Chanette 21 – L’alibi de Frédo
5 – Un Justin de trop par Chanette
17 h 40
Je me suis mise en tenue hyper-sexy, mon bustier laisse découvrir la partie supérieure de mes aréoles, et je n’aurais qu’un léger mouvement d’épaule à effectuer pour faire jaillir mes tétons. De plus je me suis harnachée d’un superbe gode-ceinture noir. Si avec ça le faux Justin ne craque pas, c’est à désespérer de la nature humaine. Je me recouvre néanmoins d’un petit kimono, inutile de choquer le vrai Justin !
Attention, il va y avoir du monde, j’espère qu’ils ne vont pas tous arriver en même temps. Je ne souhaite pas que Nœud-Pap soit au courant de l’embrouille, le pauvre ayant eu largement sa part dans cette lamentable affaire de clé (voir cet épisode).
Justin (le faux) arrive le premier, le vrai (qui ne connaît donc pas le faux) le suit dans l’escalier, et le voit sonner à ma porte. Comme si de rien n’était, il monte à l’étage du dessus et patiente cinq minutes.
Ça commence mal, l’arrivé en premier du faux Justin est la plus compliquée des configurations. Quelle idée, il a eu d’arriver en avance, ce con !
– Je ne suis pas prête, je vais être obligée de vous faire patienter cinq minutes, ou alors vous revenez à 18 heures !
– Je vais patienter !
Grrrr !
Je l’enferme dans mon cagibi d’attente et j’entrouvre la porte d’entrée. Sur ces entrefaites le vrai Justin se pointe silencieux comme un chat de gouttière. Pour lui ce sera la cuisine.
Et voilà Nœud-Pap ! Il est surpris de voir la porte entrouverte, je lui fais un « chut » avec l’index sur la bouche et l’emmène directement dans le salon et lui fais un petit bisous de bienvenue.
– Voilà, déshabille-toi, mes tes affaires dans le coin là-bas. Et attends-moi dans le donjon, je reviens de suite.
On n’attend plus qu’Anna, je griffonne un mot « ne fais pas de bruit, ferme l’entrée et entre directement dans la cuisine, j’arrive. »
Pourvu qu’elle ne soit pas en retard, j’avais oublié que c’était l’un de ses travers.
Retour au donjon. J’essaie de dissimuler mon angoisse en arborant un sourire commercial.
– Ah mon petit Nœud-Pap ! C’est une histoire un peu dingue, je te raconterai tout ça en détail quand tu viendras me voir la semaine prochaine.
Et comme ce n’est pas le genre à me poser des questions, les explications en détails, il ne les aura sans doute jamais et c’est sans doute aussi bien comme ça !
C’est donc à poil que je l’emmène dans le donjon. Je l’attache à ma croix de Saint-André et je lui passe une corde autour de sa bite pour bloquer sa circulation et maintenir son érection, puis je déplace un paravent afin de la dissimuler de provisoirement
– Quand je te libérerais, il faudra que tu te rhabilles et que tu t’en ailles sans un mot. D’accord ?
– Oui !
– La semaine prochaine après la séance on ira boire un pot tous les deux comme deux vieux copains !
Retour dans la cuisine, toujours pas d’Anna.
– Ma copine va arriver d’un moment à l’autre, servez-vous à boire dans le frigo. Indiquais-je au vrai Justin.
Je décide d’attendre jusqu’à 18 heures, si elle n’est pas là, il faudra commencer sans elle. Pourvu que le faux Justin se laisse attacher sinon, ça va être chaud !
– Quand il sera attaché, je viendrais vous le dire, s’il refuse je m’arrangerai pour vous le faire savoir.
18 heures
Toujours pas d’Anna, je laisse la porte d’entrée juste entrebâillée, je quitte mon kimono et récupère le faux Justin, puis ferme la porte séparant l’entrée et le salon. C’est maintenant que tout va se jouer.
– Venez !
– Je ne viens pas pour une séance, mais je vous ai apporté une enveloppe…
N’empêche qu’il n’arrête pas de me reluquer, c’est plutôt bon signe.
– Merci !
– Vous avez une réponse à me donner ? Me demande-t-il en s’efforçant de prendre un air détaché.
– Tout à fait et je pense qu’elle vous satisfera, mais venez quand même, je vais vous montrer quelque chose. Répondis-je en me dirigeant vers la porte du donjon.
– Est-ce vraiment nécessaire ?
– Non pas du tout, mais pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ?
Le gars hésite, semble méfiant, regarde autour de lui, semble se demander s’il n’y a pas un piège. Ça m’a l’air d’être de plus en plus mal engagée cette affaire.
