Chanette 29 – Le croisière de l’Espadon+ 6 – Amandine Cantal par Chanette

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 6 – Amandine Cantal par Chanette

Mercredi 7 avril

Bon, le commandant Gollier, Madame Hernandez, Tommy et sa bourgeoise. Ça commence à faire du monde, est-ce que tous les acteurs de cette aventure navrante vont venir défiler dans ma vie.

J’avais en consultant mes messages téléphoniques remarqué qu’une personne se disant la secrétaire de Monsieur Chauvière demandait à ce que je la rappelle. Ne voyant pas pourquoi je la rappellerais, je ne l’ai pas fait.

J’aurais dû mettre son numéro en « indésirable », on ne pense pas toujours à tout !

Et la voilà qui rappelle.

– Amandine Cantal, secrétaire de Monsieur Chauvière, bonjour madame.
– Oui j’ai vu que vous avez essayé de me contacter, vous désirez quoi ?
– Fixer un rendez-vous avec Monsieur Chauvière !
– Ah, bon ? Je le croyais mort ! Persiflais-je
– Non, Monsieur Chauvière est en parfaire santé, je peux vous proposer jeudi à 10 heures dans nos bureaux !
– Non, mais attendez… Il veut me voir pourquoi ?
– Je l’ignore !
– Ah bon, vous l’ignorez, eh bien rappelez-moi quand vous saurez ce qu’il me veut !

Et je raccroche !

Bizarre cette histoire, le seul qui peut me renseigner c’est Gollier

– Allo, oui c’est bizarre, essaie savoir ce qu’il te veut, ne prend aucun engagement et rappelle-moi, sois prudente.
– Mais comment il s’en est sorti, Chauvière ?
– Il avait un gilet pare-balles, je n’en sais pas beaucoup plus, on m’a retiré l’affaire…
– La presse n’en a pas parlé !
– Si, mais ça n’a pas fait les gros titres, les cadavres c’est vendeur, les ressuscités les gens s’en battent les couilles !
– Bien ! Et les deux connards, ils sont toujours en taule.
– Non, libérés le juge est revenu sur sa décision et a délivré un non-lieu !
– Je rêve ! Ils sont dans la nature alors ?
– Oui mais ce sont des toquards, ils ne sont pas dangereux, Hachepierre a été muté à Singapour et l’autre je ne sais plus où… On peut diner ensemble un des soirs ?
– Mais avec grand plaisir.

Tu parles d’un plaisir ! Faudra que je trouve le moyen de sortir ce type de ma vie, mais pour l’instant il peut m’être utile.

Jeudi 8 avril

De nouveau, l’emmerdeuse… J’étais occupé, j’ai rappelé en me disant que si je ne faisais pas je ne m’en sortirais jamais.

– Allo, oui, salut ! Ecoutez si vous ne me dites pas ce que me veut le père Chauvière, je raccroche et vous colle dans ma liste d’indésirables.
– Monsieur Chauvière veut simplement vous proposer un dédommagement pour les désagréments que vous avez subis suite à son agression. J’ai bloqué un rendez-vous jeudi à 10 heures en nos bureaux.
– Je suppose que vous avez mon adresse ?
– Je ne sais pas !
– Vous ne savez pas grand-chose, vous ! Et bien vous direz à Chauvière que s’il veut me dédommager, j’aime bien les chocolats à l’orange, le numéro 5 de chez Chanel et les gros bouquets de fleurs. Donc s’il a mon adresse qu’il m’envoie ça chez moi, s’il ne l’a pas vous lui direz de me foutre la paix.

J’ai raccroché et j’ai mis son numéro en indésirable.

Il devait être vingt heures quand la sonnette de la porte de mon domicile tintinnabula. N’attendant personne, j’allais voir derrière l’œilleton. Cette jeune femme ne me disait rien du tout.

– Une seconde !

Je m’empare d’une bombe au poivre que je dissimule dans la poche de ma robe de chambre.

