporta, donnait un autre ton à la conversation : Une guêpière rouge
et noir très pigeonnante, des strings noirs, encore un soutien-gorge noir
qui devait laisser les pointes nues, et, … des collants échancrés aux
endroits idoines.

–  » Il a dit d’après ses goûts, vous n’allez pas vous ennuyer avec lui  »

Et là je la regardais de près : plus âgée que moi de quelques 10 ans (donc
fin de quarantaine à l’époque comme moi, maintenant), moulée dans un
tailleur strict, entrouvert sur des seins magnifiques qui apparemment savent
rester fiers, même sans soutien.

–  » Et vous, vous êtes à son goût ?  »
–  » Bien sûr, même si je suis bi, j’ai succombée avec plaisir à ce genre
d’attaque.  »

Et la main qui ajusta les bonnets se faisait plus câline :

–  » Toi aussi tu lui plairas, j’en suis sûre  » et la main qui vérifia la
tenue de mon slip n’était plus innocente du tout.

Elle leva sa main pour humer l’humidité qu’elle sentait :

–  » Tu mouilles, mon trésor ? Il faudra me raconter la suite la semaine
prochaine « .
–  » Oui  » et je fermais mes yeux sur les fantasmes que cela évoquait.

Dès maintenant notre complicité était acquise : nous aimons tous les deux
l’amour sous toutes ses formes. Elle me donna un paquet assez volumineux
pour satisfaire les goûts de mon  » futur amant « . J’étais conquise avant de
lui avoir parlé, c’était bien une première dans ce genre d’approche (très
vite, j’ai aimé les propositions très, très directes et surtout j’aime les
satisfaire) Nous sommes quittées Adèle et moi, avec un bisou sur les joues.

Ma curiosité fut plus forte et je retournais voir Adèle dès le surlendemain.

–  » Quelque chose ne va pas ?  »
–  » Non, bien au contraire  »

Elle, fine mouche, devinait que c’était l’heure des confidences :

–  » Attends, je me fais remplacer et nous allons prendre un café à côté  »

–  » Alors ?  »
–  » D’abord toi, tu es bien sa maîtresse ?  »
–  » Oui, il vient régulièrement de Boston, je t’assure, il est américain,
marié à une américaine que j’ai déjà vu avec lui et il a deux enfants. Et
pour le reste, si tu veux savoir, il baise comme un dieu.  »
–  » Il n’est pas loquace sur sa vie, mais je crois savoir qu’il a divorcé
d’une poule de luxe, d’ailleurs du quartier, puisqu’elle tient un clandé où
il m’amène parfois et je suis sûr qu’il te proposera d’aller chez Simone  »

Je souris, car l’explication était évidente : mon ex-copine de lycée avait
bien manœuvré pour se faire épouser et pour toucher, après, une belle
indemnité compensatoire. J’expliquais donc à Adèle le pourquoi et comment de
la connaissance de  » Charles-Edouard « , alias Paul.

–  » Mais je ne veux pas te le souffler, si tu en es accro  »
–  » Non pas de danger et malgré ses qualités, mais attention, il va être
exigeant, je préfère Christine, je te la présenterai un jour « .

Quoi de plus pour aiguiser ma curiosité de femme :

–  » Quelles exigences ?  »
–  » Te faire préparer par un autre, par exemple. Tu as déjà goûté au trio ?
 »

J’esquivais la réponse, mais l’idée ? – peut-être ! – faisait son chemin.

–  » Tu viendras donc la semaine prochaine ?  »
–  » Rien que pour voir (enfin je le croyait, mais ma chatte voulait plus)  »

Elle m’embrassa sur la joue, plus longuement d’ailleurs cette fois, et fila.
——
Bien sûr j’étais au rendez-vous qu’il m’avait fixé, au rayon Lingeries, où
il avait ses habitudes et même sa vendeuse attitrée, Adèle. J’étais même un
peu en avance, histoire de bavarder en attendant.

–  » Alors, tu es décidée ?  »
–  » Oui bien sûr, çà ne t’ennuie pas ?  »

Elle a juste pu dire  » bonne chance  » quand il arrivait, une rose rouge à la
main.

–  » On va déjeuner, chère amie ? Je crois qu’Adèle t’a aidé à faire des
emplettes ?  »
–  » Oui, vous permettez ?  » et j’offris la rose, qui m’encombrait, à mon
amie ; qui me remercia avec un clin d’œil complice.