Anna
Anna arrive, découvre mon petit papier et entre dans la cuisine, elle y découvre Liansky. Bref bonjour, les deux personnages se dévisagent. L’air un peu canaille d’Anna n’est pas pour déplaire à Liansky, quant à elle, elle le trouve plutôt charmant, ce qui est assez rare de sa part, sa bisexualité la poussant de plus en plus vers les femmes.
– Vous êtes l’amie de Madame D’Esde ? Commence-t-il bêtement.
Anna réprime une forte envie de lui répondre qu’en fait, elle vient juste pour réparer la plomberie…
– Oui ! Dit-elle en ouvrant le frigo.
– Une… collègue ?
– Une amie !
– Ce n’est pas forcément contradictoire. Vous faites quoi dans la vie.
– Je vous en pose des questions, moi ?
Et puis Anna comprend que si l’homme ne cesse de lui parler à tort et à travers c’est pour éliminer son stress, elle devient alors plus aimable.
– Je tiens une galerie d’art, rue de Seine.
– De l’art contemporain ?
– Forcement ! Exposer des Rubens rue de Seine, c’est un peu compliqué.
Il n’a pas entendu ma dernière réponse, il a l’air de tomber du placard !
– Vous avez toujours fait ça ?
La réflexion contient quelque chose d’implicite qui énerve Anna
– Vous voulez savoir si je suis une ancienne pute reconvertie, c’est ça ? Et selon la réponse vous déciderez si cela vaut le coup, de me draguer ou pas ? Répond sèchement Anna.
– Vous vous méprenez !
– Je vais vous dire, oui j’ai parfois été pute, de façon très occasionnelle. Et alors j’ai fait du mal à qui ? Ça permet à un mec d’assouvir ses fantasmes d’une façon qui ne prête pas à conséquence, certains viennent y chercher de la chaleur humaine, de la compassion. Ceux qui dénigrent la prostitution la confondent avec l’image des réseaux de prostitutions forcés, mais mon bon monsieur, ça n’a rien à voir ! Absolument rien !
– Encore une fois, je ne voulais pas vous froisser, j’avoue avoir été maladroit.
– Avant d’avoir l’argent pour pouvoir ouvrir ma galerie, je travaillais comme journaliste chez Globo. Ça, par contre comme métier pourri, c’est pas mal, aller à la chasse aux ragots pour les donner en pâtures à des gens dont c’est la seule passion, c’est assez déprimant.
– Je vous le répète, je suis confus. Je ne sais comment me faire pardonner.
– Et bien embrassez-moi, c’est bien comme ça que les gens se réconcilient, non ?
Mais non cher lecteur, ils ne se roulèrent pas une pelle, juste le plus chaste des bisous, celui où les lèvres n’embrassent que de l’air.
– Vous exposez quoi, exactement ?
– Des trucs amusants, érotiques quand j’en trouve, j’évite les fumistes, le milieu en est rempli.
– Je pourrais avoir l’adresse ?
– La « feuille à l’envers » rue de Seine, c’est facile de s’en souvenir.
– Et pourquoi ce nom ?
– Par pure provocation !
– J’aime bien votre parfum !
– Ecoutez, si vous voulez me draguer attendez au moins que nous soyons sortis d’ici. Peut-être qu’à ce moment-là, j’aurais la faiblesse de me laisser faire, mais je ne vous promets rien !
Du coup il devient tout sourire, le Liansky !
Van Dick
Van Dick (le faux Julien, donc) est circonspect, l’hypothèse d’un piège considéré comme peu probable avait néanmoins été évoqué avec Erika Keller. Celle-ci était garée à 50 mètres de l’entrée de mon immeuble. Aussi n’avait-elle pas vu Justin Liansky y entrer. Il avait été convenu que sans nouvelles de Van Dick après 30 minutes, Keller accompagnée de trois poulets en uniforme investirait mon appartement.
Sinon le scénario privilégié par ces messieurs-dames était tout simple : Je rétractais mon témoignage, Van Dick se démasquait et me demandait de le suivre à la P.J. pour signer tout ça et autres complications. Je n’ai jamais su ce qu’ils avaient envisagé en cas de non-rétractation, mais n’anticipons pas.
Il hésite, il a certes un flingue dans la poche de sa veste, mais il se dit que s’ils sont quatre là-dedans, il va être mal. Alors que faire ? Se démasquer maintenant lui semble contreproductif. Il choisit alors une solution médiane.