– C’est pour quoi ? Criais-je à travers la porte.
– Amandine Cantal, pouvez-vous m’ouvrir, j’en ai juste pour cinq minutes.

J’aurais très bien pu ne pas la faire entrer, mais d’une part je n’ai pas envie qu’elle se mette à débiter n’importe quoi sur le palier et puis surtout j’ai envie d’en finir avec ce harcèlement.

Elle est marante la nana, une vraie poupée Barbie, cheveux auburn avec des mèches blondes, lunettes classieuses, les mensurations ont l’air « bien comme il faut », mais je ne la calcule pas, ce sont des choses qui ne se commandent pas.

Je ne la fais pas assoir, j’ai envie d’être désagréable.

– Je vais essayer d’être brève ! Commence la dame, Dans le complot visant Monsieur Chauvière vous avez été victime d’un escroc qui vous a vendu un lot de bijoux en zirconium.
– Vous en savez des choses !
– N’est-ce pas ? Monsieur Chauvière a décidé de vous restituer l’argent que vous avez perdu. Indiquez-moi la somme et demain un coursier vous fera porter un chèque de banque que je vous invite à encaisser aussitôt afin que vous puissiez vous assurer de sa validité.

Je rêve ! C’est tellement inattendu que mon animosité envers la poupée Barbie s’estompe comme par enchantement.

– Confidence pour confidence, je gardais cet argent planqué dans mon coffre pour le dissimuler au fisc…
– Ah ! Vous préférez du liquide ? Eh bien soit, vous aurez du liquide.

Je vous dis, je rêve !

– Passons à la deuxième chose ! Reprend la nana. Tenez, je vous ai apporté des chocolats, mais c’est juste pour ne pas venir les mains vides, le cadeau c’est autre chose ! Mais avant de vous en parler, je vais vous donner une clé USB.
– Ah ?
– Monsieur Chauvière a parfaitement compris que vous ne souhaitiez pas le rencontrer, alors ce qu’il voulait vous dire c’est sur cette petite clé, Attention, son contenu est protégé contre les copies, et elle est programmé pour s’effacer après la première lecture.
– C’est si secret que ça ?
– Je n’en sais fichtre rien ! Je peux m’assoir ?
– Je vous en prie, je vous sers à boire.
– Un verre d ‘eau fraiche fera l’affaire.

La nana sort de son sac une photo et me la montre !

– C’est beau, n’est-ce pas ?
– C’est un bateau pour rupin ! Mais pourquoi me montrer ça ?
– C’est un Yacht, celui de Monsieur Chauvière, Il s’appelle « l’Espadon d’or », 72 mètres 30 passagers, 15 cabines, 30 personnes d’équipage en comptant le personnel de service. Donc on vous offre une croisière.
– Merci, ça ne m’intéresse pas !
– Attendez, je vais vous expliquez mieux ! Le prochain départ aura lieu mardi au Havre, à bord que du gratin : des vedettes de la télé, du music-hall, du cinéma, des dirigeants d’entreprise du CAC40, des sportifs de haut niveau, des hommes politiques et j’en oublie.
– Oui ben justement, je n’ai rien à voir avec ces gens-là !
– Sauf que pour ces gens-là comme vous dites, l’argent ne compte, pas, Ça ne dérange pas certains de claquer 10.000 euros pour une simple pipe.
– Autrement dit, vous m’offrez une croisière, mais à condition que je fasse la pute !
– Vous avez tout compris !
– Eh bien vous remercierez Monsieur Chauvière pour cette proposition saugrenue et vous lui direz que je ne suis pas intéressée… Vous savez que je fais la pute, d’ailleurs si ça continue tout le monde ne va pas tarder à être au courant, mais je tiens à rester dans ma spécialité, elle me plait bien ma spécialité !
– Ne vous braquez pas, rendez-vous compte sur la base de cinq clients, ça vous fait 50.000 euros pour une journée, et la croisière dure 10 jours !