Il était surpris par mon vouvoiement, mais ne laissa rien voir, avant le
restaurant. Il connaissait bien Paris, car il ne choisit pas le plus simple;
ses frais de représentation, en dollars, lui permettant certainement une
aisance enviable. Le repas fut impeccable, les vins capiteux et la
conversation, après un résumé succinct des années passées, alla vite vers le
sujet qui l’intéressait au premier chef :

–  » Alors, on baise ? Adèle t’a donné la panoplie  »

Là il était plutôt déçu.

J’avais mis, exprès, un pull à col roulé, un tailleur-pantalon très bcbg,
mais moulant à souhait, mais quand même des escarpins à hauts talons, qui
donnent la démarche sexy si appréciée des hommes. Je me moquais carrément de
sa mine déconfite, mais il insista :

–  » Tu es veuve, donc rien ne s’y oppose « .
–  » Dites-moi le programme pour la semaine prochaine  »

Sa mine s’illumina puisque j’allais revenir et il répondit :

–  » Un bon repas comme aujourd’hui et … le cinéma porno vous intéresse ?
Comme apéritif…pour une suite plus folle ?

Je ne répondis pas (tiens, il me vouvoie maintenant !), mais cette fois je
glissais ma jambe vers la sienne dans un frôlement qu’il savait interpréter.

Il glissa sa main vers la mienne sur la table et je ne me dérobais pas. Ma
promesse était claire, mais je voulais le faire lambiner un bon bout de
temps. D’habitude je serais plutôt pour des approches à la « hussarde », mais
pour lui, non, je voulais le ferrer pour de bon et lui prouver qu’il avait
devant lui un morceau de choix à découvrir et à apprivoiser.

L’euphorie était à son comble, mais je prétextais des courses à faire pour
m’éclipser

–  » Un petit cadeau et peut-être la réponse  »

Je mettais sur la table un paquet, grand comme une boite d’allumettes,
contenant un string complètement trempé, car pendant une semaine complète je
me suis caressée avec.

J’étais contente de mon coup et l’attente de la semaine prochaine
m’émoustillait. Mon mari ne m’avait jamais proposé d’aller au ciné porno.

Je retournais voir Adèle dans l’après-midi. Elle rayonnait.

–  » Dis donc, tu es une sacrée vicieuse, il m’a parlé de ton paquet et j’ai
vérifié, cela lui a fait un sacré effet. Il bandait pour toi, ma chérie et
je l’ai soulagé par une pipe, vite fait, dans la cabine.

Je la regardais, mais oui, elle avait les lettres charnues comme moi,
toujours ouvertes et elle passa sa langue rapidement dessus (Il paraît que
c’est le signe d’une sensualité débordante qui nous trahit et dénote un
sexe – très accueillant ?). C’est le genre même qui plait à nos hommes qui
en savent apprécier la chaleur (et la compétence).

– Tu ne veux pas venir ce soir chez moi ? Christine ne sera pas là. Tu me
raconteras. On mangera un bout avant  »

Là encore je me doutais, il y aura une première, car elle était trop tendre
pour cacher ses intentions.

A sa sortie, elle m’entraînait dans un petit bistrot, rue Notre Dame des
Champs. Ma surprise fut grande, car c’était une boîte gay. Des jeunes
garçons bien moulés dans leur jeans faisaient le service avec prévenance
pour moi et une femme d’une vulgarité certaine embrassa Adèle sur la bouche.

–  » Ta nouvelle ?  »

Et elle me dévisagea comme une maquerelle. Je rougis malgré moi, car je
devinais sans peine ses fantasmes quand elle passa la langue sur ses lèvres
charnues (oui, la théorie devait certainement ici aussi se vérifier) et
j’étais vraiment troublée car je l’imaginais me prendre pour son jouet
sexuel.

Adèle, à qui ne rien n’échappait, me dit à l’oreille

–  » Hein, qu’elle belle salope, je te verrais bien dans ses bras. Tu
mouilles, trésor ? Moi, oui.  »

Et je hochais de la tête sans le vouloir.

Le repas fut vite expédié et dans la voiture, elle me dit :

–  » Avec ton tailleur et ton pull, tu pourras faire un beau mec « .

