La reine de la pénétration anale
2ème partie : les cavernes d’Ali Baba
par Euryanax
Durant ce printemps 2003, je me retrouvai souvent avec Carla, et même avec Laure, qui était intermittente du spectacle, au cours de manifestations, occupations ou aventures diverses. Il n’était pas rare que l’une d’entre elles (ou les deux à la fois) m’entraînât dans un coin quelconque pour satisfaire un trop plein de désir. Mais nous en étions restés là.
Voulant que les choses prennent plus de tournure, un soir où j’étais libre, elles m’invitèrent à passer la nuit chez elles. Le repas du soir, dans un petit bistrot de la capitale, fut quelque peu arrosé. Aussi, bien que très heureux, n’étais-je pas au mieux de mes capacités de pourfendeur lorsque nous gagnâmes leur doux logis.
Outre la pièce principale, que j’ai décrite précédemment, l’appartement comptait trois chambres. L’une, mystérieuse pour moi car les filles n’en parlaient jamais, contenait un lit simple avec un couvre-lit probablement fort ancien. La deuxième servait de bureau et de débarras à Laure. La troisième enfin était leur chambre. Le lit était gigantesque, et l’on sentait bien que l’on avait là l’intérêt quasi unique du lieu. Elles avaient bricolé un vrai “quatre places”, avec deux matelas côte à côte et vaguement cousus, installés dans le sens de la largeur.
En arrivant, nous ne marquâmes même pas de halte dans la salle de séjour aux fameuses banquettes. Mes chéries étaient assoiffées de sexe. Je fus entraîné “manu militari”, si je puis dire, vers la chambre des dames. L’expression est assez heureuse si l’on considère que j’avais la main de l’une autour de mes réservoirs de sperme et deux doigts de l’autre tendrement insérés dans mon foncement. Je fus déshabillé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, puis allongé sur le dos. Je fermai les yeux l’espace d’un instant et les rouvrit pour voir les magnifiques seins de Carla penchés vers moi. J’en attrapai un, le palpai, le pétris. Elle se pencha un peu plus et je suçai l’aréole puis engloutis le haut de la mamelle.
Pendant ce temps, vite dénudée, Laure me tripotait le sexe. Elle fit une remarque amusée :
« Pas terrible, cette érection, un peu trop de vin, peut-être. Pour nous, les filles, ça n’a aucune importance, mais pour les mecs…
– De toute façon, ce n’est pas très grave, renchérit Carla. Nous avions prévu de t’utiliser autrement, au début tout au moins.
Je bafouillai quelque chose, tandis que Laure me retournait vigoureusement.
– Tu vas être notre proie, ajouta-t-elle. Tu vas nous accueillir en toi, nous allons te donner du plaisir. Cela te permettra de nous en donner aussi, un peu plus tard.
Plus personne n’avait envie de parler, désormais. Laure m’enduisit l’anus de l’habituelle crème onctueuse qui donne une sensation de froid. Elle glissa un, deux, puis trois doigts et se mit à effectuer un va-et-vient des plus agréables. Carla me fit mettre à quatre pattes, je me relevai donc. Elle installa tout un échafaudage d’oreillers et de coussins. Elle s’assit dessus, écarta largement ses cuisses, m’attrapa par les cheveux et posa ma bouche sur son abondante toison. Je trouvai vite son clitoris et elle s’abandonna aux caresses de ma langue. Je la lapai longuement, tout en glissant mes doigts dans son anus, toujours ouvert aux quatre vents. C’était un sentiment de vertige qui m’envahissait, à tourner autour de son bouton, à glisser de plus en plus souvent car elle s’inondait le sexe et les alentours, à s’accrocher des dents à ses poils pour ne pas tomber. Ma langue était devenue magique, elle s’engouffrait de temps en temps dans son sexe béant et gluant de sécrétions, tandis que Carla s’abandonnait, puis se reprenait essayant de se branler sur ma langue qui sortait inévitablement de sa grotte. Tout cela, tandis que Laure m’investissait, pétrissait mes fesses et s’enfonçait de plus en plus loin, de plus en plus vite.