Je dois admettre que l’argument se défend mais il y a un hic :

– Mais pourquoi moi ? Ce ne sont pas les escorts qui manquent et il y en des tonnes qui sont plus jeunes et mieux foutues que moi !
– J’attendais cette question, je pourrais être hypocrite et vous raconter que Monsieur Chauvière veut absolument vous dédommager et patati, patata… Mais la réponse est plus simple : D’une part il n’est pas exact que ces gens-là préfèrent tous des filles jeunes, bien sûr ça reste la majorité mais beaucoup apprécient des femmes un peu plus mûres ne serait-ce qu’en raison de leur expérience. Maintenant pourquoi vous précisément ? Eh bien disons que l’on nous a fourni une liste, assortie de quelques recommandations, je n’en sais pas plus !
– Vous voulez une réponse quand ?
– Maintenant !
– Faut peut-être pas pousser !
– Au fait, une question, vous acceptez les femmes comme clientes ?
– Je n’ai rien contre.
– Admettons que je vous file 150 euros, là tout de suite. Vous me lécheriez la chatte ?
– Vous êtes gonflée, vous ?
– Oui ! Mais c’était juste une proposition comme ça, je n’insisterais pas !

Je n’y peux rien, l’image de la nana à poil en train de se faire brouter le gazon me traverse l’esprit ! Et puis il se passe quelque chose de curieux, tout à l’heure je la trouvais moche, du moins de visage ! Ce n’était pas très objectif, mais n’a-t-on pas tendance à trouver moche tous les gens qui nous emmerdent ? Et maintenant elle ne m’emmerde plus, enfin pas trop !

– Pour 250 je te lèche ! Lui annonçais-je par défi.
– Tant que ça !
– Ben oui, c’est le tarif heures sup !

Elle fouille dans son portefeuille.

– J’ai que 200 !
– Ça ira, fous toi à poil !

Elle se déshabille sans trop se presser ! Putain, quel corps de déesse.

– Ben dis-donc, toi ! T’a été mannequin ou quoi ?
– Bravo ! Mais avant j’ai été Miss Poitou-Charentes et ensuite j’ai fait de l’escorting de luxe, c’est là que j’ai rencontré Chauvière, il m’a embauché comme secrétaire. Ça tombait bien, je voulais changer de job, à force de faire des pipes j’attrapais des crampes dans la mâchoire !

Comme quoi quand elle veut s’en donner la peine, elle est rigolote !

– Et toi tu te déshabilles pas ? Me fait-elle remarquer
– Si, si ! J’arrive, viens, on va dans ma chambre !

Je me déshabille en vitesse et me plante devant elle.

– Humm t’es trop mignonne, toi ! Me complimente-t-elle.
– Tu parles ! J’ai été mieux que ça !
– Peut-être mais tu me plais bien comme ça, tu sais je ne vais qu’avec des femmes plus âgées que moi..
– Jamais les hommes ?
– Si, ça m’arrive… Mais dis donc on a oublié quelque chose !
– Quoi donc ?
– On ne s’est pas embrassé !

Oh, là là, comment elle embrasse celle-ci, une vraie sangsue, une magicienne de la langue

Evidemment nos mains ne restent pas inactives et je me plais à éprouver l’infinie douceur de sa peau, la fraicheur de ses seins, l’insolence de son derrière, une vraie déesse dont le parfum subtil m’envoute… Et ses mains, des mains d’artiste qui vont partout ! Mais de quel océan sort donc cette sirène de sensualité ?

– Tu me fais mouiller, ma salope ! Me dit-elle

Ça ne coute rien de vérifier, il suffit d’y poser la main. Alors effectivement…

– C’est moi qui te fais cet effet-là ?
– Qui veut tu que ce soit d’autres ?

Je ne comprends pas bien. Je sais que je plais y compris aux femmes, mais des nanas mieux balancées que moi, il y en a des tonnes.