L’allusion était claire, elle voulait savoir si j’étais bi.. A part quelques
soirées arrosées avec justement ladite Simone qui, à 18 ans, m’avait
préparée pour  » m’offrir  » à son amant de l’époque, jamais je ne pensais aux
femmes et même ma vie sexuelle ne commençait vraiment à s’éveiller que
maintenant. Arrivées chez elle, je ne fus pas surprise : C’était bien une
demeure de femme, tout en couleurs douces, tendres et je ne pouvais
qu’admirer le lit, vaste comme les  » king size  » américains. J’étais
intriguée comment une vendeuse pouvait s’offrir un tel appartement, mais
elle précisait, sans que je pose la question :

–  » Ce sont les parents de Christine qui avaient tout aménagé pour leur
fille, car son père est un magnat de l’acier,  » suédois  » bien entendu,
comme elle « .

Adèle était toute contente de son jeu de mots et, cette fois, me sera contre
elle, son souffle était court et rauque, son cœur battait la chamade :

–  » Je te veux « .

Je sentis son corps qui se colla au mien, ses seins qui durcissaient à ce
contact, et moi-même ; sevrée de caresses aussi chaudes, je me laissais
aller.

–  » Oui, je te veux avant lui, je veux que tu te laisse
caresser comme il ne le fera jamais, je veux te posséder avec toutes mes
forces et t’apprendre qu’une femme sensuelle vaut largement un mâle.  »

Entendre cette déclaration d’amour me fit basculer complètement, lorsqu’elle
revint avec une bouteille de champagne et ma surprise fut encore plus
grande, car elle s’était habillée avec un fourreau noir en soie, fendu
jusqu’au haut de ses cuisses. Lorsqu’elle marchait, j’entrevoyais tout, son
porte-jarretelles, ses bas et au-dessus, la chair blanche de ses cuisses, et
le string qui devait souligner la raie de ses fesses et ne cachait rien….

–  » Je te plais ?  »

Jamais je n’étais aussi troublée, mes seins étaient durs avec des tétons en
acier, ma chatte me brûlait. Je comprenais maintenant que des hommes
devaient être en rut avec une femme aussi sensuelle.

–  » Oui prends-moi, fais moi jouir, je n’en peux plus  »

Et je vis la première fois son sourire carnassier du fauve qui sait qu’il va
forcer sa proie.

–  » Tu sais ce qui t’attend ?  »
–  » Bien sûr « , mais je pensais à Paul pour la semaine à venir  » le cinéma
porno  »
–  » Mais mon trésor tu n’y es pas. Il veut tout simplement que je l’aide à
faire de toi une bourgeoise lubrique avide de sexes, capable de toutes les
folies imaginables  »

Le champagne aidant, je ne réalisait pas tout de suite

–  » Il veut que tu deviennes une pute, une qui sera à la disposition de
toutes les mâles ou femelles qui sont avides de sexes.  »

C’était l’explosion dans mon ventre, mes fantasmes se déchaînaient, la femme
sage et réservée avec quatre décennies derrière elle, devait se livrer aux
turpitudes de tous et de toutes. Quel destin et j’allais même penser quel
bonheur.

Enfin je pouvais demander

–  » Et toi qu’en penses-tu ?  »

Mais elle m’avait déshabillé, me caressait les seins qui durcissaient pour
elle et le string mouillé la faisait sourire :

–  » Tu ne rejettes pas l’idée ?  » et là  » Alors jouissons, je serai là, quoi
qu’il arrive, tu verras bien jusqu’où tu pourras aller  »

La nuit passa sans que nous dormions, étant occupées à se caresser, à
s’embrasser et, pour la première fois, je me suis fait sucer le clito. Quel
supplice délicieux. D’ailleurs Adèle était en admiration devant sa taille :

–  » une bite de gamin, quel bonheur, tu verras c’est jouette l’amour « .

Je savais que les hommes se posaient des questions sur la taille de leur
sexe, mais en tant que femme, je n’y avais jamais pensé.

Les trois jours qui restaient furent un supplice, malgré des nuits passées à
me caresser, j’étais impatiente de connaître la suite de mon destin de…
——

Il était précis au rendez-vous, je n’avais même pas eu le temps de parler à
Adèle, mais nos longues conversations au téléphone valaient bien une
conversation dans un grand magasin. Toutes les nuits elle m’appelait pour me
demander si je prenais bien soin de  » ma bite de gamin « , heureusement nos
caresses mutuelles n’avaient pas de témoins, mais elle me demanda, curieuse,

–  » Tu te masturberais devant lui ?  »

Elle pensait quand même à sa  » mission  »

Le repas fut excellent comme d’habitude et le vin aussi, de sorte que cette
fois j’étais décidée de m’envoyer en l’air avec lui, et pour le faire
comprendre je mis cette fois le string noir sur la table et, après le repas
les yeux dans les yeux et la main dans la main, je lui demandais  » le porno
c’est où ? « .