A un moment je revins vers l’amour de cul de Carla, de ma langue et de mes doigts. Moi aussi, j’aimais son goût et son odeur, je m’en repaissais, je voulais les avoir toujours sous ma langue et sous mon nez. Je revins à son clitoris. C’est alors qu’elle serra ses cuisses autour de mon visage puis les laissa aller complètement. Comme la première fois, son plaisir m’apparut totalement relâché. Pourtant, pour éviter de trop crier, elle m’arracha la main qui visitait son cul, porta mon majeur enduit de son intimité à sa bouche et le mordit. Cette fois aussi, elle avait les yeux humides. Son sexe était plus qu’inondé, c’était un véritable raz de marée qui se déversait de son adorable creuset. Je descendis alors sur ses grandes lèvres pour l’embrasser à ma façon. Ma bouche était remplie de cyprine, mais j’en buvais, j’en buvais comme un assoiffé qui sort du Sahara.
On ne peut ni décrire ni écrire tout en même temps. Mais il faut dire que, tandis que ma langue n’en finissait pas de lécher, et ma bouche de sucer et d’avaler toute les intimités de Carla, tandis que mes doigts s’y frayaient des chemins divers, Laure, à l’arrière, tout en ne manquant rien du spectacle, de l’apothéose de la jouissance de Carla, s’activait. Elle n’avait guère attendu pur s’harnacher une ceinture avec un gode qui m’apparut à la pénétration plus long que celui avec lequel elle m’avait déjà enculé. En quelques minutes, elle devint une véritable furie, s’accrochant à mes poignées d’amour, claquant ses mains sur mes fesses, me griffant le haut du dos. Elle s’en donnait à cœur joie, allant et venant dans mon cul, toujours plus loin, avais-je l’impression.
Ma tête reposait sur les cuisses de Carla qui me caressait les cheveux. Je sentais ce pieu aller et venir en moi et de nouveau le vertige me prit. Je bougeais maintenant, j’allais à la rencontre de mon amazone qui me chevauchait, je me faisais défoncer de plus en plus fort et j’aimais ça, j’en voulais encore, je me laissais aller à proférer quelques paroles :
– Oui, Laure, prend-moi bien, pilonne-moi, prend-moi encore, à fond, s’il te plaît…
J’avais désormais une érection qui me faisait presque mal, tellement je désirais jouir. Laure se pencha à fond vers moi, se colla à mon dos et me glissa des mots tendres à l’oreille :
– Tu sais, susurra-t-elle, moi aussi j’aime ton cul ; si je pouvais, je le visiterais tous les jours, toutes les heures. Comme tu aimes ça, mon amour…
Elle me saisit alors le pénis et continua :
– Ça te fait bander au-delà de mes espérances. Je vais te défoncer tellement que tu auras mal, mais tu en voudras encore, mon salaud, mon amour. Surtout, tu voudras aussi te faire mon cul. Et quand viendra l’heure, tu seras si remonté que mon plaisir décuplera.
Elle se redressa alors et continua de plus belle ses allées et venues en moi, tout en me gratifiant de mots à la fois très doux et très osés. Je la sentais au plus profond de moi, qui appuyait désormais de plus en plus vers le bas de mon conduit, cela me créait des frissons, j’avais envie de m’ouvrir encore pour qu’elle aile plus loin. Je sentais comme une espèce d’orgasme, le plaisir venait, c’était vraiment plus fort qu’au début, j’étais inondé de sueur sur tout mon corps. Laure semblait en transes et parlait à présent presque toute seule :
– C’est la caverne d’Ali Baba, ce cul, et Sésame s’ouvre si bien, si large…
J’avais en effet l’impression d’une dilatation extrême de mon anus.
Lorsqu’elle fut tout à fait remise de son émoi, Carla s’aperçut des proportions prises par mon pénis. Elle se glissa alors sous moi (j’étais toujours à quatre pattes), attrapa mon sexe et m’attirant à elle le fit entrer dans son vagin sans autre forme de procès. De connivence, Laure me poussa en elle, je me retrouvai comme un cornichon au milieu d’un sandwich. Plus que moi, ce fut d’ailleurs Laure, installée au plus profond de mes entrailles, qui la pénétra à travers moi. C’était elle qui donnait le rythme, je ne pouvais que suivre. Je ne savais plus trop où donner de la tête, ou, en l’occurrence où lever mes fesses écartelées et où avancer mon pénis surexcité. La sensation de se retrouver au milieu de ce véritable hammam qu’est le sexe de Carla pendant l’amour était inénarrable. Tout moite, je ne maîtrisai plus rien.