Chanette
Rien à faire, le faux Justin ne veut pas rentrer, il tripote la poche de sa veste. Je suis sûre qu’il a un revolver. Il me faut faire quelque chose et vite ! Mais je suis tétanisée, je transpire, j’ai tellement la trouille que je me pisse dessus. Et je vous assure qu’en pareilles circonstances, ça n’a vraiment rien d’érotique !
Il interprète mal ma frousse et semble de plus en plus mal à l’aise.
– Je vais être obligé de vous dire quelque chose : vous allez peut-être trouver ça cavalier, mais après tout nous ne nous connaissons pas.
Qu’est-ce qu’il va me sortir, je m’attends au pire. Il regarde sa montre. Pourquoi regarde-t-il sa montre ?
– J’ai prévenu la police de ma visite, ils sont en bas, s’ils n’ont pas de nouvelles de moi d’ici 18 h 15, ils vont débarquer !
De plus en plus dingue ! C’est peut-être du bluff, mais je m’en fous ! Paradoxalement cela me rassure, je vais pouvoir redresser la situation. Ouf ! Je revis (un peu !)
– J’aurais mauvaise grâce de vous reprocher d’avoir pris vos précautions, cela ne me dérange pas, entrez donc quelques instants dans ce donjon, il y a un type attaché dans un coin, mais inutile qu’il entende des choses qui ne le regarde pas. Chaque chose en son temps n’est-ce pas ?
Van Dick est soulagé, il entre dans le donjon, constate qu’il n’y a pas de piège. Il découvre Nœud-Pap dans une position « obscène ». Je le sens troublé, à moi d’en ajouter une couche, je fais sortir les pointes de sein de mon bustier, le toise et parle doucement afin qu’il fasse de même :
– Si tu veux en profiter, aujourd’hui ce petit esclave est très docile, il accepte tout, une occasion comme celle-là tu n’en auras pas tous les jours.
Et histoire de le conditionner un peu plus, je lui applique la main sur sa braguette.
– C’est tentant ! concède-t-il. Mais je ne suis pas vraiment venu pour ça !
– On ne vit qu’une fois ! Tu ne vas pas me dire que tu es à un quart d’heure près !
– Non… Mais pourquoi tenez-vous tant à ce que ça se passe comme ça ?
– Ce n’est pas pour toi que je fais ça, c’est pour lui ! Répondis-je en désignant Nœud-Pap ! Dis donc, tu bandes bien !
– Ben oui…
– Viens !
Il me suit instinctivement, pousse le paravent laissant apparaître Nœud Pap. Je m’avance vers ce dernier, je lui serre violemment les tétons, il bande comme un cerf
– Regarde-moi cette belle bite ? Elle ne demande qu’à être sucé… Et ce joli gland tout luisant… Et ici ce n’est pas glauque !
– On ne pourrait pas…
– Caresse-là un peu ! Juste un peu. Tu en meurs d’envie.
Il ne le fait pas, mais le trouble est à son comble.
– Bon, O.K., ça marche, mais faut que je prévienne…
– Chut !
Ce n’était donc pas du bluff ! Sauf que rien ne prouve que ses anges gardiens soient des flics. Quelle salade !
– Téléphone à côté, et déshabille-toi ! Je t’attends, esclave !
L’air de rien, je le suis dans le salon à pas feutrés et ferme le donjon. Pas envie que Nœud-Pap entende ce qu’il va dire au téléphone, en revanche, moi, ça m’intéresse !
– Allô ! Oui tout va bien, mais elle me fait attendre, elle n’est pas tout à fait prête… Mais elle m’a fait comprendre qu’elle serait d’accord. Oui, oui, dans une demi-heure, enfin dans quarante minutes. Non, non, je maîtrise parfaitement la situation, je vous raconterais.
Je crois comprends son mensonge, il ne va pas aller raconter aux flics qu’il est en train de prendre du bon temps pendant qu’ils poireautent en bas.
Il revient, à poil !
– Tu as fait le bon choix, mets-toi devant moi.
Bon je me donne dix minutes pour le rendre fou de sexe, comme je sais déjà un peu comment il fonctionne, ça devrait le faire sans trop de difficultés.
Je commence par lui tordre ses bouts de seins, puis je lui passe un collier de chien muni d’une laisse autour de son cou.
– Hum, tu bandes bien, dis donc ! Viens, on va s’approcher de l’autre esclave !
Nœud-Pap a un peu débandé, il faut que j’arrange ça : Je lui pince de nouveau un peu les seins, puis saisi d’une impulsion, je me mets à lui sucer la bite, uniquement pour faire bisquer le « faux Justin ».
