Nous sommes, mon mari et moi, mariés depuis 17 ans et pimentons parfois
notre vie de sorties ou de séjours » coquins « . La semaine dernière, notre
soirée a pris une tournure tout à fait inattendue au cours de laquelle un
penchant profondément enfui en moi s’est littéralement révélé.
Nous avions projeté d’aller au cinéma et de terminer la soirée au
restaurant. Rien de bien particulier jusque là me direz-vous si ce n’est que
mon mari m’avait envoyée faire quelques achats durant l’après midi : un
tailleur de cuir noir (veste zippée et jupe courte) ainsi que des bas
auto-fixants… Je ne résistai pas à la tentation de m’acheter un nouveau
sac, une » folie » en entraînant souvent une autre… Je ne croyais pas si
bien dire car durant ce temps, j’ignorais qu’il s’affairait à préparer bien
d’autres choses…
En revenant, je découvris dans la salle d’eau le complément de ma tenue : ma
paire de bottes noires, un chemisier blanc au décolleté profond ainsi qu’un
petit paquet cadeau que je m’empressai d’ouvrir. Il contenait des
sous-vêtements particulièrement audacieux… Un string et un soutien-gorge
en cuir composés essentiellement de lacets. Ils ne cachaient pas grand chose
mais en m’habillant, je me sentais déjà bien excitée. Mes mamelons se
dressaient et saillaient entre les lacets.
A peine avions-nous démarré qu’il me dit dans la voiture que la soirée
serait très spéciale et il me tendit un petit papier sur lequel était écrit
:
» N° 1 : Fais bien rentrer la ficelle de ton string entre les lèvres de ton
sexe. Garde bien tous les papiers que je te donnerai. »
Surprise, je le regardai et il me dit qu’il avait encore 9 autres papiers
similaires qui m’attendaient tout au long de la soirée. Je compris
immédiatement quelle était la nature probable des feuillets suivants et cela
me fit un choc car jusqu’alors, il ne m’avait jamais reléguée au rang »
d’objet de plaisir « . Lorsqu’il me vit me contorsionner sur le siège afin de
m’exécuter, je vis immédiatement tout le bonheur qu’il ressentait et cela
m’excita énormément. Néanmoins, il me dit qu’à tout moment, un seul mot de
ma part suffisait à tout arrêter et cela me rassura quelque peu.
En marchant vers le cinéma, il prit volontairement un chemin plus long qui
prolongea le frottement du string dans mon intimité. Cela me mettait en feu.
Dans la file d’attente, je me surpris à serrer convulsivement mes cuisses à
la recherche de sensations.
Mon mari avait non seulement opté pour la séance de 18 heures mais aussi
choisi un film qui était à l’affiche depuis quelque temps. Nous montâmes
donc dans une petite salle où Il n’y avait que très peu de spectateurs. Nous
nous installâmes au milieu la dernière rangée située sous la cabine de
projection. Cet endroit me parut incroyablement intime. Il n’y avait que
quelques fauteuils et personne ne vint s’y asseoir.
A peine assis, il me tendit un second papier :
» N° 2 Va aux toilettes et enlève ton string. Garde-le en main et remets-le
moi en revenant t’asseoir. Laisse ce papier dans la cuvette sans tirer la
chasse ! »
Je me levai et me rendis aux toilettes. Après avoir retiré mon string, j’en
fis une boule la plus compacte possible et gardai mon poing serré à m’en
blanchir les jointures. Cependant, la traversée des couloirs où je croisai
de nombreuses personnes me stressa terriblement. J’avais l’impression que
tous me regardaient et j’en avais le feu aux joues lorsque je revins
m’asseoir près de lui. Il me gratifia d’un baiser passionné qui m’apaisa et
fit naître en moi de nouvelles ondes de plaisir. J’étais heureuse de l’effet
que je lui faisais.