J’étais sans cesse rabattu par Laure et enfoncé dans cet Eden presque trop large dont j’avais l’impression de toucher à peine les parois, je ne sentais que l’univers liquide qui m’entourait et cela me causait un plaisir intense. Très vite, je prévins Carla :
– Tu sais, je ne vais pas tenir longtemps. Ça fait presque mal tellement j’ai envie. Et là, dans toi, dans le paradis des bites, je ne pourrais résister.
– Je sais, dit-elle avec tendresse, mais, ne t’en fais pas. Mon plaisir vient.
Elle m’embrassa sauvagement, presque maladroitement, me mordant un peu les lèvres. Puis, quelques instants avant ma jouissance, comme si elle avait deviné, Laure se retira avec un bruit obscène de mon cul. J’eus une rapide pensée pour ces photos pornographiques où les femmes sodomisées exhibent leur cul béant après la sodomie, je me dis que le mien devait être bien large.
Puis je partis à l’assaut de Carla. Seul désormais, je donnai les derniers coups de boutoir et me vidai dans la mare qui servait de sexe à Carla. Nous restâmes collés l’un à l’autre un temps qui me parut infini, mêlant le sperme et la cyprine, nos sueurs et nos larmes. Puis, après ce long calme qui suit la tempête, elle bascula sur moi, extirpant mon pénis de son vagin. Elle me laissa bientôt seul. Je crois que je m’endormis un moment.
Lorsque je me réveillai, je trouvai mes amoureuses à mes côtés, en plein dans un soixante-neuf homérique. Laure était dessous. Chacune d’entre elles avait trois doigts dans le cul de l’autre. Je les regardai se donner du plaisir, haleter, crier et étouffer les cris contre le vagin de l’autre ; il faut dire qu’il était tard, bien tard dans la nuit.
Je me déplaçai et me frottai à ces deux corps, laissant rêver ici et là mes mains. Carla attrapa mon sexe de sa main libre, il avait déjà repris une certaine vigueur. Elle me fit venir. Je me plaçai face à sa bouche, entre les cuisses de Laure. Au moment où j’essayais de m’installer, Carla appuya plus fort sa bouche sur le clitoris de Laure qui se mit à jouir. Elle rua alors comme pour se libérer de l’étreinte, mais Carla la maintint, me faisant signe de lui tenir les cuisses. On aurait dit que nous tenions une épileptique, tellement elle bougeait dans tous les sens.
La jouissance de Laure était aussi abondante que celle de Carla. Je risquai un doigt dans son vagin et je le ressortis imprégné d’un liquide translucide si épais que j’eus du mal à reconnaître mon ongle. Je léchai le tout avec délectation.
Laure enfin apaisée, Carla attira de nouveau mon sexe et l’emboucha. Le soixante-neuf avait changé de forme : tandis que Laure s’activait sur le bouton d’amour de Carla, celle-ci me suçait le sexe. Tout à coup, elle s’arrêta, souleva son visage, me regarda avec un sourire exprimant un contentement total. Elle m’attira afin que je me baisse, et, lorsque j’eus changé de position, introduisit mon sexe dans celui de Laure. Tout aussi subitement, elle bascula sur le côté, me laissant seul dans son amie, face à elle, la possédant enfin.
Carla s’approcha alors de moi, me saisit par les épaules et me murmura :
– Baise-la à fond, tu attends depuis trop longtemps, et elle aussi.
Je m’exécutai, attrapant les seins de Laure et la pistonnant comme un damné. C’était si doux et si large que je remuais dans tous les sens, allant du nord au sud, de l’est à l’ouest de son antre abyssale, sans jamais décoller d’au moins une de ses parois. Elle remuait à peine son corps, se laissant faire avec un infini plaisir. En revanche, sa tête allait, d’un bout à l’autre de l’oreiller, murmurant des choses inintelligibles.
A un moment, Carla me saisit par la taille et bloqua mes mouvements.
– Tu vas la finir en levrette, me dit-elle, c’est ce qu’elle préfère.