Je n’ai pas eu souvent l’occasion de sucer Nœud-Pap, et de toute façon il est plutôt rare que je suce mes clients. Mais contrairement à ce que je leur affirme, il m’arrive de le faire en de rares occasions, soit parce que le supplément qu’on me propose en échange ne m’est pas indifférent, soit tout simplement par jeu avec des clients avec lequel les rapports ont dépassé le simple stade prostitutionnel, pour déboucher sur une certaine complicité…. Et puis sucer ne m’est pas désagréable, surtout quand la bite est bonne.
– Humm, un vrai régal, cette bite, je te la conseille. Le narguais-je.
Faux Justin me la joue façon du loup de Tex Avery, avec les yeux qui n’en peuvent plus et la salive qui gagne la commissure des lèvres. Il attend que je lui intime l’ordre de sucer. Mais j’ai bien l’intention de le faire poireauter.
Nœud-Pap de son côté lorgne sur le sexe du faux Justin, c’est qu’il aime ça sucer des bites, Nœud-Pap ! C’est mon petit suceur de bites préféré. Je le détache.
– Ça va être chacun son tour, il va te sucer un peu pour commencer, indiquais-je au faux Justin, je vais t’attacher.
– C’est peut-être pas utile ?
– Pardon ?
– De m’attacher !
– Ben et l’ambiance, alors ? C’est un donjon, ici, pas une plage naturiste !
– Ça me gêne un peu.
– Je ne serrerai pas les liens, on va dire que c’est juste four le fun, d’accord ?
Il se laisse faire. Youppie !
– Approche, toi ! Comment tu la trouves cette bite ? Demandais-je à Nœud-Pap
– Elle est très belle, maîtresse !
– Tu vas bien la sucer, alors ! Mais attention, ne le fais pas jouir, il est trop tôt, il n’en aurait pas pour son argent.
Ça m’amuse toujours de voir un mec faire une fellation gloutonne.
Les voilà bien occupés tous les deux pour plusieurs minutes. C’est le moment ! J’ai pris soin de faire en sorte de positionner le faux Justin de telle façon qu’il ne puisse me voir sortir. Je me précipite dans la cuisine !
– Vite ! Ses affaires sont près de fenêtre, je reviens dans 5 minutes. Attention, il a sans doute des copains qui l’attendent en bas. C’est de plus en plus bizarre.
Dans le donjon, la scène fait plaisir à voir, manifestement Nœud-Pap se régale de la belle bite du faux Justin, quand à ce dernier, il est aux anges, les yeux fermés, attendant probablement le moment fatidique où je leur ordonnerai d’inverser les rôles.
J’ai envie de gâter Nœud-Pap, après tout il est venu ici pour me rendre service, non ? Je passe derrière lui et lui tort ses tétons assez fortement. Du coup il pousse des soupirs de plaisirs tout en continuant à sucer.
Je me recule un peu et je m’harnache du gode-ceinture, puis je demande à Nœud-Pap de se relever. Je détache le faux Justin lui ordonne de se mettre en levrette, face à Nœud-Pap. Il est à ce moment-là persuadé que je vais enfin lui demander de le sucer. Et bien, non pas tout de suite, c’est moi qui commande, je fais ce que je veux et de toutes façons il faut faire traîner un peu la séance.
C’est donc le gode que je lui demande sucer. Il s’acquitte de cette tâche avec pas mal de conviction, en revanche côté savoir-faire, ce n’est pas ça du tout !
– Non pas comme ça ! C’est une bite que tu suces, pas une Chupa Chups. Sucer, c’est comme faire cuire des œufs sur le plat, ça s’apprend ! Ne vas pas trop vite… Avant de tout mettre dans la bouche passe ta langue sur le filet, puis tu agaces le gland en frétillant du bout de la langue, tu descends et tu appuies bien sur la couronne, là à la base du gland. Après tu peux la faire aller et venir dans la bouche. N’essaie pas de te la mettre au fond du gosier, ça va te donner des hauts-de-cœur, si tu la veux entière dans ta bouche sers- toi du fond de tes joues… Viens je vais te faire une démo !
Et pour la seconde fois, je me mets à sucer Nœud-Pap qui n’en peux plus de mesurer la faveur que je lui fais aujourd’hui.
– Regarde bien ! Je veux que tu lui fasses exactement la même chose… mais seulement quand le moment sera venu… Tu as compris esclave ?
– Oui maîtresse !
– Essaie avec mon gode.