– Je suppose qu’il ne faut pas chercher à comprendre, mais si je te plais tant mieux !
– Il y a des choses qui ne s’expliquent pas ! Un coup de foudre on ne sait pas comment ça fonctionne…
– Un coup de foudre ?
– Un coup de foudre physique !
– Allonge-toi sur le plumard, je vais te bouffer la chatte !

J’ai mon visage entre ses cuisses, c’est impressionnant, c’est humide, c’est gluant, c’est bon. Ma langue se fraye un chemin dans tout ce fouillis. Amandine commence à haleter…

Déjà ?

Je lance mes mains en avant afin de lui tripoter les seins tandis que ma langue cible son clitoris.

Elle hurle de plaisir et dans un geste fou m’attrape les cheveux afin d’attirer mon visage contre le sien. Mais c’est qu’elle me fait mal cette conne. Mais je ne saurais lui en vouloir après ce baiser si doux.

– Je vais m’occuper de toi, maintenant ! Me propose-t-elle.

Pas de soucis j’adore qu’on s’occupe de moi et comme en plus je suis excitée comme une puce…

Je m’allonge sur le dos, mais ça ne lui convient pas…

– Non de l’autre côté ! Comme ça je pourrais profiter de ton cul.

C’est comme elle veut !

Putain, le simple contact de ses lèvres sur la peau de mes fesses me fait frissonner. Elle me flatte le joufflu quelques instants tout en écartant les globes, Je sens son doigt effectuer d’étranges circonvolutions autour de mon anus. Sa langue entre en action et frétille comme un goujon sur ma rosace

Elle va me rendre folle… Et tout d’un coup un doigt entre et se livre à d’envoutants allers et retours.

Et que voilà un second doigt… Je vous dis elle va me rendre dingue. Je dois avouer qu’en ce moment-là j’avais complètement oublié qu’elle m’avait payé et que j’étais sa pute…

– T’as un gode ? Me demande-t-elle
– Dans le tiroir, là !
– Tu t’en sers souvent ?
– Dis donc, t’es bien curieuse !
– Pardonne-moi… Faudrait peut-être une capote, ça glissera mieux…
– Toujours dans le tiroir.

Elle a une façon de faire aller et venir le machin dans mon cul, c’est impressionnant, mademoiselle est décidément une pro. Dans la Grèce antique des nanas comme elle, on les vénérait, aujourd’hui on nous méprise !

Elle m’a fait jouir du cul, et après une pause on est reparti pour un tour, non seulement elle est douée, mais elle semble infatigable. On a donc interverti les rôles et ce fut mon tour de lui faire gouter mon gode en con et en cul.

Et puisqu’elle m’a avoué avoir été pute, j’ai donc supposé qu’elle ne devait pas rechigner devant certaines spécialités bien coquines…

– Pipi, ça te branche ? Lui demandais-je
– Tu veux mon pipi ou tu veux me donner le tien.
– On peut faire les deux.

Nous avons donc terminé nos excentricités dans la salle de bain, je me suis allongé sur le sol et elle m’a pissé dessus en rigolant comme une bossue, quand nous avons permuté, je l’ai à mon tour arrosé. Du coup nous avons été bonnes pour prendre une bonne douche ensemble.

– Alors c’est d’accord ? Je serais mardi sur le bateau ! Me relance-t-elle.
– Ça marche
– Ne te charge pas trop, mais si tu as des tenues sexy, tu les apportes, il faut du décolleté, du transparent, du moulant.
– J’ai pas grand-chose, j’ai surtout des tenues de dominas…
– Bon, on te dépannera, nous avons une garde-robe sur le bateau. Ah ! N’oublie pas, demain un coursier sera là à 10 heures précises.

A suivre

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2 réponses à Chanette 29 – Le croisière de l’Espadon+ 6 – Amandine Cantal par Chanette

  1. Baruchel dit :

    Avec cette Amadine Cantal, Chanette nous décrit un de ces personnages fort dont elle a le secret. Délicieuse lecture

  2. Forestier dit :

    Ah, les amours saphiques de Chanette ! on ne saurait s’en lasser !

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