Sitôt dit, sitôt fait. Je me retrouvai au même endroit, mais dans une autre position. Derrière moi, Carla me caressait vaguement les fesses. Mais, surtout, elle pressait ses seins volumineux contre mon dos et pratiquait un suçon dans le gras de mon épaule droite. J’attrapai Laure à la jointure du bassin. Elle était plus frêle que Carla, je fis attention, comme si je voulais éviter de la casser ; une magnifique poupée de porcelaine qui agitait ses muscles intimes pour mieux serrer ma queue éperdue. Lorsque je l’eus bien calée, je cessai les fioritures ; il s’agissait juste de la piner le plus vite et le plus fort possible, ce que je fis.
Elle jouit avant moi ; je crus qu’elle allait tomber en avant et me laisser là, avec ma bite sous le bras, si je puis dire. Heureusement, je réussis à maintenir son bassin, avec l’aide de Carla, alors que sa tête et son torse s’effondraient. Trois ou quatre coups sauvages de plus, et je déversai ma liqueur ; elle finit par tomber tout à fait et j’en fis gicler un peu sur ses fesses.
Carla lécha proprement tout ce qui restait, sur mon sexe et sur le postérieur de Laure. Nous nous endormîmes enfin. Objet de toutes les attentions, j’étais allongé au milieu de mes deux amours, un bras autour de chaque cou. Mais, dans ce lit si grand, les positions changèrent assez vite. Au petit matin, je me retrouvai couché sur le côté.
Je sentis les mains de Carla qui s’activaient sur mon sexe. Laure ronflait comme un sonneur. Je regardai Carla aux prises avec mon érection plutôt piteuse. Elle me sourit encore une fois.
– Ne t’en fais pas, dit-elle. Nous allons arranger ça. Une pipe et deux doigts dans le cul, ça fait bander n’importe quel mec sensible au plaisir comme toi. Mais on va améliorer la technique. Commençons par mon propre plaisir ; je voulais ta bite dans mon cul, ça attendra, j’ai un remplaçant infatigable.
Elle se leva et saisit un godemiché de bonnes proportions.
– Il est à piles, il vibre, me dit-elle en confidence. Mais tu dois d’abord me lécher.
Elle se mit à quatre pattes et j’approchai mon visage de son cul chargé de la sueur de la nuit. Son odeur âcre m’enivra. J’écartai ses fesses, introduisis ma langue le plus loin possible, je la vrillai. Elle ressortit plusieurs fois et je la remis au chaud. L’ouverture se dilatait.
– Les doigts et la crème, maintenant, me murmura-t-elle en me tendant un tube.
Je pris tout mon temps pour la badigeonner, dedans et dehors, sur les fesses aussi, je ne sais trop pourquoi. Cela l’amusa. Enfin, elle se dégagea. Dans la pénombre, je la vis s’attacher un gode ceinture, le premier que j’avais eu dans le cul, me sembla-t-il. Elle s’allongea sur le dos, quelques coussins sur la tête, pour me voir, pensai-je. Elle écarta ses cuisses avec une vulgarité qui m’émut, son faux zob pointant vers le ciel, puis elle me tendit l’autre gode, le vibreur.
– Mets le moi dans le cul !
Sa voix était rauque, presque éteinte. Je le lui glissai aussi délicatement que je pus dans l’anus. Elle déclencha le mécanisme, un léger bruit se fit entendre. Peu à peu, elle se détendit, puis commença à bouger légèrement les fesses, le bassin. Comme elle remuait ainsi, de plus en plus fort, elle m’attira à ses côtés et risqua un doigt dans mon cul. Je grimaçai. Les assauts de Laure, quelques heures plus tôt m’avaient rendu le passage délicat, j’avais un peu mal. Elle le comprit.
– Mets toi sur moi, en soixante-neuf, haleta-t-elle, mets ton cul sur ma bouche.
La caresse de sa langue m’apaisa très vite. Elle dirigea ma main vers son sexe, au milieu de son harnachement et se mit à remuer de plus belle.
Longtemps elle me lécha et cette douceur infinie à l’intérieur de moi me donnait une impression de bien être, une sérénité que l’on atteint parfois dans les choses du sexe. J’étais presque assis sur elle et je sentais cette langue remonter en moi, remonter, puis descendre, de temps en temps, elle s’arrêtait et me léchait les fesses par jeu.
Alors que je me demandais combien j’étais ouvert grâce à son si agile organe, d’une tape sur les fesses, elle me fit quitter la position. Je m’allongeai contre elle, à l’envers, le cul à portée de sa main. Elle saisit son pot de crème et m’en enduisit. Deux de ses doigts me pénétrèrent, elle avançait et reculait doucement, me massait l’intérieur, dessus et dessous. Ma reine de la pénétration anale était d’une douceur infinie. Son troisième doigt ne me fit pas plus mal.