Lorsque le film commença, je reçus le troisième papier ainsi qu’une
minuscule torche qui me permit de le lire. Le bougre avait pensé à tout…
Le feuillet m’ordonnait de relever ma jupe afin de poser » mon cul » à même
le siège et de garder les jambes » largement écartées « . Les termes employés
étaient assez crus et cela m’excitait. Je me contorsionnai une nouvelle fois
et le contact du velours du siège ainsi que d’un léger courant d’air me
firent frémir. Après un moment au cours duquel je me laissais gagner par
l’atmosphère du film d’espionnage, je sentis sa main se poser sur mes bas et
commencer à me caresser pour lentement remonter sur mon sexe épilé. Ses
attouchements se faisaient de plus en plus pressants et m’excitaient au
point que j’en fermai les yeux. Il introduisit un doigt dans mon sexe et
caressa mon clitoris du pouce. Soudain, ses doigts s’arrêtèrent et je reçus
le papier suivant ainsi qu’un objet bizarre. C’était un anneau auquel était
attachées 7 petites boules enfilées à une cordelette. Ce que je lus me glaça
:
» N° 4 : Lubrifie les perles du chapelet en les suçant. Rentre-les une à la
fois dans ton cul et embrasse-moi chaque fois qu’une est entrée. »
Je ne savais, à cet instant plus que faire mais j’étais trop excitée pour
tout arrêter. Je me pliai donc à cette nouvelle exigence. La grosseur des
perles me fit mal mais les baisers que je recevais étaient à chaque fois un
réel plaisir et me donnaient le courage de continuer. Après la quatrième
perle, je lui dis que cela me faisait mal et il me tendit un tube de
lubrifiant. Nouvelles contorsions et soudain, une peur épouvantable me
tétanisa lorsque je vis le préposé du cinéma entrer et remonter la travée
qui menait à notre rangée. Je paniquais ne sachant que faire. Me rajuster en
hâte aurait inévitablement attiré l’attention. Je poussai un » ouf » de
soulagement lorsque je le vis disparaître par une porte de service et je
repris, à la demande de mon époux, l’introduction des boules. Après m’avoir
embrassée fougueusement une septième fois en me félicitant pour mon
attitude, il empoigna l’anneau se trouvant entre mes jambes et me dit à
l’oreille qu’il allait tirer brusquement dessus afin d’extraire l’ensemble.
J’avais une peur folle de ne pas pouvoir réprimer un gémissement ou un cri
et fermai les yeux en attendant, pleine d’appréhension. La ficelle se
tendit, Je serrai les dents et me crispai… puis, elle se relâcha et se
tendit à nouveau. Nouvelle tension, nouvelle crispation, nouvelle frayeur…
Il joua avec mes nerfs à 4 ou 5 reprises puis arrêta et me tendit un
cinquième papier.
» N° 5 : Garde le chapelet où il est, caresse-toi les seins d’une main et
branle-toi de l’autre jusqu’à ce que tu jouisses. Après, fourre-toi trois de
mes doigts dans la chatte et suce-les. »
J’eus du mal à m’exécuter. La tension avait été très forte et je ne
commençai à me caresser qu’après de longues minutes. Je parvins néanmoins à
me laisser aller. Il me regardait faire avec un plaisir évident. Son regard
admiratif me mettait dans tous mes états et je finis par jouir intensément.
Je pris donc sa main, comme demandé, et la guidai vers mon sexe où je fis
entrer trois de ses doigts. J’étais encore très sensible, il le savait. Il
sortit son pouce et se mit à agacer mon clitoris tout en faisant aller ses
deux autres doigts d’avant en arrière et en ciseaux. Je me mordais les
lèvres pour ne pas gémir. Il m’embrassa une nouvelle fois très intensément
puis me demanda de retirer le chapelet que j’avais toujours en moi, dans les
mêmes circonstances que celles de l’intromission. J’enlevai donc,
délicatement, une boule à la fois. La sensation procurée par la sortie de
chacune d’elles était terrible pour moi. A chaque fois, je me mordais les
lèvres pour réprimer un éventuel soupir et finalement, je lui donnai 7
baisers qui ne me procurèrent que peu de plaisir tant ce » petit jeu »
m’avait éprouvée. Fort heureusement, je profitai de la fin du film et eus le
temps de retrouver mes esprits. Je ne vis même pas qu’il avait glissé »
certaines choses » dans mon sac à main.
Au moment où nous quittions la salle, je reçus le sixième feuillet :
» N° 6 Retourne aux toilettes et ouvre ton sac. Prends-y le gode et
attache-le à ton string après l’avoir lubrifié. Enfile-le toi dans le cul en
remettant bien ton string entre les lèvres de ton sexe. Je t’attends. Prends
ton temps… »
La lecture de ce feuillet m’horrifia et à ce moment, je voulus tout arrêter
et je le lui dis. A son air résigné, je me demandai comment il allait le
prendre et comment la soirée allait se terminer. Ce n’est que dans le
couloir de sortie que je pris ma décision et fis soudainement demi-tour.