Il s’applique du mieux qu’il peut, en ce moment il a carrément oublié qu’il n’était pas monté pour ça.
Quand j’estime que le jeu a assez duré, je me retire.
– Maintenant tu as le droit de sucer une vraie bite ! Allez régale toi. Pendant ce temps-là je vais t’enculer avec le gode.
Il n’en peut plus, le faux Justin, il s’est jeté sur la biroute de Nœud-pap comme un gamin qui dévorerait une barbe à papa à la fête foraine. C’est dingue de vivre cet instant où un type réalise son fantasme le plus secret.
Je réalise quand même que malgré toute sa bonne volonté, il ne suce pas trop bien, je sens même Nœud-pap pas trop à l’aise.
– Bon stop, ne soit pas trop gourmand, reste comme tu es, tu viens d’avoir une vraie bite dans la bouche, maintenant tu vas avoir une vraie bite dans le cul !
Il est dans un état second. Nœud-pap s’est encapoté et l’encule en cadence.
– Jouis dans son cul ! Tu as ma permission.
Ce n’est sans doute pas ce qu’il aurait préféré, mais il a toujours été très docile.
– J’ai posé des lingettes sur la petite table pour te nettoyer le zizi. Tu peux aller te rhabiller, ça va tu ne seras pas en retard à ton rendez-vous ! Lui dis-je en lui faisant un clin d’œil.
Je demande au faux Justin de quelle façon il aimerait jouir. Il n’en sait rien…
– Entre mes seins comme l’autre fois ?
– Oh, oui !
– Attend-moi une minute, je vais raccompagner ce gentil monsieur.
J’avais prévu de l’attacher de nouveau, mais ce n’est même plus la peine, il est sur son nuage… et puis je n’en ai pas pour longtemps.
Un petit bisou à Nœud-Pap, puis je me précipite de nouveau dans la cuisine
– C’est un flic ! Me dit Justin.
– Merde ! C’est sûr ?
– Sûr et certain ! Et il a un flingue dans sa poche, je l’ai planqué.
– On fait quoi ?
– Quelque chose cloche ! Ça n’a aucun sens ! L’IGS ? Mais qui les auraient prévenus ? Un ancien flic ?
– Avec les copains qui l’attendent en bas ?
– Il bluffe peut-être ! Y’a peut-être personne en bas !
– Bon on fait quoi !
– On va jouer cartes sur table, c’est la seule solution, on y va !
– Non attendez, je vous demande cinq minutes, juste cinq minutes Je vais le finir, je tiens à lui laisser une bonne impression, ça peut servir. Quand je frapperai à la porte de la cuisine vous ferez votre entrée !
Ainsi c’est un flic ! J’ai l’impression que je ne suis pas au bout de mes surprises.
– Ça va, je n’ai pas été trop longue ? Lui demandais-je en libérant ma poitrine.
– Non, non !
– Assis-toi, je vais te faire un truc spécial !
Je me penche et lui bloque sa bite entre mes seins avant de la faire coulisser. Il devait y avoir des années que je n’avais pas pratiqué de branlette espagnole, ça change ! Cinq minutes plus tard, il jouissait entre mes nénés.
– Quelle expérience ! Me dit-il.
– Les lingettes sont là.
Une lingette pour me nettoyer le sperme qu’il m’a giclé sur mes nénés. La douche se sera pour plus tard.
Tu seras toujours le bienvenu ! Lui dis-je en remettant mon kimono.
– Et votre réponse ?
– On va en parler… on va en parler tout de suite ! Viens !
On sort du donjon. Et avant qu’il ait eu le temps de se rhabiller, je frappe à la porte de la cuisine, Justin et Anna débarquent.
– Bonjour, bonjour ! On ne vous veux aucun mal, on voulait juste savoir qui vous étiez ? Lui dit Anna.
La tronche du faux Justin qui dans un geste dérisoire se dissimule la bite derrière ses mains ! Il ne comprend ni leur présence ni leur attitude puisque personne ne le menace.
– Bonjour Monsieur Van Dick ! Lui dit Justin, je suis Justin Liansky, le vrai, tenez voici ma carte d’identité !
Van Dick qui comprend comment il a été démasqué, la prend maladroitement de la main gauche, la droite dissimulant toujours son sexe.
– Vous pourriez m’expliquez ? Finit-il par dire.
– On va tous s’expliquer, mais vous d’abord !
– Puisque vous m’avez fait les poches, vous devez savoir que je suis un officier de police assermenté, de plus je suis en mission, je n’ai donc aucune raison de répondre à vos questions.