Elle dut alors s’arrêter. Le gode vibrant dans son cul avait eu raison d’elle, elle jouit à n’en plus finir, crispant ses doigts dans mon anus, dirigeant ma bouche vers ses seins que je mordillai.
Enfin repue, elle retira le gode de son cul et me le donna à lécher. Je le fis avidement.
– Tu vois, dit-elle faiblement, tu es désormais comme moi, tu aimes mon odeur et mon goût, tu es amoureux de mon cul…
Elle m’embrassa longuement, puis replia ses cuisses et changea sa position de manière à ce que son pénis artificiel fût à l’horizontale.
– Voilà ce que nous allons faire, maintenant. Tu vas t’empaler sur mon gode.
Elle me fit mettre en équilibre instable, en sens inverse par rapport à elle, les jambes sur ses cuisses et son ventre, la tête vers ses pieds. Elle me fit venir sur son gode tout en m’ouvrant de ses doigts. Lorsque je fus bien pénétré, elle me poussa légèrement en avant, jusqu’à ce que mes fesses touchassent le drap. Nous étions ainsi collés, assis l’un derrière l’autre, mes fesses contre les siennes. Je ne bougeais plus.
– Ça fait le troisième gode que tu prends dans le cul, me dit-elle dans l’oreille.
– Mais, je croyais que c’était celui que Laure m’a mis la première fois.
– C’est son cousin germain. Mais il est aussi à piles.
Disant cela, elle l’activa et il se mit à remuer en moi. Nous étions immobiles, mais je me faisais sodomiser. Comme elle tout à l’heure, je me mis bientôt à bouger, presque imperceptiblement, puis de plus en plus fort. Je n’étais plus maître de mon corps.
Ce fut alors que Laure, qui était réveillée depuis peu, se décida à nous rejoindre. Elle me calma, arrêta le mécanisme et fit changer ma position. J’étais désormais allongé, mes jambes autour des épaules de Carla. Je m’empalai tout seul sur son sexe artificiel redevenu vertical. Nos cuisses étaient entrecroisées, je ne touchais cette fois pas tout à fait le drap. Laure remit en marche le gode vibreur, me poussa pour que je sois installé contre Carla, mais sur le drap et plus sur elle. Cela me fit un peu mal, mais la coquine déplaça le gode et je me retrouvai de nouveau dans une position très agréable. Je n’avais rien à faire et ce truc me transperçait le cul.
Ayant attendu que je retrouve mon état déchaîné, Laure s’affala sur moi, tête bêche, en soixante-neuf. Je trouvai son clitoris et le léchai. Mais, surtout, je léchai deux de mes doigts et les introduisit sans crier gare dans son cul qui me faisait tant envie. Elle grogna, mais recula pour engloutir un peu plus mes doigts. Ma bite était dans sa bouche, désormais dotée d’une érection conséquente.
– Tu vois, dit Carla, je t’avais prévenu : une pipe et deux doigts dans le cul. Mais cette technique-là est encore meilleure pour la bandaison.
Lorsqu’elle sentit à mes cris, que j’approchais de la jouissance, Laure s’arrêta. Elle se releva. Carla actionna le mécanisme du gode qui s’arrêta aussi.
– Retire-toi, me dit elle, nous allons changer de position.
– Ton trou du cul est béant, me dit Laure une fois la manœuvre faite.
Sans que je n’eus le temps de répondre, elle y avait entré trois doigts.
Carla s’assit contre le mur qui était à la tête du lit, puis s’allongea, toujours avec un gros tas de coussins sous la tête et le dos.
– Tu vas me tourner le dos et venir t’empaler sur le gode, comme tout à l’heure, mais cette fois, tu vas rester sur moi, et le gode sera immobile, c’est toi qui bougeras !
Je fis ainsi qu’elle avait décidé. Je m’assis peu à peu sur le gode, avec l’aide de Laure qui me maintenait ouvert. J’arrivais au bout puis commençais à bouger. A chaque fois que je retombais sur Carla avec cette bite de plastique au fond de mes intestins, j’éprouvai une sensation fantastique.