En plus du string je voulais qu’il découvre ma chatte nue et j’ouvrais
largement mes cuisses tout en laissant tomber ma serviette. Mais le pauvre
s’est fait doubler par le serveur qui, lui ; profitait largement de la
vision offerte et oh comble, je n’ai même pas refermé les cuisses lors de
cet  » incident », .bien au contraire.

Le garçon, il devait avoir une trentaine d’année et était mignon de
surcroît, était quand même rouge et tout naturellement je vérifiais d’un
coup d’¦il discret l’effet bien visible de son trouble : il bandait
sérieusement. J’étais toute guillerette et pendant que mon  » Charles-Edouard
 » payait à la caisse, re-belote, une nouvelle fois la serviette tombait ; et
le garçon la ramassait

–  » Si tu veux que je te baise, fais encore le coup du string, la prochaine
fois. J’aime les bourgeoises impudiques et vicieuses  »

Donc là aussi il avait compris que c’était une invitation pour mon toujours
 » futur amant « . Pas bête le petit ! ! !

On quitta le restaurant, puis par quelques rues nous avons rejoint le ciné.

Je n’osait pas regarder les affiches, mais heureusement la salle était dans
le noir, je ne vis pas grand’chose, malgré la torche de l’ouvreuse qui
demanda  » Comme d’habitude ? « , et elle nous installa au milieu de la salle.
Je devais passer devant quelques hommes calés au fond de leur fauteuil, mais
un a eu l’audace de me tâter les fesses, en passant. C’était bon, sans plus.
La fin du film montrait une partie galante à plusieurs, et nous sommes
restés pour la suite. La lumière allumée, même tamisée, permettait un
certain  » regroupement des présents et le  » tâteur  » s’installa à côté de
moi. Je me pelotais dans les bras de  » Ch.E  » qui évidemment en était ravi.

Dès le début du film il amorça ses investigations, d’abord en serrant mon
genou, puis en remontant lentement le long de ma cuisse. J’étais aux anges
et me moquais complètement du film, encore que j’entrevoyais une femme en
robe longue noire se faire enfiler sur le rebord d’un lavabo.

Mon amant maintenant avait atteint son objectif et me caressait le clito
après avoir trempé ses doigts dans ma grotte accueillante et mouillée à
souhait. Je commençais à jouir avec délices, quand je sentis la jambe du
voisin se coller à la mienne. Sur le moment je ne réagissais pas, mais il
insistait, puis glissa sa main sur mon genou, puis remontait doucement ;
J’écartais mes cuisses au maximum pour que mon ami ne se rende pas compte de
la manœuvre Je ne vis pas le coup d’œil qu’il échangeait avec le voisin,
mais il me susurra à l’oreille :

–  » Je crois que tu auras de la visite  »

Evidemment les choses se bousculèrent et bientôt d’autres doigts
rejoignirent celles de mon amant, qui laissa même sa place chaude pour humer
l’odeur de ses doigts.

J’étais incapable de réagir, raide dans mon fauteuil, mais mes orgasmes
répétés ne laissèrent guère de doute à mes deux compères que je prenais bien
un pied impromptu et formidable.

Mon salaud me dit alors :

–  » je crois qu’il faut remercier Monsieur, il va te présenter ses hommages
et moi aussi  »

Joignant le geste à la parole, il tira sur sa braguette et sortit un engin
‘époustouflant’, raide pour la parade. Encore un orgasme, vu les
perspectives futures.

Même mon voisin émit un sifflement admiratif, tout en sortant sa trique
toute aussi prête à l’emploi.

–  » Allez, Madame, une branlette pour nous deux  » et machinalement je pris
les deux sexes dans mes mains pendant qu’ils me travaillaient encore, je fis
le travail demandé.

Heureusement que les mouchoirs étaient prêts. Dommage j’aurais bien goûté au
festin autrement. Le gars est parti aussitôt et je piquais, malgré moi, un
petit somme pour récupérer. Je n’ai rien vu du film, mais l’expérience était
concluante et à refaire.