– Mettez-vous à notre place… commence Liansky… Vous ne pouviez pas être Liansky, puisque Liansky c’est moi !
– Attendez, on va démêler tout ça ! Mais s’il vous plaît, laissez-moi opérer, j’ai l’habitude, c’est mon métier. Ça devrait bien se passer, il n’y a pas de raison. Je peux ?
Et oui, le flic redevient le flic ! Personne ne proteste.
– Donc en préalable, Madame D’Esde, êtes-vous prête à revenir sur votre faux témoignage ?
– Si vous me garantissez ma sécurité, c’est oui !
– Donc voici un point d’acquis, je vais vous demander de m’accompagner à la P.J. pour déposer. Mais dans cette affaire je ne suis qu’un auxiliaire, ce n’est pas moi qui suis chargé de l’enquête. Il y a en bas un inspecteur de police, je vais lui demander de monter seule, c’est-à-dire sans les collègues en tenue, étant donné que je suppose que ce qui va suivre va se dérouler entre gens de bonne compagnie. Tout le monde est-il d’accord ?
On acquiesce. Je n’y crois pas le mec me fait un traitement de faveur, j’ai bien fait d’avoir été gentil avec lui.
– Allô ! Erika tu peux monter ! Viens toute seule, la fille a avoué, mais on n’est pas tout seuls, Justin Liansky est là et il y a une autre nénette aussi.
– Vous ne vous rhabillez pas ? S’amuse Anna qui reluque sur la bite du flic.
– Oh, si ! Pardon Mademoiselle !
– Remarquez, vous n’êtes pas obligé, vous avez un bel engin. En d’autres circonstances j’aurais pu être tenté.
On frappe à la porte, Van Dick qui était en train de se rhabiller va ouvrir. Je reconnais la mère Keller. D’elle je n’ai pas grand-chose à espérer, elle va m’enfoncer, c’est là que je vais savoir si le fait d’avoir été gentille avec Van Dick va encore me servir à quelque chose.
Keller s’amuse de la tenue de Van Dick qui n’a pas reboutonné sa chemise dont un pan sort du pantalon.
– Quand on te fait jouer un jeu de rôle, toi, tu vas jusqu’au bout, belle conscience professionnelle. S’amuse-telle.
– J’ai vérifié l’identité de Monsieur, mais pas celle de Madame. Reprend Van Dick sans répondre à la vanne.
– On se connaît, répond Erika Keller, mais ce que je voudrais savoir c’est ce que vous fichez ici, Monsieur Liansky ?
– C’est tout simple, j’ai eu l’impression que votre supérieur ne prenait pas au sérieux mes accusations envers Frédéric Constant. Comme son alibi était basé sur le témoignage de madame, je suis venu la rencontrer…
– Ça ne nous explique pas ce que vous faisiez dans le placard.
– Ce n’est pas un placard c’est une cuisine, quand je me suis présenté ici ce matin, madame, euh madame ici, m’a dit qu’elle était très étonnée parce qu’un autre Justin Liansky était venu la voir hier. Je lui ai donc prouvé que j’étais le bon. Et après on s’est dit qu’il serait intéressant de trouver le rapport que cette personne avait avec cette affaire, on était loin de se douter qu’il s’agissait d’un policier de votre équipe.
– Et vous étiez venu voir Madame D’Esde pour quelle raison ?
– Pour lui demander de revenir sur son faux témoignage.
– Et elle vous a dit quoi ?
– Qu’elle n’était pas contre, mais qu’elle craignait pour sa sécurité, et notamment cette affaire du faux Justin lui faisait un peu peur.
– Mwais et vous vous êtes qui ?
– Anna-Gaëlle de la Souderie de Chabreuil, directrice de galerie d’art.
– En voilà un nom !
– Moi, je le trouve joli !
– Et vous êtes là à quel titre ?
– Je suis une amie de Chanette.
– C’est qui Chanette ?
– C’est moi ! Répondis-je.
– Ah, c’est un pseudo ! Vous êtes amies alors ?
Elle nous regarde bizarrement toutes les deux, je suis sûre qu’elle est en train de s’imaginer les galipettes que l’on fait ensemble. C’est une refoulée, la Keller !
– On fait quoi, on prend leur déposition ? Demande Van Dick.à Keller.
– Juste la rétractation de madame. On ne va pas s’emmerder avec le reste. Euh, viens par ici…
Et les voilà qui s’éloignent tous les deux et qui tiennent conciliabule.
Ils reviennent. Keller s’adresse à Anna et à Liansky.