– C’est encore meilleur comme ça, n’est-ce pas ? Me dit Laure. Tu es au bout de tes possibilités. Modifie ton allure, puis, ensuite, freine la et tourne autour du gode au lieu de faire un simple va et vient.
Elle me guida et m’aida à faire ainsi qu’elle avait dit. J’étais donc, par moments, en équilibre instable sur mes jambes pliées, en évitant d’appuyer trop sur Carla et je tournais autour du gode, c’était terrible.
– Maintenant, il faut que tu ailles plus vite et que tu te défonces tout seul sur sa bite, me dit encore Laure.
Alors, je mis la main sous mes couilles, comme je l’avais vu faire dans des films pornographiques où un homme s’empale sur la bite d’une transsexuelle, et je montai et descendit de plus en plus vite et fort. Je n’épargnai plus le ventre de Carla en retombant, ça claquait, ça claquait… C’était divin.
Tandis que Laure me caressait négligemment le sexe tout tendu, je vivais ma première sodomie passive avec un rôle actif. Jusque là, je m’étais fait enculer deux fois par Laure et une fois par le gode vibreur de Carla. Cette fois, c’était moi qui m’enculais sur Carla.
Pour quelqu’un comme moi qui découvrais la sodomie passive, je dois dire que la manière “active” était la plus forte, créant des frissons dans l’ensemble du corps. Bien sûr, au début, il y a toute une appréhension, surtout quand il s’agit d’un morceau de plastique on en pense à la blessure possible. Mais, peu à peu, la pratique aidant, l’excitation grandissant, tout cela est balayé. Foin des peurs ancestrales, vive le plaisir que l’on reçoit, et surtout que l’on s’active à recevoir. Même un néophyte pouvait donc découvrir et inventer au fur et à mesure, ainsi modifiai-je plusieurs fois ma position, je restai sur Carla, puis je me levai quelque peu, m’appuyant sur mes genoux, puis sur mes mains, puis sur les deux. A plusieurs reprises, je demandai à bout de souffle à Laure de m’écarter les fesses pour que ça aille plus loin.
Cette fois, et ce fut la seule, il me sembla bien à deux reprises avoir une jouissance du cul. La première légère et, après un bref arrêt, pour reprendre mon souffle et mes esprits, je me remis à l’ouvrage. C’est juste après que Carla me fit me tourner face à elle. Désormais, je montais et descendais en appui sur ses seins que j’écrasais de mes mains. Une seconde jouissance, bien plus forte, arriva, une vraie lame de fond. Je vivais mon premier orgasme anal et m’étonnai de ne pas avoir éjaculé cette fois-là. Je crus que je fondais, j’étais trempé de sueur et j’éclatai en sanglots ; je pleurai abondamment, comme ma douce Carla. Elle en fut très émue et me caressa les joues de ses mains délicates.
Bien plus tard, à ce qui me sembla, je retombai sur terre. J’étais là, assis sur Carla, empalé sur le godemiché et je venais de jouir. Carla m’enjoignit de ne surtout pas m’extirper. Je compris alors que mon sexe bandé appelait une suite. Je vis le cul de Laure, tout brillant : elle s’était copieusement lubrifiée.
Elle vint s’asseoir sur le ventre de Carla, devant moi, me tournant le dos. Puis elle se souleva et ouvrit comme par miracle son cul sur ma bite. Lorsqu’elle eut englouti tout mon pénis et se fut posée, je m’aperçus qu’elle n’était que sur moi, à peine effleurait-elle Carla avec les longs poils de son pubis.
Ce cul dont j’avais rêvé depuis le premier jour de notre rencontre, depuis cette après-midi mémorable où Laure m’avait dépucelé le cul, je l’avais enfin. Il était aussi accueillant que celui de Carla. De la même manière que je m’étais activé tout à l’heure sur le gode immobile de Carla, Laure s’activa de son cul sur moi et mon vit, claquant ses fesses, glissant parfois sa main entre nos corps pour les ouvrir ou me serrer le kiki, si je puis dire… Suprême raffinement, au bout de quelques minutes, Carla remit en marche le gode toujours inséré dans mon cul.
Ni elle ni moi ne bougions, Laure était adepte à fond de cette manière de sodomie, et sachant ce que cela pouvait donner, je ne la comprenais que trop.