Cela du le surprendre car il me regarda partir sans prononcer la moindre
parole. Je me rendis donc une nouvelle fois aux toilettes. C’était la sortie
des autres salles, il y avait du monde. Je n’osais regarder personne tant le
contenu du message que je venais de lire me perturbait. Il avait donc glissé
dans mon sac un gode, du lubrifiant et mon string. Mais à quel moment
l’avait-il fait ? Quand je pus rentrer dans les waters, il y régnait une
odeur et une saleté infâmes. De plus, l’exiguïté des lieux faillit me faire
renoncer. Je pris mon courage à deux mains et sortis les accessoires de mon
sac. Le gode était lisse, en latex noir, de taille moyenne et pourvu de
pressions permettant de le fixer à mon string. Heureusement que j’en avais
déjà vu de semblables et savais donc comment m’y prendre. Je le lubrifiai
abondamment et entrepris de me le mettre. La tentation fut grande de
l’introduire dans ma chatte mais je ne savais pas trop comment il le
prendrait et eus toutes les peines du monde à le fourrer là où il l’avait
exigé. A peine avais-je réussi à forcer l’entrée de mon anus qu’on frappa à
la porte et que cela me fit sursauter au point d’en extraire le gode. Je
n’osai répondre et on frappa une seconde fois de manière plus insistante. Je
bredouillai un » occupé » et en réprimant un gémissement, j’enfonçai d’un
seul coup l’olisbos en moi, me réajustai et sortis sous le regard noir d’une
dame qui me fusilla. J’avais du mal à marcher, le gode me vrillait l’anus
mais mon amour-propre me donnait le courage d’avancer d’un pas alerte vers
mon mari qui m’attendait. Son air interrogateur me procura du plaisir car je
me rendis compte qu’il ne savait pas si j’avais effectivement exécuté sa
demande. Néanmoins, ma démarche trahit mon état et je m’agrippai à son bras
pour ralentir la marche trop rapide qu’il m’imposait. Je me risquai à lui
dire que je ne pourrais souper dans de bonnes conditions si je devais garder
cet objet en moi. Il ne me répondit pas et nous entrâmes dans le restaurant.
La table qu’il avait réservée était à l’écart, les sièges étaient bien
rembourrés mais il me fut bien pénible de m’asseoir. Face à mon air crispé
de petite fille implorante, il me permit, après l’apéritif seulement, de me
rendre aux toilettes pour me libérer à condition qu’à la fin du repas, je
remette le gode en place. J’acceptai et cela me permit de passer un agréable
repas au cours duquel nous échangeâmes des mots tendres et bûmes au point
d’être un peu grisés. Une fois l’addition réglée, je compris à son regard
insistant que je devais remplir mon contrat et je me rendis une nouvelle
fois aux toilettes pour m’exécuter. Cette fois, cela me parut plus facile
car je me dis que la soirée était presque terminée et que notre lit douillet
n’était pas loin. J’oubliais que je n’avais encore reçu que six des dix
papiers qu’il m’avait préparés. Aussitôt entrés dans la voiture, il
m’embrassa et me tendit le septième papier qui m’intimait l’ordre de passer
à l’arrière du véhicule, de retirer mon string uniquement, de m’agenouiller
sur la banquette arrière et de m’attacher un » collier de chienne » autour
du cou. Encore une fois, m’étonnant moi même de ma docilité, je fis ce qu’il
me demandait excitée à l’idée d’être encore sous son emprise. Ma volonté ne
m’appartenait plus vraiment ce soir. Le goût du risque, de la soumission,
l’abandon de moi avaient pris à ce moment-là possession de mon esprit. Je
mis le collier et passai à l’arrière. En m’agenouillant, je vis le huitième
papier qui était posé sur le dossier et le lus :
» N° 8 Attache le mousqueton de ton collier à la chaîne reliant les deux
appuis-tête, abaisse l’accoudoir central et empale-toi sur le gode qui y est
fixé. »
Lorsque je baissai l’accoudoir, je découvris qu’il y avait fixé
un autre gode en latex noir d’un réalisme incroyable. La forme, la taille,
le relief avaient tout d’une vraie bite et, alors qu’il me fixait dans le
rétroviseur, c’est en le regardant droit dans les yeux avec un air de défi
que je m’empalai sur cette bite factice. Où cela allait-il s’arrêter ?