– Bon Messieurs Dames, je vais vous libérer, nous avons besoin de rester seuls avec Madame.
Je n’aime pas trop ça. Mais le plus bizarre c’est que trois minutes plus tard, c’est au tour de Van Dick de me quitter.
Il me serre la main, en me faisant un petit sourire un coin. Un jour celui-là, il reviendra me voir, mais pas tout de suite.
Me voilà seule avec la Keller, je me demande si c’est bien réglementaire, cette situation !
– On va s’asseoir, je voudrais éclaircir un point ou deux avant qu’on aille à la P.J.
Je vous dis : c’est bizarre !
– Vous le connaissiez depuis quand Frédo ?
– Je l’ai rencontré la première fois début Septembre.
– Allons, allons, on arrête les mensonges.
– Mais je ne mens pas !
– Ecoutez, essayons de gagner du temps ! Vous n’allez pas me faire croire que Constant vous a confié sa carte bleue et son code alors qu’il ne vous connaissait que depuis quinze jours !
– Attendez ! Il ne m’a jamais prêté sa carte bleue.
– Comment ça, et la facture faite pendant l’heure du crime, elle s’est faite comment ?
– Mais je n’en sais rien !
En fait, si, j’ai deviné, mais je n’ai pas envie de lui dire, qu’elle se démerde !
– Et son téléphone ?
– Quoi, son téléphone ?
– Il ne vous a pas confié son téléphone ?
– Mais pas du tout !
– Racontez-moi votre soirée du 24 septembre, je veux tous les détails.
– J’avais demandé à ma copine de venir avec moi.
– Quelle copine ?
– Anna, que vous avez vu tout à l’heure.
– Ah, celle qu’a un nom qui se dévisse ?
C’est malin !
– Oui !
– On aurait dû lui dire de rester, donnez-moi son adresse.
Je lui indique.
– C’est une amie proche ?
– Oui !
– Très proche !
– Oui !
– Plus qu’une amie ?
– Je suis obligée de répondre ?
– Vous êtes en train de la faire.
Pourquoi cette digression ?
– Mais poursuivons… Reprend Keller. Vous êtes allé directement au Charly-bar ?
– Non, j’avais rendez-vous avec Frédo devant la FNAC, il m’a remis un paquet que je devais remettre au barman.
– Tiens, tiens ! Vous avez le nom du barman ?
– Me rappelle plus, il y en a pas quarante, c’est un grand aux cheveux plats, la quarantaine.
– O.K. Et la suite ?
– Ben j’ai attendu, ma copine est partie avant moi.
– Parce que ?
– Elle avait mal à la tête !
Je lui explique qu’en sortant on m’a remis au vestiaire une enveloppe pour Frédo.
– Vous l’avez vu l’ouvrir ?
– Pas complètement, mais il y avait un C.D. à l’intérieur.
– Ah, oui le C.D. !
Elle sort une feuille avec des notes, la consulte, la repose.
– Non, ça ne colle pas ! On a l’heure exacte de la transaction carte bleue de la FNAC, en admettant que la carte était dans le paquet que vous a confié Constant, ni lui ni le barman n’ont pu effectuer cet achat !
Elle commence à me les briser la Keller !
– Mais si ça colle, la veille, j’ai vu Frédo lui refiler sa carte ! (je lui explique en détail)
– Vous ne m’aviez pas dit que vous vous étiez vus la veille ?
– Ben non, vous m’avez demandé de vous raconter la soirée du 24, pas celle de la veille.
Bref j’ai dû décrire tout ça en détail, ainsi que la nuit que j’ai passé chez Frédo, le premier rendez-vous avec l’argent qu’il m’a proposé, toute l’histoire quoi !
– Et quand il vous a proposé une telle somme, vous ne vous êtes pas posé de questions ?
– Oui et non, je sais qu’il y a des mecs qui sont bordés de fric à ne plus savoir quoi en faire. Au départ il m’a simplement acheté 48 heures de mon temps.
– 48 ?
– Oui, il ne m’a expliqué l’aspect alibi qu’ensuite et il m’a affirmé que c’était pour couvrir une banale histoire de cul !
– Et vous l’avez cru ?
– Je lui ai indiqué que s’il s’avérait que l’alibi servait à couvrir des choses plus graves, je me considérais comme libéré de ma parole !
– Et il a répondu quoi ?
– Que je pouvais être rassurée sur ce point. Ce n’est que quand je suis partie de chez lui le 25 au matin qu’il m’a menacé. Là j’ai eu la trouille.
– Mwais !