L’ouvreuse me dit en passant

– « Cela vous a certainement plu  » et elle n’avait pas tort, même sans avoir
vu le film.

Et, pour le reste, ce fut à l’avenant. J’étais follement amoureuse et
surtout curieuse pour la suite ; Avoir eu en mains le beau calibre, je me
demandais si j’étais mûre pour le satisfaire.

Il m’entraîna pas loin dans une petite rue où l’activité principale se
passait sur le trottoir.

–  » Regardez, chère Madame, ce que j’attends de vous : que vous fassiez la
bourgeoise lubrique, la pute salope qui sait faire bander les mecs pendant
la semaine et que vous me racontiez vos exploits « .

Je me dis ‘mais tu es folle ma fille d’écouter pareil discours’ et je lui
répondis

–  » Jamais  »

Mais son sourire carnassier en disait long : il ne me croyait pas.

–  » Je veux que tu me baises ; je veux être ta salope à toi  »

En moins de temps qu’il faut pour le dire, de l’épouse sage, puis de la
veuve réservée, j’ai basculé dans l’univers du sexe chaud, rassurant.

Il a eu pitié de mes désirs et sous un porche discret, il sonna et répondait
à l’interphone  » Charles-Edouard  » et la porte s’ouvrit. ‘Madame’ était la
maquerelle type, grosse, vulgaire, maquillée à outrance, moulée dans un
fourreau noir qui faisait ressortir ses bourrelets. C’était pas notre copine
Simone.

–  » Une nouvelle ? Tu veux la faire travailler ? c’est fifty, fifty « .

L’ambiance et l’invitation étaient claires, elle manageait des poules. Je
mouillais à cette évocation qui ouvrait des horizons pour moi.

 » CH.ED  » répondit du tac au tac :

–  » Pour l’instant elle est en rodage, on verra, mais tu peux apporter le
champagne  »
–  » Le 5, tu connais voilà la clef.  »

L’ambiance d’un clandé, je connaissais, car du temps des ‘Lolitas’ à 17 ans,
ma copine Simone m’avais mise dans les bras de son amant de l’époque, qui en
avait 40, et …Je n’en garde pas un souvenir ému, juste la sensation d’un
premier qui ne m’avait pas convaincu de ses compétences amoureuses.

Donc, ‘Ch.E.’ me fit entrer  » Madame va être servie  » et cette fois je me
présentais comme il s’y attendais : le soutien-gorge balconnet laissant les
pointes nues, le porte jarretelles et les bas noir, les escarpins faisant
cambrer les fesses :  » une belle proie  » qui se reflétait dans les glaces.
J’avais complètement oublié la maquerelle et son champagne, mais la langue
qu’elle se passât sur les lèvres en me voyant, me fit comprendre qu’elle
aussi sera sur les rangs pour me dévergonder.

Mais le comble de mon émoi était quand même la belle trique de mon futur
amant, dressé pour la parade et le bon combat.

–  » Toujours en forme, comme je vois « , le commentaire de la maquerelle me
laissa aucune illusion, elle aussi devait connaître un brin des exploits de
Ch.E., peut-être à cause de la caméra  » installée pour la sécurité  » mais
que je ne découvris que des heures, après… sur les explications de mon
amant (donc plus futur !)

Il s’est montré à la hauteur, disons… de la dimension de ses attributs.

–  » Madame a été bien servie ? Elle reviendra, j’en suis sûr, la semaine
prochaine !  » Était le dernier mot de la maquerelle, lorsqu’il fila pour
prendre son avion, me laissant seule dans mes rêves, érotiques au possible.

Une suite de mes souvenirs se prépare, merci de l’attendre et de me dire que
je peux continuer………

vickypeine@hotmail.com
m.peine@wanadoo.fr

Ce texte de 2003 était préalablement paru sur un site de correspondance érotiques

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3 réponses à Charles Edouard 1ère partie par Vicky_Peine

  1. Hélèna Sevigsky dit :

    Malgré un style un peu particulier, j’ai énormément apprécié cette nouvelle. « Un texte intéressant et intelligent » pour reprendre les mots de Sonia ♥

  2. Sonia Kubler dit :

    Un texte intéressant et intelligent que je ne peux que recommander. Je suppose que la suite n’est pas sur le site ?

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