Il devait être suffisamment tard pour que le bruit ne fût plus un problème, car Laure se défoula à fond, hurlant qu’elle était une salope, que son cul était aussi une caverne d’Ali Baba, et deux fois plus grande, s’il vous plaît, qu’elle avait enfin ma bite dans son cul et que, quand je la sortirais, elle aurait grandi de cinq ou six centimètres.
Ce fut encore une merveille de plaisir. Ne pouvant bouger, je subissais les deux assauts. L’intimité arrière de Laure était un paradis que je me promis de visiter le plus souvent possible.
Elle se tendit tout d’un coup, serrant mon sexe des ses anaux viscéraux jusqu’à lui faire presque mal. Je sentis alors ses tremblements terribles, puis soudain un liquide chaud qui coulait sur mes cuisses et sur le ventre de Carla. De jouissance, cette femme fontaine avait pissé sur nous.
Elle se retira à tâtons, comme un automate et s’allongea sur le dos à nos côtés. Elle avait son compte.
Carla fit cesser le mécanisme du gode et me fit signe de me retirer. Elle m’embrassa les fesses et encore l’anus au passage, puis dégrafa sa ceinture et la jeta au loin, non sans avoir léché le gode imprégné de mon intérieur. Nous nous levâmes du lit, elle me prit par la main et me conduisit jusqu’à la douche. Un léger jet rinça l’urine sur mes cuisses et son ventre. Puis, elle me fit reculer, posa les mains sur les robinets, se pencha en avant.
– Maintenant, tu m’encules, dit-elle. C’est dans mon cul que tu dois jouir.
J’écartai ses fesses, entrais aussi facilement que dans un vagin, me plaçai le mieux possible. Je me retrouvai ainsi dans le seul rôle du mâle en rut. Je l’attrapait à la taille et la besognai sauvagement. Je tapais sur ses fesses de plus en plus fort. Elle recula sa main gauche pour attraper ma fesse, la malaxer, aider au mouvement qui me plaquait sur elle.
A quelques temps de notre jouissance commune, elle s’arrêta. Elle me fit sortir et me reprit par la main, m’entraînant sur l’un des canapés.
– Je veux te voir, me dit-elle.
Elle se plaça sur le dos, écarta les fesses et je vis son anus démesurément ouvert. Je me mis à genoux et y entrai. Elle posa ses jambes sur mes épaules et me fit signe de me lever. Je la portai donc tout en la sodomisant. Je visitai la troisième caverne d’Ali Baba.
Après quelques coups qui nous mirent dans un état second, je pris enfin l’initiative. Je m’allongeai sur le dos sans sortir de son cul. Elle était désormais assise sur mon vit.
– Fais-moi jouir, criai-je.
Elle se mit en appui sur ses jambes, s’accroupit et commença son va-et-vient. Elle heurtait sans ménagement aucun le haut de mes cuisses. Mes couilles battaient contre ses fesses. Enfin, elle se renversa en arrière et je la recueillis sur mes genoux. Lorsqu’elle retomba pour la dernière fois, elle déclencha mon éjaculation. Nous avions joui quasiment ensemble !!!
Elle s’allongea sur moi et son relâchement fut total. Elle pleurait sur mon visage et laissait couler, elle aussi, un filet d’urine sur mon ventre. Je sus plus tard en me retirant qu’elle avait aussi décoré mon vit de ses excréments. Le bonheur nous envahissait.
Essuyant un peu le visage de Carla, je tournai le mien en direction de la cuisine. C’est alors que je vis une fille que je ne connaissais pas, en chemise de nuit légère, ne cachant guère des seins assez volumineux. Elle était assise à table à côté de son bol de café. Mais elle était nettement tournée vers nous. Nul doute qu’elle avait assisté à nos ébats finaux. Elle était grande, brune, plutôt excitante si tant est que je pusse m’en rendre compte, obsédé que j’étais par mon plaisir et ma communion avec Carla.
Pourtant, quelque chose me sortit de ma torpeur. Je regardai la mini chemise de nuit qui arrivait à mi-cuisse. Levant un peu mes yeux, dans un mouvement assez naturel, je réalisai que la fille en question avait une formidable bosse, pour tout dire, une érection impressionnante.
(à suivre ?)
Ce récit à eu l’honneur d’être nommé Prix Spécial anal pour 2007
C’est la fête des culs, alors ?
Rien de tel qu’un bon gode dans le cul pour réveiller sa libido
Un récit anal qui restera peut-être dans les annales. 🙂