Une heure qu’on fait la causette, je commence à en avoir ras le bol. En ce moment elle est en train de noircir une feuille de papier en faisant des ronds et des flèches.
– Bon, à première vue ça tient la route…
Elle sort son téléphone :
– Salvadori, je suis avec la fille, l’alibi de Constant ne tient plus… Oui on peut aller le cueillir… Il faudrait envoyer quelqu’un au Charly-bar, Constant avait un deuxième complice pour l’alibi, c’est le barman… Non j’irais moi-même à 22 heures, On prévoit une confrontation demain à 10 heures, O.K. Euh, j’aimerais qu’on m’attende avant d’interroger Constant.
Ouf, je vais pouvoir rentrer chez moi, j’avais envisagé qu’ils m’embarquent ce soir et j’avais confié les clés à la voisine pour qu’elle donne à manger au chat.
– Bon, on se voit demain à 9 h 30 pour signer la déposition, on fera la confrontation dans la foulée.
Ouf !
– Maintenant reprend-elle, il y a deux façons de présenter les choses : la première c’est de dire que vous êtes une personne vénale, que vous avez accepté sans chercher à savoir une grosse somme d’argent…
– Attendez…
– Laissez-moi terminer, je vous prie. Qu’apprenant par la suite que vous couvriez un crime, vous avez dans un premier temps persisté dans votre faux témoignage, et que celui-ci n’a été démonté que grâce à la perspicacité de nos fonctionnaires de police.
Je rêve !
Et on peut encore noircir le tableau… L’autre façon de présenter les choses est de dire, en gros de dire ce que vous m’avez raconté ! Un alibi qui ne vous semblait ne pas prêter à conséquences, vous ne vous êtes pas méfiée et les menaces sont arrivées après.
Un silence ! J’attends la suite.
– Vous n’en n’avez pas marre des mecs ?
– De mes clients ?
– Appelons-les comme ça.
– S’ils me respectent, je les respecte aussi, certains sont charmants et j’ai de bons rapports avec eux qui vont au-delà de la relation client-prostituée.
– Oui, bon arrêtez de me vanter votre business, je parlais au niveau de votre libido.
– Pff ! Vous savez ma libido au boulot…
– Et dans la vie ?
– Dans la vie, c’est ma vie privée…
– Je vais être plus directe alors, vous êtes lesbienne ?
– Non et vous ?
C’est ce qui s’appelle une réponse réflexe.
– J’avais pourtant pu comprendre que vous et votre amie…
– Mais enfin, où voulez-vous en venir ?
– Ce n’est plus l’officier de police qui vous parle, en ce moment c’est la femme… Vous êtes très belle et cela ne me déplaira pas de passer une heure en votre compagnie de façon… disons intime.
– Désolée…
– Pas forcément maintenant, je comprends que cette fin d’après-midi a dû être éprouvante
Et puis, je viens de faire le lien avec ses propos précédents, j’aurais dû comprendre depuis longtemps, mais que voulez-vous… la fatigue…
– Est-ce que je dois comprendre que si on faisait ça, vous pourriez influencer votre rapport ?
– Ça l’influencera forcément !
– Et dans le cas contraire !
– Je ne suis pas du genre à faire du chantage. Je vous suggère simplement de mettre le maximum de chances de votre côté.
Elle sait y faire, la salope ! Je la regarde à présent autrement, c’est loin d’être un repoussoir, quand elle daigne sourire elle est même plutôt mignonne, mais je vais avoir du mal à gommer l’image de la femme flic. Cela dit je peux simuler, je l’ai déjà fait.
Alors autant se débarrasser des corvées !
à suivre
Moi, c’est chez une maîtresse que j’ai sucé ma première bite, ça m’a bien plu et j’ai recommencé
on va finir par croire que tous les hommes sont bisexuels
Tous ? Non ! Mais il y en a bien davantage que l’on croit ! Entre ceux qui s’ignorent, ceux qui ne veulent pas se l’avouer et ceux qui fantasment ça fait quand même pas mal de monde.
Par ailleurs le fantasme d’avoir des rapports sexuels avec un homme n’est qu’une expression assez faible de la bisexualité, entre sucer une bite et entretenir des rapports sentimentaux il y a une marge considérable.
N’empêche, si vous saviez le nombre de types qui n’attendaient que mon ordre pour sucer leur premiere queue, vous seriez effaré !
Cordialement
Toujours un réel plaisir de lire les aventures de Chanette
Chanette a le don de nous concocter d’excellent scénario ponctué d’érotisme torride et ce chapitre ne déroge pas à la règle