Rêvais-je ? Non, tout cela était bien réel car je reçus mon neuvième papier
qui me disait d’empoigner les appuis-tête et de monter et descendre
lentement sur le gode pendant que nous roulerions. Durant notre trajet, je
devinais les regards des conducteurs et des passagers qui nous suivaient et
qui m’observaient d’un air incrédule à la lueur de leurs phares. Mon mari
ralentit volontairement l’allure obligeant ainsi nos » poursuivants » à nous
serrer davantage. Je fermai les yeux et tournai la tête de côté. La gêne
m’envahissait mais le plaisir que me procuraient mes allées et venues sur le
gode me rendait folle de plaisir. Je m’imaginais prise dans cette voiture
par deux hommes et je me sentais proche d’un orgasme incroyable. Il du le
sentir car il ralentit et s’immobilisa peu de temps après sur un parking
désert. Il sortit du véhicule, passa à l’arrière, et me lut le dixième
papier.
Je vais te bander les yeux, t’attacher aux appuis-tête par des menottes et
t’emmener où de belles bites t’attendent pour te défoncer. J’étais dans un
état second et je me laissai faire sans protester. Je sentis les menottes se
refermer sur chacun de mes poignets ainsi qu’un bandeau qui me plongea dans
un noir déstabilisant. Pour couronner le tout, il me mit les écouteurs d’un
baladeur sur les oreilles. Une musique techno puissante et saccadée me
martelait les tympans et me coupait totalement de la réalité. Aux vibrations
que cela provoqua, je compris que nous avions repris la route. Où allait-on
maintenant ? Pour essayer de me destresser, je me remis à bouger lentement
sur l’accoudoir faisant ressurgir des ondes de plaisir. Pourrais-je ainsi
dominer la peur panique qui m’envahissait ? Je n’en étais pas sûre. Les mots
qu’il avait prononcés résonnaient sans cesse dans ma tête. Ainsi, il allait
m’offrir à d’autres. Je ne savais vraiment plus où j’en étais. Devais-je
tout arrêter et prononcer le » safe word » qui mettrait brusquement un terme
à ma peur, mais aussi à l’intense excitation qui s’était emparée de mon
corps ? La musique assourdissante m’empêchait de réfléchir et soudain, la
voiture s’arrêta. Mais où étions-nous? Brusquement une portière s’ouvrit et
aussitôt une main m’empoigna un sein et le palpa sans ménagement. Je poussai
un véritable cri de terreur et de surprise à la fois. Ensuite, après avoir
remonté ma jupe, on m’arracha le gode qui me remplissait les entrailles et
on essaya de me le fourrer en bouche. Je criai et voulus résister mais une
pincée de mon mamelon me fit ouvrir la bouche et je ne pus que m’exécuter.
Le gode allait et venait me forçant à goûter à mes propres effluves. La
suite est encore confuse dans mon esprit. Une bite força mon sphincter et me
sodomisa tandis qu’un doigt me caressait le clitoris et qu’une main me
forçait à bouger sur le gode toujours enfoncé dans ma chatte. Sous cet
assaut brutal, je crus défaillir et sombrai dans une jouissance
incommensurable qui me fit crier et qui me laissa pantelante dans une semi
inconscience. Peu de temps après, alors que nous n’avions pas repris la
route et que je reprenais lentement mes esprits, on m’enleva les écouteurs
du baladeur et on me détacha. Le calme qui régnait était irréel. Plus un son
ne me parvenait. Où étais-je donc ?
Quand on enleva mon bandeau, je ne vis que mon mari qui m’embrassa en me
disant mille et un mots d’amour. Nous n’étions pas dans un sordide parking
comme je l’avais imaginé et craint à la fois, mais chez nous, dans l’allée
de notre propriété. Je l’étreignis de toutes mes forces, l’embrassai et me
mis à pleurer. Mes nerfs avaient été soumis à rude épreuve mais mon plaisir
en avait été décuplé. Il me porta et m’emmena dans la salle de bain où il me
fit couler un bain et il s’occupa de moi comme d’un bébé. Son bébé. Une fois
dans notre lit, j’étais tellement épuisée que je m’endormis immédiatement
lovée contre lui. Le lendemain, ses caresses me réveillèrent et nous fîmes
tendrement l’amour. L’expérience de la veille se renouvellera peut-être…
Je l’espère secrètement. Une chose est sûre : Ce soir-là, j’ai eu la
certitude que la soumission à mon mari me faisait atteindre des plaisirs
insoupçonnés jusque-là.